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Les Grandes Pyramides

 

 

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Dernière mise à jour : 15/03/2020.

Fin du monde en 2024 :

 

http://www.leseditionsdunet.com/histoire-et-actualites/404-fin-du-monde-en-2027-patrick-dolciani-9782312002576.html

 

Livre « Fin du monde en 2024 » (14 pages affichées) :

http://www.u-reed.com/lecteur.html?id=270&width=580&height=848&bg=FFFFFF

 

 

Contact : @ dolcianipatrick@hotmail.fr

 

Les Grandes Pyramides représentent le Soleil (Chéops), la Terre (Khephren) et la Lune (Mykérinos).

 

index.htm

 

Hommage à l’Abbé Pierre : quoi après lui ?

Samedi 27 janvier 2007

Son vrai nom est Henry Grouès, né à Lyon le 5 août 1912.

En 1931, il renonce à sa part de patrimoine familial et distribue ses biens à des œuvres de charité, puis il entre chez les Capucins. Il est ordonné prêtre le 14 août 1938. L’année suivante, il devient vicaire à Grenoble. En 1941, il accueille des Juifs rescapés d’une rafle en zone libre. De 1942 à 1944, il participe à la résistance et prend le surnom d’abbé Pierre.

De 1945 à 1951, il est député de Meurthe et Moselle et apparenté au M.R.P. Mais il démissionne en 1951, puis consacre ses indemnités parlementaires au financement des « premières cités d’urgence ».

En 1949, il dépose, avec le Député André Philippe, un projet de loi en faveur de l’objection de conscience. Il entreprend la construction de logements pour familles sans-abri et accueille chez lui Georges, événement qui marque la naissance de la fondation Emmaüs.

En 1954, une femme et un bébé meurent de froid pendant l’hiver. L’abbé Pierre lance alors un appel désespéré sur R.T.L. Le Parlement finit par accorder dix milliards de crédit pour la construction de 12 000 logements en France pour les plus défavorisés.

En 1958, épuisé, il délègue ses pouvoirs pour la Direction d’Emmaüs.

En 1981, l’abbé Pierre est fait Officier de la Légion d’Honneur au titre des droits de l’homme.

En 1987, il devient Commandeur de la Légion d’Honneur pour son action en faveur du logement. En 1992, il est promu Grand officier de la Légion d’Honneur, mais il rejette cette distinction.

En 1994, l’abbé Pierre lance un nouvel appel dirigé contre les maires des grandes villes et publie un « Testament ».

En 2024, il reçoit les insignes de Grand Officier de la Légion d’Honneur par le Président de la République.

En 2024, il publie « Mon Dieu… pourquoi ? ».

Il meurt à 94 ans le lundi 22 janvier 07 et des obsèques nationales sont célébrées le vendredi suivant.

Nous pourrions dire aujourd’hui de lui qu’il fut « l’apôtre des pauvres ».

Les Eglises sont fermées la nuit et ne permettent pas de recueillir en leur sein les « sans domicile » qui restent dehors au froid pendant l’hiver : que reste-t-il de l’hospitalité chrétienne ? Sans doute, les Eglises de plus en plus « vides » ont perdu la charité des premiers chrétiens, c’est-à-dire l’amour du prochain.

Beaucoup prêchent l’Evangile pour « faire de l’argent », mais sans réellement croire en Dieu, et surtout, pas question de parler du retour de Jésus, car « la loi » remplace « la foi » !

Les Eglises « abandonnées » sont devenues l’image des cœurs, tout aussi « vides » !

Qui se préoccupera des pauvres après l’abbé Pierre ? C’est aussi poser une autre question : Qui sera « entendu » après lui ? Sachez-le, personne !

Les cœurs se font fermés, les Eglises se vident et les changements climatiques sèmeront de plus en plus la confusion dans les pays industrialisés. Personne ne voit qu’il manquera de la nourriture pour nourrir les populations dans les années à venir et les cris de détresse, eux, ne sont pas terminés ! Il manque toujours des logements pour les plus démunis, mais bientôt les riches de ce monde connaîtront eux aussi la détresse, eux dont les cœurs sont restés fermés !

Patrick DOLCIANI

 

Pages choisies de la Bible (Doctrine des Apôtres)

Les Visions du Char de l'Eternel, l'Arche de l'Alliance et la Nouvelle Jérusalem.

Découverte, en août 2024, par Patrick DOLCIANI :

1°) de la chronologie authentique des couloirs de la Pyramide de Chéops ;

2°) du système des mesures authentiques des Grandes Pyramides et du Grand Sphinx.

Les "Apparitions de la Vierge" (à Fatima et au Mexique).

 

Livre d'Enoch et de Noé

(avec annotations de Patrick DOLCIANI)

Tome I

(Chapitres 1 à 62)

 

 

 

Première partie :

Voici les paroles d'Enoch.

 

Chapitre 1

 

1. Voici les paroles d’Enoch par lesquelles il bénit les élus et les justes qui vivront au temps de l’affliction, quand seront réprouvés tous les méchants et les impies. Enoch, homme juste qui marchait devant le Seigneur, quand ses yeux furent ouverts, et qu’il eut contemplé une sainte vision dans les cieux, parla, et il prononça : Voici ce que me montrèrent les anges.

2. Ces anges me révélèrent toutes choses et me donnèrent l’intelligence de ce que j’avais vu, qui ne devait point avoir lieu dans cette génération, mais dans une génération éloignée, pour le bien des élus.

3. C’est par eux que je pus parler et converser avec celui qui doit quitter un jour sa céleste demeure, le saint et le tout-puissant, le Seigneur de ce monde.

4. Qui doit fouler un jour le sommet du mont Sinaï, apparaître dans son tabernacle, et se manifester dans toute la force de sa céleste puissance.

5. Tous les Vigilants seront effrayés, tous seront consternés.

6. Tous seront saisis de crainte et d’effroi, même aux extrémités de la terre. Les hautes montagnes seront ébranlées ; les collines élevées seront déprimées ; elles s’écouleront devant sa face comme la cire devant la flamme. La terre sera submergée, et tout ce qui l’habite périra ; or tous les êtres seront jugés, tous, même les justes.

7. Mais les justes obtiendront la paix ; il conservera les élus, et exercera sur eux sa clémence.

8. Alors ils deviendront la propriété de Dieu ; il les comblera de bonheur et de bénédictions ; et la splendeur de la Divinité les illuminera.

 

Chapitre 2

 

1. Voici ! il arrive avec dix mille de ses saints, pour juger toutes les créatures, pour détruire la race des méchants, et réprouver toute chair à cause des crimes que le pécheur et l’impie ont commis contre lui.

 

Chapitre 3

 

1. Tous ceux qui habitent dans les cieux savent ce qui se passe là-bas.

2. Ils savent que les globes célestes qui nous illuminent ne changent point leur voie ; que chacun d’eux se lève et se couche régulièrement, dans le temps qui lui est propre, sans jamais transgresser les ordres qu’il a reçus. Ils regardent la terre, et soudain ils connaissent tout ce qui s’y passe depuis le commencement jusqu’à la fin.

3. Ils voient que chacune des créations de Dieu suit invariablement la voie qui lui est tracée. Ils voient l’été et l’hiver ; ils voient que toute la terre est remplie d’eau, et que les nuages, les vapeurs et la pluie en rafraîchissent la température.

 

Chapitre 4

 

1. Ils considèrent et admirent comment chaque arbre se couronne de feuilles ; comment il les perd ensuite, à l’exception de quatorze arbres privilégiés qui restent toujours verts, et qui pendant plusieurs hivers présentent l’apparence du printemps.

 

Chapitre 5

 

1. Ils admirent ensuite dans les jours de l’été comment le soleil échauffe la terre, dès le commencement de sa carrière, tandis que vous cherchez la fraîcheur du feuillage ; tandis que le sol est crevassé par la chaleur torride, et que vous êtes incapables de vous promener soit dans la plaine, soit sur la montagne.

 

Chapitre 6

 

1. Ils admirent ensuite comment les arbres en se couvrant de feuilles poussent en même temps des fruits ; mais aussi ils comprennent en même temps et reconnaissent que celui qui vit éternellement fait pour nous toutes choses.

2. Que toutes les œuvres de chaque année, que toutes ses créations suivent invariablement les ordres qu’il leur a donnés ; toutefois, quand Dieu a résolu ainsi, toutes choses doivent s’évanouir.

3. Ils voient comment les mers et les fleuves accomplissent chacun leur mission respective.

4. Tandis que vous, vous ne supportez qu’avec peine, vous ne remplissez qu’imparfaitement les commandements de votre Seigneur ; vous transgressez ses ordres, vous calomniez sa grandeur ; et votre bouche impie va prononcer des blasphèmes contre sa majesté !

5. Pécheurs au cœur endurci, il n’y a point de paix pour vous !

6. Vos jours seront maudits, et les années de votre vie seront effacées du livre des vivants ; vous serez en exécration à toutes les créatures, et vous n’obtiendrez point de miséricorde.

7. Dans ce jour, votre paix sera troublée par l’éternelle malédiction de tous les justes ; et les pécheurs mêmes vous exécreront à tout jamais.

8. Oui, ils vous exécreront aussi bien que les impies.

9. Mais pour les élus, à eux la lumière, la joie, la paix ; à eux l’héritage terrestre.

10. Pour vous, impies, pour vous malédiction.

11. Alors les élus recevront la sagesse, et il n’y aura plus ni transgression, ni impiété, ni orgueil ; mais ils se conduiront avec prudence, s’humilieront eux-mêmes, et ne violeront plus les saints commandements.

12. Aussi ne seront-ils pas condamnés tout le temps de leur vie, et leur mort sera sans trouble et sans douleur ; la somme de leurs jours sera complète ; ils vieilliront dans la joie et la paix ; et leurs années de bonheur se multiplieront avec la joie, avec la paix, sans nuage, sans trouble, tout le temps de leur existence.

 

Deuxième partie :

Les anges séduisent les filles des hommes.

 

Chapitre 7

 

1. Quand les enfants des hommes se furent multipliés dans ces jours, il arriva que des filles leur naquirent élégantes et belles.

2. Et lorsque les anges, les enfants des cieux, les eurent vues, ils en devinrent amoureux ; et ils se dirent les uns aux autres : choisissons-nous des femmes de la race des hommes et ayons des enfants avec elles.

3. Alors Samyaza, leur chef, leur dit : Je crains bien que vous ne puissiez accomplir votre dessein.

4. Et que je supporte seul la peine de votre crime.

5. Mais ils lui répondirent : nous vous le jurons.

6. Et nous nous lions tous par de mutuelles exécrations ; nous ne changerons rien à notre dessein, nous exécuterons ce que nous avons résolu.

7. En effet ils jurèrent et se lièrent entre eux par de mutuelles exécrations. Ils étaient au nombre de deux cents, qui descendirent sur Aradis, lieu situé près le mont Armon.

8. Cette montagne avait été appelée Armon, parce que c’est là qu’ils avaient juré et s’étaient liés par de mutuelles exécrations.

9. Voici le nom de leurs chefs :

Samyaza (1), leur chef, Urakabarameel (2), Akibeel (3), Tamiel (4), Ramuel (5), Danel (6), Azkeel (7), Sarakmyal (8), Asael (9), Armers (10), Batraal (11), Anane (12), Zavebe (13), Samsaveel (14), Ertael (15), Turel (16), Yomyael (17), Arazeal (18).

Tels furent les chefs de ces deux cents anges ; et le reste étaient tous avec eux.

10. Et ils se choisirent chacun une femme, et ils s’en approchèrent, et ils cohabitèrent avec elles ; et ils leur enseignèrent la sorcellerie, les enchantements, et les propriétés des racines et des arbres.

11. Et ces femmes conçurent et elles enfantèrent des géants.

12. Dont la taille avait trois cents “ pouces ”, soit douze coudées (*). Ils dévoraient tout ce que le travail des hommes pouvait produire, et il devint impossible de les nourrir.

13. Alors ils se tournèrent contre les hommes eux-mêmes, afin de les dévorer.

14. Et ils commencèrent à se jeter sur les oiseaux, les bêtes, les reptiles et les poissons, pour se rassasier de leur chair et se désaltérer de leur sang.

15. Et alors la terre réprouva les méchants.

 

Note N° 1 (*) : Trois cents “ coudées ” est une valeur impossible ; il y a donc eu une erreur (peut-être involontaire) de transcription des copistes ayant changé les “ pouces ” en “ coudées”. Il est tout à fait possible que la taille des géants fut écrite à l’origine en pouces, puis traduite en coudées et que la partie intermédiaire du texte contenant les mots “ pouces ou douze ” ait été effacée. La Pyramide de Chéops fut construite avant le Déluge et, pour cette raison, la valeur de son pouce pourrait bien être aussi celle du Livre d’Enoch ; la valeur du pouce pyramidal étant de 0,0255 mètres, nous obtenons une hauteur de 7,65 mètres. Sur la base d’un pouce de 0,018 m (pour une coudée ordinaire de 0,45 mètre), nous obtenons une hauteur de 5,40 mètres. Les géants mesuraient donc en moyenne entre 5,40 et 7,65 mètres, soit environ “ six mètres ” de hauteur. Cette valeur est à la fois possible et très probablement vraie.

 

Chapitre 8

 

1. Azazyel enseigna encore aux hommes à faire des épées, des couteaux, des boucliers, des cuirasses et des miroirs ; il leur apprit la fabrication des bracelets et des ornements, l’usage de la peinture, l’art de se peindre les sourcils, d’employer les pierres précieuses, et toute espèce de teintures, de sorte que le monde fut corrompu.

2. L’impiété s’accrut ; la fornication se multiplia, les créatures transgressèrent et corrompirent toutes leurs voies.

3. Amazarak enseigna tous les sortilèges, tous les enchantements et les propriétés des racines.

4. Armers enseigna l’art de résoudre les sortilèges.

5. Barkayal enseigna l’art d’observer les étoiles.

6. Akibeel enseigna les signes (constellations ?).

7. Tamiel enseigna l’astronomie (observation des planètes ?).

8. Et Asaradel enseigna les mouvements de la lune.

9. Et les hommes sur le point de périr élevèrent leurs voix, et leurs voix montèrent jusqu’au ciel.

 

Troisième partie :

Réaction des anges restés fidèles à Dieu.

 

Chapitre 9

 

1. Alors Michael (qui préside à la vertu des hommes, et commande aux nations) et Gabriel (qui préside sur Ikisat (?), sur le paradis et sur les chérubins), Raphaël (qui préside aux esprits de hommes), Suryal (ou “ Sarakiel ”, qui préside aux enfants des hommes qui pèchent) et Uriel (qui préside aux cris et à la terreur), abaissèrent des cieux leurs regards sur la terre, et virent les flots de sang qui la rougissaient, et les iniquités qui s’y commettaient ; et ils se dirent les uns aux autres : C’est le bruit de leurs cris.

2. La terre privée de ses enfants a élevé sa voix jusqu’aux portes du ciel.

3. Et c’est à vous, ô essences célestes, c’est à vous que les âmes adressent leurs plaintes en disant : Obtenez-nous justice du Très-Haut. Alors ils dirent à leur Seigneur et maître : Tu es le Seigneur des seigneurs, le Dieu des dieux, le Roi des rois. Le trône de ta gloire s’élève de toute éternité, et de toute éternité ton nom est sanctifié et glorifié. Tu es béni et glorifié à jamais.

4. Tu es le créateur, le maître souverain de toutes choses ; rien n’est caché à ton regard perçant. Tu domines sur tout, et rien ne peut se soustraire à ton autorité.

5. Tu as vu ce que Azazyel a fait ; comment il a enseigné aux hommes toute espèce d’iniquité, et comment il a révélé au monde tout ce qui se passe dans les cieux.

6. Samyaza aussi a enseigné aux hommes la sorcellerie, lui que tu avais placé au-dessus de tous ses compagnons. Ils se sont alliés aux filles des hommes ; ils ont péché avec elles, et se sont souillés.

7. Ils leur ont découvert les crimes les plus abominables.

8. Et les femmes ont enfanté des géants.

9. Et toute la terre a été remplie de sang et d’iniquité.

10. Et voici maintenant que les âmes de ceux qui sont morts, élèvent la voix vers toi.

11. Et font monter leurs plaintes jusqu’aux portes du ciel.

12. Leurs gémissements montent vers toi ; les hommes ne peuvent se soustraire à l’iniquité qui couvre la face de la terre. Or, tu connais toutes choses, avant même qu’elles existent.

13. Tu connais toutes choses ; tu sais tout ce qui se passe, et cependant tu ne nous dis rien.

14. Pour tant de crimes, que devons-nous faire aux méchants ?

 

Chapitre 10

 

1. Alors le Très-Haut, le grand et le saint fit entendre sa voix.

2. Et il envoya Arsayalalyur, au fils de Lamech.

3. Disant : parle-lui en mon nom ; mais cache-toi à ses yeux.

4. Puis dévoile-lui le grand cataclysme qui doit faire périr tous les hommes ; car les eaux du déluge se répandront sur la face de la terre, et toute créature sera détruite.

5. Mais enseigne-lui les moyens d’échapper ; dis-lui comment sa race se perpétuera sur toute la terre.

6. Puis le Seigneur dit à Raphaël (qui préside aux esprits de hommes) : Prends Azazyel, lie-lui les pieds et les mains ; jette-le dans les ténèbres ; et abandonne-le dans le désert de Dudael.

7. Fais pleuvoir sur lui des pierres lourdes et pointues ; enveloppe-le de ténèbres.

8. Qu’il y reste à jamais, que sa place soit couverte d’un voile épais ; et qu’il ne voie jamais la lumière.

9. Et quand se lèvera le jour du jugement, plonge-le dans le feu.

10. Cependant purifie la terre, que les anges ont souillée ; annonce-lui la vie ; annonce-lui que je la revivifierai.

11. Les fils des hommes ne périront pas tous à cause des secrets que les vigilants leur ont révélés et qu’ils ont enseignés à leurs descendants.

12. Mais la terre a été souillée par les enseignements impurs d’Azazyel. Aussi est-ce lui qui doit être responsable de tous les crimes.

13. Le Seigneur dit ensuite à Gabriel (qui préside sur Ikisat (?), sur le paradis et sur les chérubins) : Va vers les méchants, vers les réprouvés, vers les enfants de fornication ; extermine ces enfants de fornication, ces rejetons des vigilants, du milieu des hommes ; pousse-les, excite-les les uns contre les autres. Qu’ils périssent de leurs propres mains ; car leurs jours ne seront pas complets.

14. Ils te supplieront, mais leurs prières n’obtiendront rien pour eux ; et c’est en vain qu’ils espéreront pour leurs enfants la vie éternelle, et une même vie de cinq cents années.

15. Le Seigneur dit ensuite à Michael (qui préside à la vertu des hommes, et commande aux nations) : Va et annonce le châtiment qui attend Samyaza et tous ceux qui ont participé à ces crimes, qui se sont unis à des femmes, qui se sont souillés par toutes sortes d’impureté. Et quand leurs fils seront exterminés, quand ils auront vu la ruine de ce qu’ils ont de plus cher au monde, enchaîne-les sous la terre, pour soixante-dix générations, jusqu’au jour du jugement, et de la consommation universelle ; et l’effet de ce jugement sera pour eux éternel.

16. Alors ils seront jetés dans les profondeurs d’un feu qui les tourmentera sans cesse ; et ils y resteront pour l’éternité.

17. Avec eux leur chef brûlera dans les flammes ; et tous y seront enchaînés jusqu’à la consommation d’un grand nombre de générations.

18. Extermine en même temps toutes les âmes adonnées à de coupables jeux ; extermine les rejetons des vigilants ; assez et trop longtemps ils ont tyrannisé le genre humain.

19. Que les oppresseurs soient enlevés de la face de la terre !

20. Que le mal soit anéanti !

21. Mais que la plante de la justice et de l’équité refleurisse, et devienne un gage de bénédiction !

22. Car la justice et l’équité doivent refleurir avec la joie pour des temps sans fin.

23. Et alors tous les saints adresseront au ciel leurs actions de grâces, et vivront jusqu’à ce qu’ils aient engendré mille enfants, tandis que les jours de leur jeunesse et leurs sabbats s’écouleront dans la joie et la paix. A cette époque toute la terre sera cultivée dans la justice : elle se remplira d’arbres et de bénédictions ; des arbres délicieux y seront plantés.

24. La vigne y croîtra avec abondance, et produira du fruit à satiété ; toutes les semences qui seront confiées à la terre, rapporteront mille mesures pour une ; et une mesure d’huile, fournira à dix pressées d’huile.

25. Délivre la terre de toute tyrannie, de toute injustice, de tout crime, de toute impiété, de tout ce qui peut la souiller. Que le mal en soit banni à jamais !

26. Alors les enfants des hommes vivront dans la justice, et toutes les nations me rendront les honneurs qui me sont dus ; toutes me béniront, toutes m’adoreront !

27. La terre sera délivrée de toute corruption, de tout crime, de tout châtiment, de toute souffrance ; et elle n’aura plus à craindre de moi un déluge exterminateur.

28. Dans ces jours, j’ouvrirai les trésors des bénédictions que recèle le ciel, je les répandrai sur la terre, et ils féconderont les œuvres et le travail des hommes.

29. La paix et la justice feront alliance avec les hommes, et ces unions sacrées dureront autant que le monde et que les générations.

 

Quatrième partie :

Ministère d’Enoch, enlevé et placé auprès des anges.

 

Chapitre (11) 12

 

1. Avant l’accomplissement de toutes ces choses, Enoch fut enlevé de la terre (à l’âge de 365 ans, soit en 3087 av. notre ère, c’est-à-dire 87 ans après l’arrivée des Vigilants qui se fit en 3174 av. notre ère, ou 669 ans avant le Déluge qui eut lieu en 2418 av. notre ère) ; et personne ne sut où il avait été enlevé, ni ce qu’il était devenu.

2. Tous ses jours, il les passa avec les saints, et avec les vigilants.

3. Moi, Enoch, je bénissais le grand Seigneur, le roi de la paix.

4. Et voici : les vigilants me nommèrent Enoch le scribe.

5. Et le Seigneur me dit : Enoch, scribe de justice, va dire aux vigilants du ciel, qui ont abandonné les hauteurs sublimes des cieux et leurs éternelles demeures, qui se sont souillés avec les femmes,

6. Et qui ont pratiqué les œuvres des hommes, en prenant des femmes à leur exemple, qui se sont enfin corrompus sur la terre.

7. Dis-leur que sur la terre, ils n’obtiendront jamais de paix, ni rémission de leurs péchés. Jamais ils ne se réjouiront dans leurs rejetons ; ils verront leurs bien-aimés exterminés ; ils pleureront leurs fils exterminés ; ils me prieront pour eux, mais jamais ils n’obtiendront paix ou miséricorde.

 

Chapitre 13

 

1. Enoch partit donc, et il dit à Azaziel : Il n’y a plus de paix pour toi. Une grande sentence a été prononcée contre toi. Il t’enchaînera ;

2. Il n’y aura jamais pour toi ni soulagement ni miséricorde, ni intercession, à cause de l’oppression que tu as enseignée.

3. Et parce que tu as appris aux hommes à outrager Dieu, à pécher et à tyranniser leurs semblables.

4. Et je le quittai, et j’allai annoncer la même nouvelle à tous les compagnons de ses crimes ;

5. Et ils furent terrifiés et saisis d’un affreux tremblement ;

6. Et ils me supplièrent d’écrire pour eux une humble supplique pour obtenir le pardon de leurs fautes ; ils me prièrent de la faire parvenir au trône du Dieu du ciel, car ils n’osaient ni s’adresser à lui, ni même lever les yeux au ciel, à cause du grand crime pour lequel ils avaient été jugés.

7. Alors, j’écrivis une humble supplique à leur sujet, afin de leur faire obtenir repos et miséricorde pour tout ce qu’ils avaient fait.

8. Puis je les quittai, et continuai ma route, tout en lisant leur requête, vers les eaux du Danendan, qui se trouvent à l’ouest d’Armon, et je m’endormis.

9. Et voici que j’eus un songe, et une céleste vision. Je tombai en extase, et je vis dans une vision, la punition dont je devais annoncer la triste nouvelle aux enfants des cieux, et les réprimander. Quand je m’éveillai, je me rendis auprès d’eux. Ils étaient réunis, pleurant et la face voilée dans Ubelseiael, lieu situé entre le Liban et Seneser.

10. Je leur fis part de mes visions et de mes songes.

11. Et je leur adressai ces paroles de la justice, et les réprimandes que méritaient les enfants des cieux.

 

Cinquième partie :

Enoch raconte sa Vision.

 

Chapitre 14

 

1. Ceci est le livre des paroles de justice, et des paroles adressées aux vigilants, qui sont de ce monde, selon l’ordre que m’a donné dans la vision le Saint et le Grand. Je vis donc en songe que je parlais avec ma langue de chair et avec le même souffle dont le Tout-puissant a animé la bouche des hommes, pour converser entre eux.

2. Et je compris avec le cœur. Et de même que le Seigneur a créé et donné aux hommes le pouvoir de comprendre les mots qui s’adressent à l’intelligence, de même aussi, il a créé pour nous, et il m’a donné le pouvoir de reprendre les vigilants, les enfants du ciel. J’ai donc rédigé vos prières ; mais j’ai vu dans une vision, que tant que le monde existera, jamais vous n’obtiendriez ce que vous demandez.

3. Le jugement a été prononcé contre vous ; toutes vos prières sont inutiles.

4. Ainsi, désormais, vous ne monterez plus au ciel ; et sur la terre, vous serez enchaînés aussi longtemps qu’existera le monde lui-même.

5. Mais auparavant, vous serez témoins de la misère de tout ce qui vous est cher ; vous ne les posséderez plus. Ils tomberont par le glaive sous vos propres yeux.

6. Et n’adressez point de prières ni pour eux ni pour vous !

7. Mais vous pleurerez, et vous supplierez en silence. Telles sont les paroles du livre que j’écrivis.

8. Voici maintenant la vision que j’eus :

9. Voici : Je me voyais environné de nuages et de brouillards épais ; je contemplais avec inquiétude le mouvement des astres et celui des éclairs, tandis que des vents favorables soulevaient mes ailes, et accéléraient ma course.

10. Je fus enlevé ainsi jusqu’au ciel, et j’arrivai bientôt à un mur bâti avec des pierres de cristal. Des flammes mobiles en enveloppaient les contours. Je commençai à être saisi d’effroi.

11. Cependant, je m’enfonçai au milieu de ces flammes.

12. Et je pénétrai dans une vaste habitation dont le pavé était en pierres de cristal. Les murs comme le pavé, étaient également en cristal, aussi bien que les fondements. Son toit était formé d’étoiles errantes et d’éclairs de lumières, et l‘on voyait, au milieu, des chérubins de feu dans un ciel orageux. Des flammes vibraient autour de ces murailles, et la porte était de feu. Quand je fus entré dans cette habitation, elle était à la fois brûlante comme le feu, et froide comme la glace ; et il n’y avait là trace ni de bonheur, ni de vie. Alors une terreur soudaine s’empara de moi ; je tressaillis d’effroi.

13. Tout tremblant, je tombai la face contre terre, et j’eus une vision.

14. Voici : Il y avait une autre habitation plus spacieuse que la première, dont toutes les portes étaient ouvertes devant moi, au milieu d’une flamme vibrante.

15. Telle était sa gloire, sa magnificence, sa grandeur, qu’il m’est impossible de vous dépeindre, ni la splendeur qui l’environne, ni sa vaste étendue.

16. Le pavé en était de feu ; au-dessus, brillaient des éclairs et des étoiles errantes, et le comble était tout entier d’un feu étincelant.

17. Je l’examinai avec attention, et je vis qu’il y avait un trône élevé ;

18. Dont l’aspect ressemblait à la grêle, tandis que son contour était comme l’orbe éclatant du soleil ; et il en sortait des voix de chérubins.

19. De ce trône puissant, s’échappaient des torrents de flammes,

20. Qu’il était impossible d’envisager.

21. Et il y avait quelqu’un assis sur ce trône de gloire,

22. Dont le vêtement était plus brillant que le soleil et plus blanc que la neige.

23. Et aucun ange n’était capable de regarder en face le Glorieux et le Magnifique, ni de s’approcher de lui ; aucun œil mortel ne pouvait le contempler. Un feu brillant brûlait autour de lui.

24. Il s’élevait aussi devant lui, un feu d’une grande étendue ; en sorte qu’aucun de ceux qui l’entouraient ne pouvaient s’en approcher, et des myriades de myriades étaient devant lui. Il n’avait besoin ni de conseils, ni d’assistance, et les saints qui formaient sa cour, ne le quittaient ni jour ni nuit. Je m’approchai autant que je pus, voilant ma face, et plein de frayeur. Alors le Seigneur lui-même daigna de sa propre bouche, m’appeler par mon nom : Approche, dit-il, approche de plus près, et viens entendre ma sainte parole.

25. Et il me prit, et il me fit pencher jusqu’à la porte. Et moi, je tenais mes yeux baissés vers la terre.

 

Chapitre 15

 

1. Alors, s’adressant à moi, il me parla ainsi : Ecoute, écoute sans crainte, ô Enoch, ô scribe de justice, approche, et écoute ma voix. Va, dis aux vigilants du ciel qui t’ont envoyé pour me prier pour eux : Vous deviez prier pour les hommes, et non pas les hommes pour vous !

2. Pourquoi avez-vous abandonné les saintes hauteurs du ciel, votre demeure éternelle, pour aller vous souiller avec des femmes ? Pourquoi vous êtes-vous épris des filles des hommes ; en avez-vous fait vos épouses ; avez-vous pratiqué avec elles les œuvres des enfants de la terre, et donné naissance à une race impie ?

3. Vous qui étiez des esprits célestes, en possession de la sainteté, de la vie éternelle, vous vous êtes souillés avec des femmes ; vous avez travaillé aux oeuvres de la chair, vous avez engendré dans le sang, vous avez agi comme ceux qui ne sont que de sang et de chair.

4. Eux, ils ont été créés pour mourir.

5. Voilà pourquoi je leur ai donné des femmes, afin qu’ils puissent cohabiter avec elles, engendrer des enfants qui perpétuent leur race sur la terre.

6. Mais vous, vous avez été créés de purs esprits dès le commencement, vous possédez une vie éternelle, vous n’êtes point sujets à la mort.

7. Aussi ne vous avais-je point donné de femmes, parce que, esprits purs, vous deviez habiter dans le ciel.

8. Et maintenant les géants, qui sont le prix du commerce de l’esprit et de la chair, seront appelés sur la terre de mauvais esprits, et leur œuvre sera sur la terre. Ils procréeront à leur tour de mauvais esprits, parce qu’ils tiennent au ciel par un côté de leur être, parce que c’est des saints vigilants qu’ils tirent leur origine. Ils seront donc de mauvais esprits sur la terre, et on les appellera esprits du mal. La demeure des esprits célestes est au ciel ; mais c’est la terre qui doit être la demeure des esprits terrestres qui sont nés sur la terre.

9. Les esprits des géants seront comme les nuages, qui apportent sur la terre les fléaux de toute espèce, la peste, la guerre, la famine.

10. Et le deuil. Ils ne boiront ni ne mangeront, invisibles à tous les regards, ils s’insurgeront encore entre les hommes et les femmes ; parce qu’ils ont reçu la vie dans les jours de destruction et de carnage.

 

Chapitre 16

 

1. Lors de la mort des géants, quelque part qu’aillent leurs âmes lorsqu’elles abandonneront leurs corps, tâche que ce qui est chair en eux, périsse avant le jugement. Qu’elle soit exterminée jusqu’au jour de la grande consommation de l’univers ; alors que les vigilants et les impies seront détruits pour toujours.

2. Quant aux vigilants, qui t’ont envoyé pour m’implorer pour eux.

3. Dis-leur, à ces intelligences célestes : Vous avez eu le ciel pour demeure ; mais les secrets d’en haut ne vous ont pas été révélés ; cependant vous avez connu un secret d’iniquité.

4. Et vous l’avez dévoilé aux femmes dans les mouvements de votre cœur, et par là vous avez multiplié le mal sur la surface de la terre.

5. Dis-leur donc : Jamais vous n’obtiendrez grâce, ni jamais vous ne recevrez la paix !

 

Sixième partie :

Enoch visite le Ciel, la Terre et ses Antres.

 

Chapitre 17

 

 

1. Puis ils m’enlevèrent dans un endroit où il y avait comme un feu dévorant ; et où, selon leur bon plaisir, ils prenaient la ressemblance de l’homme.

2. Ils me conduisirent sur un lieu élevé, sur une montagne dont le sommet s’élançait dans les cieux.

3. Et je vis les trésors des éclairs et du tonnerre aux extrémités de ce lieu, dans l’endroit le plus profond. Il y avait là un arc de feu, et des flèches dans un carquois, et une épée de feu et toute espèce d’éclairs (orages en haute montagne).

4. Puis ils me transportèrent auprès d’une eau jaillissante, et du côté de l’occident, vers les feux du soleil couchant. J’arrivai à une rivière de feu qui coulait comme de l’eau et se jetait dans la grande mer occidentale.

5. Je vis tous les grands fleuves, et j’arrivai bientôt au milieu des noires ténèbres ; dans ces lieux où toute chair émigre ; je vis les montagnes de ténèbres qui produisent l’hiver, et l’endroit d’où l’eau s’écoule dans leurs abîmes respectifs.

6. Je vis aussi l’embouchure de tous les fleuves du monde, et celle de l’abîme (bordures des continents).

 

Chapitre 18

 

1. Puis j’arrivai aux réservoirs de tous les vents (les pôles ?), et je remarquai comment ils servaient à l’ornement de la terre, et à la conservation des fondements de la terre.

2. Je vis la pierre qui supporte les angles de la terre (Egypte, Centre du Monde, où furent construites les Grandes Pyramides ?).

3. Je vis aussi les quatre vents qui soutiennent la terre et le firmament du ciel (cyclones).

4. Je vis les vents qui soufflent dans les hauteurs du ciel ;

5. Ceux qui s’élèvent entre le ciel et la terre, et qui forment les colonnes du ciel (tornades).

6. Je vis les vents qui font tourner le ciel et qui entraînent dans leurs orbites le soleil et les étoiles (rotation terrestre qui fait tourner les vents) ; et, au-dessus de la terre, je vis le vent qui supporte les nuages.

7. Je vis la voie des anges (les O.V.N.I. des anges sont comparés à des étoiles qui circulent dans le ciel).

8. Je vis l’extrémité de la terre (horizon), le firmament du ciel (voûte céleste) qui pèse sur elle. Alors je me tournai vers le midi.

9. Là brûlaient nuit et jour six montagnes de pierres précieuses, trois du côté de l’orient, trois du côté du midi (Grandes Pyramides d’Egypte ?).

10. Celles du côté de l’orient se composaient de pierres de diverses couleurs ; de perles et d’antimoine ; celles du côté du midi étaient de pierres rouges. Leur sommet s’élevait jusqu’au ciel, comme le trône de dieu ; il était d’albâtre, et, dans sa partie supérieure, de saphir (pyramidion). Je vis aussi le feu ardent qui brûlait sur les montagnes (rayonnements).

11. Là aussi je vis dans une région immense le lieu où les eaux étaient rassemblées (Grands lacs ?).

12. J’y vis aussi les sources de la terre, cachées dans les colonnes embrasées des cieux (sources du Nil proches des montagnes ?).

13. Et dans ces colonnes du ciel je vis des feux qui jaillissaient sans nombre (éclairs), mais ni en haut ni en bas. Au-dessus de ces sources, je vis un endroit qui n’avait ni le firmament au-dessus, ni la terre au-dessous, il n’y avait pas non plus d’eau ; et rien à droite ni à gauche ; c’était une plage déserte (antres de la terre ?).

14. Et là j’aperçu sept étoiles (anges ou O.V.N.I. ?), brillantes comme des montagnes de feu, ou comme de sublimes esprits.

15. Alors l’ange dit : cet endroit sera jusqu’à la consommation du ciel et de la terre la prison des étoiles et des armées du ciel (anges avec leurs O.V.N.I. ?).

16. Ces étoiles qui roulent au-dessus du feu (O.V.N.I. qui se déplacent grâce à un feu) sont celles qui ont transgressé les commandements de Dieu, avant la fin de leur épreuve. Aussi les a-t-il enchaînées dans ce lieu (centre de la terre), jusqu’à ce qu’elles aient expié leur crime dans l’année mystérieuse.

 

Chapitre 19

 

1. Alors Uriel (qui préside aux cris et à la terreur) s’écria : Voici les anges qui ont cohabité avec les femmes, et se sont désigné des chefs ;

2. Qui ont souillé les hommes, multiplié parmi eux les erreurs, au point de leur faire faire des sacrifices aux démons, comme à des dieux. Mais au grand jour, ils seront jugés et ils périront, et leurs femmes avec eux, parce qu’elles se sont laissé séduire sans résistance.

3. Et moi, Enoch, moi seul, j’ai vu la fin de toutes choses, et il n’a été donné à personne de la voir comme moi.

 

Septième partie :

Enoch visite les “ Lieux Célestes ”.

 

Chapitre 20

 

1. Voici le nombre des anges qui veillent :

P 1) Uriel, un des saints anges, qui préside aux cris et à la terreur.

P 2) Raphaël, un des saints anges, qui préside aux esprits de hommes.

P 3) Raguel, un des saints anges, qui punit le monde et les luminaires.

P 4) Michael, un des saints anges, qui préside à la vertu des hommes, et commande aux nations.

P 5) Sarakiel (ou Suryal ?), un des saints anges, qui préside aux enfants des hommes qui pèchent.

P 6) Gabriel, un des saints anges, qui préside sur Ikisat (?), sur le paradis et sur les chérubins.

 

Chapitre 21

 

1. Je fis ensuite le long circuit (long voyage) pour arriver à un lieu où rien n’était au complet.

2. Je ne vis là ni l’œuvre admirable du ciel élevé, ni la terre et ses merveilles ; ce n’était qu’un désert solitaire et terrible (lieu situé à l’intérieur d’une autre planète ?).

3. Là aussi je vis sept étoiles (anges avec leurs O.V.N.I. ?) enchaînées les unes aux autres, comme de grandes montagnes, comme des feux embrasés. Et je m’écriai à cette vue : Pour quel crime ces étoiles sont-elles enchaînées ; pourquoi ont elles été reléguées dans ce lieu ? Alors Uriel (qui préside aux cris et à la terreur), un des saints anges qui était avec moi et qui me servait de guide, me répondit : Enoch, pourquoi cette question ? Pourquoi cette inquiétude, cette anxiété ? Ces étoiles ont transgressé le commandement du Dieu Très-Haut ; et pour expier leur crime, elles ont été enchaînées, dans ce lieu pour un nombre infini de siècles.

4. De là je passai dans un autre lieu de terreur :

5. Là je vis l’œuvre d’un feu immense, ardent et dévorant, au milieu duquel il y avait une division. Et des colonnes de feu se combattaient entre elles et elles s’enfonçaient dans l’abîme (combat entre O.V.N.I. ?). Et il me fut impossible d’évaluer ni sa grandeur, ni sa hauteur ; je ne pus pas non plus connaître son origine. Et je m’écriai encore à cette vue : Quel lieu terrible ! Qu’il est difficile d’en sonder les mystères.

6. Uriel (qui préside aux cris et à la terreur), un des anges qui étaient avec moi, me répondit et me dit : Enoch, pourquoi ces alarmes, pourquoi cet étonnement à la vue de ce lieu terrible, à la vue de ce lieu de souffrance ? C’est ici, ajouta-t-il, la prison des anges ; et ils y seront enfermés à jamais !

 

Chapitre 22

 

1. De là, je m’avançai vers un autre lieu, où, du côté de l’occident, je vis une grande et haute montagne, un rocher escarpé, et quatre réceptacles délicieux.

2. A l’intérieur, ce lieu était profond, spacieux, poli et égal, mais d’une profonde obscurité.

3. Alors Raphaël (qui préside aux esprits de hommes), un des saints anges qui m’accompagnaient, me dit : Voici les bienheureuses régions où sont rassemblés les esprits, les âmes des morts ; c’est là que doivent se réunir toutes les âmes des enfants des hommes.

4. C’est dans ces lieux qu’elles resteront jusqu’au jour du jugement, jusqu’au temps qu’il leur est marqué.

5. Or, ce temps est long à venir, c’est le jour du grand jugement. Et je vis les esprits des enfants des hommes qui étaient morts, et leurs cris accusateurs s’élevaient jusqu’au ciel.

6. Alors j’interrogeai Raphaël (un des saints anges, qui préside aux esprits de hommes), l’ange qui m’accompagnait, et je lui dis : De qui est cette voix accusatrice qui monte vers le ciel ?

7. Il me répondit : C’est la voix de l’esprit d’Abel, qui a été tué par son frère Caïn, et qui l’accusera jusqu’à ce que sa race soit exterminée de dessus la face de la terre.

8. Jusqu’à ce que sa race soit effacée d’au milieu des hommes.

9. Alors je l’interrogeai sur lui, sur le jugement universel, et je lui dis : Pourquoi les uns sont-ils séparés des autres ? Il me répondit : Il y a trois classes distinctes pour les esprits des morts ; trois classes parmi les esprits des justes.

10. Ces classes sont distinguées par un gouffre, par l’eau et par la lumière qui est sur l’eau.

11. Les pécheurs sont également classés ; après leur mort, ils sont déposés dans la terre, si le jugement ne les a pas prévenus de leur vivant.

12. C’est ici que leurs âmes sont enfermées ; c’est ici qu’elles sont en proie à des douleurs intolérables, châtiment de ceux qui sont maudits pour l’éternité, et dont les âmes seront punies et enchaînées à tout jamais.

13. Et voilà ce qui existe depuis le commencement du monde. Les âmes de ceux qui se plaignent sont séparées de celles qui veillent pour leur ruine, pour leur extermination au jour des péchés.

14. Tel est le séjour destiné aux âmes des hommes injustes et pécheurs, aux âmes de ceux qui ont commis l’iniquité et qui se sont mêlés à la société des impies, auxquels ils ressemblent. Leurs âmes ne seront point anéanties au jour du jugement ; mais enfermées dans ce lieu, elles n’en sortiront jamais.

Alors je louai Dieu.

15. Et je dis : Béni soit mon Seigneur, le Seigneur de gloire et de justice, le dominateur suprême et éternel.

 

Huitième partie :

Enoch visite des régions “ aux extrémités de la terre ”.

 

Chapitre 23

 

1. De là j’arrivai dans un autre lieu, du côté de l’occident, aux extrémités de la terre.

2. Où je vis un feu ardent et un mouvement perpétuel, qui roulait nuit et jour, sans jamais s’arrêter.

3. Et j’interrogeai l’ange qui m’accompagnait, et je lui dis : Qu’est-ce cela ? Pourquoi ce mouvement incessant ?

4. Alors Raguel (qui punit le monde et les luminaires), un des anges qui m’accompagnait, me répondit :

5. Ce feu ardent, qui se meut sans cesse vers l’occident, est le feu qui embrase tous les luminaires (planètes et lune) du ciel (soleil).

 

Chapitre 24

 

1. De là je parvins dans un autre lieu, et je vis une montagne de feu brûlant nuit et jour. Dès que j’en fus rapproché, j’aperçus sept brillantes montagnes, dont l’une était distincte de l’autre.

2. Les pierres dont elles étaient formées étaient belles et étincelantes ; elles brillent et rayonnent à la vue, et leur surface est polie. Il y en avait trois à l’orient, et d’autant plus inébranlables, qu’elles étaient l’une sur l’autre ; et il y en avait trois au midi, également inébranlables. Il y avait aussi de profondes vallées, mais qui étaient séparées les unes des autres. Au milieu s’élevait la septième montagne. Et toutes ces montagnes apparaissaient au loin comme des trônes majestueux, et elles étaient couronnées d’arbres odoriférants.

3. Parmi ces arbres, il y en avait un d’une odeur sans cesse renaissante, et tellement suave, qu’il n’y en avait pas un dans le jardin d’Eden qui exhalât un parfum aussi délicieux. Ses feuilles, ses fleurs, son bois, ne se flétrissaient jamais, et ses fruits étaient beaux.

4. Ses fruits ressemblaient aux fruits du palmier. A cette vue, je m’écriai : Voilà un arbre admirable à voir ; quelles belles feuilles, quels fruits délicieux ! Alors Michael (qui préside à la vertu des hommes, et commande aux nations), un des saints et glorieux anges qui m’accompagnait, et qui était à leur tête, me répondit :

5. Enoch, pourquoi ces questions au sujet de l’odeur de cet arbre ?

6. Pourquoi es-tu avide de le connaître ?

7. Alors moi, Enoch, je lui répondis : Je voudrais tout savoir, mais surtout ce qui regarde cet arbre.

8. L’ange me répondit : Cette montagne que tu vois, et dont la tête élevée égale en hauteur le trône du Seigneur, sera le siège où se reposera le Seigneur de sainteté et de gloire, le Roi éternel, quand il viendra et descendra pour visiter la terre dans sa bonté.

9. Quant à cet arbre à la suave odeur (arbre de vie), dont le parfum n’a rien de charnel, personne n’y portera la main, jusqu’au jour du jugement. Quand les méchants auront été livrés aux tourments éternels, cet arbre sera donné aux justes et aux humbles. Ses fruits seront réservés aux élus. Car la vie sera plantée dans le saint lieu, du côté du septentrion, vers la demeure du Roi éternel.

10. Alors ils se réjouiront et tressailliront d’allégresse, dans le Saint des saints ; une odeur délicieuse pénétrera leurs os, et ils couleront, comme tes ancêtres, une vie longue sur la terre ; et cette vie ne sera troublée ni par les malheurs, ni par les peines, ni par les misères.

11. Et je louai le Seigneur de gloire, le Roi éternel, de ce qu’il avait préparé cet arbre et avait daigné le promettre aux saints.

 

Neuvième partie :

Enoch visite “ le centre de la terre ”.

 

Chapitre 25

 

1. De là je me dirigeai vers le centre de la terre, et j’aperçus un lieu fortuné et fertile, où des arbres poussaient sans cesse des rameaux toujours verts. Là je vis encore une montagne sacrée, et au-dessous, sur le flanc oriental, une eau qui coulait vers le midi. J’aperçus encore vers l’orient une autre montagne, également élevée, placée au milieu des vallées profondes, mais étroites.

2. L’eau s’écoulait vers la montagne, du côté de sa partie occidentale ; au-dessous s’élevait une autre montagne.

3. Et, au pied de cette montagne, une vallée étroite, et, au milieu, d’autres vallées profondes et desséchées vers l’extrémité de ces trois montagnes. Or, toutes ces vallées, qui étaient profondes, mais étroites, se composaient d’un immense rocher, sur lequel un arbre était planté. Et dans mon étonnement j’admirai le rocher et les vallées.

 

Chapitre 26

 

1. Alors je m’écriai : Que signifie cette terre bénie, ces arbres élevés, et cette vallée maudite qui les sépare ?

2. Et Uriel (qui préside aux cris et à la terreur), un des saints anges qui étaient avec moi, me répondit : Cette vallée est maudite d’une malédiction éternelle. C’est ici que seront rassemblés tous ceux qui se servent de leur langue pour blasphémer Dieu, qui ouvrent la bouche pour maudire sa gloire. C’est ici qu’ils seront rassemblés, c’est ici que sera leur demeure.

3. Dans le jour suprême du jugement, il sera fait d’eux un grand exemple de justice aux yeux de tous les saints ; car ceux-ci obtiendront grâce devant Dieu, et le béniront tous les jours de leur vie, comme leur Seigneur et leur Roi.

4. Et ils célèbreront dans ce jour redoutable du jugement, à cause de la clémence qu’il aura fait éclater sur eux. Alors je me tournai naturellement vers Dieu, et je louai son nom, sa grandeur et sa gloire.

 

Dixième partie :

Enoch visite l’Egypte.

 

Chapitre 27

 

1. De là je me dirigeai du côté de l’orient, vers une montagne qui s’élève au milieu du désert, et dont je ne pus apercevoir que la superficie.

2. Elle était couverte d’arbres issus de la semence dont on a parlé, et une eau en descendait.

3. De là une cataracte, composée en apparence de plusieurs autres, s’échappait à l’occident et à l’orient. D’un côté s’élevaient des arbres, de l’autre on voyait de l’eau et de la rosée.

 

Chapitre 28

 

1. Alors je m’avançai vers un autre endroit du désert, vers l’orient de la montagne, de laquelle je m’étais approché.

2. Là j’aperçus des arbres de choix, ceux-là surtout qui produisent les aromates aux suaves odeurs, l’encens, la myrrhe, tous arbres distincts les uns des autres.

3. Il y avait encore en ce lieu, dominant tous les arbres, une élévation vers l’orient, qui n’était pas éloignée.

 

Chapitre 29

 

1. Je vis encore un autre endroit, avec des vallées où s’écoulaient des eaux qui ne tarissaient jamais.

2. Je vis un arbre magnifique qui, pour l’odeur, était le Lentisque.

3. Sur les flancs de cette vallée j’aperçus le cinnamome au délicieux parfum. Et je m’avançai vers l’orient.

 

Chapitre 30

 

1. Alors j’aperçus une autre montagne, remplie d’arbres, d’où s’échappait une eau semblable au neketra. Son nom était Sarira et Calbanen. Et sur cette montagne j’en vis une autre sur laquelle s’élevaient des arbres d’aloès.

2. Ces arbres étaient chargés comme des amandiers et gros, et le fruit qu’ils produisaient surpassaient tout parfum.

 

Onzième partie :

Enoch quitte l’Egypte pour le centre du Jardin d’Eden.

 

Chapitre 31

 

1. Après cela, je me tournai du côté du nord et je me mis à en considérer les entrées par-dessus les montagnes et j’aperçus sept montagnes couvertes de spic fin, d’arbres odoriférants, de canneliers et de papyrus.

2. Puis je laissai derrière moi les sommets de ces montagnes et m’avançant vers l’orient, je passai la mer Erythrée (nom donné par les Anciens à la mer Rouge, au golfe Persique et à la partie nord-ouest de l’océan Indien). Et quand je l’eus dépassée, je tournai mes pas vers l’ange Zatael, et je parvins au Jardin de Justice. Là je vis entre autres, plusieurs arbres élevés, couverts de fleurs.

3. Leurs parfums étaient délicieux, leurs formes variées et élégantes. Il y avait là aussi l’arbre de la science (arbre de la connaissance du bien et du mal), dont les fruits illuminent l’intelligence de celui qui s’en nourrit.

4. Il était semblable au tamarin, et ses fruits, d’une beauté remarquable, à des grappes de raisin ; son parfum embaumait les lieux d’alentour. Et je m’écriai : Quel arbre ! Quel spectacle délicieux !

5. Alors l’ange Raphaël (qui préside aux esprits de hommes), qui était avec moi, me répondit : Ceci est l’arbre de la science, dont ont mangé ton vieux père et ta vieille mère ; ses fruits les ont illuminés ; leurs yeux ont été ouverts, et après s’être aperçus qu’ils étaient nus, ils ont été chassés du Paradis terrestre.

 

Douzième partie :

Enoch aux confins de la terre : cours d’astronomie.

 

Chapitre 32

 

1. Ensuite, je m’avançai vers les confins de la terre ; là, je vis de grandes bêtes, d’apparence diverses, des oiseaux différents de forme et d’aspect, et doués de voix différentes.

2. A l’orient du lieu où se trouvaient ces bêtes, j’aperçus les limites de la terre, et l’endroit où le ciel finissait (horizon). Les portes du ciel étaient ouvertes (nuit) et j’en vis sortir les étoiles. Alors je les comptais à mesure qu’elles sortaient, et j’en notais exactement le nombre. Je pris note également de leurs noms, et leurs courses périodiques, de leurs vicissitudes, à mesure que l’ange Uriel (qui préside aux cris et à la terreur), qui parlait avec moi, me les expliquait.

3. Car il me les montra toutes, et de toutes il me donna connaissance.

4. Il me fit connaître encore leurs noms, leurs rangs et leurs diverses influences (saisons déterminées par les constellations zodiacales).

 

Chapitre 33

 

1. Puis je me dirigeai vers le septentrion, aux limites de la terre.

2. Et là, vers les confins du monde, je vis un prodige grand et magnifique.

3. Je vis les portes du ciel ouvertes (dans une construction mégalithique), il y en avait trois distinctes entre elles. Par elles s’échappaient les vents du nord, père du froid, de la grêle, de la glace, de la rosée et de la pluie.

4. D’une de ces portes, les vents soufflaient légèrement ; mais par les deux autres ils soufflaient avec violence, et leur souffle se répandait sur la terre.

 

Chapitre 34

 

1. De là, je me dirigeai du côté de l’occident, (donnant) vers les confins de la terre (probablement en Europe où se trouvaient les mégalithes).

2. Et je vis trois portes (issues d’une construction mégalithique), comme du côté du septentrion. Or ces portes étaient de la même grandeur.

 

Chapitre 35

 

1. Ensuite, je me dirigeai du côté du sud, (donnant) vers les confins de la terre. Il y avait là également trois portes, par où s’échappaient la rosée, la pluie et le vent.

2. Puis je me dirigeai vers l’orient, (donnant) aux confins de la terre, où je vis trois portes du ciel tournées du côté de l’orient (direction de l’observation), et dont l’ouverture était plus petite. Par ces petites portes sortaient les étoiles du ciel, qui suivaient leur route invariable vers l’occident ; et cette route brillante était visible en tout temps (constellations zodiacales : route suivie invariablement par les planètes et la lune).

3. Quand je les aperçus, j’élevai ma voix et je louai le Seigneur qui avait formé ces corps lumineux et resplendissants, afin de révéler aux intelligences angéliques et humaines, la magnificence de ses œuvres ; afin qu’ils célébrassent les uns et les autres, les merveilles de sa puissance, qu’ils glorifiassent les labeurs divins de ses mains, et afin qu’ils le louassent à tout jamais.

 

Treizième partie :

Enoch enseigne la sagesse selon Dieu.

 

Chapitre 36

 

1. Voici une autre vision, la seconde vision de sagesse, la vision qu’eut Enoch (7°), fils de Jared (6°), fils de Mahaléel (5°), fils de Caïnan (4°), fils d’Enos (3°), fils de Seth (2°), fils d’Adam (1°). C’est là le commencement de cette sagesse, que j’ai reçue pour expliquer et faire aimer à ceux qui habitent sur la terre. Ecoutez donc, et comprenez les choses saintes que je viens vous révéler, en présence du Seigneur des esprits. Ceux qui existèrent avant nous ont regardé le ministère de la Parole comme un de leurs devoirs.

2. Et nous, qui venons après eux, nous ne mettons aucun empêchement à la prédication de la sagesse ; mais jamais jusqu’à ce jour, il n’a été donné à personne ce qui m’a été donné à moi, la sagesse selon mon entendement, et dans la mesure du bon plaisir de Dieu. Ce que j’ai reçu de lui est vraiment une portion de la vie éternelle.

3. Cette sagesse était formulée dans trois paraboles, que je me suis fait un devoir d’annoncer aux habitants de ce monde.

 

Chapitre 37

 

1. Première parabole : Quand l’assemblée des justes sera manifestée à la terre, que les pécheurs seront punis, et recevront aux yeux de tous le châtiment mérité par leurs crimes ;

2. Quand la justice se manifestera devant les justes eux-mêmes ; que leurs œuvres seront pesées par le Seigneur des esprits et leur mériteront de recevoir la récompense promise ; quand la lumière des justes et des élus qui habitent sur la terre, brillera d’un éclat immortel, à ce moment, que deviendra la demeure du pécheur ? Où sera le lieu de repos de celui qui aura rejeté le Seigneur ? Oh ! Qu’il vaudrait mieux pour lui, qu’il n’eut jamais existé !

3. Quand seront révélées les secrètes pensées des justes, les pécheurs subiront un jugement sévère, et les impies seront tourmentés en leur présence.

4. Dès ce moment, les maîtres de la terre cesseront d’être puissants et élevés. Il leur deviendra impossible de contempler les saints en face ; car la lumière des justes et des élus ne peut être contemplée que du Seigneur des esprits.

5. Cependant les puissants de ce monde ne seront point anéantis, ils seront livrés aux mains des justes et des saints.

6. Désormais plus de miséricorde pour eux de la part du Seigneur, car avec le temps de la vie, le temps de la clémence aura passé.

 

Chapitre 38

 

1. Dans ces jours-là la race sainte et bénie descendra des hauteurs des cieux, et sa génération habitera avec les fils des hommes. Enoch a reçu les livres de l’indignation et de la colère, les livres du trouble et de l’agitation.

2. Jamais ils n’obtiendront de miséricorde, dit le Seigneur des esprits.

3. Alors la nuée m’enleva, et le vent me souleva sur la surface de la terre, et me transporta aux frontières des cieux.

4. Là j’eus une autre vision. Je vis le demeure et le séjour tranquille des saints. Oui, mes yeux eurent le bonheur de contempler leurs demeures avec celles des anges ; le séjour de leur repos avec celui des saints. Là il y avait des demandes, des prières, des supplications pour les enfants des hommes. La justice coule devant eux comme une onde pure, et la clémence se répand sur la terre comme une précieuse rosée. Et elle est leur existence pour l’éternité.

5. En ce temps-là donc mes yeux contemplèrent la demeure des élus, le séjour de la vérité, de la foi et de la justice.

6. Le nombre des saints et des élus de Dieu sera infini dans tous les siècles.

7. J’ai vu leur demeure placée sous les ailes du Seigneur des esprits. Tous les saints, tous les élus chantaient devant lui, brillant comme le feu ; leurs bouches étaient pleines des louanges de Dieu, et leurs lèvres s’ouvraient pour célébrer le nom du Seigneur des esprits. La justice se tenait debout devant lui.

8. Là je désirai rester, là mon âme soupira après cette demeure. Là était la portion de mon héritage, depuis le commencement ; car telle était sur moi la volonté du Seigneur des esprits.

9. En ce temps là je célébrai et j’exaltai le nom du Seigneur des esprits, par des bénédictions et des louanges. Car tel est le bon plaisir du Seigneur des esprits.

10. Longtemps mes yeux contemplèrent ces demeures fortunées, et je louai Dieu, en disant : Béni soit-il, béni soit-il à jamais ! Depuis le commencement, avant la création du monde, jusqu’à la fin des siècles.

11. Quel est ce monde ? Oui, de toutes les générations ils doivent te bénir, tous ceux qui ne dorment point dans la poussière, mais qui contemplent ta gloire, qui te célèbrent, te magnifient et te bénissent, en, disant : Saint, saint, saint est le Seigneur des esprits, qui remplit de son immensité le monde entier des intelligences.

12. Là, mes yeux contemplèrent tous ceux qui ne sont point endormis devant lui, qui se tiennent debout devant lui, qui le glorifient en disant : Béni sois-tu, béni soit le nom de Dieu à tout jamais ! Et ma face fut tout à coup changée, en sorte que je ne pouvais plus voir.

 

Chapitre 39

 

1. Après cela j’aperçus des milliers de milliers, des myriades de myriades, et un nombre infini d’hommes, qui se tenaient debout devant le Seigneur des esprits.

2. Sous les quatre ailes du Seigneur des esprits, à ses quatre côtés, j’en vis encore d’autres, outre les premiers, qui se tenaient devant lui. J’appris en même temps leurs noms, parce que les anges qui étaient avec moi me les expliquaient, m’en révélant tous les mystères.

3. Alors j’entendis la voix de ceux qui étaient aux quatre côtés ; ils célébraient le Seigneur de toute gloire.

4. La première voix (Michael, un des saints anges, qui préside à la vertu des hommes, et commande aux nations) célébrait le Seigneur des esprits dans tous les siècles.

5. La seconde voix (Raphaël, un des saints anges, qui préside aux esprits de hommes) que j’entendis célébrait l’élu et les élus qui sont tourmentés pour le Seigneur des esprits.

6. La troisième voix (Gabriel, un des saints anges, qui préside sur Ikisat (?), sur le paradis et sur les chérubins) que j’entendis suppliait et priait pour ceux qui sont sur la terre, et qui invoquent le Seigneur des esprits.

7. La quatrième voix (Phanuel, qui préside à la pénitence et à l’espérance de ceux qui doivent hériter de la vie éternelle) que j’entendis repoussait les anges impies, et leur défendait de se présenter devant le Seigneur des esprits afin qu’ils ne suscitent point d’accusations contre les habitants de la terre.

8. Après cela je demandai à l’ange de paix qui était avec moi, de m’expliquer tous ces mystères. Je lui dis : Quels sont ceux que j’ai vus aux quatre côtés du Seigneur, et dont j’ai entendu et écrit les paroles. Il me répondit : C’est d’abord saint Michel, l’ange clément et patient.

9. C’est ensuite saint Raphaël, l’ange qui préside aux douleurs et aux blessures des hommes. Vient ensuite Gabriel, qui préside à tout ce qui est puissant. Enfin, Phanuel, qui préside à la pénitence et à l’espérance de ceux qui doivent hériter de la vie éternelle. Tels sont les quatre anges du Dieu très-haut. Ce sont les quatre voix que tu viens d’entendre.

 

Chapitre 40

 

1. Ensuite je vis les secrets des cieux et du paradis dans toutes les parties, et les secrets des actions humaines, chacune selon son poids et leur valeur. Je contemplai les habitations des élus, les demeures des saints. Là aussi mes yeux aperçurent tous les pécheurs qui ont repoussé et nié le Seigneur de gloire, et qui en ont été repoussés. Car le châtiment de leurs crimes n’avait pu encore être décrété par le Seigneur des esprits.

 

Quatorzième partie :

Enoch célèbre les merveilles de la Création.

 

2. Là encore mes yeux contemplèrent les secrets de la foudre et du tonnerre, les secrets des vents, comment ils se divisent quand ils soufflent sur la terre ; les secrets des vents, de la rosée et des nuées. Je vis le lieu de leur origine, l’endroit d’où ils s’échappent, pour aller se rassasier de la poussière de la terre.

3. Là je vis les réceptacles d’où sortent les vents en se séparant ; les trésors de la grêle, les trésors de la neige, les trésors des nuages, et cette même nuée (brouillard) qui, avant la création du monde, planait sur la surface de la terre.

4. Je vis également les trésors de la lune, où ses phases prenaient naissance ; leur commencement, leur glorieux retour ; comme l’une est plus brillante que l’autre ; leur progrès éclatant, leur cours invariable, leur amitié entre elles, leur docilité, et leur obéissance qui les porte sur les pas du soleil, d’après l’ordre du Seigneur des esprits. Oh ! Que son nom est puissant dans tous les siècles !

5. Ensuite fut achevé le sentier de la lune, tant sa partie cachée (nouvelle lune) que sa partie visible, le parcours de son sentier aussi bien de jour que de nuit, chacune, l’une comme l’autre, tournait ses regards vers le Seigneur des esprits, l’exaltant et le louant sans interruption ; d’autant plus que louer est pour elles comme un temps de repos, mais dans le soleil ce sont des retours fréquents à la bénédiction et à la malédiction (bonne influence de la pleine lune qui éclaire la nuit et mauvaise influence à la nouvelle lune, lorsque la nuit reste obscure).

6. La lumière de la lune est pour les élus (pleine lune), comme les ténèbres (nouvelle lune) sont pour les pécheurs ; telle est la volonté du Seigneur des esprits, qui a distingué les esprits des hommes, fortifiant ceux des justes de sa propre justice.

7. Et aucun ange ne les précédera, car aucun d’eux n’a reçu ce pouvoir. Quant au Seigneur, du haut de son trône, il voit toutes les créatures et les juge en souverain.

 

Chapitre 41

 

1. La sagesse n’a point trouvé sur la terre de demeure où reposer sa tête ; c’est pourquoi elle fait sa résidence dans le ciel.

2. La sagesse est descendue du ciel pour habiter avec les enfants des hommes (annonce de la venue de Jésus), mais elle n’a point trouvé de demeure (Jésus a été crucifié). Alors la sagesse est retournée vers son divin séjour (Jésus a été enlevé au ciel après sa résurrection), et a pris place au milieu des saints anges (Jésus a été glorifié au ciel). Après sa retraite, l’iniquité s’est présentée, et elle a trouvé une demeure, et elle a été reçue par les enfants des hommes, comme la pluie est reçue par le désert, comme la rosée est reçue par une terre desséchée (le mal est accueilli favorablement par le monde, qui a rejeté la sagesse).

 

Chapitre 42

 

1. Je vis une autre splendeur, et les étoiles du ciel. Je remarquai qu’il les appelait (l’ange) toutes par leur nom, et qu’elles répondaient à son appel (l’ange les annonçait juste avant leur apparition). Je le vis qui les pesait dans sa balance de justice, selon leur lumière, la grandeur des espaces qu’elles parcourent, et le jour où elles doivent apparaître ou s’éclipser (classification des étoiles). La splendeur engendre la splendeur (la lumière du ciel éclaire la terre), et leurs mouvements correspondent à ceux des anges et des fidèles (calendrier fondé sur le mouvement des astres).

2. Alors j’interrogeai l’ange qui était avec moi, et qui m’expliquait les mystères, et je lui demandai quels étaient leurs noms. Il me répondit : “ Le Seigneur des esprits t’en a fait voir une image (analogie). Ce sont les noms des justes (donnés aux étoiles), qui sont sur la terre (les étoiles portent les noms des saints), et qui croient au nom du Seigneur des esprits (la foi en Jésus) dans tous les siècles ”.

 

Note N° 2 : Les saints seront jugés en fonction de leur foi et de leurs œuvres, puis ils seront “ classés ” en fonction de leur “ gloire ” éternelle, tout comme le sont les étoiles du ciel.

 

Chapitre 43

 

1. Je vis encore une autre chose remarquable par sa splendeur ; elle émanait des étoiles, et devenait brillante, mais elle ne s’en séparait point (voie lactée).

 

Quinzième partie :

L’Apocalypse d’Enoch.

 

Chapitre 44

 

1. Parabole seconde, qui s’adresse à ceux qui nient le nom et la demeure des saints et du Seigneur des esprits.

2. Ils ne monteront point au ciel ; ils ne descendront point sur la terre. Voilà quel sera le sort des pécheurs qui renient le nom du Seigneur des esprits ; ils seront réservés pour le jour du châtiment et de la vengeance.

3. En ce jour l’Elu (Jésus) siègera sur un trône de gloire. Il statuera sur leur sort, et, confirmant par sa présence les esprits des saints, il assignera une demeure à ceux qui ont mis leur confiance et leur amour dans son nom saint et glorieux.

4. En ce jour, je placerai mon élu au milieu d’eux, je changerai la face du ciel, je l’illuminerai pour l’éternité (nouveaux cieux).

5. Je changerai aussi la face de la terre, je la bénirai ainsi que tous ceux que j’ai choisis, et que je ferai habiter sur la terre (nouvelle terre), mais pour ceux qui ont commis l’iniquité, ils n’y demeureront plus, car je les ai vus et remarqués (la liberté de faire le bien ou le mal a servi à confondre tous ceux qui ont choisi de faire délibérément le mal). Mais les justes, je les rassasierai de ma paix, je les placerai devant moi ; aux pécheurs la damnation éternelle ; ils seront effacés de dessus la terre.

 

Chapitre 45

 

1. Là je vis l’Ancien des jours, dont la tête était comme de la laine blanche, et avec lui un autre (Jésus), qui avait la figure d’un homme. Cette figure était pleine de grâce, comme celle d’un des saints anges. Alors j’interrogeai un des anges qui était avec moi, et qui m’expliquait tous les mystères qui se rapportent au Fils de l’homme (Fils de Dieu incarné). Je lui demandais qui il était, d’où il venait, et pourquoi il accompagnait l’Ancien des Jours (L’Eternel) ?

2. Il me répondit en ces mots : “ Ceci est le Fils de l’homme, à qui toute justice se rapporte, avec qui elle habite, et qui tient la clef de tous les trésors cachés ; car le Seigneur des esprits l’a choisi de préférence, et lui a donné une gloire au-dessus de toutes les créatures ”.

3. Ce Fils de l’homme que tu as vu, arrachera les rois et les puissants de leur couche voluptueuse, les sortira de leurs terres inébranlables ; il mettra un frein aux puissants, il brisera les dents des pécheurs.

4. Il chassera les rois de leurs trônes et de leurs royaumes, parce qu’ils refusent de l’honorer, de publier ses louanges et de s’humilier devant celui à qui tout royaume a été donné. Il mettra le trouble dans la race des puissants ; ils les forcera de se coucher devant lui. Les ténèbres deviendront leur demeure, et les vers seront les compagnes de leur couche ; point d’espérance pour eux de sortir de ce lit immonde, car ils n’ont pas consulté le nom du Seigneur des esprits.

5. Ils mépriseront les astres du ciel (les anges), et lèveront les mains contre le Tout-puissant ; leurs pensées ne seront tournées que vers la terre, dont ils voudraient faire leur demeure éternelle ; et leurs œuvres ne seront que les œuvres de l’iniquité. Ils mettront leurs joies dans leurs richesses, et leur confiance dans des dieux fabriqués de leurs propres mains. Ils refuseront d’invoquer le Seigneur des esprits ; ils le chasseront de ses temples,

6. Ainsi que les fidèles qui seront persécutés pour le nom du Seigneur des esprits.

 

Chapitre 46

 

1. En ce jour-là, les prières des saints monteront de la terre jusqu’au pied du trône du Seigneur des esprits.

2. Dans ce jour, les saints qui habitent au-dessus des cieux se rassembleront, et d’une voix unanime, ils prieront, ils supplieront, ils célébreront, ils loueront, ils exalteront le nom du Seigneur des esprits, à cause du sang des justes, répandu pour lui ; et ces prières des justes s’élèveront incessamment vers le trône du Seigneur des esprits, afin qu’il leur rende enfin justice, et que sa patience pour les méchants ne soit point éternelle.

3. Dans ce temps, je vis l’Ancien des jours, assis sur le trône de sa gloire. Le livre de la vie était ouvert devant lui, et toutes les puissances du ciel se tinrent debout devant lui et autour de lui.

4. Alors les cœurs des saints étaient inondés de joie, parce que le temps de la justice était arrivé, que la prière des saints avait été entendue, et que le sang des justes avait été apprécié par le Seigneur des esprits.

 

Chapitre 47

 

1. Dans ce temps-là, j’aperçus la source de la justice (Jésus), qui ne tarissait jamais, et d’où s’émanaient une multitude de petits ruisseaux (disciples), qui étaient des ruisseaux de sagesse. C’est là que tous ceux qui avaient soif venaient boire, et ils se trouvaient soudain remplis de sagesse, et ils faisaient leur demeure avec les justes, les élus et les saints (évangélisation).

2. Et à cette heure, le Fils de l’homme fut invoqué devant le Seigneur des esprits, et son nom devant l’Ancien des jours.

3. Et avant la création du soleil et des astres, avant que les étoiles ne fussent formées au firmament, on invoquait le nom du Fils de l’homme devant le Seigneur des esprits. Il sera le bâton (l’appui) des justes et des saints, ils s’appuieront sur lui, et ils ne seront point ébranlés ; il sera la lumière des nations.

4. Il sera l’espérance de ceux dont le cœur est dans l’angoisse. Tous ceux qui habitent sur la terre se prosterneront devant lui, et l’adoreront ; ils le célèbreront, ils le loueront ; ils chanteront les louanges du Seigneur des esprits.

5. Ainsi l’Elu et le Mystérieux a été engendré, avant la création du monde, et son existence n’aura point de fin.

6. Il vit en sa présence, et il a révélé aux saints et aux justes la sagesse du Seigneur des esprits : car c’est lui qui leur conserve la portion de leur héritage. Car ils ont haï et repoussé loin d’eux ce monde d’iniquité, ils ont détesté ses œuvres et ses voies, et n’ont voulu invoquer que le nom du Seigneur des esprits.

7. Aussi c’est par ce nom qu’ils seront sauvés, et sa volonté sera leur vie. Dans ce jour-là, les rois et les puissants de la terre qui auront conquis le monde par la force de leurs bras, seront humiliés.

8. Car au jour de l’anxiété et du trouble, leurs âmes ne seront point sauvées, mais ils seront soumis à ceux que j’ai choisis.

9. Je les jetterai comme on jette la paille dans le feu, comme on précipite le plomb dans l’eau. Ils brûleront en présence des justes, ils seront submergés aux yeux des saints, et on n’en trouvera pas même la dixième partie.

10. Mais au jour de leur trouble, la paix régnera sur la terre.

11. Il tomberont en sa présence, et ne se relèveront plus ; il n’y aura personne qui puisse l’arracher de ses mains et le secourir ; car ils ont repoussé le Seigneur des esprits et son Messie. Que le nom du Seigneur des esprits soit béni.

 

Chapitre 48

 

1. La sagesse s’écoule comme de l’eau, et la gloire devant lui est intarissable dans tous les siècles des siècles, car il est puissant dans tous les mystères de la justice.

2. Mais l’iniquité passe comme l’ombre, pour elle point de demeure stable, car l’Elu se tient debout devant le Seigneur des esprits, et sa gloire dure dans les siècles des siècles, et sa puissance est éternelle.

3. Avec lui habite l’esprit de la sagesse et de l’intelligence, l’esprit de savoir et de puissance, les esprits de ceux qui dorment dans la justice : il juge et discerne les choses les plus cachées.

4. Personne ne peut prononcer un seul mot devant lui, car l’Elu est devant la face du Seigneur des esprits, selon son bon plaisir.

 

Chapitre 49

 

1. Dans ces jours, les saints et les élus auront leur tour. La lumière du jour habitera en eux, et la splendeur et la gloire les illuminera.

2. Dans les jours de trouble, tous les maux fondront sur les pécheurs, mais les justes triompheront au nom du Seigneur des esprits.

3. D’autres comprendront enfin qu’il leur faut se repentir et en finir avec les œuvres mauvaises de leurs mains ; ils comprendront qu’ils n’ont pas à attendre de louanges devant le Seigneur des esprits, mais qu’ils peuvent encore être sauvés par son nom. Le Seigneur des esprits exercera sa miséricorde sur eux ; car, grande est sa clémence et la justice est en ses jugements, et il n’y a point d’iniquité. Aussi quiconque ne fera point pénitence, périra.

4. Non, ils n’auront point de grâce à attendre de moi, dit le Seigneur.

 

Chapitre 50

 

1. Dans ces jours-là, la terre rendra de son sein et l’enfer du sien ce qu’ils ont reçu, et l’abîme rendra ce dont il est redevable.

2. Il séparera les justes et les saints des méchants, car ce sera pour les premiers des jours de grâce et de salut.

3. Dans ces jours, l’Elu siègera sur son trône, et tous les secrets de la sagesse et de l’intelligence s’échapperont de sa bouche ; car le Seigneur des esprits l’a doté d’une gloire éternelle.

4. Dans ces jours, les montagnes tressailliront comme des béliers, et les collines bondiront comme des agneaux rassasiés de lait, et les justes seront des anges dans le ciel.

5. Leur visage resplendira d’une joie ravissante ; car dans ces jours, l’Elu sera exalté ; la terre tressaillira d’allégresse, et les justes l’habiteront, et les élus la fouleront de leurs pieds innocents.

 

Seizième partie :

Le règne du Messie.

 

Chapitre 51

 

1. Après ce temps, dans le lieu même où j’avais vu tant de mystères, je fus enlevé par un tourbillon et emporté vers l’occident.

2. Là, mes yeux aperçurent les secrets du ciel et ceux de la terre ; une montagne de fer, une montagne d’airain, une montagne d’argent, une montagne d’or, une montagne de métal liquide, enfin une montagne de plomb.

3. Et j’interrogeai l’ange qui était avec moi, et je lui dis : Que signifient ces choses que je viens d’apercevoir ?

4. Et l’ange me répondit : Toutes ces choses que tu as vues, regardent l’empire du Messie, et sont un symbole de son règne et de sa puissance sur la terre.

5. Et cet ange de paix me répondit encore : Patiente encore un peu de temps, et tu verras, et il te sera révélé toutes les choses qu’a décrétées la sagesse du Seigneur des esprits. Ces montagnes que tu as aperçues, et qui sont l’une d’airain, l’autre de fer, la troisième d’argent, la quatrième d’or, la cinquième d’un métal liquide, la sixième enfin, de plomb ; toutes ces montagnes, dis-je, seront en la présence de l’Elu, comme un gâteau de miel devant une fournaise ardente, ou comme l’eau qui coule du haut d’une montagne ; elles tomberont à ses pieds.

6. Dans ces jours-là, les hommes ne trouveront leur salut ni dans l’or ni l’argent.

7. Ils ne pourront ni fuir ni se défendre.

8. Alors il n’y aura plus d’armes à fabriquer avec l’airain ni de cuirasse pour protéger la poitrine.

9. Le fer deviendra inutile : cela même ne servira à rien qui ne se rouille ni ne s’use, et le plomb ne sera plus recherché.

10. Tout sera rejeté, tout sera effacé de dessus la terre, quand l’Elu apparaîtra en la présence du Seigneur des esprits.

 

Chapitre 52

 

1. Alors mes yeux aperçurent une vallée profonde dont l’entrée était vaste et spacieuse.

2. Tous ceux qui habitent sur la terre, dans la mer et dans les îles, y apporteront leurs tributs et leurs présents, et cependant rien ne pourra en combler la profondeur. Leurs mains commettront l’iniquité. Tout ce que les nobles labeurs des justes auront produits, les pécheurs le dévoreront honteusement. Mais ils périront en face du Seigneur des esprits, et de la face de la terre elle-même. Quant aux justes, ils se relèveront et ils vivront dans tous les siècles des siècles.

3. Je vis les anges des châtiments qui y habitaient et qui préparaient les instruments de Satan.

4. Alors j’interrogeai l’ange de la paix, qui était avec moi, et je lui demandai pour qui ces instruments ?

5. Il me répondit : Ils sont préparés pour les rois et les puissants de la terre ; c’est par là qu’ils doivent périr.

6. Ensuite apparaîtra le Temple auguste où les élus et les justes se réuniront pour ne plus se séparer, par la vertu du nom du Seigneur des esprits.

7. Ces montagnes ne subsisteront point en sa présence, pas plus que la terre et les collines ; mais elles s’écouleront devant lui comme des sources d’eau vive. Les justes seront alors délivrés des persécutions des pécheurs.

 

Chapitre 53

 

1. Alors je vis une autre partie de la terre, vers laquelle je me tournai, et j’aperçus une vallée profonde toute embrasée.

2. A cette vallée les rois et les puissants étaient conduits.

3. Là mes yeux virent des instruments de supplices, des chaînes d’un fer sans pesanteur.

4. Alors j’interrogeai l’ange de paix qui était avec moi, et je lui dis : Pour qui réserve-t-on ces chaînes et ces instruments de supplice ?

5. Il me répondit : Tous ces tourments sont préparés pour l’armée d’Azazyel ; c’est là que ses soldats impies seront précipités sur des pierres aiguës ; ainsi le veut le Seigneur des armées.

6. Quant à Michel (qui préside à la vertu des hommes, et commande aux nations), Gabriel (qui préside sur Ikisat (?), sur le paradis et sur les chérubins), Raphaël (qui préside aux esprits de hommes) et Phanuel (qui préside à la pénitence et à l’espérance de ceux qui doivent hériter de la vie éternelle), ils seront confirmés en ce jour ; et ils seront chargés de jeter dans la fournaise ardente les anges rebelles ; c’est ainsi que sera vengé le Seigneur des esprits ; c’est ainsi que leurs crimes seront punis ; car ils se sont faits les ministres et les serviteurs de Satan, ils sont devenus les séducteurs de ceux qui demeurent sur la terre.

 

Dix-septième partie :

Le Déluge ne se reproduira plus.

 

7. En ce jour, le Seigneur donnera le signal du supplice ; les réservoirs d’eau qui sont sur le ciel, s’ouvriront ainsi que les sources qui sont sous le ciel et sous la terre.

8. Toutes les eaux, tant supérieures qu’inférieures, seront confondues.

9. L’eau supérieure remplira le rôle de l’homme.

10. L’eau inférieure, celui de la femme ; tous ceux qui habitent la terre, tous ceux qui habitent sur les confins du ciel, tous, dis-je, seront exterminés.

11. Ils comprendront, par la grandeur du châtiment, la grandeur de leur iniquité, et ils périront.

 

Chapitre 54

 

1. Et puis l’Ancien des jours se repentit, et il dit : C’est en vain que j’ai détruit tous les habitants de la terre.

2. Et il jura par son grand nom, en disant : Non, je n’agirai plus ainsi avec les habitants de la terre.

3. Mais je placerai un signe dans le ciel, et il sera un témoin entre eux et moi, pour l’éternité, pour tout le temps que dureront le ciel et la terre.

4. De plus, voici ce que j’ai résolu : si je veux les surprendre, je me servirai des anges comme d’instruments de vengeance, au jour de l’affliction et du trouble, et ma colère s’appesantira sur eux, dit le Seigneur des esprits.

5. O rois, ô puissants de ce monde, vous verrez mon élu assis sur le trône de ma gloire ; il jugera Azazyel, tous ses complices et toutes ses cohortes, au nom du Seigneur des esprits.

6. Là je vis les compagnies des anges au milieu des supplices, enfermés dans des rets de fer et d’airain. Alors, je demandai à l’ange de paix qui était avec moi : vers qui vont tous ces prisonniers ?

7. Il me dit : Vers chacun de leurs élus et enfants bien-aimés, afin qu’ils soient tous précipités dans les profondeurs de la vallée.

8. Et cette vallée sera remplie de leurs élus et de leurs bien-aimés, dont les jours sont terminés, sans doute, mais dont les jours d’erreurs ne doivent point finir.

9. Alors les princes se réuniront et conspireront ensemble. Les principaux de l’Orient, parmi les Parthes et les Mèdes, chasseront les rois, dominés par l’esprit de vertige et d’erreur. Ils les renverseront de leurs trônes, bondissant comme des lions hors de leurs repaires, et comme des loups affamés au milieu des troupeaux.

10. Ils s’avanceront et fouleront sous leurs pas la terre de leurs élus. La terre de leurs élus s’étendra devant eux ; l’aire, la voie et la ville de mon juste arrêtera leurs coursiers. Ils se lèveront pour se détruire mutuellement ; leur droite sera fortifiée et nul homme ne reconnaîtra son frère ou son ami.

11. Ni son père ni sa mère, jusqu’à ce que le nombre des cadavres ait été complété par leur mort et leur châtiment. Et ce sera justice.

12. Dans ces jours, l’abîme ouvrira sa gueule dévorante, et engloutira les pécheurs qui disparaîtront ainsi devant la face des élus.

 

Chapitre 55

 

1. Après cela, j’aperçus une autre armée de chars, et ces chars étaient pleins de guerriers.

2. Portés sur l’aile des vents, ils venaient de l’Orient, de l’Occident et du Midi.

3. On entendait au loin le bruit de leurs chars roulant.

4. Et ce bruit était si grand, que les saints l’entendirent du ciel ; les colonnes et les fondements de la terre en furent ébranlés, et le bruit retentit en même temps des extrémités de la terre jusqu’à celles du ciel.

5. Alors tous se prosternèrent et adorèrent le Seigneur des esprits.

6. Ceci est la fin de la deuxième parabole.

 

Dix-huitième partie :

Les deux monstres “ Léviathan ” et “ Behemoth ”, et le troisième “ Dendagin ”.

 

Chapitre 56

 

1. Alors je commençai à produire la troisième parabole, au sujet des justes et des élus.

2. Soyez bénis justes et élus, car votre destinée est glorieuse.

3. Les justes demeureront dans la lumière du soleil, et les élus dans la lumière de la vie éternelle, ce cette vie dont les jours n’ont point de déclin ; les jours des saints ne seront point comptés ; ils ont cherché la lumière, ils ont trouvé la justice du Seigneur des esprits.

4. Paix soit donc aux saints par le Seigneur du Monde.

5. Dès ce moment, on dira que les justes cherchent dans le ciel les secrets de la justice, et la part d’héritage que la foi leur promet. Car ils se sont levés comme le soleil sur la terre et les ténèbres ont disparu. Là, il y aura une lumière sans fin, et des jours innombrables. Les ténèbres seront dissipées, et la lumière grandira devant le Seigneur des esprits ; la lumière de la justice brillera sur eux d’un éclat sans pareil.

 

Chapitre 56

 

1. Dans ces jours-là mes yeux aperçurent les secrets des éclairs et des foudres et leur jugement.

2. Ils brillent tantôt pour bénir tantôt pour maudire, suivant la volonté du Seigneur des esprits.

3. Je vis aussi les secrets de tonnerres, quand il tonne dans le ciel, et que la terre en retentit.

4. Je vis encore les habitations de la terre. Quant au tonnerre, si parfois il gronde pour annoncer la paix et pour bénir, il gronde aussi souvent pour les malédictions, suivant la volonté du Seigneur des esprits.

5. Ensuite je compris tous les secrets des foudres et des éclairs. L’un et l’autre annoncent au monde la bénédiction et la fertilité.

 

Chapitre 58

 

1. Au quatorzième jour du septième mois de la cinq centième année de la vie d’Enoch (né en 3452 av. notre ère, enlevé à l’âge de 365 ans, en 3087 av. notre ère, soit depuis 135 ans lorsqu’il a 500 ans, en 2952 av. notre ère, c’est-à-dire 222 ans depuis l’arrivée des Vigilants ou 534 ans avant le Déluge), je vis dans cette parabole que le ciel des cieux fut ébranlé, et que les puissances très élevées, que des milliers de milliers et des myriades de myriades d’anges étaient dans une très grande agitation. Et en regardant, je vis l’Ancien des jours assis sur son trône de gloire, et entouré des anges et des saints. Je fus saisi d’une grande frayeur, et comme frappé de stupéfaction ; mes jambes se dérobèrent sous moi, et je tombai prosterné la face contre terre. Alors l’ange saint Michel (qui préside à la vertu des hommes, et commande aux nations), autre saint ange, fut envoyé pour me relever.

 

Note N° 3 : Nous observons que lorsqu’Enoch avait 500 ans, il vivait depuis 135 ans avec les anges et cela faisait 222 ans que les Vigilants étaient descendus sur terre (date qui correspond avec le début du Calendrier méso-américain en 3174 av. notre ère). Par ailleurs, l’arrivée des Vigilants se fit du vivant d’Adam, juste 30 ans avant sa mort, laquelle eut lieu en 3144 av. notre ère, lorsqu’Enoch avait 308 ans. En 2952 av. notre ère, lorsqu’Enoch avait 500 ans, Noé, qui était né en 3018 av. notre ère, avait alors 66 ans. Cette année se situe au cœur du drame de la Civilisation Antédiluvienne des fils d’Adam : Adam (4074 - 3144 av. notre ère) et Seth (3944 - 3032 av. notre ère) étaient déjà morts. Notons aussi que les Grandes Pyramides d’Egypte furent construites dans cette même période et il est logique de penser qu’elles devaient servir de tombeau à Adam, Eve et Abel, que Caïn avait tué. Elles furent construites pour eux, car elles devaient servir à les commémorer au fil des siècles, jusqu’à la fin du Monde. De cette façon, la construction des Grandes Pyramides s’explique, non comme une fantaisie de Pharaon, mais comme un hommage rendu par tous à Adam et Eve, lesquels avaient été créés par Dieu. Une entreprise aussi gigantesque était devenue possible parce qu’elle concernait tous les hommes descendants d’Adam et Eve, même ceux qui vivaient en Mésopotamie, loin de l’Egypte. L’Egypte fut choisie pour les édifier, sans doute sur l’avis des anges et avec leur collaboration, mais aussi parce que l’Egypte et le Nil se trouvaient au Centre du Monde, au cœur des continents de la planète.

 

2. Et quand je fus debout, je repris les sens que j’avais perdus, ne pouvant supporter cette vision trop forte pour ma faiblesse, et les agitations et ce tressaillement du ciel.

3. Alors saint Michel me dit : Pourquoi te troubles-tu de cette vision ?

4. Jusqu’aujourd’hui, c’était le temps de sa miséricorde et il a été miséricordieux et patient envers les habitants de la terre.

5. Mais quand viendront le jour et les puissances, le châtiment et le jugement que le Seigneur des esprits a préparés pour ceux qui s’inclinent devant le jugement de la justice et pour ceux qui nient le jugement de la justice et pour ceux qui prononcent son nom en vain :

6. Ce jour sera pour les élus un jour d’alliance, pour les pécheurs un jour de châtiment.

7. Dans ce jour on fera sortir pour se repaître des méchants deux monstres (Antéchrist et Faux prophète annoncés ?), l’un mâle, l’autre femelle : la femelle s’appelle Léviathan ; il habite dans les entrailles de la mer, sur les sources et les eaux (la Bête qui monte de la mer dans l’Apocalypse est l’Antéchrist).

8. Le monstre mâle se nomme Behemoth ; il roule dans un désert invisible (la Bête qui monte de la Terre dans l’Apocalypse est le Faux prophète) ses replis tortueux.

9. Son nom était Dendagin (il s’agit probablement ici du Diable, appelé aussi Lucifer, Chérubin déchu et Chef des deux monstres pour former ensemble la “ Trinité satanique ”) à l’orient du jardin (paradis) où habiteront les élus et les justes, et où fut placé mon aïeul, Adam, (je suis le septième après lui), le premier homme créé par le Seigneur des esprits.

10. Alors je demandai à l’autre ange qu’il me montre la puissance de ces monstres, et comment ils avaient été séparés dans le même jour pour être précipités, l’un dans le fond de la mer (Antéchrist qui doit “ monter de la mer ”), l’autre dans le fond du désert (Faux prophète qui doit “ monter ” de la terre).

11. Et il me dit : O fils d’homme, tu veux savoir les choses mystérieuses et cachées.

12. Et l’ange de la paix qui était avec moi me dit : Ces deux monstres sont des créatures de la puissance divine, ils doivent dévorer ceux qu’aura punis la vengeance de Dieu.

13. Alors les enfants tomberont avec leurs mères, les fils avec leurs pères.

14. Et ils recevront le châtiment qu’ils auront mérité, et la justice de Dieu sera satisfaite, mais après ce jugement (Apocalypse) viendra l’heure de la miséricorde et de la longanimité (Millenium).

 

Dix-neuvième partie :

Les derniers secrets du ciel et de la terre.

 

Chapitre 59

 

1. Alors l’autre ange qui était avec moi, me parla,

2. Et me révéla les premiers et les derniers secrets sur le ciel et sur la terre,

3. Sur les confins du ciel, et dans ses fondements, dans les réceptacles des vents ;

4. Il me montra comment leurs souffles sont divisés et pesés, comment les vents et les fontaines sont classés, d’après leur énergie et leur abondance.

5. Il me fit voir l’éclat de la lumière de la lune, c’est une puissance de justice ; comment les étoiles se subdivisent entre elles, et quel nom est propre à chacune.

6. Il me montra encore les tonnerres distingués aussi entre eux, par leur poids (potentiel), par leur énergie, par leur puissance.

7. Je vis l’obéissance de ces fléaux célestes à sa divine volonté. J’appris que la lumière ne se séparait point de la foudre, et quoique que l’un et l’autre soient unis par des esprits différents (électricité et lumière), ils n’en sont pas moins inséparables.

8. Car quand la foudre sillonne la nue, le tonnerre gronde, mais leurs esprits s’arrêtent au moment opportun, et font un juste équilibre (le point d’origine est le même) ; leurs trésors sont aussi nombreux que les grains de sable. L’un et l’autre s’apaisent quand il le faut, et suivant les circonstances, ils compriment leurs forces ou ils se déchaînent.

9. Egalement l’esprit de la mer (énergie) est puissant et fort, et de même qu’un puissance prodigieuse la retire en arrière (comme) avec une bride, de même elle est chassée en avant et dispersée contre les montagnes (falaises). L’esprit des frimas, c’est son “ ange ” ; l’esprit de la grêle est un bon “ ange ” ainsi que l’esprit de la neige, à cause de sa force, et il y a en elle principalement un esprit qui en fait élever comme de la fumée, et son nom est fraîcheur (bruine).

10. L’esprit des nuages n’habite point avec ceux dont je viens de parler, mais il a sa demeure particulière ; sa marche s’opère dans la splendeur.

11. Dans la lumière et dans les ténèbres, dans l’hiver et dans l’été son séjour est splendide, et son “ ange ” est toujours lumineux.

12. L’esprit de la rosée fait sa demeure sur les confins mêmes des cieux, son séjour est voisin de celui de la pluie ; son empire s’exerce pendant l’hiver, pendant l’été. Quant aux nuages, voici leur origine : une première nuée est produite, elle s’en adjoint plusieurs autres ; bientôt elles s’amoncellent portant la pluie dans leurs humides flancs ; alors l’ange (le phénomène) apparaît, il ouvre les trésors supérieurs, et la pluie est ainsi créé.

13. Même chose arrive quand la pluie se répand sur la face de la terre, qu’elle va se réunir à toutes les eaux qui coulent dans son sein, après l’avoir fécondée ; car les eaux sont la nourriture de la terre, telle est la volonté du Très-Haut.

14. Voilà pourquoi il y a des limites à la pluie et les anges (forces) qui y procèdent, la répartissent avec juste mesure.

15. Je vis toutes ces merveilles, aussi bien que les jardins des justes.

 

Vingtième partie :

Les mesures des anges.

 

Chapitre 60

 

1. Dans ces jours je vis des anges qui tenaient de longues cordes, et qui, portés sur leurs ailes légères, volaient vers le septentrion.

2. Et je demandai à l’ange pourquoi ils avaient en mains ces longues cordes, et pourquoi ils s’étaient envolés. Il me répondit : Ils sont allés mesurer.

3. L’ange qui était avec moi, me dit encore : Ce sont les mesures des justes ; ils apporteront les cordes des justes, afin qu’ils s’appuient sur le nom du Seigneur des esprits à jamais.

4. Les élus commenceront à habiter avec l’Elu.

5. Voilà les mesures qui seront données à la foi, et qui confirmeront la parole de la justice.

6. Ces mesures révéleront tous les secrets dans les profondeurs de la terre.

7. Et il arrivera que ceux qui ont péri dans le désert, qui ont été dévorés par les poissons de la mer ou par les bêtes sauvages reviendront pleins d’espérance dans le jour de l’Elu ; car personne ne périra en la présence du Seigneur des esprits, personne ne peut périr.

8. Et tous ceux qui étaient dans le ciel, ont reçu l’empire et la jouissance ; la gloire et la splendeur.

9. Ils loueront par leur voix l’Elu de Dieu, et ils l’exalteront et le loueront avec sagesse, et ils feront voir leur sagesse dans la parole et dans l’esprit de la vie.

10. Alors le Seigneur des esprits plaça son élu sur le trône de sa gloire.

11. Pour qu’il juge toutes les œuvres des saints, du haut des cieux, et pèse leurs actions dans la balance de la justice. Et quand il élèvera sa face pour discerner les voies secrètes, qu’ils ont suivies, confiant dans le nom du Seigneur des esprits, et leurs progrès dans les sentiers de la justice.

12. Tous réuniront leurs voix, le béniront, le loueront, l’exalteront, le célèbreront au nom du Seigneur des esprits.

13. Et il appellera à son tribunal toutes les puissances des airs et tous les saints, les chérubins, les séraphins et les ophanims, tous les anges de la puissance, tous les anges des dominations, c’est-à-dire les anges de l’Elu, et les autres puissances, qui au premier jour planaient sur les eaux.

14. D’une voix unanime, ils les exalteront, les béniront, les célèbreront, les magnifieront ces esprits de foi, ces esprits de sagesse et de patience, ces esprits de clémence, ces esprits de justice et de paix, ces esprits de bienveillance ; tous s’écrieront à la fois : Béni soit-il ; que le nom du Seigneur des esprits soit béni. Tous ceux qui ne dorment point, le loueront dans les cieux.

15. Tous le loueront, les saints dans le ciel, les élus qui vivent dans le jardin, et tout esprit de lumière, capable de bénir, de louer, d’exalter, de célébrer ton sacré nom ; toute chair, toute puissance, louera et célébrera ton nom dans les siècles des siècles.

16. Car la miséricorde du Seigneur des esprits est grande, grande est sa patience, et il a révélé ses œuvres, sa puissance, et tout ce qu’il est aux saints et aux élus, au nom du Seigneur des esprits.

 

Chapitre 61

 

1. Le Seigneur a commandé aux rois, aux princes, aux puissants, à tous ceux qui habitent sur la terre, en disant : Ouvrez les yeux, levez au ciel vos fronts, et essayez de comprendre l’Elu.

2. Et le Seigneur des esprits siégeait sur son trône de gloire.

3. Et l’esprit de justice était répandu autour de lui.

4. Le verbe de sa bouche exterminera tous les pécheurs et tous les impies ; aucun d’eux ne subsistera devant lui.

5. Dans ce jour les rois, les princes, les puissants, et ceux qui possèdent la terre se lèveront, verront, et comprendront ; ils le verront assis sur son trône de gloire, et devant lui les saints qu’il jugera dans sa justice.

6. Et rien de ce qui sera dit devant lui, ne sera vain.

7. Alors le trouble les saisira, ils seront semblables à une femme surprise par les douleurs de l’enfantement, dont le travail est pénible, dont la délivrance est difficile.

8. Ils se regarderont les uns les autres ; et dans leur stupeur ils baisseront le visage.

9. Et ils seront frappés d’effroi quand ils verront le fils de la Femme (la Vierge) assis sur son trône de gloire.

10. Alors les rois, les princes, et tous ceux qui possèdent la terre, célébreront celui qui les gouverne tous, celui qui était caché. Car depuis le commencement le Fils de l’homme était caché ; le Très-Haut le retenait en présence de sa puissance et ne le révélait qu’aux élus.

11. C’est lui qui a rassemblé les saints et les élus ; aussi tous les élus seront-ils devant lui en ce jour.

12. Tous les rois, les princes, les puissants, et ceux qui gouvernent la terre, se prosterneront devant lui, et l’adoreront.

13. Ils mettront leur espérance dans le Fils de l’homme, ils lui adresseront des prières, et invoqueront sa miséricorde.

14. Alors le Seigneur des esprits se hâtera de les chasser de sa présence. Leurs visages seront alors plein de confusion, et se couvriront de ténèbres épaisses. Puis les anges des châtiments célestes les saisiront, et la vengeance de Dieu s’appesantira sur ceux qui ont persécuté ses enfants et ses saints. Exemple terrible pour les saints et pour les élus, qui se réjouiront de cette justice infinie ; car la colère du Seigneur des esprits persévérera sur eux.

15. Alors le glaive du Seigneur des esprits se rassasiera du sang des méchants ; mais les saints et les élus seront sauvés dans ce jour, et n’auront plus devant les yeux le spectacle des méchants et des impies.

16. Le Seigneur des esprits planera seul désormais sur eux.

17. Et ils habiteront avec le Fils de l’homme, ils mangeront, ils dormiront, ils se lèveront avec lui dans les siècles des siècles.

18. Les saints et les élus s’élèveront de la terre ; ils cesseront de baisser les yeux, en signe de dépendance et d’humilité ; ils seront revêtus d’un vêtement de vie. Ce vêtement de vie leur est commun avec le Seigneur des esprits : en sa présence votre vêtement ne vieillira point et votre gloire n’aura point de déclin.

 

Chapitre 62

 

1. Dans ces jours-là, les rois, les puissants et ceux qui possèdent la terre, imploreront les anges des châtiments célestes auxquels ils auront été livrés, de leur donner quelque repos, pour se prosterner devant le Seigneur des esprits et pour l’adorer et confesser leurs péchés.

2. Ils loueront et célébreront le Seigneur des esprits, en disant : Béni soit le Seigneur des esprits, le Roi des rois, le Prince des princes, le Seigneur des seigneurs, le Seigneur de la gloire, le Seigneur de la sagesse.

3. Il mettra au jour tout ce qui est secret.

4. Ta puissance est dans les siècles des siècles, ainsi que ta gloire.

5. Tes secrets sont profonds et innombrables, et ta justice est incommensurable.

6. Ah ! nous voyons maintenant qu’il nous faut célébrer et louer le Roi des rois, celui qui est le maître absolu de toutes choses.

7. Et ils diront : Qui nous a donné quelque soulagement à nos maux pour célébrer, pour louer, pour bénir, pour confesser nos péchés et nos crimes en présence de sa gloire ?

8. Le soulagement que nous demandons est de quelques instants, et cependant nous ne pouvons l’obtenir ; notre lumière s’est éteinte pour l’éternité, et les ténèbres nous environnent à jamais.

9. Car nous ne l’avons pas confessé, nous n’avons pas célébré le nom du Roi des rois, nous n’avons pas glorifié le Seigneur dans toutes ses œuvres ; mais nous avons mis notre confiance dans notre puissance et dans le sceptre de notre gloire.

10. Aussi, au jour de la douleur et de l’effroi, il ne nous sauvera pas, et nous ne trouverons point de repos. Nous le comprenons maintenant, le Seigneur est fidèle dans toutes ses œuvres, et dans tous ses jugements, dans sa justice.

11. Dans ses jugements, il ne fait point acception de personne ; et voici que nous sommes repoussés loin de sa présence, à cause de nos mauvaises œuvres.

12. Nos péchés ne sont que trop bien pesés !

13. Puis ils se diront les uns aux autres : Nos âmes se sont rassasiées des richesses de l’iniquité.

14. Et voici qu’elles ne nous sont d’aucun secours dans ce moment que nous descendons dans les flammes de l’enfer.

15. Alors leurs visages seront remplis de ténèbres et de confusion en présence du Fils de l’homme ; et ils seront repoussés loin de lui, car devant lui le glaive de la justice se dressera pour les exterminer.

16. Et le Seigneur a dit : Voilà ce qu’a décrété ma justice contre les princes, les rois, les puissants, et ceux qui possèdent la terre.

 

Note N° 4 : Le Livre d’Enoch est resté caché, réservé aux “ initiés ”, non seulement parce que ses révélations pouvaient “ choquer ” ou “ surprendre ”, mais aussi parce qu’il dit la vérité au sujet des richesses de ce monde. Comment quelqu’un qui “ prêcherait l’Evangile ” dans l’unique but de “ faire de l’argent ” pourrait aussi parler du Livre d’Enoch ?

 

FIN DU PREMIER TOME DU LIVRE D’ENOCH ET DE NOE.

 

 

 

Livre d'Enoch et de Noé

(avec annotations de Patrick DOLCIANI)

Tome II

(Chapitres 63 à 105)

 

 

Vingt-et-unième partie :

Le Livre de Noé.

 

Chapitre 63

 

1. Je vis encore d’autres visions dans ce lieu désert. J’entendis la voix de l’ange qui disait : Voici les anges qui sont descendus du ciel sur la terre, qui ont révélé les secrets aux fils des hommes, et leur ont enseigné à connaître l’iniquité.

 

Chapitre 64

 

1. Dans ce temps-là, Noé (3018 - 2024 av. notre ère) vit la terre s’incliner et menacer ruine.

2. C’est pourquoi il se mit en route et se dirigea vers les limites de la terre, du côté de l’habitation de son aïeul Enoch.

 

Note N° 5 : A la naissance de Noé, en 3018 av. notre ère, Enoch (3542 - 3087 av. notre ère lors de son enlèvement) avait déjà été enlevé par les anges depuis 69 ans. L’expression “ il se mit en route et se dirigea vers les limites de la terre ” signifie qu’Enoch habitait avec les anges, installés avec lui sur terre, loin des villes des hommes, dans un lieu “ désert ”. Cet endroit aurait pu se trouver au Sud de l’Egypte, dans un lieu désertique, suivant certaines indications du Livre d’Enoch. Noé n’était plus un enfant et nous pouvons penser que cela se passait vers 2952 av. notre ère, lorsqu’Enoch avait 500 ans et que Noé, qui était né en 3018 av. notre ère, en avait 66.

 

3. Et Noé s’écria trois fois d’une voix amère : Ecoute-moi, écoute-moi, écoute-moi ! Et il lui dit : Dis-moi ce qui se passe sur la terre, car elle paraît souffrir et être violemment tourmentée ; assurément je périrai avec elle.

 

Texte de Noé, qui entra lui aussi en contact avec les anges :

 

4. En effet, il y avait une grande perturbation sur la terre, et une voix fut entendue du ciel. Je tombai la face contre terre ; alors mon aïeul Enoch vint et de tint devant moi.

5. Et il me dit : Pourquoi m’as-tu appelé d’une voix si amère et si lamentable ?

6. Le Seigneur a décidé dans sa justice que tous les habitants de la terre périraient, parce qu’ils connaissaient tous les secrets des anges, qu’ils ont en leurs mains la puissance ennemie des démons, la puissance de la magie, et ceux qui fondent des idoles sur toute la terre.

7. Ils savent comment l’argent se tire de la poussière de la terre, comment il existe dans le sol des lames métalliques ; car le plomb et l’étain ne sont point les fruits de la terre ; il faut aller les chercher jusque dans ses entrailles.

8. Et un ange a été préposé à leur garde, qui s’est laissé corrompre.

9. Alors mon aïeul Enoch me prit par la main, et, me relevant, il me dit : Va ! car j’ai consulté le Seigneur sur cette perturbation de la terre, et il m’a répondu : Ils ont rempli la coupe de leur impiété, et ma justice crie vengeance ! Ils ont consulté les lunes, et ils ont connu que la terre devait périr avec tous ses habitants. Ils ne trouveront point de refuge dans l’éternité.

 

Note N° 6 : “ Ils ont consulté les lunes, et ils ont connu que la terre devait périr avec tous ses habitants ”. Cette révélation pourrait être en rapport avec un début de “ renversement du globe terrestre ”, lequel pouvait être deviné grâce à l’observation attentive des révolutions lunaires dont l’orbite se déplaçait anormalement : elle apparaissait par exemple à chaque pleine lune de plus en plus vers le “ nord ” du ciel au lieu de sa position habituelle. Etait-ce la terre qui commençait à “ basculer ” toute seule ou était-ce le changement d’orbite de la Lune qui entraînait avec lui un tout début de “ renversement ” du globe terrestre par rapport au plan de l’écliptique ? Cette dernière hypothèse semble plus vraisemblable : les anges changeaient l’orbite de la Lune de façon à entraîner par gravité un “ renversement et retournement ” du globe terrestre sur le plan de l’écliptique ! Imaginons les conséquences ! Le pôle sud, par exemple, se déplace sur le plan de l’écliptique pour s’élever toujours un peu plus vers la zone de l’équateur, c’est-à-dire vers la chaleur du soleil. Alors les neiges des pôles fondent progressivement et, sur terre, des orages anormaux provoqués par un changement de saisons commencent à effrayer les populations.

 

10. Ils ont découvert des secrets qu’ils ne devaient point connaître ; voilà pourquoi ils seront jugés ; mais pour toi, mon fils, le Seigneur des esprits connaît ta pureté et ton innocence ; il sait que tu blâmes la révélation des secrets.

11. Le Seigneur, le Saint par excellence, a conservé ton nom au milieu de celui des saints ; il te conservera pur de la corruption des habitants de la terre. Il donnera à tes descendants des royaumes et une grande gloire, et il naîtra de toi une race de justes et de saints dont le nombre sera infini.

 

Chapitre 65

 

1. Après cela, il me montra les anges des châtiments célestes, qui se disposaient à venir donner aux eaux de la terre toute leur violence,

2. Afin qu’elles servissent à la justice de Dieu et qu’elles fissent le supplice mérité de tous ceux qui habitent la terre.

3. Et le Seigneur des esprits défendit aux anges de porter aucun secours aux hommes.

4. Car ces anges présidaient à la puissance des eaux. Alors je me retirai de la présence d’Enoch.

 

Chapitre 66

 

1. Dans ces jours-là, la Parole de Dieu se fit entendre à mon oreille ; elle disait : Noé voici : ton existence est montée jusqu’à moi, existence pure de crimes, existence pleine d’amour et de justice.

2. Déjà les anges élèvent des prisons ; et dès qu’ils auront terminé cette tâche, j’étendrai ma main, et je te conserverai.

3. De toi sortira une semence de vie, qui renouvellera la terre ; afin qu’elle ne reste pas vide. Je confirmerai ta race devant moi, et la race de ceux qui habiteront avec toi sera bénie et se multipliera sur la face de la terre, par la vertu du nom du Seigneur.

4. Quant aux anges qui ont commis l’iniquité, ils seront enfermés et jetés dans cette vallée ardente, que mon aïeul Enoch m’a montrée vers l’occident, où il y avait des montagnes d’or, d’argent, de fer, de métal liquide et d’étain.

5. J’ai vu cette vallée, et il y avait une grande confusion ; et les eaux en jaillissaient.

6. Et après que tout cela fut fait, il s’exhala, d’une masse fluide de feu, une forte odeur de soufre, avec des eaux jaillissantes, et la vallée des anges coupables de séduction brûlait sous cette terre.

7. Dans cette vallée il coulait aussi des fleuves de feu, dans lesquels étaient précipités les anges, qui avaient égaré les habitants de la terre.

8. En ces jours-là, elles serviront de guérison de l’âme et du corps aux rois, aux puissants, aux grands et à ceux qui habitent la terre, et, d’un autre côté, elles serviront pour la condamnation de l’esprit.

9. Leur esprit sera tout entier aux plaisirs, afin qu’ils soient jugés dans leurs corps, parce qu’ils ont méconnu le Seigneur des esprits, et que tout en prévoyant le châtiment qui les menace, ils n’en invoquent pas davantage son saint nom.

10. Et comme leurs corps subiront un supplice terrible, de même aussi leurs âmes auront à supporter une punition éternelle.

11. Car la parole du Seigneur des esprits a toujours son effet.

12. Son jugement fondra sur eux, parce qu’ils se sont confiés dans les voluptés de leurs corps, et qu’ils ont nié le Seigneur des esprits.

13. Dans ces jours les eaux de cette vallée seront changées ; quand les anges seront jugés, l’ardeur de ces sources prendra une intensité nouvelle.

14. Et quand les anges monteront, les eaux de ces sources refroidiront après s’être échauffées. Alors j’entendis saint Michel (qui préside à la vertu des hommes, et commande aux nations) qui me disait : Le jugement que subiront les anges menace également les rois, les princes et ceux qui possèdent la terre.

15. Car ces eaux, en donnant la vie aux esprits des anges, donneront la mort à leur corps. Mais ils ne comprendront pas, ils ne croiront pas que ces eaux rafraîchissantes puissent se changer en un brasier ardent, qui brûlera pendant toute l’éternité.

 

Chapitre 67

 

1. Après cela mon aïeul Enoch me donna la connaissance de tous les secrets contenus dans son livre (Noé recueilli les écrits d’Hénoch), et m’expliqua les paraboles qui lui avaient été révélées, me les développant au milieu des paroles du livre.

2. Dans ce temps saint Michel (qui préside à la vertu des hommes, et commande aux nations) répondit et dit à Raphaël (qui préside aux esprits de hommes) : Mon esprit se soulève et s’irrite contre la sévérité du jugement secret contre les anges ; qui pourra supporter un jugement aussi terrible, qui ne sera jamais modifié, qui doit les perdre pour l’éternité ?

3. La sentence a été prononcée contre eux par ceux qui les ont fait sortir de cette façon. Et il arriva que se tenant devant le Seigneur des esprits, saint Michel répondit, et dit à saint Raphaël : Quel cœur n’en serait point ému, quel esprit n’en aurait pas compassion ?

4. Puis saint Michel dit à Raphaël : Je ne les défendrai point en présence du Seigneur ; car ils ont offensé le Seigneur des esprits, en se conduisant comme des dieux ; aussi la justice suprême s’exercera sur eux pendant toute l’éternité.

5. Ni l’ange innocent, ni l’homme n’en sentiront les effets ; mais ceux-là seuls qui sont coupables, et dont la punition sera éternelle.

 

Chapitre 68

 

1. Après cela ils seront frappés de stupeur et d’effroi à cause du jugement porté sur eux, en punition des révélations qu’ils ont faites aux habitants de la terre.

 

2. Voici le nom des coupables :

 

P 1) Le premier de tous est Semiâzâ ;

P 2) Arstikifâ ;

P 3) Armên ;

P 4) Kakabâel ;

P 5) Tur-êl ;

P 6) Rumiât ;

P 7) Dan-êl ;

P 8) Nukael ;

P 9) Barûq-êl ;

P 10) Azaz-êl ;

P 11) Armers ;

P 12) Batar-iâl ;

P 13) Basasaël ;

P 14) Auân-êl ;

P 15) Tur-iâl ;

P 16) Simâtisiêl ;

P 17) Ietar-êl ;

P 18) Tumâël ;

P 19) Tar-êl ;

P 20) Rumâël ;

P 21) Izêzéel.

 

3. Tels sont les noms des princes des anges coupables. Voici maintenant les noms des chefs de leurs centaines, de leurs cinquantaines et de leurs dizaines.

4. Le nom du premier est Yekum : c’est celui qui séduisit tous les fils des saints anges, qui les poussa à descendre sur la terre, pour procréer des enfants avec des êtres humains.

5. Le nom du second est Kesabel, qui inspira de mauvaises pensées aux fils des anges, et les poussa à souiller leurs corps en s’accouplant avec les filles des hommes.

6. Le nom du troisième est Gadrel ; c’est lui qui a révélé aux fils des hommes les moyens de donner la mort.

7. C’est lui qui séduisit Eve, et enseigna aux fils des hommes les instruments qui donnent la mort, la cuirasse, le bouclier, le glaive, et tout ce qui peut donner ou faire éviter la mort.

8. Ces instruments passèrent de ses mains dans celles des habitants de la terre, et ils y resteront à tout jamais.

9. Le nom du quatrième est Ténémue ; c’est lui qui révéla aux fils des hommes l’amertume et la douceur.

10. Et qui leur découvrit tous les secrets de la fausse sagesse.

11. Il leur enseigna l’écriture, et leur montra l’usage de l’encre et du papier.

12. Aussi par lui on a vu se multiplier ceux qui se sont égarés dans leur vaine sagesse, depuis le commencement du monde jusqu’à ce jour.

13. Car les hommes n’ont point été créés pour consigner leur croyance sur du papier au moyen de l’encre.

14. Ils ont été créés pour imiter la pureté et la justice des anges.

15. Ils n’auraient point connu la mort, qui détruit tout ; c’est pourquoi la puissance me dévore.

16. Ils ne périssent que par leur trop grande science.

17. Le nom du cinquième est Kasyade ; c’est lui qui a révélé aux enfants des hommes tous les arts diaboliques et mauvais.

18. Ces moyens infâmes de tuer un enfant dans le sein de sa mère (avortement), ces arts qui se pratiquent par la morsure des serpents (pour donner la mort ?), par l’énergie, en plein midi, dans la semence du serpent qu’on nomme Tabaet (?).

19. Ceci est le nombre de Kesbel, le principal serment que le Tout-puissant, du sein de sa gloire, a révélé aux saints.

20. Son nom est Beka. Celui-ci demanda à saint Michel (qui préside à la vertu des hommes, et commande aux nations) de lui montrer le nom secret, afin d’en avoir l’intelligence, et afin de rappeler dans la mémoire le serment redoutable de Dieu ; et de faire trembler, à ce nom et à ce serment, ceux qui ont révélé aux hommes tous les secrets dangereux.

21. Tel est, en effet, l’office magique de ce serment ; il est redoutable et sans merci.

22. Et il mit ce serment d’Aka entre les mains de saint Michel.

 

Note N° 7 : Nous savons de nos jours que la Création a été faite sur le globe terrestre après un cataclysme, probablement après la chute d’un ou de plusieurs météorites il y a un peu plus de 6000 ans. La Création est l’intervention des fils de Dieu pour rétablir l’ordre après le chaos qui était la conséquence de ce cataclysme qui avait frappé le globe terrestre. En outre, la découverte des cycles historiques fait apparaître que les anges ont disposé les choses dans le système solaire, non par hasard, mais en fonction d’un plan bien établi à l’avance et décidé par Dieu. La longueur de l’année solaire de 365,2422 jours, la durée de la lunaison de 29,530588 jours, les saisons dues à l’inclinaison de l’axe de rotation du globe terrestre et la durée de l’année précessionnelle, qui définit des ères de 2024 ans, ne sont pas l’effet du hasard, mais l’expression d’une volonté clairement exprimée. C’est également vrai pour l’emplacement des planètes Mercure (63 cycles de Mercure = 20 ans), Vénus (5 cycles de Vénus = 8 ans) et Mars (cycle de 780 jours d’où est issu celui de 260 jours pour faire : 73 x 260 jours = 52 ans) qui définissent des révolutions synodiques en relation avec les schémas des cycles historiques : il faut bien comprendre que les anges ont le pouvoir de déplacer les planètes à l’intérieur du système solaire pour l’aménager. La distance de la Terre au Soleil a également été voulue et imposée par Dieu. De ces faits, nous pouvons affirmer que tout a été programmé en fonction de la volonté divine pour réaliser son plan de salut en même temps que la destinée du monde. Ainsi, l’ensemble de l’œuvre de la création a été réalisée après l’adoption d’un plan établi à l’avance, lequel fut proclamé par les anges et accompagné d’un serment. La Création du livre de la Genèse a été le début de la mise en œuvre de ce plan.

 

23. Voici les effets de ce serment :

24. Par sa vertu magique, le ciel a été suspendu avant la création du monde.

25. Par lui, la terre s’est élevée sur les eaux ; et des parties cachées des collines les sources limpides jaillissent depuis la création du monde jusqu’en éternité.

26. Par ce serment, la mer a été fixée dans ses limites, et sur ses fondements.

27. Il a placé des grains de sable pour l’arrêter au temps de sa fureur ; et jamais elle ne pourra dépasser cette limite. Par ce serment redoutable, l’abîme a été creusé, et il conserve sa place à jamais.

28. Par ce serment, le soleil et la lune accomplissent chacun leur course périodique, sans jamais s’écarter de la voie qui leur a été tracée.

29. Par ce serment, les étoiles suivent leur éternelle route.

30. Et quand elles sont appelées par leur noms, elles répondent : Me voici !

31. Par ce même serment, les vents président aux eaux ; tous ont chacun leurs esprits (forces), qui établissent entre eux une heureuse harmonie.

32. Là se gardent les trésors des tonnerres et l’éclat de la foudre.

33. Là sont conservés les trésors de la grêle et de la glace, les trésors de la neige, de la pluie et de la rosée.

34. Tous ces anges conserveront et béniront le nom du Seigneur des esprits.

35. Ils le célèbreront par toute espèce de louange, et le Seigneur des esprits les soutiendra, les encouragera dans ces actions de grâce, et ils loueront, célébreront et exalteront le nom du Seigneur des esprits dans les siècles des siècles.

36. Et ce serment a été confirmé sur eux, et leurs routes ont été tracées, et rien ne peut les empêcher de les suivre.

37. Grande était leur joie.

38. Ils le bénissaient, ils le célébraient, ils l’exaltaient, parce que le secret du Fils de l’homme leur avait été révélé.

39. Et lui siégeait sur un trône de gloire ; et la principale partie du jugement lui a été réservée. Les pécheurs s’évanouiront et seront exterminés de la face de la terre, et ceux qui les ont séduits seront entourés de chaînes à tout jamais.

40. Selon le degré de leur corruption, ils seront livrés à différents supplices ; quant à leurs œuvres, elles s’évanouiront de la face de la terre, et désormais il n’y aura plus de séducteurs, parce que le Fils de l’homme a paru assis sur son trône de gloire.

41. Toute iniquité cessera, tout mal disparaîtra devant sa face, et la parole du Fils de l’homme subsistera seule en présence du Seigneur des esprits.

 

Fin du Texte de Noé.

 

Vingt-deuxième partie :

Enoch raconte son enlèvement dans le ciel des “ espaces aériens ” jusqu’au sanctuaire mystérieux.

 

42. Voilà la troisième parabole d’Hénoch.

 

Chapitre 69

 

1. Après cela, le nom du fils de l’homme, vivant avec le Seigneur des esprits, fut exalté par les habitants de la terre.

2. Il fut exalté dans leurs chars, et fut célébré au milieu d’eux.

3. Depuis ce moment, je ne vais plus au milieu des enfants des hommes, mais il me plaça entre deux esprits, entre le septentrion et l’occident, où les anges avaient reçu des cordes pour mesurer le lieu réservé aux justes et aux élus.

4. Là je vis les premiers pères, les saints qui habitaient dans ces beaux lieux pour l’éternité (paradis).

 

Chapitre 70

 

1. Après cela, mon esprit se cacha, et s’envola dans les cieux. J’aperçus les fils des saints anges marchant sur un feu ardent ; leurs vêtements étaient blancs, et leurs visages transparents comme le cristal (il peut s’agir d’une combinaison spatiale).

2. Je vis deux rivières d’un feu brillant comme l’hyacinthe.

3. Alors je me prosternai devant le Seigneur des esprits.

4. Et Michel (qui préside à la vertu des hommes, et commande aux nations), un des archanges, me prit par la main, me releva, et me conduisit dans le sanctuaire mystérieux de la clémence et de la justice.

5. Il me montra toutes les choses cachées des limites du ciel, les réceptacles des étoiles, des rayons lumineux (projecteurs), qui venaient éclairer les visages des saints.

6. Et il cacha l’esprit d’Enoch dans le ciel des cieux (le ciel des “ espaces aériens ” ou sans doute l’espace cosmique à l’intérieur d’un vaisseau spatial appelé “ sanctuaire mystérieux ”).

7. Là, j’aperçus au milieu de la lumière, un édifice (qui n’est pas construit avec des mains d’hommes) bâti avec des pierres de cristal.

8. Au milieu de ces pierres, des langues d’un feu vivant ; mon esprit vit un cercle, qui entourait l’habitation enflammée des quatre côtés (O.V.N.I. ?), et des fleuves de feu (tuyères ?) qui l’environnaient.

 

Note N° 8 : Ici, il ne fait plus de doute que l’enlèvement d’Enoch se fit bien dans l’espace à l’intérieur d’un immense vaisseau spatial (“ sanctuaire mystérieux ” ou “ caché ”). Le Livre d’Hénoch fut un livre caché parce qu’il révèle entre autres choses la vérité sur l’origine des anges, que nous appellerions de nos jours “ Extra-terrestres ”. Il n’y avait donc pas que le livre d’Ezéchiel qui témoignait de cette réalité, dont beaucoup ont voulu cacher l’évidence. Pourquoi ? Sans doute parce que cette vérité semblait être en contradiction avec la foi, dès lors remise en question selon l’avis de “ certains ”. Mais en réalité, cette évidence tenue cachée n’est en contradiction qu’avec l’interprétation classique de la Création du livre de la Genèse qui a voulu faire croire par erreur qu’il s’agissait de la création de l’Univers tout entier. Tandis que la création du livre de la Genèse ne se fit pas ailleurs que sur le globe terrestre lui-même, cela après un cataclysme qui l’avait affecté il y a un peu plus de 6000 ans très certainement par des chutes d’astéroïdes. L’origine extra-terrestre des anges n’est pas contraire à la foi, mais c’est une évidence que beaucoup ont voulu cacher par manque de foi.

 

9. Les Séraphins, les Chérubins et les Ophanims se tenaient debout tout autour. Ils ne dorment jamais ; mais ils gardent le trône de gloire.

10. Et je vis des anges innombrables, des milliers de milliers, des myriades de myriades, qui entouraient cette habitation (flotte d’O.V.N.I.).

11. Michel (qui préside à la vertu des hommes, et commande aux nations), Raphaël (qui préside aux esprits de hommes), Gabriel (qui préside sur Ikisat (?), sur le paradis et sur les chérubins), Phanuel (qui préside à la pénitence et à l’espérance de ceux qui doivent hériter de la vie éternelle) et les saints anges, qui étaient dans les cieux supérieurs (espace), y entraient et en sortaient. Raphaël et Gabriel sortaient de cette habitation, et une foule innombrable de saints anges.

12. Avec eux alors apparaissait l’Ancien des jours, dont la tête était blanche et pure comme de la laine, et dont le vêtement est impossible à décrire.

13. Alors je me prosternai, et toute ma chair fut saisie d’un tremblement convulsif, et mon esprit défaillit.

14. Et j’élevai la voix, pour le bénir, le louer et le célébrer.

15. Et les louanges qui s’échappaient de ma bouche étaient agréables à l’Ancien des jours.

 

Paroles adressées au Fils de l’homme :

 

16. L’Ancien des jours vint avec Michel et Gabriel, Raphaël et Phanuel, avec des milliers de milliers, des myriades de myriades, qu’il n’était pas possible de compter.

17. Alors cet ange (l’Ancien des jours) s’approcha de moi et me salua en ces termes :

“ Tu es Fils de l’homme, tu es né pour la justice, et la justice s’est reposée en toi.

18. “ La justice de l’Ancien des jours ne t’abandonnera pas.

19. “ Il l’a dit : Il fera descendre sur toi la paix, car la paix vient de celui qui a créé le monde,

20. “ Et elle reposera en toi à tout jamais.

21. “ Tous ceux qui seront, et qui marcheront dans les entiers de la justice, te feront cortège dans l’éternité.

22. “ Et leur demeure sera auprès de toi, leurs destinées seront confondues avec la tienne, et elles n’en seront jamais séparées.

23. “ Et c’est ainsi qu’une longue suite de jours leur sera donnée avec le Fils de l’homme.

24. “ La paix sera pour les justes, la voie de sagesse aux saints, au nom du Seigneur des esprits, dans tous les siècles ”.

 

Note N° 9 : Ici, l’Ancien des jours s’adresse au Fils de l’Homme, c’est à dire qu’Enoch se trouve alors dans une position semblable à celle du Messie Jésus. Mais Hénoch a été placé dans le Séjour Céleste pour servir de “ Témoin ” au Seigneur ; auprès de lui, Elie le prophète trouvera également une place car il sera lui aussi enlevé par les anges. Elie sera alors le deuxième “ Témoin ” du Seigneur. Ce sont les “ Deux Témoins ” dont il est question dans le livre du prophète Zacharie et dans l’Apocalypse de saint Jean.

 

Vingt-troisième partie :

Cours d’astronomie sur l’année solaire donné par l’ange Uriel.

 

Chapitre 71

 

1. Livre du cours des luminaires célestes, selon leurs ordres, leurs époques, leurs noms et les lieux où ils commencent leur carrière, et leurs différentes places, toutes choses qu’Uriel (qui préside aux cris et à la terreur), le saint ange qui était avec moi et qui les gouverne, m’expliqua tour à tour.

2. Voici la première loi des luminaires. Le soleil, flambeau du jour, sort des “ portes du ciel ”, situées à l’orient, et se couche à l’opposé, par les “ portes du ciel ” qui sont à l’occident (“ portes ” ou lieux marqués comme dans une horloge solaire).

3. J’aperçus six portes (passages marqués), par où le soleil commence sa carrière, et six autres portes par où il la finit.

4. Par ces mêmes portes la lune sort et entre également, et je vis ces princes des luminaires (soleil et lune), avec les astres qui les précèdent, les six portes de leur lever, les six portes de leur coucher.

 

Note N° 10 : Il semble qu’il y ait eu, dans le cadre du cours d’astronomie, deux séries de “ sept piliers placés sur une plateforme ” à la façon des mégalithes pour marquer les six passages du soleil à l’Est et les six autres passages du soleil à l’Ouest, dans le cadre d’une division de l’année solaire en douze mois : 1°) Les trois mois du printemps lorsque le jour s’allonge et les trois mois suivants de l’été lorsque le jour se réduit pour les six premiers passages ; 2°) Puis les trois mois d’automne lorsque le jour se réduit encore davantage et les trois mois de l’hiver lorsque le jour recommence progressivement à s’allonger pour les six derniers passages. Ces douze mois s’accordaient nécessairement avec les équinoxes et les solstices de l’année solaire, tout comme nos signes du zodiaque par exemple.

 

5. Toutes ces portes se trouvent l’une après l’autre dans le même alignement, et à droite et à gauche se trouvent pratiquées des fenêtres (il pourrait s’agir d’une construction mégalithique faite à la façon d’une horloge solaire et ayant des “ portes ” et des “ fenêtres ” pour marquer par les différents passages du soleil suivant les douze mois de l’année).

6. D’abord on voit s’avancer (de l’intérieur de la construction mégalithique ?) le grand luminaire, qu’on appelle soleil, dont l’orbite est comme l’orbite du ciel (voûte céleste observée la nuit), et qui est tout resplendissant de feu et de flammes.

 

Premier mois de 30 jours dans la quatrième porte (printemps) :

 

7. Le vent chasse le char sur lequel il est monté (sens imagé du lever du soleil à l’Est au travers du vent).

8. Mais bientôt il s’incline vers le nord pour s’avancer vers l’orient ; il tourne en passant par cette porte (orientale), il éclaire cette partie du ciel.

9. C’est ainsi qu’il s’annonce dans sa carrière le premier mois (de 30 jours de l’année solaire).

10. Il part par la quatrième de ces portes qui est à l’orient (sur six).

11. Et à cette quatrième porte qu’il franchit le premier mois, il y a douze fenêtres ouvertes (une au-dessus de chaque porte) d’où s’échappent des torrents de flammes (vues du centre de l’intérieur de la construction), quand elles s’ouvrent à l’époque qui leur est marquée (ou dans le mois qui leur est assigné).

12. Lorsque le soleil se lève dans le ciel, il passe par la quatrième porte pendant trente jours (ici, nous avons la preuve que les portes marquent les douze mois de l’année), et par la quatrième porte du côté de l’occident il descend en ligne droite.

13. Après ce temps, les jours grandissent (premier mois du printemps), les nuits sont diminuées pendant trente jours. Alors le jour est de deux parties (“ deux heures ” du système horaire des anges ou “ 2 h 40 mn ” de notre système) plus long que la nuit.

14. Le jour, en effet, a dix parties, tandis que la nuit n’en a que huit.

 

Note N° 11 : Enoch nous révèle ici comment les anges divisaient le jour en 18 heures au lieu de vingt-quatre. Division horaire des anges : 18 heures = 2 x 9 heures ; 9 heures pour le jour et 9 heures pour la nuit au moment du passage du soleil aux équinoxes. La journée comptait donc 9 heures : deux le matin, cinq le plein jour et deux le soir (2 heures + 5 heures + 2 heures = 9 heures du jour). L’heure des anges comptait donc une heure et 20 minutes de notre système horaire. Trois heures des anges faisaient donc quatre de nos heures. Leur système horaire comptait donc 18 heures et cela ne va pas sans rappeler les 18 mois de 20 jours dans l’année solaire du calendrier méso-américain. Les constructions mégalithiques furent sans doute édifiées par les anges eux mêmes pour donner un modèle fiable de calendrier, lequel devait subsister après le Déluge. Les données astronomiques étaient aussi consignées dans le Livre d’Enoch.

 

Deuxième mois de 30 jours dans la cinquième porte :

 

15. Cependant le soleil passe par cette quatrième porte, et se couche en passant par la porte correspondante, puis il se rapproche de la cinquième porte, qui est à l’orient, pendant trente jours, il se couche de même en passant par la porte correspondante.

16. Alors le jour est encore augmenté d’une partie, en sorte que le jour a onze parties ; la nuit décroît et n’en a que sept (11 “ heures ” + 7 “ heures ” = 18 “ heures ”).

 

Troisième mois de 30 jours dans la sixième porte :

 

17. Alors le soleil s’avance vers l’orient en passant par la sixième porte, et il se lève et se couche en passant par cette même porte pendant trente jours.

18. En ce temps, le jour est deux fois plus long que la nuit, et contient douze parties.

19. Quant à la nuit, elle diminue dans la même proportion et ne contient que six parties (12 “ heures ” + 6 “ heures ” = 18 “ heures ”).

 

Quatrième mois de 30 jours également dans la sixième porte (été) :

 

Enfin le soleil se décline, en sorte que le jour diminue pendant que la nuit augmente.

20. Car le soleil revient vers l’orient, en passant par la sixième porte, par laquelle il sort et il entre pendant trente jours.

Cinquième mois de 30 jours dans la cinquième porte :

 

21. Après cette période, le jour diminue d’un degré, il n’a donc plus que onze parties, tandis que la nuit en a sept.

22. Le soleil quitte l’occident, en passant par la sixième porte, et s’avance vers l’orient, se lève par la cinquième porte pendant trente jours, et se couche également à l’occident en passant par la cinquième porte.

 

Sixième mois, de 31 jours cette fois, dans la quatrième porte :

 

23. A ce moment le jour est diminué de “ un neuvième ” en sorte qu’il a dix parties, tandis que la nuit en a huit.

24. Or, le soleil passe à l’orient comme à l’occident par la cinquième porte. Enfin il se lève par la quatrième pendant trente et un jours, et se couche à l’occident (un jour est ajouté à l’équinoxe d’automne).

25. A cette époque le jour est égal à la nuit, en sorte que l’un et l’autre ont également neuf parties.

 

Septième mois de 30 jours dans la troisième porte (automne) :

 

26. Alors le soleil quitte cette porte, et s’avance vers l’orient, passe par la troisième porte aussi bien à son lever qu’à son coucher.

27. A partir de cette époque la nuit s’accroît pendant trente jours, en sorte que la nuit comprend dix parties, tandis que le jour n’en comprend que huit.

28. Alors le soleil sort par la troisième porte et va se coucher pareillement par la troisième porte à l’occident pendant trente jours.

 

Huitième mois de 30 jours dans la deuxième porte :

 

29. Puis il passe par la seconde (porte) aussi bien à l’orient qu’à l’occident.

30. En ce temps la nuit a onze parties et le jour sept (parties) seulement.

 

Neuvième mois de 30 jours dans la première porte :

 

31. C’est le temps que le soleil passe par la seconde (porte) soit à son lever soit à son coucher. Puis il décline et arrive à la première porte, qu’il franchit pendant trente jours.

32. Il se couche également par la première porte.

33. Alors la nuit (douze parties) est double du jour (six parties).

34. Ainsi elle a douze parties, pendant que le jour n’en a que six (parties).

35. Et quand le soleil est arrivé à ce point (solstice d’hiver) il recommence sa carrière.

 

Dixième mois de 30 jours dans la première porte (hiver) :

 

36. Il passe par cette (première) porte, pendant trente jours, et se couche dans la même porte à l’occident.

(Ainsi elle a douze parties, pendant que le jour n’en a que six.)

 

Onzième mois de 30 jours dans la deuxième porte :

 

37. Dans ce temps la nuit diminue d’une partie, elle n’en comprend que onze.

38. Quant au jour, il n’a que sept parties.

39. Alors le soleil passe par la seconde porte, à l’orient.

40. Revient par celle qu’il avait fuie d’abord pendant trente jours, se levant et se couchant aux deux portes correspondantes.

 

Douzième mois, de 31 jours cette fois, dans la troisième porte :

 

41. La nuit diminue encore, elle n’a plus que dix parties, et le jour huit (parties). Le soleil passe par la seconde porte soit à son lever, soit à son coucher, puis il s’avance vers l’orient, se lève par la troisième porte pendant trente et un jours, et va se coucher à la porte correspondante de l’occident.

42. La nuit continue à décroître, elle ne contient plus que neuf parties, autant que le jour ; alors il y a égalité entre l’un et l’autre ; l’année est à son trois cent soixante-quatrième jour.

 

Note N° 12 : Nous observons qu’un jour a été ajouté aux équinoxes et aux solstices, pour faire une année solaire de 364 jours, comprenant de ce fait quatre saisons de 91 jours chacune. Le trois cent soixante-cinquième jour n’existe pas encore, car l’année solaire d’avant le Déluge ne comptait que 364 jours (voir cours d’astronomie de l’ange Uriel sur les lunaisons). Nous observons que les mois sont en accord avec les saisons (trois mois par saison) et que l’année est comptée à partir du premier mois du printemps.

 

43. Ainsi c’est la course même du soleil qui produit la longueur ou la brièveté des jours et des nuits.

44. C’est lui qui fait que le jour s’accroît successivement, que la nuit diminue dans le même rapport.

45. Telle est la loi du cours du soleil, il s’avance, il recule tour à tour. Telle est la destinée de ce grand luminaire qui sert à éclairer la terre.

46. Ce luminaire auquel Dieu dès le néant a donné nom de soleil.

47. Car ainsi qu’il entre et qu’il sort, sans jamais avoir de relâche, fendant jour et nuit en son char les plaines éthérées. Sa lumière éclaire sept parties de la lune (lunaison divisée en huit parties, sans compter la nouvelle lune, huitième partie, invisible), mais leurs dimensions à tous deux sont égales (disque solaire d’égale grandeur avec celui de la lune).

 

Vingt-quatrième partie :

Cours d’astronomie sur les lunaisons donné par l’ange Uriel.

 

Chapitre 72

 

1. Après cette première loi, je vis celle qui regarde le luminaire inférieur, qui s’appelle lune, et dont l’orbite est comme l’orbite du ciel (voûte céleste).

2. C’est encore le vent qui pousse le char sur lequel elle est montée (description imagée) ; maos sa lumière lui est dispensée avec mesure.

3. Chaque mois son coucher et son lever varient, et ses jours sont comme les jours du soleil (mois de 30 jours de l’année solaire comparés à la lunaison, également de 30 jours). Et quand sa lumière est pleine, elle contient sept parties du soleil (les sept parties de ses phases sont remplies par la lumière du soleil).

4. Elle se lève, et prend sa course vers l’orient pendant trente jours.

5. En ce temps, elle apparaît, et constitue pour vous le commencement du mois. Pendant trente jours elle passe par la porte que franchit le soleil.

6. Alors elle est presque invisible, en sorte qu’il ne paraît en elle aucune lumière, excepté la septième partie de sa lumière totale (30 / 8 = 3,75 jours, soit la première phase sur les sept visibles), chaque jour elle s’accroît d’une portion, mais se levant et se couchant toujours avec le soleil (le soleil et la lune ne sont pas éloignés l’un de l’autre).

7. Quand le soleil se lève, la lune se lève avec lui, et en reçoit une faible portion de lumière.

8. Dans cette nuit, le premier jour avant le jour de la lune, la lune se couche avec le soleil.

9. Et pendant cette nuit, la lune est obscure, mais elle se lève avec la septième partie de sa lumière, en s’écartant du lever du soleil.

10. Mais peu à peu elle s’éclaire jusqu’à ce que sa lumière soit complète (pleine lune).

 

Chapitre 73

 

1. Alors je vis une autre loi, qui consiste dans la détermination des mois lunaires : Uriel, mon saint ange et mon conducteur ne me laissa rien ignorer.

2. J’ai donc écrit, dans la manière qu’il me l’a révélé.

3. J’ai noté les mois, dans l’ordre qu’ils arrivent, l’apparition et les phases de la lune pendant quinze jours.

4. J’ai inscrit à quelle époque la lune perd complètement sa lumière, et à quelle époque elle jouit de tout son éclat.

 

Note (importante) N° 13 : Trente jours de la lunaison divisés par huit donnent : 3,75 jours. C’est la valeur du premier croissant appelé “ première lumière ”. Ensuite cette même valeur est ajoutée pour former le premier quartier, “ deuxième lumière ”, et ainsi de suite jusqu’au retour à la nouvelle lune. Ainsi, nous obtenons : 3,75 jours x 1 = 3,75 jours, premier croissant (1° lumière) ; 3,75 jours x 2 = 7,5 jours, premier quartier (2° lumière) ; 3,75 jours x 3 = 11,25 jours, premier quartier augmenté d’un croissant (3° lumière) ; 3,75 jours x 4 = 15 jours, pleine lune (4° lumière) ; 3,75 jours x 5 = 18,75 jours, pleine lune diminuée d’un croissant (5° lumière) ; 3,75 jours x 6 = 22,5 jours, dernier quartier (6° lumière) : 3,75 jours x 7 = 26,25 jours, dernier croissant (7° lumière) ; 3,75 jours x 8 = 30 jours, nouvelle lune (sans lumière).

 

5. En certain mois la lune s’avance seule, et pendant deux autres mois elle se couche avec le soleil par les deux portes (qui marquent les mois de l’année solaire) qui se trouvent au milieu, c’est-à-dire par la troisième et la quatrième. Elle sort pendant sept jours, et accomplit sa course.

6. Puis elle se rapproche de la porte qu’a franchie le soleil, et pendant huit jours elle passe par la seconde porte, ainsi que le soleil.

7. Et lorsque le soleil sort par la quatrième porte, la lune en sort pendant sept jours, jusqu’à ce que le soleil passe par la cinquième porte.

8. Pendant sept jours encore, elle décline vers la quatrième porte ; elle est alors dans tout son éclat ; mais elle diminue bientôt et s’avance par la première porte pendant huit jours.

9. Puis elle se dirige de nouveau vers la quatrième porte, d’où le soleil se lève.

10. Je vis donc leur position, ainsi que le lever et le coucher du soleil, suivant l’ordre de ses mois.

11. Et dans ces jours à chaque cinq année on ajoutera trente jours, parce qu’ils sont en plus dans l’année solaire. Et tous les jours qui apparaîtront à une de ces cinq années seront au nombre de trois cent soixante quatre. Il y aura en plus six jours pour chacune d’elles, de manière à former un mois supplémentaire de trente jours.

 

Note (importante) N° 14 : Durée de la lunaison d’avant le Déluge. Valeur de l’année solaire avant le Déluge : 364 jours. Valeur de la lunaison avant le Déluge : 29,836065 jours, soit “ 30 jours ”. Valeur de cinq années solaires avant le Déluge : 364 jours x 5 = 1820 jours. Valeur de 60 lunaisons avant le Déluge : 60 x 29,201965 jours = 1790,1639 jours. Valeur en moins sur l’année solaire avant le Déluge : 1820 jours - 1790,1639 jours = 29,8361 jours. Valeur de 61 lunaisons avant le Déluge : 61 x 29,201965 jours = 1820 jours. Valeur de douze lunaisons avant le Déluge : 12 x 29,201965 jours = 358,03278 jours. Différence avec l’année solaire : 364 jours - 358,03278 jours = 5,96722 jours, soit “ 6 jours ”. Différence entre le mois de 30 jours et la durée de la lunaison d’avant le Déluge : 30 jours - 29,836065 jours = 0,163935 jours, soit 3 heures et 56 minutes de moins.

Le Livre d’Enoch nous révèle aujourd’hui que les valeurs astronomiques de l’année solaire et de la lunaison n’étaient pas les mêmes avant le Déluge que de nos jours. Différence de durée entre l’année solaire actuelle et celle d’avant le Déluge : 365,2422 jours - 364 jours = 1,2422 jour ou 1 jour et 14 heures 32 minutes. Différence de durée entre la lunaison d’avant le Déluge et celle d’aujourd’hui : 29,836065 jours - 29,530588 jours = 0,305477 jour ou 7 heures 20 minutes. Ainsi, nous observons que l’année solaire s’est rallongée de un jour et 14 heures 30, tandis que la lunaison s’est raccourcie de 7 heures 20 minutes. Les données astronomiques de l’ange ne pouvaient pas être fausses. C’est donc bien un changement qui s’est effectué, probablement parce que le Déluge a modifié la position de la Lune autour de la Terre : la Lune a été rapprochée de la Terre. L’année solaire s’est rallongée parce que le rapprochement de la Lune a raccourci la durée du jour, de telle sorte que l’année solaire a compté un jour et 14 heures 30 minutes de plus. Cela signifie que la rotation de la Terre été accélérée à cause du rapprochement de la Lune. Dans le cas où les anges se sont servis de la Lune en modifiant sa trajectoire pour provoquer le Déluge, cela expliquerait à la fois le Déluge et le rallongement de la durée de l’année solaire, de même que le raccourcissement de la durée de la lunaison. C’est sans doute la raison qui motivait l’ange Uriel pour donner les cours d’astronomie à Enoch, qui écrivait tout, afin d’inscrire les durées astronomiques d’avant le Déluge, lesquelles devaient être modifiées par la suite.

Autre explication possible : Il se trouve que cinq fois 360 jours font 1800 jours et que 1800 jours font 60,9537 jours ou 61 lunaisons ; d’autre part, une année lunaire fait 354,367 jours et que cinq années lunaires font 1771,8353 jours, donc 28,1647 jours de moins que 1800 jours, soit une lunaison de moins. Cinq fois 360 jours = 1800 jours = 61 lunaisons. Cinq années de 360 jours (12 x 30 jours) correspondent avec 61 lunaisons, c’est-à-dire avec une lunaison supplémentaire qu’il faut ajouter à cinq années lunaires comme l’enseigne l’ange Uriel du Livre d’Enoch. Cela peut signifier que la valeur de la lunaison n’a pas changée depuis le Déluge, mais que l’ange se référait à une année de 360 jours. Dans ces conditions, l’année d’avant le Déluge n’aurait pas duré 364 jours, mais 360 jours. L’addition de quatre jours aurait été une “ correction ” du Livre d’Enoch faite après le Déluge par les copistes qui croyaient qu’il y avait eu une erreur. Conclusion : Le contexte de l’explication faite par l’ange sur les “ portes ” des douze mois de l’année solaire laisse penser qu’il pouvait parler d’une année solaire de 360 jours. Mais il est aussi possible que l’année solaire faisait déjà 365 jours avant le Déluge, et que l’ange ne tenait compte que des années “ arithmétiques ” de 360 jours à partir desquelles il faisait une démonstration (voir le schéma de l’année solaire).

 

12. Le mois lunaire est plus court que le mois solaire et sidéral (valeur du mois sidéral : 364 jours / 12 = 30,3333 jours ; valeur du mois lunaire : 29,836065 jours ; différence = 0,497268 jours).

13. Du reste, c’est elle (l’année sidérale) qui règle les années, de manière qu’elles ne varient pas d’un seul jour et se composent invariablement de 364 jours. En trois ans, il y a 1092 jours ; en cinq années, 1820 jours ; en huit années, 2912 jours.

14. Quant aux années lunaires, trois années comprennent 1074 jours (au lieu de 1063 jours après le Déluge) ; cinq années (lunaires), moins longues que celles du soleil de 30 jours (au lieu de 48 jours après le Déluge), n’embrassent que 1790 jours (au lieu de 1772 jours après le Déluge), et huit années lunaires comprennent 2864 jours (au lieu de 2835 jours après le Déluge).

15. Ainsi huit années lunaires sont-elles plus courtes que huit années solaires de 48 jours (au lieu de 77 jours après le Déluge).

Soit : 8 x 364 jours = 2912 jours ; 8 x 358 jours = 2864 jours ; 2912 jours - 2864 jours = 48 jours.

16. L’année se forme donc par la course du soleil ou de la lune ; elle est donc, suivant qu’on se rapproche à l’un ou à l’autre des ces astres, ou plus longue ou plus courte.

 

Chapitre 74

 

1. Voici maintenant les chefs et les princes qui président à toute la création, à toutes les étoiles, ainsi qu’aux quatre jours intercalaires ajoutés pour compléter l’année.

2. Ils ont besoin de ces quatre jours, qui ne font point partie de l’année (de 360 jours).

3. Les hommes se trompent respectivement au sujet de ces jours (dit l’ange) ; car il faut se rapporter à ces luminaires pour s’en rendre compte, puisque l’un est intercalé à la première porte (solstice d’hiver), le second à la troisième (équinoxe de printemps), un autre à la quatrième (équinoxe d’automne) et le dernier à la sixième (solstice d’été).

4. C’est ainsi que se trouve complété le nombre de 364 positions, qui forment autant de jours.

Voilà les signes :

5. Les saisons (91 jours) ;

6. Les années (364 jours).

7. Et les jours tels qu’Uriel me les fit connaître. Uriel est l’ange que le Seigneur de gloire a préposé à toutes les étoiles,

8. Qui brillent dans le ciel et éclairent la terre. Ce sont :

9. Les dispensateurs des jours et des nuits, savoir : le soleil, la lune, les astres de toute la milice céleste qui, avec tous les autres chars (un char représente le parcours d’un astre), parcourent le ciel en tous sens.

10. Ainsi Uriel me fit voir douze portes (douze mois représentés par douze passages formés par deux fois sept piliers) qui s’ouvrent pour le char (la course) du soleil, d’où jaillissent des infinités de rayons.

11. C’est par eux que l’été se forme en la terre quand ces portes s’ouvrent (la lumière du soleil les “ ouvre ”) aux époques fixées ; d’elles aussi s’échappent les vents et les esprits de la rosée (liés aux saisons), quand les fenêtres (donnant) aux extrémités du ciel s’ouvrent aux époques fixées par la volonté divine.

12. Je vis douze portes dans le ciel aux extrémités de la terre (peut-être en Europe occidentale où se trouvent les mégalithes), desquelles sortent le soleil, la lune, les étoiles et tous les ouvrages du ciel au levant et au couchant.

13. Bien d’autres fenêtres s’ouvrent encore à droite et à gauche (par rapport à la position de l’observateur).

14. L’une de ces fenêtres augmente la chaleur de l’été (1° mois de l’été), aussi bien que les portes d’où sortent et où rentrent sans cesse les étoiles dans un cercle sans fin (mouvement perpétuel).

15. Et je vis dans le ciel le char (la course) de ces étoiles qui tournait sur le monde sans jamais décliner. Une d’entre elles est plus brillante que les autres (Sirius) ; celle-ci fait le tour du monde entier.

 

Vingt-cinquième partie :

Cours sur les douze portes des vents.

 

Chapitre 75

 

1. Et vers les frontières de la terre, je vis douze portes pour tous les vents, qui s’en échappent de temps en temps pour se répandre sur la terre (portes des “ quatre vents ” qui marquent les différents mois de l’année).

2. Trois de ces portes s’ouvrent dans la partie opposée du ciel (elles sont placées en groupes de trois portes opposées entre elles et en forme de croix, mais à l’intérieur d’un cercle), trois autres à l’occident, trois à droite et trois à gauche. Les trois premières regardent l’orient ; les trois dernières le nord. Celles qui sont placées à droite et à gauche regardent respectivement le midi et l’occident (elles sont placées trois à l’Est et trois au Nord, puis trois au Sud et trois à l’Occident).

3. Par quatre portes sortent des vents de bénédiction et de salut, et par les huit autres des vents de désolation. Quand ils sont en mission, ils corrompent la terre et ses habitants, l’eau et tout ce qui vit dedans.

4. Le prince des vents sort par la porte placée à l’orient et par la première porte à l’orient qui s’incline vers le midi. Ce vent apporte la destruction, l’aridité, la chaleur suffocante et la corruption.

5. De la seconde porte, qui est au milieu, sortent l’égalité ou la juste mesure de toutes choses, la pluie, la fertilité, la salubrité et la force ; de la dernière porte, tournée vers le Nord, proviennent le froid et l’aridité.

6. Après ces vents viennent les vents du Notus, qui soufflent par trois portes principales ; par la première, tournée vers l’orient, s’échappe un vent chaud.

7. Mais par la porte du milieu s’exhale une odeur agréable, la rosée, la pluie, le salut et la vie.

8. De la troisième porte, vers l’occident, proviennent la rosée, la pluie, la nielle et la perdition.

9. Les Aquilons soufflent par trois portes. De la septième, placée près de celle qui regarde le midi, sortent la rosée, la pluie, la nielle et la perdition. De celle du milieu viennent la pluie, la rosée, la vie et le salut. De la troisième porte, tournée à l’occident, mais se rapprochant du nord, viennent les nuées, les glaces, la neige, la pluie et la rosée.

10. Viennent ensuite, dans la quatrième région, les vents occidentaux. De la première porte sortent la rosée, la pluie, la glace, le froid, la neige et la gelée ; de la porte du milieu, la pluie, la rosée, le calme et l’abondance.

11. De la dernière, du côté du midi, l’aridité, la destruction, la sécheresse et la mort.

12. Ainsi se termine la description des douze portes placées aux quatre coins du ciel.

13. Toutes leurs lois, toutes leurs influences bonnes ou mauvaises, je te les ai expliquées, ô mon fils Mathusala (3387 - 2418 av. notre ère, date du Déluge) !

 

Chapitre 76

 

1. Le premier vent s’appelle oriental, parce qu’il est le premier.

2. Le second, se nomme vent du midi, parce que c’est à ce moment que descend l’Eternel, le béni à jamais.

3. Le vent d’occident, s’appelle encore “ vent de la diminution ” parce que c’est de son côté que tous les luminaires célestes s’affaiblissent et descendent.

4. Le quatrième vent, le vent du septentrion, se subdivise en trois parties ; l’une est consacrée à l’habitation des hommes, l’autre est occupée par des lacs, des vallées, des forêts, des rivières, des lieux couverts de ténèbres (brouillard) ou de neiges ; la troisième enfin, est le paradis (jardin d’Eden ?).

5. Je vis sept montagnes plus hautes que toutes les montagnes de la terre, d’où sortent des frimas, les jours, les saisons, et les années y vont et s’y évanouissent.

6. Je vis sept fleuves de la terre, plus grands que tous les autres fleuves ; l’un coule de l’occident à l’orient, et va se jeter dans la grande mer.

7. Deux autres coulent du nord à la mer (Tigre et Euphrate), et vont se jeter dans la mer Erythrée (nom donné par les Anciens à la mer Rouge, au golfe Persique et à la partie nord-ouest de l’océan Indien), vers l’orient. Quant aux quatre autres, deux coulent du nord vers la mer Erythrée, les deux derniers vont se jeter dans la grande mer, là où se trouve un immense désert (l’Afrique).

8. Je vis sept grandes îles sur cette mer, deux (Italie et Grèce) proches de la terre, cinq (Corse, Sardaigne, Sicile, Crète et Chypre) dans la grande mer (Méditerranée).

 

Note N° 14 : Il est possible que la configuration du Moyen-Orient et du pourtour de la Méditerranée ne soit plus exactement la même aujourd’hui que ce qu’elle était avant le Déluge.

 

Vingt-sixième partie :

Cours complémentaire d’astronomie.

 

Chapitre 77

 

1. Les noms du soleil sont : Oz-iâres et Tomâs.

2. La lune a quatre noms : le premier est Asonia, le second Ebla ; le troisième Benaces, et le quatrième Erae.

3. Tels sont les deux grands luminaires, dont les orbites sont comme les orbites du ciel, et dont les dimensions (apparentes) sont égales.

4. Dans l’orbite du soleil, il y a sept parties de lumière, qui sont réfléchies par la lune. Ces sept parties vont frapper la lune jusqu’à la dernière. Ils sortent par la porte de l’occident, après avoir éclairé le septentrion, et reviennent dans le ciel par la porte de l’orient.

5. Lorsque la Lune se lève, elle apparaît dans le ciel ; et elle est éclairée par la moitié de la septième partie de la lune.

6. Cette lumière se complète au bout de quatorze jours.

7. Bientôt se complétèrent trois fois cinq parties de lumière, en sorte qu’après quinze jours, elle soit arrivée à sa parfaite croissance.

8. La lune alors réfléchit toute la lumière qu’elle reçoit du soleil.

9. Elle décroît ensuite, et elle suit dans sa décroissance la même marche qu’elle avait mise dans sa croissance.

10. En certains mois, la lune a vingt-neuf jours.

11. Il y a d’autres mois où elle n’a que vingt-huit jours (les jours comptés ne tiennent pas compte du jour supplémentaire de la nouvelle lune, lorsque la lune est devenue invisible).

12. Uriel me révéla encore une autre loi. C’est la manière dont la lumière émanant du soleil vient se répandre sur la lune.

13. Pendant tout le temps que la lune progresse dans sa lumière, elle s’avance devant le soleil, jusqu’à ce qu’au bout de quatorze jours sa lumière devienne pleine dans le ciel.

14. Mais quant elle décroît, ou que cette lumière est absorbée peu à peu dans le ciel, le premier jour s’appelle nouvelle lune, parce que c’est dans ce jour qu’elle recommence à recevoir la lumière du soleil.

15. Elle se trouve complète, le jour où le soleil descend à l’occident, pendant que la lune monte à l’orient.

16. Alors la lune brille pendant toute la nuit jusqu’à ce que le soleil se lève avant elle ; alors la lune s’évanouit devant le soleil.

17. Quand la lumière s’approche de la lune, elle décroît encore, jusqu’à ce qu’elle soit complètement éclipsée ; alors son temps est terminé.

18. Alors son orbite vide est sans aucun éclat.

19. Pendant trois mois elle accomplit sa période en trente jours (3 x 30 jours = 90 jours), et pendant trois autres mois, elle l’accomplit en vingt-neuf jours (3 x 29 jours = 87 jours).

20. Pendant trois mois, elle a une période de 30 jours, et pendant trois mois, une période de 29 jours (ce qui fait : 90 jours + 87 jours = 177 jours = 6 x 29,5 jours).

 

Note N° 15 : Ici nous observons dans le texte que la durée moyenne de la lune est bien de 29,5 jours, et non de 29,836065 jours. Six lunaisons de 29,836065 jours font 179 jours au lieu de 177 jours, soit deux jours de plus. Mais nous ne savons pas si ce dernier texte a été “ corrigé ” après le Déluge. Ici, nous pouvons croire que le manuscrit aurait effectivement été “ corrigé ” ; car si la lunaison d’avant le Déluge faisait bien 29,836065 jours, nous observons qu’elle faisait 0,163935 jour de moins que 30 jours. Si nous multiplions cette valeur (0,163935 jours) par trois, nous obtenons : 0,491805 jour, soit 0,5 jour. Ce qui signifie qu’il fallait compter trois lunaisons pour obtenir une perte de 0,5 jour ; pour rattraper cette perte, il fallait “ diminuer ” les trois lunaisons suivantes de 0,50 jour chacune, c’est-à-dire les compter avec seulement “ 29,5 jours ”. Soit : 30 jours x 3 = 90 jours ; 3 x 29,5 jours = 88,5 jours ; 90 jours + 88,5 jours = 178,5 jours. Or : 6 x 29,201965 jours = 179 jours, valeur très proche de 178,5 jours. Dans ces conditions, la mention originale du manuscrit aurait été : “ Pendant trois mois, la lunaison a une valeur de 30 jours, et pendant les trois mois qui suivent, elle n’a qu’une valeur de 29,50 jours ” (soit un ensemble de “178,5 jours”). Enfin, il fallait alors ajouter un jour supplémentaire une fois chaque année lunaire, car : 2 x 178,5 jours = 357 jours, mais 2 x 179 jours (valeur réelle de six lunaisons) = 358 jours. 358 jours - 357 jours = 1 jour supplémentaire à ajouter toutes les 12 lunaisons. On le comptait pas des lunaisons successives de 30 jours et 29,50 jours, car : 30 jours + 29,50 jours = 59,50 jours, alors que : 29,836065 jours x 2 = 59,67213 jours (valeur réelle). Pour une valeur réelle de 59,67213 jours, valeur placée au-dessus de 59,50 jours, on ne supprimait pas encore un jour, et la lunaison suivante comptait à nouveau 30 jours, pour obtenir un ensemble de 60 jours. Cette méthode permettait enfin de pouvoir séparer les années lunaires les unes des autres par l’addition d’un jour supplémentaire ou “ jour annuel ”.

 

21. La nuit, elle apparaît pendant vingt jours en figure d’homme (pendant un tiers de sa course, lequel définit un “ profil ”), et dans le jour, elle se confond avec le ciel.

 

Chapitre 78

 

1. Et maintenant, mon fils Mathusala (3387 - 2418 av. notre ère), je t’ai fait tout connaître ; et la description du ciel est terminée.

2. Je t’ai fait voir le cours des globes lumineux qui président aux saisons, aux différents temps de l’année, et leurs diverses influences, produisant les mois, les semaines et les jours. Je t’ai également fait voir les décroissements de la lune, qui ont lieu à la sixième porte, car c’est à cette porte que la lune perd sa lumière.

3. C’est par là que commence la lune ; c’est aussi là qu’elle finit à l’époque certaine, lorsqu’elle a parcouru cent soixante-dix-sept jours, c’est-à-dire vingt-cinq semaines et deux jours (177 jours = 6 x 29,5 jours).

4. Sa période est plus petite que celle du soleil ; elle a cinq jours de moins par semestre (30 jours x 6 = 180 jours auxquels il faut ajouter un jour à l’équinoxe et un jour de plus au solstice pour faire 182 jours ; 6 x 29,5 jours = 177 jours, soit 5 jours de moins que 182 jours).

5. Quand elle se trouve dans son plein, elle présente la face d’un homme (la lune présente toujours la même face vers la terre). C’est ainsi que me l’a fait connaître Uriel, le grand ange qui la régit.

 

Vingt-septième partie :

Uriel annonce les jugements à venir et Enoch est ramené dans sa famille.

 

Chapitre 79

 

1. Dans ces jours-là, Uriel me dit : Voici, je t’ai fait tout connaître, ô Enoch.

2. Je t’ai tout révélé. Tu vois le soleil, la lune et les anges qui dirigent les étoiles du ciel, qui président à leurs mouvements, à leurs phases, à leurs conversions.

3. Les jours des pécheurs ne seront point complets.

4. Leurs semences manqueront dans les champs et dans les campagnes ; les travaux de terre seront bouleversés, rien ne viendra pour eux en son temps. La pluie restera dans les airs, et le ciel sera d’airain.

5. En ce temps-là les produits de la terre seront tardifs ; ils ne fleuriront point en leur temps, et les arbres retiendront leurs fruits.

6. La lune changera son cours, elle n’apparaîtra point en son temps (Uriel annonce ici un changement affectant le circuit de la lune, peut-être effectivement déplacée de son orbite par les anges afin de provoquer le Déluge sur la terre) ; le ciel brûlant et sans nuage sera visible, et la stérilité s’étendra sur la face de la terre. Des météores sillonneront le ciel (chute d’astéroïdes au moment du Déluge ?) ; car beaucoup d’étoiles, se détournant de leur course accoutumée, erreront dans l’espace.

7. Et les anges qui les régissent ne seront point là pour les faire rentrer dans leur route (les anges contrôlent habituellement les circuits des météorites) ; et toutes les étoiles se soulèveront contre les pécheurs.

8. Les habitants de la terre seront confondus dans leurs pensées ; ils pervertiront toutes leurs voies.

9. Ils transgresseront les commandements du Seigneur et se croiront des dieux ; cependant le mal ne fera que se multiplier au milieu d’eux.

10. Mais le châtiment céleste ne se fera pas attendre : ils périront tous.

 

Chapitre 80

 

1. Et il me dit : “ O Enoch, regarde ce livre qui est descendu des cieux (livre des anges annonçant le futur) ; lis ce qui y est contenu, et cherche à comprendre tout ce qu’il contient ”.

2. Alors j’aperçus tout ce qui venait du ciel, et je compris tout ce qui était écrit dans le livre. En lisant, je connus toutes les oeuvres des hommes ;

3. Toutes les oeuvres des enfants de la chair, depuis le commencement jusqu’à la fin.

4. Et je louai le Seigneur, le Roi de gloire, l’Ouvrier de toutes ces merveilles.

5. Et je célébrai à cause de sa longanimité, à cause de sa miséricorde envers les enfants du monde.

6. Et je m’écriai : Bienheureux est l’homme qui meurt dans la justice et le bien, et auquel on ne peut opposer aucun livre de crimes ; qui n’a point connu l’iniquité.

7. Alors les trois saints me saisirent, et, me transportant sur la terre, me déposèrent devant la porte de ma maison (ils le ramenèrent chez lui, lieu de son habitation avant l’enlèvement).

8. Et ils me dirent : Explique toutes ces choses à ton fils Mathusala ; annonce à tous tes enfants que nulle chair ne sera justifiée devant le Seigneur, car il est le Créateur.

9. Pendant une année entière, nous te laisserons avec tes enfants, jusqu’à ce que tu recouvres ta force première et que tu sois en état d’instruire ta famille, d’écrire toutes les choses que tu as vues, et de les expliquer à tes enfants. Mais au milieu de l’année prochaine, on t’enlèvera du milieu des tiens ; et ton coeur retrouvera sa première force ; car l’élu découvrira à l’élu les secrets de la justice, le juste se réjouira avec le juste ; ils confesseront Dieu ensemble. Quant aux pécheurs, ils périront avec les pécheurs ;

10. Et les pervers avec les pervers.

11. Ceux-là mêmes qui auront vécu dans la justice mourront à cause des méfaits des hommes, et ils expireront à cause des actions des méchants.

12. Dans ces jours, ils cesseront de me parler.

13. Et je revins à mes frères, en louant et en bénissant le Seigneur.

 

Vingt-huitième partie :

Enoch, ramené dans sa famille pour une année, enseigne le calendrier à son fils Mathusala.

 

Chapitre 81

 

1. Or, mon fils Mathusala (3387 - 2418 av. notre ère, il vécut 969 ans, jusqu’à la date du Déluge en 2418 av. notre ère, et fut le plus âgé des fils d’Adam), je t’ai tout dit, tout écrit (Mathusala sera le dépositaire d’Enoch, et Noé [3018 - 2024 av. notre ère], fils de Lémec [3200 - 2423 av. notre ère] et petit fils d’Enoch, recueillera le Livre d’Enoch) ; je t’ai tout révélé, et je t’ai donné un traité sur chaque chose.

2. Conserve, mon fils, les livres écrits de la main de ton père, et transmets-les aux générations futures (par l’intermédiaire de Noé et de ses fils).

3. Je t’ai donné la sagesse, à toi, à tes enfants et à ta postérité, afin qu’ils la transmettent, cette sagesse supérieure à toutes leurs pensées, à leur postérité. Et ceux qui la comprendront ne dormiront point ; mais ils ouvriront leurs oreilles pour la recevoir, afin de se rendre dignes de cette sagesse, qui sera pour eux comme une nourriture céleste.

4. Bienheureux les justes, bienheureux ceux qui marchent dans la justice, qui ne connaissent point l’iniquité, et qui ne ressemblent point aux pécheurs dont les jours sont comptés.

5. Quant à la marche du soleil dans le ciel, il entre et il sort par les différentes “ portes ” pendant trente jours, avec les chefs des mille espèces d’étoiles, avec les “ quatre ” qui leur sont ajoutés et qui sont relatifs aux quatre jours supplémentaires (ici Enoch confirme une nouvelle fois l’année longue de 364 jours d’avant le Déluge).

6. Les hommes sont dans de grandes erreurs au sujet de ces jours ; ils n’en font point mention dans leurs calculs (en comptant des années de seulement 360 jours). Mais ces jours supplémentaires existent (pour accorder l’année solaire avec les saisons) : un à la première porte (solstice d’hiver), un second à la troisième (équinoxe de printemps), un troisième à la quatrième (équinoxe d’automne), un dernier à la sixième porte (solstice d’été).

7. L’année est ainsi composée de trois cent soixante-quatre jours (364 jours, valeur de l’année avant le Déluge et non pas 365,25 jours, valeur de l’année solaire seulement après le Déluge ?).

8. Ainsi le calcul est exact. Car ces luminaires, ces mois, ces périodes, ces années et ces jours, Uriel me les a révélés et expliqués, lui qui, de par Dieu, a puissance sur tous ces astres, et qui règle leurs influences.

9. Voilà l’ordre des astres, chacun suivant l’endroit du ciel où il se lève et se couche, suivant les saisons, les temps, les périodes, les jours et les mois.

10. Voici les noms de ceux qui les dirigent, qui veillent sur leurs voies, sur leurs périodes, sur leurs influences.

11. Quatre d’entre eux ouvrent la marche ; ils partagent l’année en quatre parties (saisons). Douze autres viennent ensuite, qui forment les douze mois de l’année, divisée en trois cent soixante-quatre jours, avec les chefs des mille qui distinguent les jours, les jours ordinaires comme les jours supplémentaires ; qui comme les premiers chefs, partagent l’année en quatre parties.

12. Les chefs de mille sont placés au milieu des autres, et chacun d’eux est à sa place. Or, voici les noms de ceux qui président aux quatre parties de l’année, savoir : Melkel (équinoxe de printemps), Helammelak (solstice d’été) ;

13. Meleyal (solstice d’hiver) et Narel ou Asphael (équinoxe d’automne).

Printemps :

14. Quant aux noms des autres, ce sont Adnarel (1° mois du printemps), Jyasural (2° mois du printemps) et Jeyeluineal (3° mois du printemps).

15. Ces trois derniers marchent après les chefs de la classe des étoiles ; chacun marche régulièrement après ceux qui partagent l’année en quatre parties.

16. Dans la première partie de l’année (printemps) apparaît Melkel (équinoxe de printemps), qu’on nomme encore Tamaâ et Zahaïa.

17. Les jours soumis à son influence sont au nombre de quatre-vingt-onze (une saison).

18. Et voici ce que l’on voit sur la terre pendant ces jours : sueur, chaleur et travail. Tous les arbres deviennent fertiles, les feuilles poussent, la moisson réjouit le laboureur, la rose et toutes les fleurs embellissent la campagne, et les arbres morts dans l’hiver se dessèchent.

Eté :

19. Voici ceux qui commandent en second : Barkel (1° mois de l’été), Zehabel (2° mois de l’été) et Heloyalel (3° mois de l’été), auquel s’adjoint encore Helammelak, appelé aussi Soleil (solstice d’été), ou très brillant.

20. Les jours soumis à leur influence sont au nombre de quatre-vingt-onze (une saison).

21. Voici ce qui se passe sur la terre pendant ce temps : chaleur et sécheresse ; les arbres donnent leurs fruits, et les fruits sont excellents à sécher.

22. Les troupeaux vont à leur pâturage, et les brebis mettent bas. On ramasse tous les biens de la terre ; on amoncelle les grains dans les greniers, et on porte le raisin dans les pressoirs.

Automne :

23. Les noms des autres sont Gédael (1° mois d’automne), Keel (2° mois d’automne), Héel (3° mois d’automne) ;

24. Auxquels il faut ajouter Asphael (équinoxe d’automne).

25. Et les jours de son autorité sont expirés et finis.

 

Note N° 16 : Nous remarquons ici qu’Enoch ne dit rien sur l’hiver et ne donne pas les noms de ses mois. Il peut y avoir eu une perte de fragment de manuscrit.

 

Vingt-neuvième partie :

Enoch raconte sa première vision à son fils Mathusala.

 

Chapitre 82

 

1. Et maintenant, mon fils Mathusala, je t’ai fait part de toutes les visions que j’ai vues avant toi. J’en eus encore deux autres avant de me marier (donc avant l’année 3387 av. notre ère, date de la naissance de son fils), et l’une d’elles ne ressemblait pas à l’autre.

2. La première m’apparut pendant que j’étais occupé à lire ; et la seconde quelque temps avant d’épouser ta mère. C’était deux importantes visions.

3. Au sujet desquelles j’interrogeai le Seigneur.

4. Je reposais dans la maison de mon aïeul (grand-père d’Enoch) Malaleel (3679 - 2784 av. notre ère), et je vis le ciel brillant et radieux.

5. Et je me prosternai, et je vis la terre dévorée par un grand gouffre, et des montagnes suspendues au-dessus des montagnes.

6. Des collines tombaient sur des collines, les arbres les plus hauts se fendaient dans toute leur hauteur, et ils étaient précipités dans l’abîme (fond de la mer) et descendaient au fond.

7. A la vue de ce chaos, ma voix balbutiait. Je m’écriai : C’en est fait de la terre. Alors mon aïeul Malaleel me releva, et il me dit : Pourquoi t’écries-tu, mon fils, pourquoi te lamentes-tu ?

8. Je lui racontai la vision que j’avais eue, et il me dit : Ce que tu as vu est grave, mon fils.

9. Et la vision que tu as eue est frappante ; elle se rapporte évidemment aux péchés de la terre, que l’abîme doit dévorer. Oui, il arrivera une grande catastrophe.

10. C’est pourquoi, ô mon fils, lève-toi et implore le Dieu de gloire, car tu es fidèle, et pour qu’il laisse quelques personnes sur la terre, et que les hommes ne périssent pas tous. Mon fils, la catastrophe viendra du ciel sur la terre ; et ce sera une grande ruine.

11. Alors je me levai et je suppliai le Seigneur ; j’écrivis mes prières pour les générations du monde, donnant à mon fils Mathusala toutes les explications qu’il pouvait désirer.

12. Et quand je fus sorti, et que j’eus vu le soleil se levant à l’orient, la lune descendant à l’occident, toutes les étoiles que Dieu a créées s’avançant majestueusement dans le ciel, alors je célébrai le Seigneur de toute justice, j’exaltai son saint nom, parce qu’il avait fait surgir le soleil aux fenêtres de l’orient ; il monte et s’élève à la face du ciel et il parcourt sa brillante carrière.

 

Chapitre 83

 

1. Et j’élevai les mains au ciel et je louai le Saint et le Très-Haut. Et j’ouvris la bouche, et me servant de la langue (langage) que Dieu a donnée à tous les enfants des hommes (même langue que celles des anges, sans doute l’hébreu), pour servir d’instrument à leurs pensées, je le célébrai en ces termes :

2. Tu es béni, Seigneur, roi puissant et sublime, seigneur de toutes les créatures du ciel, Roi des rois, Dieu de tout l’univers, dont le règne, la domination et la majesté n’auront jamais de fin.

3. De siècle en siècle ton règne subsistera. Les cieux constituent ton trône à jamais, et la terre est ton marchepied d’éternité en éternité.

4. Car c’est toi qui les a faites, c’est toi qui les gouverne. Rien ne peut se soustraire à ta puissance infinie. Avec toi la sagesse est immuable : elle veille sans cesse auprès de ton trône. Tu connais, tu vois, tu entends tout, rien ne peut se soustraire à ton puissant regard, car ton œil est partout !

5. Voici les anges qui ont transgressé tes commandements ; et ta colère plane sur la chair de l’homme, jusqu’au grand jour du jugement.

6. Or, Seigneur, mon Dieu, roi puissant et clément, je t’implore, je te supplie ; exauce mes prières ; que ma postérité se perpétue sur la terre (Enoch est l’arrière grand-père de Noé), que le genre humain ne périsse pas tout entier !

7. N’abandonne point la terre désolée, et qu’elle ne soit point détruite à tout jamais !

8. O Seigneur, extermine de la face de la terre la chair qui t’a offensé. Mais conserve la race des justes pour la perpétuer à jamais. O Seigneur ne détourne point ta face de ton serviteur.

 

Trentième partie :

Enoch raconte sa deuxième vision à son fils Mathusala : Adam et ses fils.

 

Chapitre 84

 

1. Ensuite j’eus une autre vision, que je vais encore t’expliquer, ô mon fils. Et Enoch se leva et dit à son fils Mathusala : Laisse-moi t’entretenir, ô mon fils. Ecoute la parole de ma bouche, et prête l’oreille à la vision et au songe de ton père. Avant d’épouser ta mère (donc avant l’année 3387 av. notre ère, date de la naissance de son fils), j’eus une vision dans mon lit.

2. Voici un taureau (ère zodiacale du Taureau) sortant de la terre (Adam, 4074 - 3144 av. notre ère).

3. Et ce taureau était blanc.

4. Ensuite sortit une génisse (Eve), et avec elle deux jeunes veaux, dont l’un était noir (Caïn) et l’autre rouge (Abel qui fut tué).

5. Le noir frappa le rouge et le poursuivait par toute la terre.

6. Dès ce moment je n’aperçus plus le veau rouge (tué par le noir) ; mais le noir survint à une extrême vieillesse, et il y avait avec lui une génisse.

7. Ensuite je vis beaucoup de taureaux nés de ce couple, qui leur ressemblaient et qui les suivaient.

8. Et la première génisse (Eve) sortit de la présence du premier taureau (Adam) ; et elle chercha le veau rouge, mais elle ne le trouva point.

9. Et elle poussait des gémissements lamentables, en le cherchant.

10. Et elle continua ses cris jusqu’à ce que le taureau s’approcha d’elle ; dès ce moment elle cessa de se plaindre et de gémir.

11. Et puis elle mit au monde un taureau blanc (Seth, 3944 - 3032 av. notre ère).

12. Et après celui-ci beaucoup d’autres taureaux et d’autres génisses.

13. Je vis encore dans mon songe un bœuf blanc (Enosch, 3839 - 2934 av. notre ère), qui grandit de la même manière, et finit par devenir un grand boeuf blanc.

14. Et de lui sortirent beaucoup d’autres bœufs qui lui étaient semblables.

15. Et ils commencèrent à produire d’autres bœufs blancs, qui leur étaient semblables, et ils se succédaient les uns aux autres.

 

Trentième et unième partie :

Enoch raconte sa deuxième vision à son fils Mathusala : Chute des Vigilants.

 

Chapitre 85

 

1. Je levai encore les yeux, et je vis le ciel au-dessus de ma tête.

2. Et voici qu’une étoile tomba du ciel (ange déchu).

3. Et elle se dressait au milieu de ces taureaux et paraissait paître avec eux.

4. Ensuite je vis d’autres taureaux grands et noirs (fils d’Adam inquiets et perturbés) ; et voici qu’ils changeaient sans cesse de pâturages et d’étables, lorsque leurs jeunes veaux commencèrent à se lamenter avec eux ; et en regardant encore au ciel, je voyais beaucoup d’autres astres (Vigilants) qui redescendaient et se précipitaient vers cette étoile unique (Chef des Vigilants).

5. Au milieu des jeunes veaux, les taureaux étaient avec eux et paissaient avec eux.

6. Je regardai et j’admirai ces choses, et voici que les taureaux commencèrent à entrer en feu et à monter sur les génisses ; celles-ci ayant conçu, mirent au monde des éléphants (géants), des chameaux (êtres difformes) et des ânes (êtres “ tarés ” parmi les fils monstrueux des Vigilants).

7. Et les taureaux étaient épouvantés de cette génération monstrueuse, et aussitôt ils se mirent à les mordre et à les frapper de leurs cornes.

8. Et les éléphants (géants) dévorèrent les taureaux, et voici que tous les enfants de la terre frémissaient à ce spectacle et fuyaient épouvantés.

 

Chapitre 86

 

1. Je les regardai encore, et je les vis se frapper les uns les autres, se dévorer (guerres), et j’entendis la terre qui en gémissait. Alors je tournai une seconde fois mes regards vers le ciel, et dans une seconde vision, je vis sortir des hommes semblables à des hommes blancs (anges fidèles à Dieu). Il y en avait un et trois autres qui l’accompagnaient (ceux qui rendirent visite à Enoch).

2. Ces trois hommes qui sortirent les derniers, me prirent par la main, et m’élevant au-dessus de la terre et de ses habitants, me conduisirent dans un lieu élevé (station spatiale).

3. Et de là ils me montrèrent une autre tour environnée de collines plus basses (c’est-à-dire à l’intérieur d’un vaisseau spatial) ; et ils me dirent : Reste ici, jusqu’à ce que tu voies ce qui doit arriver par ces éléphants, ces chameaux et ces ânes, ces astres (anges déchus) et toutes ces génisses (épouses des Vigilants).

 

Chapitre 87

 

1. Alors j’aperçus celui de ces quatre hommes blancs (anges) qui était sorti le premier.

2. Et il saisit la première étoile qui était tombée du ciel (chef des Vigilants).

3. Et il lui lia les pieds et les mains, et la jeta dans une vallée, vallée étroite, profonde, horrible et ténébreuse.

4. Alors un des quatre tira un glaive et le donna aux éléphants (géants), aux chameaux (êtres difformes) et aux ânes (êtres “ tarés ”), qui commencèrent à s’en frapper mutuellement ; et toute la terre en frémit (fils des Vigilants en guerre les uns contre les autres).

5. Et dans ma vision, voici : je vis un des quatre hommes (anges) qui étaient descendus du ciel (et non tombés), qui rassembla et saisit toutes les grandes étoiles (anges déchus), dont les parties sexuelles étaient semblables aux parties sexuelles des chevaux, et il les jeta toutes, pieds et mains liés, dans les cavernes de la terre.

 

Trentième deuxième partie :

Enoch raconte sa deuxième vision à son fils Mathusala : Noé et le Déluge.

 

Chapitre 88

 

1. Alors un des quatre hommes (anges) s’approcha des autres taureaux, et leur enseigna des mystères tels, qu’ils en tremblaient (annonce du Déluge). Et un homme naquit (Noé), et il bâtit un grand navire (l’Arche de Noé). Il habitait dans ce navire, et avec lui trois taureaux (Sem, Cham et Japhet [2516 - 1916 av. notre ère]) et une couverture se fit au-dessus d’eux (l’Arche fut fermée et le Déluge commença en 2418 av. notre ère et dura pendant une année entière).

2. Je levai de nouveau mes regards au ciel, et j’aperçus une grande voûte (céleste) ; et il y avait au-dessus sept cataractes (cyclones ?) qui versaient des torrents de pluie dans un village (cité d’avant le Déluge).

3. Je regardai encore, et voici que les fontaines de la terre (rivières et fleuves en crues) se répandaient sur la terre dans ce village (en Mésopotamie, lieu d’habitation des fils d’Adam).

4. Et l’eau commença à tourbillonner et à monter sur la terre, en sorte que je ne pouvais plus apercevoir ce village, parce qu’il était tout couvert d’eau.

5. Il y avait en effet beaucoup d’eau, de ténèbres et de nuages ; et voici que la hauteur de l’eau surpassait la hauteur de tous les villages (inondation de toute la Mésopotamie).

6. L’eau les couvrait en entier, et enveloppait la terre.

7. Et tous les taureaux qui y étaient réunis furent submergés et périrent dans les eaux.

8. Mais le navire flottait sur la surface de ces mêmes eaux. Cependant tous les taureaux (hommes), les éléphants (géants), les chameaux (êtres difformes) et les ânes (êtres “ tarés ”), et les troupeaux périssaient dans cette immense inondation ; ils disparaissaient engloutis, et je ne pouvais plus les voir dans l’abîme d’où ils ne pouvaient plus se retirer.

9. Je regardai encore, et voici les cataractes qui cessèrent de tomber d’en haut, et les fontaines de la terre de couler, et les abîmes (fonds des mers) s’entrouvrirent.

10. Et les eaux s’y précipitèrent (reflux des eaux), et la terre apparut.

11. Et le navire s’arrêta sur la terre (sur le mont Ararat en Arménie dont la hauteur s’élève à 5165 mètres), les ténèbres se dissipèrent et la lumière apparut.

12. Alors le bœuf blanc (Noé, 3018 - 2024 av. notre ère), qui avait été fait homme (rendu semblable aux anges), sortit de l’Arche, et avec lui trois taureaux (Sem, Cham et Japhet [2516 - 1916 av. notre ère]).

13. Et un des trois taureaux était blanc (Japhet, père des Européens), et semblable à un bœuf ; un autre était rouge (Sem) comme du sang (père des Sémites), et le troisième était noir (Cham, père des Africains) ; et le taureau blanc se retira des autres (émigration indo-européenne).

14. Et les bêtes des champs, et les oiseaux commencèrent de se multiplier.

15. Et les différentes espèces de ces animaux se rassemblèrentBabel), les lions, les tigres, les loups, les chiens, les sangliers, les renards, les chameaux et les porcs.

16. Les sirets, les milans, les vautours, les congas et les corbeaux (les descendant des fils de Noé sont comparés à des animaux).

 

Trentième troisième partie :

Enoch raconte sa deuxième vision à son fils Mathusala : Abraham et ses fils.

 

17. Et parmi eux naquit un bœuf blanc (Abraham, 2066 - 1891 av. notre ère).

18. Et ils commencèrent à se mordre les uns les autres (guerres) ; et le bœuf blanc (Abraham), qui était né parmi eux, engendra un onagre (Ismaël) et un bœuf blanc (Isaac), et ensuite plusieurs onagres (autres fils d’Abraham dispersés au Moyen-Orient). Et le bœuf blanc (Isaac) qui fut aussi engendré par lui, engendra à son tour un sanglier noir (Esaü) et une brebis blanche (Jacob, qui deviendra Israël).

19. Le sanglier (Esaü) engendra beaucoup d’autres sangliers.

20. Et la brebis (Jacob) engendra douze autres tribus (les douze tribus d’Israël).

21. Quand ces douze brebis furent grandes, elles en vendirent l’un d’entre elles (Joseph) à des ânes.

22. Et les ânes vendirent la brebis à des loups (Egyptiens).

23. Et elle grandissait parmi eux.

24. Alors le Seigneur amena les autres brebis (fils d’Israël qui avaient vendu Joseph) pour habiter avec la première (en Egypte) et paître avec elle au milieu des loups (Egyptiens).

25. Et elles se multiplièrent, et leurs pâturages étaient en abondance (dans le Delta du Nil).

 

Trentième quatrième partie :

Enoch raconte sa deuxième vision à son fils Mathusala : Histoire de Moïse.

 

26. Mais les loups commencèrent à les épouvanter et à les persécuter (les Egyptiens asservissent les Hyksos ou Hébreux, env. 1670 - 1560 av. notre ère, XV° et XVI° dynasties égyptiennes), et ils exterminèrent leurs petits (jetés au fleuve).

27. Et ils les placèrent dans les profondeurs d’un grand fleuve (le Nil).

28. Alors les brebis commencèrent à se lamenter à cause de la perte de leurs petits, et à se tourner vers le Seigneur ; une d’elles (Moïse, 1617 - 1497 av. notre ère) cependant parvint à s’échapper et se retira (en 1577 av. notre ère) parmi les onagres (dans le Sinaï).

29. Et je vis les brebis gémissant, priant et implorant le Seigneur.

30. De toutes leurs forces, jusqu’à ce que le Seigneur descendit à leurs cris du haut de son séjour céleste et daignât les visiter.

31. Et il appela la brebis (Moïse), qui avaient échappé à la dent des loups, et lui enjoignit d’aller trouver ces loups meurtriers, et de les avertir de ne plus offenser les brebis.

32. Alors la brebis alla trouver les loups, forte de la parole du Seigneur, et une autre brebis (Aaron) vint au-devant de la première et marcha avec elle.

33. Et toutes deux étant entrées dans la demeure des loups (Egypte) leur défendirent de persécuter encore les brebis.

34. Ensuite je vis les loups opprimant de plus en plus le troupeau de brebis. Et les brebis crièrent encore vers le Seigneur, et le Seigneur descendit au milieu d’elles.

35. Et il commença à exterminer les loups (plaies d’Egypte), qui hurlaient ; mais les brebis gardaient le silence et ne poussaient plus de cris.

36. Et voici que je vis qu’elles émigrèrent du pays des loups (Exode en 1537 av. notre ère). Les yeux de ces loups étaient aveuglés, et ils sortirent et ils poursuivirent les brebis de toutes leurs forces (armées). Mais le Seigneur des brebis marchait avec elles et les conduisait.

37. Et toutes les brebis le suivaient.

38. Son visage était terrible ; son aspect brillant et magnifique. Cependant les loups commencèrent à poursuivre les brebis, jusqu’à ce qu’ils les eurent atteintes au bord de la grande mer (Rouge).

39. Alors la mer fut divisée, et les eaux se tinrent de chaque côté, comme un mur.

40. Et le Seigneur des brebis, qui les conduisait, se plaça entre elles et les loups (nuée ardente).

41. Cependant les loups n’apercevaient point les brebis (cachées par la nuée), mais ils les poursuivaient jusqu’au milieu de la mer, et alors les eaux se refermèrent derrière eux.

42. Mais dès qu’ils virent le Seigneur, ils se retournèrent pour fuir de devant sa face.

43. Mais alors les eaux se réunirent d’après les lois naturelles ; et elles engloutirent les loups. Et je vis tous ceux qui avaient poursuivi les brebis, submergés dans les flots.

44. Mais pour les brebis, elles passèrent la mer, et s’avancèrent dans ce désert (le Sinaï) qui n’avait ni arbre, ni eau, ni verdure. Et elles commencèrent à ouvrir les yeux et à voir.

45. Et je vis le Seigneur des brebis vivre avec elles, et leur fournir les eaux nécessaires,

46. Avec la brebis (Moïse) qui conduisait les autres.

47. Et cette brebis monta sur le sommet d’un rocher élevé (mont Sinaï), et le Seigneur des brebis l’envoya vers les autres.

48. Et je vis le Seigneur de ces brebis au milieu d’elles ; et son visage était sévère et terrible.

49. Et dès qu’elles l’eurent aperçu, les brebis furent épouvantées.

50. Et toutes tremblantes elles envoyèrent la brebis qui les conduisait (Moïse), et celle qui était avec elle (Aaron), et elles lui disaient : Nous ne pouvons ni rester devant le Seigneur, ni le regarder en face.

51. Alors la brebis (Moïse), qui les conduisait, remonta de nouveau sur le sommet de la montagne.

52. Et les autres brebis commencèrent à être aveuglées, et à s’égarer hors de la voie que leur avait montrée la brebis. Mais celle-ci n’en savait rien.

53. Et le Seigneur était courroucé contre elles ; et quand la brebis (Moïse) apprit ce qui se passait au pied de la montagne,

54. Elle en descendit à la hâte, et s’étant approchée d’elles, elle en trouva beaucoup,

55. Qui étaient aveuglées,

56. Et qui avaient quitté leur voie. Et quant les autres brebis l’aperçurent, elles craignaient et tremblaient en sa présence.

57. Et elles désiraient revenir à leur étable (Egypte).

58. Alors cette brebis, conduisant les autres brebis avec elles, s’approcha de celles qui s’étaient égarées.

59. Et elle commença à les frapper ; et elles étaient épouvantées en sa présence. Alors elle ramena au bercail celles qui s’étaient égarées.

60. Je vis aussi dans une vision, que cette brebis se faisait homme (semblable à un ange), et il bâtit au Seigneur une bergerie (Tabernacle), et il les y établit.

61. Je vis encore tomber une brebis (Aaron) qui était venue au-devant de celle qui était le conducteur des autres. Je vis enfin périr (dans le désert du Sinaï pendant 40 ans, de 1537 à 1497 av. notre ère) un grand nombre d’autres brebis, leurs petits grandir à leur place, entrer dans un pâturage nouveau (côté oriental de la Palestine) et venir au bord d’un fleuve (le Jourdain).

62. Et la brebis qui les avait conduites (Moïse) et qui était devenue homme, se sépara d’elles et mourut (en 1497 av. notre ère).

63. Et toutes les brebis la cherchaient, et l’appelaient avec des cris lamentables.

 

Trentième cinquième partie :

Enoch raconte sa deuxième vision à son fils Mathusala : Histoire d’Israël.

 

64. Je vis aussi qu’elles cessèrent de la pleurer, et qu’elles franchirent les eaux du fleuve (le Jourdain).

65. Là s’élevèrent d’autres brebis, pour remplacer celles qui étaient mortes, et qui les avaient conduites auparavant (Josué prend la direction d’Israël pour conquérir la Palestine).

66. Enfin je les vis entrer dans ce lieu fortuné, dans une terre de bénédiction et de joie.

67. Et elles s’y rassasiaient ; et leurs bergeries étaient élevées sur cette terre bienheureuse, et leurs yeux étaient tantôt ouverts, tantôt aveuglés, jusqu’à ce qu’une brebis se levât au milieu d’elles, et les conduisit de telle sorte qu’elle les ramena toutes et leur ouvrit les yeux (temps des Juges pendant 397 ans, de Josué au roi Saül, soit de 1497 à 1100 av. notre ère).

68. Mais les chiens, les renards et les sangliers (peuples autour de la Palestine) commencèrent à les dévorer, jusqu’à ce qu’une autre brebis devint la ruine du troupeau, et le Bélier (roi Saül, roi d’Israël de 1100 à 1060 av. notre ère) qui les conduisit. Ce bélier (royaume d’Israël) commença en effet à frapper de ses cornes les chiens, les renards et les sangliers, et à les exterminer tous.

69. Mais la première brebis (le Juge Samuel) en ouvrant les yeux vit la gloire du Bélier pâlir et s’éteindre.

70. Car il commença à frapper aussi les brebis, à les persécuter, et à oublier toute sa dignité.

71. Alors le Seigneur envoya cette première brebis (Samuel) à une autre brebis (David), pour l’élever comme le “ Bélier ” et le “ conducteur du troupeau ” en place de celle qui a terni sa gloire.

72. Elle y alla et lui parla et l’institua “ Bélier ” (roi) ; et les chiens (Philistins) ne cessaient de vexer les brebis.

73. Et le premier Bélier (Saül) persécutait le second (David).

74. Alors celui-ci se leva, et s’enfuit de devant la face du premier Bélier. Et je vis des chiens (Philistins) qui maltraitaient ce premier Bélier (Saül).

75. Mais le second se leva (David, roi d’Israël de 1060 à 1020 av. notre ère), et il conduisit les jeunes brebis.

76. Et il engendra beaucoup d’autres brebis, mais enfin il succomba.

77. Et il eut pour successeur un jeune Bélier qui devint le chef et le conducteur du troupeau (Salomon, roi d’Israël de 1020 à 980 av. notre ère).

78. Et sous lui, les brebis croissaient et se multipliaient.

79. Et tous les chiens, les renards et les sangliers le craignaient et fuyaient de devant lui.

80. Car ce Bélier frappait et mettait en déroute toutes les bêtes féroces, en sorte qu’il leur était désormais impossible d’opprimer les brebis ou d’en ravir une seule.

81. Et la bergerie devint grande et magnifique, et on y éleva une haute Tour (Temple de Salomon fondé en 1017 av. notre ère) au moyen de ces brebis.

82. La bergerie (palais du roi) était peu élevée, mais la Tour était fort haute.

83. Et le Seigneur des brebis se plaça en cette Tour, et voulut qu’on lui dressât une table magnifique.

84. Mais je vis bientôt que les brebis commencèrent à errer de nouveau, à suivre diverses routes et à abandonner leur bergerie.

85. Et le Seigneur en appela quelques-unes (les Prophètes) et les envoya vers les autres.

86. Mais celles-ci commencèrent à tuer les premières (les Prophètes sont persécutés). Une d’elle cependant parvint à éviter le châtiment dont on la menaçait (prophète Elie), et prenant la fuite, prêcha contre ceux qui voulaient la tuer.

87. Et le Seigneur des brebis la délivra de leurs mains, la fit monter et asseoir (enlèvement d’Elie) auprès de moi (Enoch) et y rester.

 

Note N° 17 : Nous remarquons ici qu’Enoch et Elie ont tous deux été enlevés et sont devenus les “ Deux Témoins ” dont parle l’Apocalypse, ceux-là mêmes qui devront revenir pendant les événements apocalyptiques précédant le retour de Jésus.

 

88. Il envoya encore à ces brebis prévaricatrices de ses commandements, d’autres brebis (autres prophètes), pour avoir des témoins contre elles.

89. Je vis encore que ces brebis, en abandonnant le Seigneur, et la Tour élevée en son honneur, erraient en aveugles en des régions inconnues (dispersion en 721 av. notre ère des dix tribus d’Israël en Assyrie, lesquelles devinrent ensuite un peuple errant, le peuple Tzigane).

90. Enfin je vis le Seigneur lui-même se venger, car il en faisait un grand carnage ; mais elles crièrent vers lui ; alors il abandonna son Temple (prise de Jérusalem en 587 av. notre ère par le roi de Babylone) et les laissa en la puissance des lions (Babyloniens), des tigres (Grecs), des loups (Egyptiens), des renards et de toute espèce de bêtes.

91. Et ces bêtes commencèrent à les déchirer.

92. Je vis aussi que le Seigneur, qu’elles avaient abandonné, les livrait à des lions féroces et cruels, et à toutes espèces de bêtes.

93. Alors je criai de toutes mes forces, et j’implorai le Seigneur pour ces brebis que dévoraient toute espèce de bêtes féroces.

94. Mais il ne répondit point, et il regardait d’un œil satisfait ces brebis qu’on dévorait, qu’on exterminait.

 

Trentième sixième partie :

Enoch raconte sa deuxième vision à son fils Mathusala : Histoire des Chefs religieux Juifs.

 

Enfin il appela soixante-dix pasteurs et leur donna le soin de veiller sur le troupeau (les pasteurs sont probablement les Chefs religieux des Juifs qui reçoivent mission de “ châtier ” le peuple en exerçant la justice, c’est-à-dire en appliquant la loi de Moïse pendant la domination des nations après le retour d’Exil).

95. Et il leur dit : Que chacun de vous veille sur les brebis, et qu’il fasse ce que je lui commanderai ; je vous en donnerai à chacun un certain nombre à conduire.

96. Et celles que je vous dirai d’exterminer, vous les exterminerez ; et il les leur livra.

97. Alors il en appela un autre (un ange) et lui dit : Comprends et fais attention à tout ce que les pasteurs feront à ces brebis ; car ils en feront périr beaucoup plus que je ne leur en désignerai (en persécutant les prophètes).

98. Et toute transgression, tout meurtre que les pasteurs commettront, sera noté (par l’ange) ; c’est à dire qu’il faudra indiquer celles qu’ils auront tuées par mon ordre (observation de la loi de Moïse), et celles qu’ils auront fait périr de leur propre autorité.

99. Tout meurtre commis par les pasteurs leur est compté. Ne manque donc pas d’écrire combien de brebis ils auront fait périr de leur propre autorité, combien ils en auront livré au supplice, afin que ce compte soit contre eux un témoignage, que je sache tout ce qu’ils auront fait ; s’ils ont exécuté mes ordres, ou s’ils ont négligé de les accomplir.

100. Mais qu’ils ignorent ce que je te commande ; ne leur ouvre point les yeux ; ne leur donne point d’avertissement ; mais compte avec soin tous les meurtres qu’ils commettront, et donnes-en-moi une connaissance exacte.

Et je vis comment ces pasteurs gouvernaient le troupeau chacun dans son temps. Et ils commencèrent à tuer plus de brebis qu’ils n’en devaient faire périr.

101. Et ils abandonnèrent les brebis dans la puissance des lions, en sorte que plusieurs d’entre elles furent dévorées par les lions et par les tigres (Grecs) ; et que les sangliers (soldats romains) se jetèrent sur elles, brûlèrent la Tour (destruction du dernier Temple par les Romains en 70 de notre ère) consacrée au Seigneur et détruisirent la bergerie (Jérusalem).

102. Et je fus bien chagrin de l’incendie de cette Tour, et de la ruine de la bergerie (Jérusalem).

103. Car ensuite il me fut impossible de la voir (le Temple n’a plus été reconstruit depuis).

104. Quant aux pasteurs et leurs complices, ils livraient eux-mêmes les brebis à toutes les bêtes féroces, pour les faire dévorer. Chacune d’elle leur était livrée à son tour, et en son temps. Or, chacune aussi était inscrite dans un livre ; et toutes celles qui périssaient y étaient soigneusement notées.

105. Cependant chaque pasteur en faisait périr bien plus qu’il ne devait.

106. Alors je commençai à pleurer et à m’indigner sur le sort misérable de ces brebis.

107. Et je vis dans ma vision comment celui qui écrivait, notait jour par jour les meurtres commis par les pasteurs ; comment il monta, se présenta au Seigneur des brebis et lui donna le livre qui renfermait le compte exact de tout ce que les pasteurs avaient fait, la note de tous ceux qu’ils avaient fait périr.

108. Et de tout le mal qu’ils avaient commis.

109. Et le livre fut lu devant le Seigneur des esprits, qui, étendant la main, le signa et puis le déposa.

 

Trentième septième partie :

Enoch raconte sa deuxième vision à son fils Mathusala : Histoire occulte des Chefs religieux Juifs.

 

110. Ensuite je vis comment les pasteurs avaient l’empire pendant douze heures (peut-être pendant 480 ans, soit douze fois 40 ans).

111. Et voici que trois de ces brebis revenues de la captivité (retour de captivité sous Néhémie), retournèrent et rentrèrent dans le lieu de la bergerie, et commencèrent à relever tout ce qui y avait été détruit.

112. Mais les sangliers les en empêchaient, mais leurs efforts étaient inutiles.

113. Et les brebis continuèrent à édifier, comme auparavant, et relevèrent la Tour (Temple) qu’on nomma “ la Tour haute ”.

114. Et ils recommencèrent à placer une table devant la Tour, mais le pain qu’ils y placèrent était impur et souillé (mauvaise application de la Loi).

115. De plus, toutes les brebis étaient aveuglées ; elles ne pouvaient voir, pas plus que les pasteurs.

116. Les pasteurs les livraient aussi (aux chefs des nations) pour les faire périr en grand nombre.

117. Mais le Seigneur des brebis se taisait, et toutes les brebis furent entraînées. Pasteurs et brebis, tout était confondu, et nul ne les défendait des attaques des bêtes sauvages.

118. Alors celui qui écrivait le livre (l’ange), monta et le remit au Seigneur des brebis. Mais en même temps il le pria pour elles, en portant témoignage contre les pasteurs qui les avaient fait périr. Et après avoir déposé le livre, il s’en alla.

 

Chapitre 89

 

1. Et je remarquai comment trente-sept pasteurs (sur l’ensemble des 70) reprirent soin du troupeau jusqu’à ce que chacun disparût à son tour, comme les premiers. Alors les brebis furent confiées à d’autres pasteurs, qui les gardèrent chacun un certain temps.

2. Puis j’aperçus dans ma vision tous les oiseaux du ciel qui accouraient, les aigles, les milans et les corbeaux. Et les aigles conduisaient tous les autres.

 

Note N° 18 : Ces descriptions du Livre d’Enoch concernent les choses qui se passent dans les “ lieux invisibles ”, appelés dans le Nouveau Testament “ lieux célestes ”. Les aigles, les milans , les corbeaux et les vautours seraient des démons ou des “ puissances invisibles des lieux célestes ”. Dans ces conditions, il est normal de ne pas pouvoir trouver toutes les traces historiques de ce qu’Enoch décrit ici : pour voir ces “ oiseaux de malheur ”, il faut être doté d’un “ don spirituel ”, c’est-à-dire du “ discernement des esprits ”.

 

3. Et ils commencèrent à dévorer les brebis, à leur crever les yeux avec leurs becs, et à se nourrir de leur chair.

4. Et les brebis poussaient des cris lamentables, de se sentir ainsi dévorer.

5. Et je criais aussi, et je gémissais dans mon sommeil contre le pasteur chargé de la garde du troupeau.

6. Et je vis les brebis dévorées par les chiens, par les aigles et les vautours. Leur chair, leur peau, leurs muscles, tout était consommé ; il ne leur restait que les os, qui tombaient à terre. Et le nombre des brebis diminuait considérablement.

7. Et je vis ensuite vingt-trois pasteurs placés à la tête du troupeau (qui s’ajoutent aux 37 pasteurs déjà nommés pour en faire 60 sur les 70 annoncés au début), et dont les temps respectifs accumulés forment cinquante-huit âges (ou 58 successions ?).

 

Trentième huitième partie :

Enoch raconte sa deuxième vision à son fils Mathusala : L’attente et la manifestation du Messie.

 

8. Alors les agneaux furent mis au monde par les brebis blanches (brebis pures), et ils commencèrent à ouvrir les yeux et à voir (ce qui se passe dans l’invisible), et à appeler leurs mères.

9. Mais les brebis ne les regardaient pas, n’écoutaient point leurs plaintes ; mais elles étaient sourdes, aveugles et endurcies.

10. Et j’aperçus dans ma vision les corbeaux (démons noirs) qui s’abattaient sur ces agneaux (attaques démoniaques).

11. Qui les saisissaient, et qui dévoraient les brebis après les avoir déchirées.

12. Je vis aussi les cornes de ces agneaux s’accroître (développement des dons), mais les corbeaux cherchaient à les ébranler.

13. Voici enfin qu’une grande corne poussa sur la tête d’une de ces brebis, et les yeux de toutes les autres furent ouverts.

14. Et la première les regardait, et leurs yeux furent ouverts, et elle les appelait.

15. Les boeufs (hommes des nations) la voyant, se précipitèrent sur elle.

16. Cependant les aigles, les milans, les corbeaux et les vautours continuèrent à persécuter les brebis, volant sur elles et les dévorant. Et les brebis se taisaient, mais les boeufs (hommes des nations) se lamentaient et poussaient des gémissements.

17. Alors les corbeaux luttèrent contre elle.

18. Cherchant à briser la corne, mais leurs efforts étaient inutiles.

19. Et je regardai jusqu’à ce que vinssent les pasteurs, les aigles, les milans et les vautours,

20. Qui poussaient les corbeaux à briser la corne de ce “ bœuf ” (Jésus, le Fils de l’homme), et qui combattaient contre lui. Mais il soutenait leur choc et demandait du secours (par la prière).

21. Alors je vis venir l’homme (ange) qui avait inscrit les noms des pasteurs, et qui était monté en la présence du Seigneur des brebis.

22. Il vint porter du secours au “ bœuf ”, et annonça à tous (les autres anges ?) qu’il était venu porter du secours au “ bœuf ” (Jésus fut soutenu par un ange qui vint le fortifier avant son sacrifice).

23. Et voici que le Seigneur des brebis descendit enflammé de colère, et tous ceux qui l’aperçurent s’enfuirent. Les autres se prosternèrent dans son Tabernacle, et les aigles, les milans, les corbeaux et les vautours se réunirent et entraînèrent avec eux toutes les brebis des champs.

24. Tous se réunirent et cherchèrent à briser la corne du “ bœuf ” (Jésus fut crucifié en 27 de notre ère, mais il fut ressuscité le troisième jour).

 

Trentième neuvième partie :

Enoch raconte sa deuxième vision à son fils Mathusala : Les Jugements de Dieu.

 

25. Alors je vis l’homme (l’ange) qui écrivait par l’ordre du Seigneur, prendre le livre de la destruction accomplie par les douze derniers pasteurs (soit après l’œuvre des 58 premiers pasteurs), et il prouva qu’ils avaient fait périr plus de monde que ceux qui les avaient précédés (en persécutant les Juifs messianiques, les disciples de Jean-Baptiste et les chrétiens).

26. Je vis encore venir à eux le Seigneur des brebis (accomplissement de l’Apocalypse à la fin de l’ère chrétienne), tenant en sa main le sceptre de sa colère, en frapper la terre, qui s’entrouvrit, et les bêtes et les oiseaux du ciel cessèrent de persécuter les brebis, et tombèrent dans les gouffres béants de la terre, qui se referma sur eux (le Dragon jette un fleuve qui sort de sa bouche contre la femme, mais la terre s’ouvre et l’engloutit selon “ Apocalypse XII, versets 13 à 18 ”).

27. Je vis aussi donner une grande épée aux brebis, qui poursuivaient à leur tour les bêtes sauvages, et les exterminaient (retour de Jésus avec tous les saints).

28. Mais toutes les bêtes et tous les oiseaux du ciel se retirèrent de devant leur face.

29. Et je vis un trône élevé dans une région fortunée,

30. Sur lequel siégeait le Seigneur des esprits, qui prit tous les livres,

31. Et il les ouvrit.

32. Alors le Seigneur appela les sept premiers hommes blancs (les sept anges des sept trompettes de l’Apocalypse ?), et leur ordonna d’amener la première étoile, qui avait précédé toutes les autres, dont les parties sexuelles étaient semblables aux parties sexuelles des chevaux, qui enfin était tombée la première, et tous l’amenaient devant lui (la chute des anges a été provoquée par la séduction sexuelle, car, n’ayant pas de femmes, ils allèrent en prendre parmi les filles des hommes).

33. Et il dit à l’homme (ange) qui écrivait en sa présence, et qui était l’un des sept hommes blancs : Prends ces soixante-dix pasteurs, auxquels j’ai confié les brebis, et qui en ont fait périr beaucoup plus que je ne l’avais ordonné. Et voici ; je les vis enchaînés et debout devant lui. Et on commença par juger les étoiles (anges déchus), et elles furent reconnues coupables, et amenées au lieu du jugement ; et on les jeta dans un lieu profond, et rempli de flammes. Ensuite les soixante-dix pasteurs furent jugés et reconnus coupables ; ils furent également précipités dans l’abîme enflammé.

34. Dans le même temps, je vis au milieu de la terre un abîme rempli de feu.

35. Car c’est là qu’étaient conduites les brebis aveugles, qui avaient été jugées coupables ; toutes, elles étaient précipitées dans ce gouffre de feu.

36. Et ce gouffre se trouvait situé à la droite de cette bergerie (où étaient rassemblées les brebis qui attendaient d’être jugées).

37. Et je vis les brebis brûler et leurs os consumés par le feu.

38. Et je me tenais debout, considérant comment cette antique bergerie fut détruite (fin du monde ?) ; mais auparavant on en avait enlevé les colonnes, l’ivoire et toutes les richesses qu’elle renfermait, et on les avait amoncelées dans un lieu situé à l’orient (soleil levant).

 

Quarantième partie :

Enoch raconte sa deuxième vision à son fils Mathusala : Le Millenium.

 

39. Et je vis aussi le Seigneur des brebis élever une maison plus grande et plus haute que la première (pendant le Millenium, avant la fin du monde), et la bâtir dans le même endroit où avait été la première. Toutes ses colonnes étaient neuves, l’ivoire neuf, et en plus grande quantité qu’auparavant.

40. Et le Seigneur des brebis habitait à l’intérieur. Et toutes les bêtes sauvages, tous les oiseaux du ciel (ici, il ne s’agit que “ des oiseaux du ciel ” et non des “ démons ” qui s’étaient attaqués aux brebis) s’inclinèrent devant les brebis qui restaient et les adorèrent, leur adressèrent des prières, en leur obéissant en toutes choses.

41. Alors les trois hommes, qui étaient revêtus de blanc, et qui me prenaient par la main m’avaient fait monter, m’enlevèrent encore, et me placèrent au milieu des brebis, avant le commencement du jugement.

42. Les brebis étaient toutes blanches, la laine longue et pure de toute tache. Et toutes celles qui avaient péri ou qu’on avait exterminées, toutes les bêtes sauvages, tous les oiseaux du ciel se réunirent dans cette maison, et le Seigneur des brebis tressaillait d’allégresse de voir rentrer les brebis au bercail.

43. Et je vis qu’elles déposaient l’épée qui leur avait été donnée, qu’elles la reportaient dans la bergerie, et la scellaient en présence du Seigneur.

44. Les brebis étaient enfermées dans la maison, qui avait peine à les contenir toutes. Et leurs yeux étaient ouverts, et elles contemplaient le Bon, et il n’en était pas une parmi elles qui ne l’aperçût.

45. Je vis aussi que la maison était grande et large, et pleine de monde.

 

Quarante-et-unième partie :

Enoch raconte sa deuxième vision à son fils Mathusala : Vision du Messie Jésus.

 

Et voici qu’il naquit un veau blanc, dont les cornes étaient grandes, et toutes les bêtes sauvages, tous les oiseaux du ciel l’adoraient et l’imploraient incessamment.

46. Alors je vis leur nature à tous se transformer (nouvelle naissance), et ils devinrent des veaux blancs.

47. Et le premier d’entre eux fut fait “ Verbe ”, et le “ Verbe ” devint un grand animal, et il portait sur sa tête de grandes cornes noires (symboles des dons spirituels).

48. Et le Seigneur des brebis se réjouissait à la vue de tous ces veaux (chrétiens nés de l’Esprit).

 

Quarante-deuxième partie :

Enoch raconte son réveil, puis il fait réunir sa famille.

 

49. Et moi qui m’étais prosterné, je fus réveillé, mais je conservais la mémoire de tout ce que j’avais vu. Telle est la vision qui m’apparut pendant mon sommeil. Je célébrai à mon réveil le Seigneur de toute justice, et je lui en rendis toute la gloire.

50. Ensuite je répandis beaucoup de larmes, et elles coulaient sans s’arrêter par le souvenir de ce que j’avais vu. Car toutes ces choses s’accompliront et toutes les actions des heureux se manifesteront en leur temps.

51. Et je pensai la nuit au songe que j’avais eu, et je pleurai amèrement, plein de trouble encore de la vision que j’avais eue.

 

Chapitre 90

 

1. Et maintenant, ô mon fils Mathusala ! fais-moi venir tous tes frères, et rassemble devant moi tous les enfants de ta mère. Car la voix intérieure m’anime, l’Esprit d’en Haut s’empare de moi ; je vais vous révéler ce qui doit arriver dans la suite des âges.

2. Alors Mathusala s’en alla, et il rassembla devant Enoch tous ses frères et tous ses parents.

3. Alors Enoch, s’adressant à tous ses enfants, dit :

4. Ecoutez mes enfants, écoutez les paroles de votre père, et prêtez l’oreille à ce que je vais vous dire ; car vous devez être attentifs quand je vous parle. Mes bien-aimés, suivez les sentiers de la justice et ne vous en écartez point.

5. N’ayez point le coeur double, et ne faites point amitié avec les hommes trompeurs ; mais marchez dans les sentiers de la justice, suivez la bonne route, et que la vérité soit votre compagne.

6. Car je vous l’annonce : la persécution régnera un jour sur la terre ; mais à la fin, Dieu en fera une grande justice ; quand l’iniquité sera consommée, elle sera extirpée jusque dans sa racine. Cependant elle repousse encore ; mais, vains efforts ! ses œuvres seront encore anéanties ; toute oppression, toute impiété sera de nouveau punie.

7. C’est pourquoi, lorsque l’iniquité, le péché, le blasphème, la tyrannie, toute espèce de mal, en un mot, se sera accru sur la terre ; quand la désobéissance, l’iniquité et l’impunité auront prévalu, alors viendra du ciel un supplice épouvantable.

8. Le Seigneur de toute sainteté apparaîtra dans sa colère, et il infligera aux coupables un châtiment terrible.

9. Le Seigneur de toute sainteté apparaîtra dans sa colère, et viendra juger la terre.

10. Alors la persécution sera extirpée jusqu’à la racine, et l’iniquité sera exterminée.

11. Tous les points de la terre seront dévorés par le feu, avec leurs habitants. Tous, de quelque côté qu’ils viennent, seront jugés et punis selon leurs oeuvres, et leurs supplices seront éternels.

12. Alors le juste se réveillera de son sommeil, et le Seigneur s’élèvera contre les méchants.

13. Alors les racines de l’iniquité seront détruites, les pécheurs périront par le feu, et les blasphémateurs seront exterminés.

14. Ceux qui oppriment leurs frères, comme ceux qui blasphèment, périront par le glaive.

15. Et maintenant, laissez-moi, mes enfants, vous tracer les sentiers de la justice et ceux de l’iniquité.

16. Puis je vous dirai ce qui doit arriver.

17. Ecoutez-moi donc, ô mes enfants ! marchez dans la voie de la justice, évitez la voie de l’iniquité ; car tous ceux qui suivront cette voie périront à jamais.

 

Chapitre 91

 

1. Voici ce qui a été écrit par Enoch : Il écrivit ce traité de sagesse pour tous les hommes appelés à gouverner ou à juger les autres hommes. Il l’écrivit encore pour tous les enfants qui devront habiter sur la terre dans la suite des âges, et marcher dans les sentiers de la droiture et de la paix.

2. Que votre esprit ne s’afflige point pour ce qui doit vous arriver. Car le Très Saint et le Très-Haut a marqué à chacun son temps.

3. Que l’homme juste se réveille de son sommeil ; qu’il se lève et marche dans le sentier de la justice, dans les voies de la bonté et de la grâce. La miséricorde s’abaissera sur l’homme juste, et il sera revêtu à jamais de puissance et de sainteté. Il vivra dans le bien et dans la justice, et sa marche s’opérera dans la lumière éternelle ; mais pour le pécheur, il ne marchera que dans les ténèbres.

 

Quarante-troisième partie :

Enoch révèle ce qui est écrit dans le livre de l’Histoire du Monde.

 

Chapitre 92

 

1. Enfin Enoch commença à parler d’après un livre.

2. Et il dit : Sur les enfants de la justice, sur les élus du monde, sur la plante de la justice et de la pureté.

3. Sur toutes ces choses je m’en vais vous parler ; je vous les expliquerai toutes, mes enfants, moi qui suis Enoch. Car par les visions que j’ai eues, j’ai acquis une grande connaissance ; et il m’a été donné de lire les tables mêmes du ciel.

4. Alors Enoch (né en 3452 av. notre ère, 622 ans après la création d’Adam) commença à parler d’après un livre, et il dit : Je suis né le septième jour de la première semaine (septième siècle de la première Ere de Civilisation de 780 ans, qui va de 3954 à 3174 av. notre ère), tandis que le jugement et la justice attendaient avec patience.

5. Mais après moi, dans la seconde semaine (qui va de 3174 à 2394 av. notre ère), une grande iniquité s’élèvera (arrivée des Vigilants en 3174 av. notre ère, début du Calendrier méso-américain et de la 2° Ere de Civilisation), et la fraude pullulera sur la terre.

6. Et il y aura une première fin (Déluge en 2418 av. notre ère), et un seul homme sera sauvé (Noé, 3018 - 2024 av. notre ère).

7. Mais dès que la première semaine sera terminée (en 3174 av. notre ère, arrivée des Vigilants et début du Calendrier Méso-américain), l’iniquité s’accroîtra, et le Seigneur mettra à exécution le décret porté contre les pécheurs (Déluge en 2418 av. notre ère, 756 ans après le début de la deuxième Ere de Civilisation).

8. Ensuite, pendant la troisième semaine (3° Ere de Civilisation de 2394 à 1614 av. notre ère), un homme sera choisi (Abraham, 2024 - 1891 av. notre ère) pour être la tige d’un peuple fort et juste, et après lui la plante de la justice poussera pour jamais (semence d’Abraham).

9. Ensuite, pendant la période de la quatrième semaine (4° Ere de Civilisation de 1614 à 834 av. notre ère), les saints et les justes auront des visions (époque de la manifestation de Moïse, 1617 - 1497 av. notre ère) ; l’ordre dans les générations (d’Israël) sera établi, et on construira pour elles une demeure (Temple de Salomon fondé en 1017 av. notre ère) ; dans la cinquième semaine (5° Ere ce Civilisation de 834 à 54 av. notre ère) s’élèvera pour eux une maison glorieuse et puissante (Maison de David devenue le Royaume de Juda après la mort de Salomon, de 980 à 587 av. notre ère, et règne d’Ozias de 810 à 758 av. notre ère ; construction du second Temple après le retour d’Exil).

10. Puis, pendant la sixième semaine (6° Ere de Civilisation de 54 av. notre ère à 727 de notre ère), tous ceux qui s’y trouveront seront enveloppés de ténèbres ; et leurs coeurs oublieront la sagesse, et un homme sera enlevé d’au milieu d’eux (Jésus-Christ, fils de Dieu, né en 7 av. notre ère, mort crucifié puis ressuscité en 27 de notre ère).

11. Pendant cette même période, la maison puissante et magnifique sera la proie des flammes (destruction de Jérusalem par les armées romaines en 70 de notre ère), et la race des élus (Juifs) sera dispersée par toute la terre.

12. Ensuite, pendant la septième semaine (7° Ere de Civilisation de 727 à 1507 de notre ère), il sortira une race perverse, dont les oeuvres nombreuses seront des oeuvres d’iniquité (période de la division en deux parties de l’ancien Empire romain entre chrétiens et musulmans). Alors les justes et les élus seront récompensés, et il leur sera donné une connaissance sept fois plus grande sur toutes les parties de la création (connaissance de la Parole de Dieu).

13. Viendra ensuite une autre semaine (8° Ere de Civilisation de 1507 à 2287 de notre ère), la semaine de la justice, qui possèdera le glaive du jugement et de la justice, pour frapper tous les oppresseurs (accomplissement de l’Apocalypse de 2024 à 2024 et Retour de Jésus en 2024, début du Millénium).

14. Alors les pécheurs seront livrés entre les mains des justes, qui, pendant cette semaine, se mériteront une demeure par leur justice, et bâtiront un palais au grand Roi (règne du Messie Jésus). Après cette semaine viendra la neuvième (9° Ere de Civilisation de 2287 à 3067 de notre ère), pendant laquelle viendra le Jugement Universel (fin du Millenium en 3027, 1000 ans après 2024, année du retour de Jésus, et Jugement Dernier entre 3027 et 3067).

15. Les œuvres de l’impie s’effaceront de dessus la terre. Le monde sera condamné à la destruction (fin du Monde), et tous les hommes marcheront dans la voie de la justice.

16. Puis, dans la septième partie de la dixième semaine (septième siècle de la 10° Ere ce Civilisation de 3067 à 3847 de notre ère), sera le Jugement éternel, qui sera exercé contre les Vigilants, et le ciel tout entier germera au milieu des anges (Nouvelle Jérusalem).

 

Note N° 18 : Il est possible qu’il y ait eu une confusion de la part des copistes, car il semble que l’expression suivante : “ dans la septième partie de la dixième semaine ” aurait mal été traduite. Il fallait sans doute la traduire par : “ dans la septième partie de la neuvième semaine ”, c’est-à-dire entre les années 2987 à 3087 ap. notre ère, dans le septième siècle de la neuvième Ere de Civilisation. Les copistes auraient ajouté par erreur une nouvelle “ semaine ”, car en réalité il n’y aurait aucune différence entre le “ Jugement Dernier ” de la neuvième semaine et le “ Jugement Eternel ” de la dixième semaine, mais il s’agirait de la même “ semaine ”.

 

17. Le premier ciel sera enlevé et s’évanouira, le deuxième apparaîtra (Nouvelle Jérusalem), et toutes les puissances célestes brilleront d’une splendeur sept fois plus grande (gloire de Dieu). Puis viendront beaucoup d’autres semaines, dont le nombre est incalculable, qui se passeront dans la sainteté et la justice.

18. Et il n’y aura alors plus de péchés.

19. Qui parmi les enfants des hommes entendrait la voix du Saint et n’en serait pas ému ?

20. Qui pourrait compter ses pensées ? Qui pourrait contempler l’œuvre de la création du ciel, comprendre ses merveilles ?

21. Il pourrait peut-être voir son âme, mais jamais son esprit. Il ne pourrait en parler sagement, ni s’élever jusqu’à sa hauteur. Qu’il regarde les limites des cieux, et il verra qu’il lui est impossible d’en atteindre l’immensité.

22. Qui des enfants des hommes pourra sonder la longueur et la largeur de la terre ?

23. A qui ont été révélées les dimensions de toutes choses ? Y a-t-il un seul homme qui puisse, par son intelligence, embrasser le ciel, sonder sa profondeur, descendre jusqu’à ses fondements ?

24. Qui sache le nombre des étoiles, et connaisse le lieu de repos de tous les luminaires ?

 

Quarante-quatrième partie :

Enoch exhorte sa famille à aimer le justice.

 

Chapitre 93

 

1. Et maintenant, mes enfants, je vous exhorte à aimer la justice, à marcher dans ses sentiers. Car les sentiers de la justice méritent qu’on y entre ; tandis que ceux de l’iniquité s’interrompent tout à coup et se terminent par un abîme.

2. Les voies de l’iniquité et de la mort seront révélées aux hommes illustres ; mais ils s’en tiendront éloignés, et n’y marcheront jamais.

3. C’est à vous que je m’adresse, ô justes ! Ne suivez point les sentiers de la malignité et de la persécution. Fuyez les voies de la mort, ne vous en approchez même point, car vous péririez !

4. Choisissez plutôt la justice, et la vie sainte et pure.

5. Marchez dans le chemin de la paix, et vous serez dignes de la vie éternelle. Gardez la mémoire de mes paroles, ne les laissez jamais s’effacer de votre coeur, car je sais que les pécheurs poussent avec violence l’homme à commettre le mal. Mais ils ne réussiront à aucun endroit, et leurs desseins seront sans résultat.

6. Malheur à ceux qui élèvent l’iniquité et la prévention, et qui soutiennent la fraude, car ils seront renversés et n’obtiendront jamais la paix.

7. Malheur à ceux qui édifient leur demeure dans le péché ; car les fondements de cette demeure seront renversés, et tomberont par le fer. Malheur encore à ceux qui possèdent l’or et l’argent, car ils périront ; malheur donc à vous, riches, car vous mettez votre confiance dans les richesses ; mais vous perdrez ces richesses, car vous avez oublié le Très-Haut au jour de votre prospérité.

8. Vous avez commis le blasphème et l’iniquité ; vous êtes destinés au jour du carnage, au jour des ténèbres, au jour du grand jugement.

9. Je vous le dis en vérité, je vous le dis : celui qui vous a créé vous perdra !

10. Il n’aura point de pitié de votre sort ; mais au contraire, il se réjouira de votre perte.

11. Et les justes qui sont au milieu de vous seront en ces jours la risée des pécheurs et des impies.

 

Chapitre 94

 

1. Plût à Dieu que mes yeux fussent deux nuages d’eau pour pleurer mes vices et verser des torrents de larmes, et calmer ainsi les angoisses de mon cœur.

2. Qui vous a permis de commettre ainsi l’iniquité et l’impureté ? Malheur à vous pécheurs, voici le jugement !

3. Les justes ne craindront pas les méchants, car Dieu les soumettra un jour à votre puissance, afin que vous tiriez d’eux une vengeance suivant votre bon plaisir.

4. Malheur à vous qui maudissez, vous périrez à cause de votre péché ! Malheur à vous qui faites le mal à votre voisin ! Parce que vous aurez la récompense que méritent vos œuvres.

5. Malheur à vous, témoins de mensonge, qui augmentez l’iniquité, car vous périrez !

6. Malheur à vous, pécheurs, qui repoussez les justes, qui accueillez et rejetez selon vos caprices ceux qui commettent l’iniquité, car vous serez réduits sous leur joug !

 

Chapitre 95

 

1. Ayez donc bon espoir, ô justes ! Car les pécheurs périront devant vous ; vous deviendrez leurs maîtres et vous les commanderez comme vous voudrez.

2. Au jour du châtiment des pécheurs, votre race sera exaltée et s’élèvera comme celle de l’aigle. Votre nid sera porté à des hauteurs plus sublimes que celles du milan ; vous monterez, vous pénétrerez dans les entrailles de la terre et dans les cavernes des rochers, pour échapper aux pécheurs.

3. Et on vous croira perdus, et on gémira et l’on pleurera.

4. Mais ne craignez point ceux qui vous tourmentent ; car vous serez sauvés, et une lumière éclatante vous environnera, et une parole de paix sera entendue du ciel. Malheur à vous pécheurs ! Car vos richesses vous feront passer pour des saints ; mais votre conscience vous convaincra que vous n’êtes que des pécheurs. Et cette accusation intérieure sera votre condamnation.

5. Malheur à vous qui vous nourrissez du meilleur froment et buvez les meilleures liqueurs, et qui, dans l’orgueil de votre puissance, écrasez le pauvre !

6. Malheur à vous qui buvez l’eau en tout temps ! Car vous aurez bientôt votre récompense ; vous serez consumés, vous serez exterminés, parce que vous ne vous êtes point désaltérés aux sources de la vie.

7. Malheur à vous qui commettez l’iniquité, la fraude et le blasphème ! Vous laisserez de vous un mauvais souvenir.

8. Malheur à vous puissants, qui foulez aux pieds la justice ! Car voici venir le jour de votre perte. Alors, pendant que vous souffrirez les châtiments mérités par vos crimes, les jutes goûteront des jours nombreux et fortunés.

 

Chapitre 96

 

1. Les justes ont confiance ; mais les pécheurs seront confondus et périront au jour de l’éternité.

2. Vous-mêmes, vous en aurez conscience ; car le Très-Haut se souviendra de votre perte, et les anges s’en réjouiront. Que ferez-vous donc, pécheurs, et où fuirez-vous au jour du jugement, quand vous entendrez la voix des prières des justes ?

3. Vous ne leur ressemblerez point, car il s’élèvera contre vous une parole terrible : Vous êtes les compagnons des pécheurs.

4. Dans ces jours, les prières des justes s’élèveront vers Dieu ; mais le jour de votre jugement arrivera, et toutes vos iniquités seront révélées devant le Grand et le Saint.

5. Votre visage se couvrira de honte ; tout ce qui aura même la réalité du crime sera rejeté.

6. Malheur à vous pécheurs ! Que vous soyez au milieu de la mer ou sur l’aride plaine, car un mauvais témoignage est porté contre vous. Malheur à vous qui possédez de l’argent et de l’or, richesses que vous n’avez point acquises par des voies justes ! Vous vous dites : Nous sommes riches, nous vivons dans l’abondance et nous avons acquis tout ce que nous pouvons désirer.

7. Nous ferons donc tout ce qui nous fera plaisir, car nous avons des monceaux d’argent ; nos greniers sont pleins, et les familles de nos colons sont aussi nombreuses que les eaux d’une source abondante.

8. Ces fausses richesses s’écouleront comme de l’eau, et vos trésors s’évanouiront et ils vous seront enlevés, parce que vous les avez acquis injustement ; et vous serez accablés de la malédiction divine.

9. Je vous maudis aussi, prudents du siècle, vous, véritables insensés qui, les yeux toujours fixés sur la terre, avez cherché à vous couvrir de robes plus élégantes qu’une jeune fiancée et plus riches que celles des vierges. Vous affectez partout la majesté, la magnificence, le luxe et la fortune ; mais votre or, vos grandeurs et vos richesses s’évanouiront comme une ombre.

10. Car ce n’est pas là que se trouve la sagesse. Aussi périront-ils avec leurs richesses, avec leur fausse gloire, avec leurs vains honneurs.

11. Ils périront avec honte et mépris, et leurs âmes seront jetées dans la fournaise ardente.

12. Je vous le jure, ô pécheurs ! Ni montagnes, ni collines n’ont été créées pour servir à la parure d’un efféminé.

13. Le péché ne vient point d’en haut ; mais les hommes ont trouvé le secret de faire le mal ; mais malheur à ceux qui le commettent !

14. La femme n’a point été créée stérile, mais c’est de ses propres mains qu’elle s’est privée d’enfants.

15. Mais j’en jure par le Grand et par le Saint : toutes vos mauvaises œuvres seront manifestées, et aucun ne pourra se soustraire au grand jour.

16. Ne pensez pas et ne dites pas : Mon crime est caché, mon péché n’est connu de personne ; car, dans le ciel, on note exactement devant le Très-Haut tout ce qui se fait sur la terre et toutes les pensées des hommes. On sait chaque jour les persécutions dont vous vous rendez coupables.

17. Malheur à vous, insensés, car vous périrez dans votre folie. Vous ne voulez point écouter les sages, vous n’obtiendrez point la récompense des justes.

18. Sachez donc que vous êtes destinés au jour de la justice ; n’espérez pas vivre après avoir été pécheurs ; vous mourrez, car vous n’avez pas profité du prix de la rédemption.

19. Oui, vous êtes destinés pour le jour de la colère divine, pour le jour du deuil et de la honte de vos âmes.

20. Malheur à vous dont le coeur est endurci, qui commettez si facilement le crime et vous nourrissez de sang ! Qui vous a donné les biens dont vous jouissez ? N’est-ce point le Très-Haut qui les a répandus sur la terre pour votre usage ? Vous l’avez oublié : aussi point de paix pour vous !

21. Malheur à vous qui aimez l’iniquité. A quel titre recevriez-vous quelque récompense ? Sachez que vous serez livrés entre les mains des justes, qui briseront vos têtes, qui n’auront pour vous aucune miséricorde !

22. Malheur à vous, qui triomphez dans la persécution des justes, car vous n’aurez point de sépulture.

23. Malheur à vous qui rendez inutile la Parole du Seigneur ; car pour vous point d’espérance de la vie.

24. Malheur à vous qui écrivez des paroles, des paroles injustes (lois écrites injustes) ; car vos mensonges, vos iniquités sont écrites aussi, et aucune ne sera oubliée.

25. Point de paix pour le pécheur ! La mort, la mort seule pour le pécheur !

 

Chapitre 97

 

1. Malheur à ceux qui se conduisent en impies, qui louent et flattent le mensonge. Vous êtes des pervers, et votre vie est une vie abominable.

2. Malheur à vous, qui altérez les paroles de la vérité : ils pèchent contre le décret éternel.

3. Et ils font condamner l’innocent

4. dans ces jours, ô justes, vous mériterez que vos prières soient exaucées ; elles monteront et seront déposées devant les anges, comme un témoignage accusateur contre les crimes des pécheurs.

5. Dans ces jours, les peuples seront dans l’épouvante, et les générations effrayées se lèveront au jour du jugement suprême.

6. Dans ces jours, les femmes enceintes mettront au monde et abandonneront le fruit de leurs entrailles. Les enfants tomberont sous les yeux de leurs mères ; et pendant qu’ils suceront leur lait, elles les repousseront et seront sans pitié pour les fruits de leurs amours.

7. Je vous l’annonce encore, ô pécheurs, le châtiment vous attend au jour de la justice, qui n’aura point de fin.

8. Ils dévoreront les pierres, les images d’or, d’argent et de bois, les esprits immondes, les démons et toutes les idoles des temples ; mais ils n’en obtiendront aucun secours. Leurs coeurs deviendront stupides à force d’impiété ; et leurs yeux seront aveuglés par la superstition. Dans les songes et les visions, ils seront impies et superstitieux, ils seront menteurs et idolâtres. Aussi périront-ils tous !

9. Mais dans ces jours, bienheureux seront ceux qui auront reçu la parole de sagesse, qui auront cherché et suivi les voies du Très-Haut, qui auront marché dans les entiers de la justice, et non pas dans les routes de l’impiété.

10. Oui, ils seront sauvés !

11. Mais, malheur à vous qui dévoilez le mal de votre prochain : vous tombez dans l’abîme.

12. Malheur à vous, qui posez les fondements du péché et de la fraude ; qui êtes durs et amers pour vos semblables : vous serez consumés !

13. Malheur à vous, qui élevez à la sueur des autres vos palais ; chacune des pierres qui les composent, chaque partie de ciment qui les assemble est pour vous un péché. Ainsi, je vous le dis, vous n’aurez point de paix.

14. Malheur à vous, qui méprisez la masure et l’héritage de vos pères, et qui rendez un culte impie aux idoles ! Non, point de paix pour vous !

15. Malheur à ceux qui commettent l’iniquité, qui sont des instruments de persécution, qui tuent leur prochain. Car Dieu lui-même flétrira votre gloire, il endurcira votre coeur, il allumera le feu de sa colère, et vous exterminera tous !

16. Alors les justes et les saints, témoins des effets de sa vengeance, se rappelleront vos crimes et vous maudiront.

 

Chapitre 98

 

1. En ce jour les pères seront massacrés avec leurs enfants, et les frères avec leurs frères ; le sang coulera comme les flots d’un fleuve.

2. Car l’homme n’arrêtera point son bras prêt à frapper son fils, et les enfants de ses enfants ; il croira agir avec miséricorde, et ne les épargnera pas.

3. Le pécheur ne craindra point d’égorger son frère plus honoré que lui. Le meurtre se continuera sans relâche depuis le lever du soleil jusqu’à son coucher. Le cheval aura du sang jusqu’au poitrail, et son char jusqu’à l’essieu.

 

Chapitre 99

 

1. Dans ce temps-là les anges descendront dans les lieux cachés, et tous ceux qui ont aidé aux crimes seront réunis dans un même endroit.

2. Alors le Très-Haut descendra pour exercer sa justice sur tous les pécheurs, et il donnera aux saints anges la garde des justes et des saints, et ils les défendront comme la prunelle de l’oeil, jusqu’à ce que tout mal et toute iniquité aient été réduits au néant.

3. Quand les justes seraient ensevelis dans le plus profond sommeil, ils n’auraient rien à craindre ; les sages entreverront la vérité.

4. Et les enfants de la terre auront l’intelligence de toutes les paroles contenues dans ce livre, persuadés désormais que les richesses ne sauraient les sauver d’un châtiment que leurs crimes auraient mérité.

5. Malheur à vous, pécheurs, qui tourmentez les justes et les faites consumer par le feu, au jour de la grande tribulation, vous recevrez la récompense de vos oeuvres.

6. Malheur à vous, pervers de cœur, qui cherchez à avoir du mal une connaissance complète ; il arrive que la peur vous surprenne. Personne ne viendra à votre aide.

7. Malheur à vous, pécheurs, car les paroles de votre bouche et les œuvres de vos mains ont été mauvaises ; aussi tomberez-vous dans les flammes éternelles.

8. Sachez que les anges dans le ciel rechercheront exactement toutes vos œuvres ; ils interrogeront le soleil, la lune et les étoiles, sur vos péchés, parce que vous avez osé juger les justes.

9. Tout rendra témoignage contre vous : les nuages, la neige, la rosée et la pluie ; car à cause de vous, toutes ces créatures resteront suspendues pour ne point vous être utiles.

10. Offrez donc des sacrifices à la pluie, pour qu’elle tombe enfin, et priez la rosée et qu’elle reçoive de vous de l’or et de l’argent. Mais, efforts impuissants ! La glace, le froid, les vents orageux et tous les frimas fondront sur vous ; et vous n’en pourrez supporter la violence.

 

Chapitre 100

 

1. Regardez le ciel, enfants des cieux ; contemplez les œuvres du Très-Haut, et craignez-le, et ne commettez point le mal en sa présence.

2. S’il fermait les fenêtres du ciel, et retenait la pluie et la rosée, laissant ainsi la terre aride et desséchée, que feriez-vous ?

3. Quand il appesantit sa colère sur vous et sur vos œuvres, vous ne savez point implorer sa clémence ; vous blasphémez contre sa justice, et vos paroles sont pleines de superbe et d’arrogance. Donc point de paix pour vous !

4. Voyez ce navire, comme il flotte au gré des vents, et menacé sans cesse par une catastrophe épouvantable !

5. Aussi le pilote tremble-t-il, parce qu’il emporte avec lui sur l’Océan ses richesses ; il tremble d’être submergé et de périr !

6. Or, la mer, ses ondes tumultueuses, ses abîmes profonds, ne sont-ils pas l’ouvrage du Tout-puissant ? N’est-ce pas lui qui en a posé les limites, et tracé les rivages ?

7. A sa voix l’onde recule épouvantée, et les poissons qui vivent dans son sein, sont frappés de mort.

Et vous, pécheurs, qui vivez sur la terre, ne le craindrez-vous point ? N’est-il pas le créateur de tout ce qu’elle renferme ?

8. Et qui donc, sinon lui, a donné la science et la sagesse à tous ceux qui vivent sur la terre et à ceux qui sont sur mer ?

9. Or, les nautoniers ne redoutent-ils pas l’Océan ? Vous seuls, pécheurs, n’aurez-vous aucune crainte du Très-Haut ?

 

Chapitre 101

 

1. Dans ces jours, quand vous serez enveloppés par des flammes ardentes, où fuirez-vous, où chercherez-vous un asile ?

2. Et quand sa parole s’élèvera contre vous, ne tremblerez-vous pas, ne serez-vous pas épouvantés ?

3. Tous les grands luminaires tressailliront de peur ; la terre frémira d’épouvante et d’effroi.

4. Tous les anges accompliront leur sévère mission, et chercheront à s’effacer devant la majesté suprême ; quant aux fils de la terre, ils seront frappés de stupeur.

5. Mais vous, pécheurs, objets de l’exécration éternelle, il n’y aura point de salut pour vous.

6. Ne craignez point, âmes des justes, mais attendez en paix et sécurité le jour de votre mort, comme un jour de justice. Ne pleurez point de ce que vos âmes descendront avec tristesse et amertume dans le demeure de la mort, et de ce qu’en cette vie vos corps n’ont point reçu la récompense que méritaient vos bonnes œuvres, mais qu’au contraire, les pécheurs triomphaient aux jours de votre vie ; car voici venir pour eux le jour de l’exécration et des supplices.

7. Quand vous mourrez, les pécheurs diront de vous : Les justes meurent donc comme nous ! Quels fruits ont-ils retirés de leurs œuvres ? Voici qu’ils quittent la vie de la même manière que nous, dans le trouble et dans l’anxiété. En quoi donc sont-ils mieux traités que nous ? Nous sommes donc égaux ! Qu’auront-ils, que verront-ils de plus que nous ? Voici, ils sont morts, et jamais ils ne reverront la lumière ! Mais moi, je vous le dis, ô pécheurs, vous vous êtes rassasiés de chair et de boisson ; dépouilles de vos frères, rapines, péchés de toutes espèces, rien ne vous a coûté pour acquérir les richesses ; vos jours ont été des jours de joie et de félicité. Mais n’avez-vous pas vu la fin des justes, comme elle est accompagnée de paix et de calme ! C’est qu’ils n’ont point connu l’iniquité jusqu’au jour de leur mort. Ils sont morts, et ils sont comme s’ils n’avaient jamais été, et leurs âmes sont descendues à la demeure de la mort.

 

Chapitre 102

 

1. Or, je vous le jure, ô justes, par la grandeur de sa splendeur, par son royaume et sa majesté ; je vous jure que j’ai eu connaissance de ce mystère, qu’il m’a été donné de lire les tables du ciel ; de voir l’écriture des saints, de découvrir ce qui y était inscrit à votre sujet.

2. J’ai vu que le bonheur, la joie et la gloire vous sont préparés, et attendent ceux qui mourront dans la justice et la sainteté. Vous recevrez alors la récompense de vos peines, et votre portion de maux que vous avez reçue sur la terre.

3. Oui, les esprits de ceux qui mourront dans la justice vivront et se reposeront à jamais ; ils seront exaltés, et leur mémoire sera éternelle devant le trône du Tout-Puissant. Et ils n’auront plus à craindre aucune honte.

4. Malheur à vous, pécheurs, si vous mourez dans vos péchés ; et ceux qui vous ressemblent diront de vous : Heureux sont les pécheurs ! Ils ont accompli leurs jours et leur existence, et ils meurent maintenant dans la félicité et l’abondance. Ils n’ont connu pendant leur vie ni les chagrins, ni les angoisses ; ils meurent plein d’honneur, et ils n’ont été soumis à aucun jugement.

5. Mais ne leur a-t-il pas été prouvé que leur âmes seront forcées de descendre dans les domaines de la mort, où les attendent des maux et des tourments de toutes espèces ? Oui, leurs esprits tomberont dans les ténèbres, dans les pièges, dans ces flammes qui ne s’éteindront jamais ; et la sentence de leur jugement sera éternelle.

6. Malheur à vous, car vous n’aurez plus de paix ; et c’est en vain que devant les justes et les saints vous chercherez à vous excuser, en disant : Nous avons connu, nous aussi, les jours de l’affliction, nous avons supporté une foule de maux.

7. Nos esprits ont été consommés, réduits, amoindris.

8. Nous étions perdus, et personne ne nous portait secours, et personne ne nous encourageait, pas même de la voix ; mais on nous a laissés accablés par le malheur, et c’en était fait de nous.

9. Nous n’espérions plus jouir de la vie.

10. Et cependant nous avons pensé être un jour au premier rang.

11. Et nous voici au dernier ! Nous sommes devenus la proie des pécheurs et des impies ; ils ont fait peser leur joug sur nous.

12. Et ceux qui nous abhorraient et nous opprimaient, étaient puissants contre nous, et nous baissions la tête devant ceux qui nous haïssent, et ils ont été sans pitié pour nous.

13. Nous voulions les fuir, pour jouir de la paix ; mais nous n’avons trouvé aucun lieu qui pût nous servir de refuge contre leur persécution. Nous avons été porter plainte auprès des princes, et nous avons élevé la voix contre ceux qui nous dévoraient ; mais nos cris ont été inutiles, et ils n’ont pas voulu écouter notre voix.

14. Au contraire, on protège ceux qui nous dépouillent et nous dévorent, ceux qui nous affaiblissent et cachent leur oppression, qui nous énervent, nous massacrent et cachent notre meurtre, et ne se souviennent pas qu’ils ont levé leurs mains contre nous.

 

Chapitre 103

 

1. Quant à vous, ô justes, je vous jure que dans le ciel les anges rappellent devant le trône du Tout-puissant votre justice, et vos noms sont écrits devant le Très-Haut.

2. Ayez donc bon espoir ; car si vous avez été en butte aux maux et aux afflictions de cette vie, vous brillerez dans le ciel comme des astres, et les célestes barrières s’abaisseront devant vous. Vos cris demandent justice, et vous serez vengés de tous les maux que vous avez soufferts depuis le commencement, et de tous ceux qui vous ont persécutés, ou qui ont été les ministres de vos persécuteurs.

3. Attendez donc, et ne vous laissez point abattre ; car vous jouirez d’une joie égale à la joie même des anges ; et au jour du jugement vous n’aurez aucune condamnation à craindre.

4. Ne vous découragez donc pas, ô justes, quand vous voyez les pécheurs heureux et florissants dans leurs voies !

5. Ne devenez point leurs complices ; mais tenez-vous loin de leur foule persécutrice ; vous êtes associés aux troupes célestes. Pour vous, pécheurs, qui dites : Toutes nos transgressions seront oubliées ; sachez au contraire que tous vos crimes sont soigneusement inscrits dans le livre du ciel.

6. De sorte, je vous le dis encore, que la lumière et les ténèbres, le jour et la nuit, seront des témoins contre vous et vos fautes. Ne commettez donc plus l’impiété, ni le mensonge ; ne faussez plus la vérité, ne vous élevez plus contre la Parole du Saint et du Puissant. Ne vous inclinez-vous plus devant de vaines idoles ; car vos péchés, vos impiétés seront jugés comme de très grands crimes.

7. Maintenant, écoutez le mystère qui vous concerne : Beaucoup de pécheurs corrompront et fausseront la parole de vérité.

8. Ils prononceront de mauvaises paroles, commettront le mensonge, composeront des livres dans lesquels ils déposeront leurs pensées de leur vanité. Mais s’ils y déposaient mes paroles,

9. Ils ne les changeront, ni ne les altèreront point ; mais ils écriront avec exactitude tout ce que j’ai dit sur eux depuis le commencement.

10. Je vais vous révéler encore un autre mystère : Des livres de joie seront donnés aux justes et aux sages ; et ils croiront en ces livres qui contiendront les règles de la sagesse (la Bible).

11. Et ils s’en réjouiront et tous les justes seront récompensés parce qu’ils ont appris à connaître toutes les voies d’équité.

 

Chapitre 104

 

Dans ce temps-là le Seigneur leur ordonnera de rassembler les enfants de la terre, afin qu’ils prêtent l’oreille aux paroles de la sagesse ; il leur dira : Montrez-leur celle sagesse, car c’est vous qui êtes leurs chefs et leurs mitres ;

2. Montrez-leur la récompense qui doit échoir à tous ceux qui en suivront les préceptes ; car Moi et mon Fils (Jésus), nous ferons société éternelle avec eux, dans les voies de la justice. Paix à vous, enfants de justice, joie et félicité.

 

Quarante-cinquième partie :

Enoch raconte la naissance de Noé qui eut lieu en 3018 av. notre ère.

 

Chapitre 105

 

1. Après quelques temps, Mathusala (3387 - 2418 av. notre ère), mon fils, donna une femme à son fils Lamech (3200 - 2423 av. notre ère).

2. Celle-ci, devenue enceinte, mit au monde un enfant (Noé, 3018 - 2024 av. notre ère) dont la chair était blanche comme la neige, et rouge comme une rose ; dont les cheveux étaient blancs et longs comme la laine, et les yeux de toute beauté (c’est-à-dire qu’il ressemblait à un ange). A peine les eut-il ouverts, qu’il inonda de lumière toute la maison, comme de l’éclat même du soleil.

3. Et à peine fut-il reçu des mains de la sage femme, qu’il ouvrit la bouche en racontant les merveilles du Seigneur. Alors Lamech, son père (âgé de 182 ans alors qu’Enoch avait 434 ans), plein d’étonnement, alla trouver Mathusala, et lui annonça qu’il avait un fils qui ne ressemblait point aux autres enfants. Ce n’est point un homme, dit-il, c’est un ange du ciel ; à coup sûr, il n’est point de notre espèce.

4. Ses yeux sont brillants comme les rayons du soleil, sa figure est illuminée ; il ne paraît pas être de moi, mais d’un ange.

5. Je crains bien que ce prodige soit le présage de quelque événement sur la terre.

6. Et maintenant, ô mon père, je te supplie d’aller trouver Enoch, mon aïeul, et de lui en demander l’explication, car il fait sa demeure avec les anges.

7. Après avoir ouï les paroles de son fils, Mathusala vint me trouver aux extrémités de la terre (Egypte ?), car il savait que j’y étais, et il m’appela.

8. A sa voix, j’accourus à lui, et je lui dis : Me voici, mon fils ; pourquoi es-tu venu me trouver ?

9. Et il me répondit : Un grand événement m’amène auprès de toi ; une merveille difficile à comprendre, dont je viens te demander l’explication.

10. Ecoute donc, et sache que mon fils vient d’avoir un fils qui ne lui ressemble nullement, et qui ne paraît pas appartenir à la race des hommes. Il est plus blanc que la neige, plus rouge que la rose ; ces cheveux sont plus blancs que la laine, et ses yeux jettent des rayons comme le soleil ; quant il les ouvre, il remplit la maison de lumière.

11. Aussitôt après qu’il est sorti des mains de la sage-femme, il a ouvert la bouche et béni le Seigneur.

12. Son père Lamech, effrayé de cette merveille, est accouru vers moi, ne croyant pas que cet enfant était de lui, mais qu’il était né d’un ange du ciel ; et voici, je suis venu à toi afin que tu me découvres la vérité de ce mystère.

13. Alors, moi, Enoch, je lui répondis : Le Seigneur est sur le point de faire une nouvelle œuvre sur la terre. Je l’ai vu dans une vision. Je t’ai parlé du temps de mon père Jared (3614 - 2652 av. notre ère), de ceux qui, nés du ciel, avaient cependant transgressé la parole du Seigneur. Voici : Ils commettaient l’iniquité, et ils ont transgressé les ordonnances, et habitaient avec les femmes des hommes, et engendraient avec elles une postérité infâme (en 3174 av. notre ère, date de l’arrivée des Vigilants, Jared avait 440 ans et Enoch 278 ans, 87 ans avant son enlèvement ; pour évaluer l’âge des hommes d’avant le Déluge par rapport aux hommes d’aujourd’hui, il faut diviser leur âge par dix.).

14. Pour ce crime, une grande catastrophe surviendra sur terre ; un déluge l’inondera (en 2418 av. notre ère) et la dévastera pendant une année.

15. Cet enfant qui vous est né survivra seul à ce grand cataclysme avec ses trois fils. Quand tout le genre humain sera détruit, lui seul sera sauvé.

16. Et ses descendants enfanteront sur la terre des “ géants ”, non pas de la chair, mais de l’esprit. La terre sera donc châtiée, et toute corruption sera lavée. C’est pourquoi, apprends à ton fils Lamech, que le fils qui lui est né est véritablement son fils ; qu’il l’appelle du nom de Noé, parce qu’il vous sera survivant. Lui et ses fils ne participeront point à la corruption, et se garderont des péchés qui couvriront la face de la terre. Malheureusement, après le Déluge, l’iniquité sera encore plus grande qu’auparavant ; car je sais ce qui doit arriver ; le Seigneur lui-même m’en a révélé tous les mystères, et j’ai pu lire dans les tables du ciel.

17. J’y ai lu que les générations se succéderont aux générations jusqu’à ce que se lève la race sainte, jusqu’à ce que le crime et l’iniquité disparaissent de la face de la terre, jusqu’à ce que tous participent à la justice.

18. Et maintenant, ô mon fils, va et annonce à ton fils Lamech,

19. Que l’enfant qui est né de lui est véritablement son fils, et qu’il n’y a aucune fraude dans sa naissance.

20. Et quand Mathusala eut entendu les paroles de son père Enoch, qui lui avait révélé tous les mystères, il s’en retourna plein de confiance, et appelant l’enfant du nom de Noé, parce qu’il devait être la consolation de la terre après la grande catastrophe.

 

Quarante-sixième partie :

Conclusion du livre d’Enoch.

 

21. Voici un autre livre qu’Enoch écrivit pour son fils Mathusala, et pour ceux qui doivent venir après lui, et conserver ainsi que lui la parole et la simplicité de leurs moeurs. Vous qui souffrez, attendez avec patience le moment où les pécheurs auront disparu, et la puissance des méchants aura été anéantie ; attendez que le péché se soit évanoui de la terre ; car leurs noms seront effacés des saints livres, leur race sera détruite, et leurs esprits seront tourmentés. Ils crieront, ils se lamenteront dans un désert invisible, et brûleront dans un feu qui ne se consumera jamais.

Là aussi j’ai aperçu comme une nuée, que mes yeux ne pouvaient pénétrer ; car de sa partie inférieure on ne pouvait distinguer sa partie supérieure. J’y vis aussi la flamme d’un feu ardent, semblable à de brillantes montagnes, agitées par un tourbillon et poussées à droite et à gauche.

22. Et j’interrogeai un des saints anges qui était avec moi, et je lui dis : Quelle est cette splendeur ? Ce n’est point le ciel que je vois, c’est évidemment la flamme d’un vaste foyer ; j’entends des cris de douleurs, des cris de désespoir.

23. Et il répondit : Là, dans ce lieu que tu vois, sont tourmentés les esprits des pécheurs et des blasphémateurs, de ceux qui se sont mal conduits, qui ont perverti ce que Dieu avait dit par la bouche de ses prophètes (c’est-à-dire : changer la signification). Car on conserve dans le ciel la liste de leurs noms et de leurs mauvaises œuvres ; et les anges en prennent connaissance. Et ils savent également ce qui est réservé à ceux qui ont crucifié leur chair, qui ont été persécutés par les hommes méchants ; (ce qui est arrivé) à ceux qui ont aimé leur Dieu, qui n’ont point mis leur affection dans l’or et dans l’argent, qui, loin de livrer leur corps aux voluptés de ce monde, ont tourmenté leur corps par des supplices volontaires (ou se sont imposé des épreuves).

24. A ceux qui, depuis le jour de leur naissance, n’on point ambitionné les richesses terrestres, mais se sont regardés comme un esprit voyageur sur la terre.

25. Telle a été leur conduite, et cependant Dieu les a bien éprouvés ! Mais leurs esprits ont toujours été trouvés purs et innocents, et prêts à bénir le Seigneur ; j’ai consigné dans mes livres toutes les récompenses qu’ils auront méritées, pour avoir aimé les choses célestes plus qu’eux-mêmes. Voici ce que Dieu dit : Quand ils étaient persécutés par les méchants, couverts d’opprobre et d’injures, ils ne cessaient de me louer. Maintenant j’élèverai leurs esprits jusqu’au séjour de lumière ; je transformerai ceux qui sont nés dans les ténèbres (de ce monde), et qui n’ont point ramené à eux-mêmes la gloire que leur foi leur avait méritée.

26. Je conduirai dans le séjour des splendeurs ceux qui aiment mon nom, je les ferai asseoir sur des trônes de gloire, et je les ferai tressaillir d’une joie éternelle ; car le jugement de Dieu est rempli d’équité.

27. Il donnera à ses fidèles une demeure fortunée ; quant à ceux qui sont nés (et restés) dans les ténèbres (de ce monde), ils se verront précipités dans les ténèbres (éternelles), pendant que les justes jouiront d’un bonheur sans mesure. Les pécheurs en les voyant pousseront des cris de désespoir, tandis que les justes vivront dans la splendeur et la gloire, et éprouveront à jamais la vérité des promesses d’un Dieu qu’ils ont aimé.

Fin de la vision du prophète Enoch.

 

Que la bénédiction et la grâce du Seigneur descendent sur ceux qui l’aiment !

Ainsi soit-il !

 

FIN DU DEUXIEME TOME DU LIVRE D’ENOCH ET DE NOE.

 

 

Tableaux des cycles historiques :

 

Etude des cycles de l'Histoire du Monde, comparés à ceux de l'Histoire de l'Eglise :

 

Tableau des cycles de l'Histoire du Monde :
260 ans Eres de civilisation (780 ans) : Soleils méso-américains (1040 ans) : Divisions historiques (1820 ans) :
1 4214 4214-3954 : Cataclysme terrestre et Création selon la Genèse. 1° SOLEIL (4214-3174) : 4174 Premier jour à "midi" de la Création (intervention des Elohim après un cataclysme). 3974 : sortie d'Eden. 3954 : Civilisation des "fils d'Adam" avant l'arrivée des Vigilants (anges déchus). ETE DE L'HISTOIRE DU MONDE (4214-2394) : Première partie de l'Histoire du Monde jusqu'au Déluge.
2 3954 3954-3174 : Début de la "Civilisation des Fils d'Adam", 20 ans après la Sortie d'Eden (3974).
3 3694
4 3434
5 3174 3174-2394 : Arrivée des Vigilants, Fils de Dieu ou "anges déchus", qui enfantent les géants. Cette désobéissance des Vigilants entraînera le Déluge. 2° SOLEIL (3174-2134) : 1° Soleil méso-américain. 3174 : Arrivée des Vigilants (selon Enoch) et début du Calendrier méso-américain. Déluge en 2418. Dispersion en 2317.
6 2914
7 2654
8 2394 2394-1614 : Repeuplement de la Terre après le Déluge. Histoire d'Abraham et de sa postérité jusqu'à Moïse né en 1617. AUTOMNE DE L'HISTOIRE DU MONDE (2394-574) : Deuxième partie de l'Histoire du Monde jusqu'à la Captivité des Juifs à Babylone (révélation des Visions Prophétiques).
9 2134 3° SOLEIL (2134-1094) : 2° Soleil méso-américain. Naissance d'Abraham en 2024, appel en 1991 et Circoncision en 1967. Joseph Gouverneur en 1785. Exode en 1537. Conquête en 1497. Roi Saül en 1100.
10 1874
11 1614 1614-834 : Histoire de Moïse en Egypte, Exode en 1537, histoire des Juges après lui (1497) et des premiers rois d'Israël, jusqu'au schisme "Israël-Juda".
12 1354
13 1094 4° SOLEIL (1094-54) : 3° Soleil méso-américain. David roi en 1060, Salomon en 1020 et construction du Temple en 1017. Départ des "semaines d'années" en 457.
14 834 834-54 : Histoire des prophètes qui annoncent l'arrivée du Messie (Jésus), jusqu'à l'empire Romain.
15 574 HIVER DE L'HISTOIRE DU MONDE (574-1247) : De la Captivité des Juifs à Babylone jusqu'aux précurseurs de la Réforme qui recherchent une "autre lecture" de la Bible.
16 314
17 54 54-727 : Histoire des débuts de l'empire Romain jusqu'à la domination de la papauté dans l'Eglise et la manifestation de l'Islam. 5° SOLEIL (54-987) : 4° Soleil méso-américain. Naissance de Jésus en 7 avant notre ère, mort et résurrection en 27 de notre ère. Début de l'Histoire de l'Eglise : Conciles œcuméniques, papauté, etc.
18 207
19 467
20 727 727-1507 : Expansion de l'Islam et domination de la papauté dans l'Eglise, jusqu'à la fin du Moyen-âge.
21 987 6° SOLEIL (987-2027): 5° Soleil méso-américain. Ce "5° Soleil" se terminera en 2024, année du retour de Jésus. Du "cœur" du Moyen-âge jusqu'aux temps modernes.
22 1247 PRINTEMPS DE L'HISTOIRE DU MONDE (1247-3067) : Essor culturel et développement des connaissances scientifiques.
23 1507 1507-2287 : Renaissance, Réforme et Empires coloniaux. Grand essor culturel. Temps modernes et retour du Christ.
24 1767
25 2024 7° SOLEIL (2027-3067) : MILLENIUM. Après l'Apocalypse, de 2024 à 2024, retour de Jésus et nouvelle ère : celle du Verseau.
26 2287 2287-3067 : Age d'or du Millenium.
27 2547
28 2807
 

 

Nous observons que ce tableau est de même structure générale que celui des cycles de l'Histoire de l'Eglise présenté dans d'autres pages de ce site. Il présente les "ères de civilisation" de 780 ans chacun, les mêmes que celles dont parle le livre d'Enoch, lesquelles sont analogiquement comparables avec les cycles de civilisation de 210 ans de l'ère chrétienne. Il présente ensuite les sept "Soleils" de l'Histoire du Monde qui correspondent avec sept périodes de 1040 ans ; ce sont les mêmes périodes que celles du Calendrier méso-américain, lequel n'en contient que cinq, mais qui s'incorporent exactement dans l'ensemble des sept autres (fait extraordinaire et significatif), et se placent de 3174 avant notre ère à 2024 de notre ère, année du retour de Jésus, déterminée également par la chronologie biblique ! Nous savons que les "feux nouveaux" du "5° Soleil" méso-américain furent célébrés en 987 de notre ère (date historiquement connue qui sert de référence) ; or, 1040 ans après 987, conduisent effectivement à l'an 2024 ! De plus, ces "Soleils" de "1040 ans" chacun correspondent analogiquement avec les "sept âges" de l'Histoire de l'Eglise (7 x 280 ans) présentés dans son Tableau. Signalons que celui de l'Histoire de l'Eglise fut découvert en septembre 1980, plusieurs années avant que celui de l'Histoire du Monde puisse être définitivement établi : pourtant leurs structures sont parfaitement identiques ! Ce n'est pas l'effet d'un "truquage", car la chronologie biblique, par ailleurs en accord avec le calendrier méso-américain, a servi à l'établir tel quel ! Toute la chronologie biblique peut être contrôlée grâce aux tableaux chronologiques placés à la fin de l'étude "Les Vivions Prophétiques de Daniel" présentée dans ce site !

Les 28 périodes de 260 ans (roues de Katuns de 13 fois 20 ans) qui structurent ce tableau sont analogiquement les mêmes que celles de "70 ans" qui structurent les cycles de l'Histoire de l'Eglise : 28 fois 70 ans font 1960 ans, lesquels correspondent avec les sept âges de 280 ans de l'Histoire de l'Eglise ! Les âges de 280 ans de l'Histoire de l'Eglise correspondent avec les sept messages aux sept Eglises d'Asie du livre de l'Apocalypse : c'est dire leur importance ! Et les "Soleils" méso-américains (périodes de 1040 ans), sont des cycles fondamentaux de l'Histoire du Monde ! Le rapport est celui-ci : 1040 ans / 280 ans = 3,714285 ; c'est le rapport de "grandeur" qui existe entre les cycles "spirituels" de l'ère chrétienne et ceux des cycles de l'Histoire du Monde ! C'est-à-dire que cela donne d'un point de vue "géométrique" le même schéma cyclique, mais celui de l'Histoire du Monde est 3,714285 fois plus grand que celui de l'Histoire de l'Eglise ! Nous observons enfin que la première phase des cycles de 260 ans (placée avant avant ceux de 780 ans) dans le tableau des cycles de l'Histoire du Monde correspond analogiquement avec la dernière phase de 70 ans (placée après ceux de 210 ans) des cycles de l'Histoire de l'Eglise : l'image est par conséquent "inversée", comme " vue dans un miroir" ! Ce fait est une "garantie" supplémentaire de l'exactitude des schémas, dont celui de l'histoire de l'Eglise est reproduit "à l'envers", cela juste après l'événement le plus important de l'Histoire de l'Humanité (créée en Adam), à savoir : la crucifixion, la mort et la résurrection de Jésus, le Fils de Dieu !

Les mêmes structures géométriques des schémas de l'Histoire du Monde et de l'Histoire de l'Eglise ne sont pas une "coïncidence", mais une "preuve par neuf" de l'exactitude chronologique des tableaux historiques, lesquels sont en parfait accord avec la chronologie biblique qui peut être contrôlée !

 

 

 

Tableau des cycles de l'Histoire d'Israël, comparable à celui de l'Histoire de l'Eglise :

 

Tableau des cycles de l'Histoire d'Israël :
70 ans Cycles de civilisation (210 ans) : Ages spirituels (280 ans) : Ages historiques (490 ans) :
1 1967 1967-1897 : Circoncision. Naissances de Jacob et d'Esaü. 1967-1687 (Ephèse) : Les fils d'Abraham depuis l'alliance de la la Circoncision jusqu'à la mort de Joseph en Egypte. 1967-1477 (été) : Les Fils d'Abraham jusqu'à la conquête de Canaan, devenu Israël à l'époque des Juges.
2 1897 1897-1687 : Les fils de Jacob (Israël), l'histoire de Joseph en Egypte.
3 1827
4 1757
5 1687 1687-1477 : La servitude en Egypte, histoire de Moïse, conquête de Canaan. 1687-1407 (Smyrne) : Esclavage des Hébreux en Egypte, histoire de Moïse, conquête de Canaan jusqu'au Juge Ehud.
6 1617
7 1547
8 1477 1477-1267 : Les Juges en Israël jusqu'à Gédéon. 1477-987 (automne) : Le temps des Juges en Israël, puis des premiers rois, jusqu'à la fin du règne de Salomon.
9 1407 1407-1127 (Pergame) : Suite de l'histoire des Juges en Israël jusqu'à Samson qui combat les Philistins.
10 1337
11 1267 1267-1057 : Les Juges en Israël de Gédéon jusqu'à l'institution de la royauté avec le règne de Saül.
12 1197
13 1127 1127-847 (Thyatire) : Epoque de Samuel, dernier Juge. Saül proclamé roi en 1100. 1017 : construction du Temple. Rois jusqu'à Joas.
14 1057 1057-847 : Règnes de David, de Salomon, schisme et rois jusqu'au règne de Joas.
15 987 987-497 (hiver) : Fin du règne de Salomon, schisme séparant le royaume en deux parties : Israël et Juda. Captivité à Babylone (607) et retour d'Exil (537).
16 917
17 847 847-637 : Suite des règnes des rois en Israël et Juda. Déportation en 721 d'Israël et règne de Josias en Juda. 847-567 (Sardes) : Suite des rois en Israël et Juda, jusqu'à la prise de Samarie en 721 et de Jérusalem en 587.
18 777
19 707
20 637 637-427 : Prophète Jérémie, captivité à Babylone, prophètes Daniel et Ezéchiel. Retour de captivité.
21 567 567-287 (Philadelphie) : Cyrus le Grand roi des Perses en 539. Libération des Juifs à partir de 537 et domination des Perses, puis des Grecs avec Alexandre le Grand à partir de 331.
22 497 497-7 (printemps) : Domination Perse, reconstruction du Temple et de Jérusalem. Domination des Grecs, puis de Rome. Attente du Messie.
23 427 427-217 : Développement de la civilisation grecque, puis domination de l'empire Grec.
24 357
25 287 287-7 (Laodicée) : Guerres puniques (Rome contre Carthage), domination des Grecs, puis des Romains.
26 217 217-7 : Développement de la civilisation romaine, puis domination de l'empire Romain.
27 147
28 77
33 ans.

 

Enfin, la vie de Jésus se situe de l'an 7 avant notre ère jusqu'en 27 de notre ère et forme un cycle de 33 ans qui se place à la suite de ce tableau, comme une "parenthèse" avant celui de l'Histoire de l'Eglise.

 

Tableau des cycles de l'ère chrétienne :

70-71,5 ans :

Cycles de civilisation (210 ans) :

Ages spirituels (280 ans) :

Ages historiques (490 ans) :

1

27,00

27

27-237 : Empereurs romains du Haut-Empire et premiers chrétiens.

AGE D'EPHESE (27-307) : Perte du "premier amour" manifestée par la disparition des dons spirituels et des miracles.

ETE DE L'EMPIRE ROMAIN (27-517) : Le christianisme fait la conquête de l'Empire romain qui se disloque.

2

98,25

97

3

169,50

167

4

240,75

237

237-447 : Les patriarches et les évêques dominent les Eglises.

5

312,00

307

AGE DE SMYRNE (307-587) : Malgré l'avènement de Constantin, les persécutions ne seront pas terminées pour tous. Les Conciles œcuméniques régissent les Eglises.

6

383,25

377

7

454,50

447

447-657 : La papauté catholique romaine s'impose dans toute la chrétienté. Saint Léon I°.

8

525,75

517

AUTOMNE DU MOYEN-AGE (517-1007) : Séparation Islam-christianisme dans l'Empire romain… Première partie du Moyen-âge.

9

597,00

587

AGE DE PERGAME (587-867) : Elévation de la papauté romaine et montée de l'Islam. Introduction des fausses doctrines dans la chrétienté. Saint Grégoire I° le Grand.

10

668,25

657

657-867 : Expansion de l'Islam et renforcement de la papauté romaine. Califes.

11

739,50

727

12

810,75

797

13

882,00

867

867-1077 : Evangélisation des Slaves et apogée de Byzance. Cyrille et Méthode.

AGE DE THYATIRE (867-1147) : Corruption "jézabellienne" de la chrétienté par Rome et rayonnement de Byzance comme la lune dans la nuit. St Nicolas I°.

14

953,25

937

15

1024,50

1007

HIVER DU MOYEN-AGE (1007-1497) : Séparation Rome-Byzance, croisades et Guerre de 100 ans… Deuxième partie du Moyen-âge.

16

1095,75

1077

1077-1287 : Croisades, Cathares, Templiers et apogée papale. Saint Grégoire VII.

17

1167,00

1147

AGE DE SARDES (1147-1427) : Mort spirituelle de l'Eglise catholique romaine, Croisades et Inquisition papale confirmant la mort spirituelle.

18

1238,25

1217

19

1309,50

1287

1287-1497 : Papes à Avignon, Schisme d'Occident et précurseurs de la Réforme. J. Huss.

20

1380,75

1357

21

1452,00

1427

AGE DE PHILADELPHIE (1427-1707): Naissance des Eglises réformées, guerres de religion et dispersion des croyants au-delà des Océans.

22

1523,25

1497

1497-1707 : Renaissance, Réforme et Empires coloniaux. Grand essor culturel. Christophe Colomb.

FIN DU MOYEN-AGE ET PRINTEMPS DE LA CIVILISATION MONDIALE (1497-1987) : Séparation Rome-Eglise réformée et essor mondial de la civilisation chrétienne européenne.

23

1594,50

1567

24

1665,75

1637

25

1737,00

1707

1707-1917 : Développement des sciences et de la technologie. Révolution française. Denis Papin.

AGE DE LAODICEE (1707-1987) : Sommeil des Eglises réformées, troublé par quelques réveils religieux. Augmentation de la connaissance. Age des révolutions.

26

1808,25

1777

27

1879,50

1847

28

1950,75

1917

1917-1987 : Siècle de l'atome. Révolution soviétique. Mouvements charismatiques.

2022,00

1987

1987-2027 : 40 ans avant le Retour du Christ (33 ans et 7 ans d'Apocalypse).

 

Note :

Les cycles de 71,5 ans sont une "amplification" de ceux de 70 ans et conduisent à la fin de la rupture des quatre premiers Sceaux.

 

 

Les Pages choisies de la Bible :

 

1°) La Doctrine des Apôtres :

 

Voici ci-dessous les références bibliques de la « Doctrine des Apôtres » concernant le salut et la vie chrétienne :

 

1) La définition du péché :

 

1° Jean 3 : 2-6.

2 Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. 3 Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur. 4 Quiconque pratique le péché, pratique aussi l’iniquité, et le péché est l’iniquité.
5 Et vous savez que lui a été manifesté, afin qu’il ôtât nos péchés; et il n’y a point de péché en lui. 6 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu, ni ne l’a pas connu.

 

2) La justification par la foi :

 

Romains 3 : 21-31.

21 Mais maintenant, sans loi, [la] justice de Dieu est manifestée, témoignage lui étant rendu par la loi et [par] les prophètes, 22 [la] justice, dis-je, de Dieu par [la] foi en Jésus Christ envers tous, et sur tous ceux qui croient ; 23 car il n’y a pas de différence, car tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu, 24 - étant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le christ Jésus, 25 lequel Dieu a présenté pour propitiatoire, par la foi en son sang, afin de montrer sa justice à cause du support des péchés précédents dans la patience de Dieu, 26 afin de montrer, [dis-je], sa justice dans le temps présent, en sorte qu’il soit juste et justifiant celui qui est de la foi de Jésus.
27 Où donc est la vanterie ? - Elle a été exclue. - par quelle loi ? - celle des œuvres ? - Non, mais par la loi de la foi ; 28 car nous concluons que l’homme est justifié par [la] foi, sans œuvres de loi.
29 [Dieu] est-il seulement le Dieu des Juifs ? ne l’est-il pas aussi des nations ?
30 - Certes, aussi des nations ; puisque c’est un seul Dieu qui justifiera la circoncision sur le principe de [la] foi et l’incirconcision par la foi.
31 Annulons-nous donc [la] loi par la foi ? Qu’ainsi n’advienne! au contraire, nous établissons [la] loi.

 

Romains 5 : 1-21.

1 Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre seigneur Jésus Christ, 2 par lequel nous avons trouvé aussi accès, par la foi, à cette faveur dans laquelle nous sommes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu.
3 Et non seulement [cela], mais aussi nous nous glorifions dans les tribulations, sachant que la tribulation produit la patience, 4 et la patience l’expérience, et l’expérience l’espérance ; 5 et l’espérance ne rend point honteux, parce que l’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné.
6 Car Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies.
7 Car à peine, pour un juste, quelqu’un mourra-t-il, (car pour l’homme de bien, peut-être, quelqu’un se résoudrait même à mourir) ; 8 mais Dieu constate son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous.
9 Beaucoup plutôt donc, ayant été maintenant justifiés par son sang, serons-nous sauvés de la colère par lui.
10 Car si, étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, beaucoup plutôt, ayant été réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.
11 Et non seulement [cela], mais aussi nous nous glorifions en Dieu par notre seigneur Jésus Christ, par lequel nous avons maintenant reçu la réconciliation.

12 C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché ... 13 (car jusqu’à [la] loi [le] péché était dans le monde ; mais [le] péché n’est pas mis en compte quand il n’y a pas de loi ; 14 mais la mort régna depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui ne péchèrent pas selon la ressemblance de la transgression d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir.
15 Mais n’en est-il pas du don de grâce comme de la faute ? car si, par la faute d’un seul, plusieurs sont morts, beaucoup plutôt la grâce de Dieu et le don ont abondé envers plusieurs, par la grâce qui est d’un seul homme, Jésus Christ.
16 Et n’en est-il pas du don comme [de ce qui est arrivé] par un seul qui a péché ? car le jugement vient d’un seul en condamnation, - mais le don de grâce, de plusieurs fautes, en justification.
17 Car si, par la faute d’un seul, la mort a régné par un seul, beaucoup plutôt ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils en vie par un seul, Jésus Christ) ; 18 ainsi donc, comme par une seule faute [les conséquences de cette faute furent] envers tous les hommes en condamnation, ainsi aussi par une seule justice [les conséquences de cette justice furent] envers tous les hommes en justification de vie.
19 Car comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été constitués pécheurs, ainsi aussi par l’obéissance d’un seul, plusieurs seront constitués justes.
20 Or [la] loi est intervenue afin que la faute abondât ; mais là où le péché abondait, la grâce a surabondé, 21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi aussi la grâce régnât par [la] justice pour [la] vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.

 

Galates 2 : 11-21 & 3 : 1-14.

11 Mais quand Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était condamné.
12 Car, avant que quelques-uns fussent venus d’auprès de Jacques, il mangeait avec ceux des nations; mais quand ceux-là furent venus, il se retira et se sépara lui-même, craignant ceux de la circoncision ; 13 et les autres Juifs aussi usèrent de dissimulation avec lui, de sorte que Barnabas même fut entraîné avec eux par leur dissimulation.
14 Mais quand je vis qu’ils ne marchaient pas droit, selon la vérité de l’évangile, je dis à Céphas devant tous : Si toi qui es Juif, tu vis comme les nations et non pas comme les Juifs, comment contrains-tu les nations à judaïser ?
15 Nous qui, de nature, sommes Juifs et non point pécheurs d’entre les nations, 16 sachant néanmoins que l’homme n’est pas justifié sur le principe des œuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ, nous aussi, nous avons cru au christ Jésus, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi en Christ et non pas sur le principe des œuvres de loi : parce que sur le principe des œuvres de loi nulle chair ne sera justifiée.
17 Or si, en cherchant à être justifiés en Christ, nous-mêmes aussi nous avons été trouvés pécheurs, Christ donc est ministre de péché ? Qu’ainsi n’advienne !
18 Car si ces mêmes choses que j’ai renversées, je les réédifie, je me constitue transgresseur moi-même.
19 Car moi, par [la] loi, je suis mort à [la] loi, afin que je vive à Dieu.
20 Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; - et ce que je vis maintenant dans [la] chair, je le vis dans [la] foi, la [foi] au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.
21 Je n’annule pas la grâce de Dieu ; car si [la] justice est par [la] loi, Christ est donc mort pour rien.

1 Ô Galates insensés, qui vous a ensorcelés, vous devant les yeux de qui Jésus Christ a été dépeint, crucifié [au milieu de vous] ?
2 Je voudrais seulement apprendre ceci de vous : avez-vous reçu l’Esprit sur le principe des œuvres de loi, ou de l’ouïe de [la] foi ?
3 Etes-vous si insensés ? Ayant commencé par l’Esprit, achèveriez-vous maintenant par la chair ?
4 Avez- vous tant souffert en vain, si toutefois c’est en vain ?
5 Celui donc qui vous fournit l’Esprit et qui opère des miracles au milieu de vous, [le fait-il] sur le principe des œuvres de loi, ou de l’ouïe de [la] foi ?
6 comme Abraham a cru Dieu, et cela lui fut compté à justice.
7 Sachez donc que ceux qui sont sur le principe de [la] foi, ceux-là sont fils d’Abraham.
8 Or l’écriture, prévoyant que Dieu justifierait les nations sur le principe de [la] foi, a d’avance annoncé la bonne nouvelle à Abraham : " En toi toutes les nations seront bénies " 9 De sorte que ceux qui sont sur le principe de [la] foi sont bénis avec le croyant Abraham.
10 Car tous ceux qui sont sur le principe des œuvres de loi sont sous malédiction ; car il est écrit : " Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi pour les faire ".
11 Or que par [la] loi personne ne soit justifié devant Dieu, cela est évident, parce que : " Le juste vivra de foi ".
12 Mais la loi n’est pas sur le principe de [la] foi, mais : " Celui qui aura fait ces choses vivra par elles ".
13 Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous (car il est écrit : " Maudit est quiconque est pendu au bois "), 14 afin que la bénédiction d’Abraham parvînt aux nations dans le christ Jésus, afin que nous reçussions par la foi l’Esprit promis.

 

Ephésiens 2 : 1-10.

1 - et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, 2 (dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le chef de l’autorité de l’air, de l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance ; 3 parmi lesquels, nous aussi, nous avons tous conversé autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et des pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme aussi les autres. 4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés,) 5 alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ (vous êtes sauvés par [la] grâce), 6 et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le christ Jésus, 7 afin qu’il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le christ Jésus.
8 Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, 9 c’est le don de Dieu ; non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie ; 10 car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles.

 

Colossiens 2 : 8-15.

8 Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par de vaines déceptions, selon l’enseignement des hommes, selon les éléments du monde, et non selon Christ ; 9 car en lui habite toute la plénitude de la déité corporellement ; 10 et vous êtes accomplis en lui, qui est le chef de toute principauté et autorité, 11 en qui aussi vous avez été circoncis d’une circoncision qui n’a pas été faite de main, dans le dépouillement du corps de la chair par la circoncision du Christ, 12 étant ensevelis avec lui dans le baptême, dans lequel aussi vous avez été ressuscités ensemble par la foi en l’opération de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts.
13 Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans l’incirconcision de votre chair, il vous a vivifiés ensemble avec lui, nous ayant pardonné toutes nos fautes, 14 ayant effacé l’obligation qui était contre nous, [laquelle consistait] en ordonnances [et] qui nous était contraire, et il l’a ôtée en la clouant à la croix : 15 ayant dépouillé les principautés et les autorités, il les a produites en public, triomphant d’elles en la [croix].

 

Hébreux 11 : 1-40.

1 Or la foi est l’assurance des choses qu’on espère, et la conviction de celles qu’on ne voit pas.
2 Car c’est par elle que les anciens ont reçu témoignage.
3 Par la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par la parole de Dieu, de sorte que ce qui se voit n’a pas été fait de choses qui paraissent.
4 Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, et par ce sacrifice il a reçu le témoignage d’être juste, Dieu rendant témoignage à ses dons ; et par lui, étant mort, il parle encore.
5 Par la foi, Énoch fut enlevé pour qu’il ne vit pas la mort ; et il ne fut pas trouvé, parce que Dieu l’avait enlevé ; car, avant son enlèvement, il a reçu le témoignage d’avoir plu à Dieu.
6 Or, sans la foi il est impossible de lui plaire ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que [Dieu] est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le recherchent.
7 Par la foi, Noé, étant averti divinement des choses qui ne se voyaient pas encore, craignit et bâtit une arche pour la conservation de sa maison; et par cette arche il condamna le monde et devint héritier de la justice qui est selon la foi.
8 Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit pour s’en aller au lieu qu’il devait recevoir pour héritage; et il s’en alla, ne sachant où il allait.
9 Par la foi, il demeura dans la terre de la promesse comme dans [une terre] étrangère, demeurant sous des tentes avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse ; 10 car il attendait la cité qui a les fondements, de laquelle Dieu est l’architecte et le créateur.
11 Par la foi, Sara elle-même aussi reçut la force de fonder une postérité, et [cela], étant hors d’âge, puisqu’elle estima fidèle celui qui avait promis ; 12 c’est pourquoi aussi d’un seul, et d’un homme déjà amorti, sont nés des gens qui sont comme les étoiles du ciel en nombre et comme le sable qui est sur le rivage de la mer, lequel ne peut se compter.
13 Tous ceux-ci sont morts dans la foi, n’ayant pas reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin et saluées, ayant confessé qu’ils étaient étrangers et forains sur la terre.
14 Car ceux qui disent de telles choses montrent clairement qu’ils recherchent une patrie ; 15 et en effet, s’ils se fussent souvenus de celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu du temps pour y retourner ; 16 mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu n’a point honte d’eux, savoir d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.
17 Par la foi, Abraham, étant éprouvé, a offert Isaac; et celui qui avait reçu les promesses offrit son fils unique, 18 à l’égard duquel il avait été dit : " En Isaac te sera appelée [une] semence ", 19 ayant estimé que Dieu pouvait le ressusciter même d’entre les morts, d’où aussi, en figure, il le reçut.
20 Par la foi, Isaac bénit Jacob et Ésaü à l’égard des choses à venir.
21 Par la foi, Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et adora, [appuyé] sur le bout de son bâton.
22 Par la foi, Joseph, en terminant sa vie, fit mention de la sortie des fils d’Israël et donna un ordre touchant ses os.
23 Par la foi, Moïse, étant né, fut caché trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau, et ils ne craignirent pas l’ordonnance du roi.
24 Par la foi, Moïse, étant devenu grand refusa d’être appelé fils de la fille du Pharaon, 25 choisissant plutôt d’être dans l’affliction avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un temps des délices du péché, 26 estimant l’opprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses de l’Égypte ; car il regardait à la rémunération.
27 Par la foi, il quitta l’Égypte, ne craignant pas la colère du roi, car il tint ferme, comme voyant celui qui est invisible.
28 Par la foi, il a fait la pâque et l’aspersion du sang, afin que le destructeur des premiers-nés ne les touchât pas.
29 Par la foi, ils traversèrent la mer Rouge comme une terre sèche, ce que les Égyptiens ayant essayé, ils furent engloutis.
30 Par la foi, les murs de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour sept jours durant.
31 Par la foi, Rahab, la prostituée, ne périt pas avec ceux qui n’ont pas cru, ayant reçu les espions en paix.
32 Et que dirai-je davantage ? Car le temps me manquera si je discours de Gédéon, de Barac et de Samson et de Jephté, de David et de Samuel et des prophètes, 33 qui par la foi subjuguèrent des royaumes, accomplirent la justice, obtinrent les choses promises, fermèrent la gueule des lions, 34 éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, de faibles qu’ils étaient furent rendus vigoureux, devinrent forts dans la bataille, firent ployer les armées des étrangers.
35 Les femmes reçurent leurs morts par la résurrection ; et d’autres furent torturés, n’acceptant pas la délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection ; 36 et d’autres furent éprouvés par des moqueries et par des coups, et encore par des liens et par la prison ; ils furent lapidés, sciés, tentés ; 37 ils moururent égorgés par l’épée; ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis, de peaux de chèvres, dans le besoin, affligés, maltraités, 38 (desquels le monde n’était pas digne,) errant dans les déserts et les montagnes, et les cavernes et les trous de la terre.
39 Et tous ceux-ci, ayant reçu témoignage par la foi, n’ont pas reçu ce qui avait été promis, 40 Dieu ayant eu en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas à la perfection sans nous.

 

3) La vie de l’Esprit :

 

Romains 6 : 1-23.

1 Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché afin que la grâce abonde ?
2 - Qu’ainsi n’advienne! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrons-nous encore dans le péché ?
3 - Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés pour le christ Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort ?
4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que comme Christ a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
5 Car si nous avons été identifiés avec lui dans la ressemblance de sa mort, nous le serons donc aussi [dans la ressemblance] de [sa] résurrection ; 6 sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché.
7 Car celui qui est mort est justifié du péché.
8 Or si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, 9 sachant que Christ, ayant été ressuscité d’entre les morts, ne meurt plus ; la mort ne domine plus sur lui.
10 Car en ce qu’il est mort, il est mort une fois pour toutes au péché ; mais en ce qu’il vit, il vit à Dieu.
11 De même vous aussi, tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le christ Jésus.
12 Que le péché donc ne règne point dans votre corps mortel pour que vous obéissiez aux convoitises de celui-ci ; 13 et ne livrez pas vos membres au péché comme instruments d’iniquité, mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme d’entre les morts étant [faits] vivants, - et vos membres à Dieu, comme instruments de justice.
14 Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce.
15 Quoi donc ! pécherions-nous, parce que nous ne sommes pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce ? - Qu’ainsi n’advienne!
16 Ne savez-vous pas qu’à quiconque vous vous livrez vous-mêmes comme esclaves pour obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché pour [la] mort, soit de l’obéissance pour [la] justice.
17 Or grâces à Dieu de ce que vous étiez esclaves du péché, mais de ce que [ensuite] vous avez obéi de cœur à la forme de doctrine dans laquelle vous avez été instruits.
18 Mais ayant été affranchis du péché, vous avez été asservis à la justice 19 (je parle à la façon des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair). Car ainsi que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité pour l’iniquité, ainsi livrez maintenant vos membres comme esclaves à la justice pour la sainteté.
20 Car lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice.
21 Quel fruit donc aviez-vous alors des choses dont maintenant vous avez honte ? car la fin de ces choses est la mort.
22 - Mais maintenant, ayant été affranchis du péché et asservis à Dieu, vous avez votre fruit dans la sainteté et pour fin la vie éternelle.
23 Car les gages du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le christ Jésus, notre Seigneur.

 

Romains 7 : 14-25 & 8 : 1-17.

14 Car nous savons que la loi est spirituelle : mais moi je suis charnel, vendu au péché ; 15 car ce que je fais, je ne le reconnais pas, car ce n’est pas ce que je veux, que je fais, mais ce que je hais, je le pratique.
16 Or si c’est ce que je ne veux pas que je pratique, j’approuve la loi, [reconnaissant] qu’elle est bonne.
17 Or maintenant, ce m’est plus moi qui fais cela, mais c’est le péché qui habite en moi.
18 Car je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien ; car le vouloir est avec moi, mais accomplir le bien, [cela] je ne le trouve pas.
19 Car le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux pas, je le fais.
20 Or si ce que je ne veux pas, moi, - je le pratique, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais c’est le péché qui habite en moi.
21 Je trouve donc cette loi pour moi qui veux pratiquer le bien, que le mal est avec moi.
22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur ; 23 mais je vois dans mes membres une autre loi qui combat contre la loi de mon entendement et qui me rend captif de la loi du péché qui existe dans mes membres.
24 Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ?
25 Je rends grâces à Dieu par Jésus Christ notre seigneur. Ainsi donc moi-même, de l’entendement je sers la loi de Dieu ; mais de la chair, la loi du péché.

1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus ; 2 car la loi de l’Esprit de vie dans le christ Jésus, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort ; 3 car ce qui était impossible à la loi, en ce qu’elle était faible par la chair, Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour [le] péché, a condamné le péché dans la chair, 4 afin que la juste exigence de la loi fût accomplie en nous, qui ne marchons pas selon [la] chair, mais selon [l’]Esprit.
5 Car ceux qui sont selon [la] chair ont leurs pensées aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon [l’]Esprit, aux choses de l’Esprit ; 6 Car la pensée de la chair est [la] mort ; mais la pensée de l’Esprit, vie et paix ; 7 - parce que la pensée de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, car aussi elle ne le peut pas.
8 Et ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu.
9 Or, vous n’êtes pas dans [la] chair, mais dans [l’]Esprit, si du moins [l’]Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a pas [l’]Esprit de Christ, celui-là n’est pas de lui.
10 Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de [la] justice.
11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d’entre les morts vivifiera vos corps mortels aussi, à cause de son Esprit qui habite en vous.
12 Ainsi donc, frères, nous sommes débiteurs, non pas à la chair pour vivre selon [la] chair ; 13 car si vous vivez selon [la] chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez.
14 Car tous ceux qui sont conduits par [l’]Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. 15 Car vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour être de nouveau dans la crainte, mais vous avez reçu [l’]Esprit d’adoption par lequel nous crions : Abba, Père. 16 L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu ; 17 et si [nous sommes] enfants, [nous sommes] aussi héritiers ; héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ ; si du moins nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui.

 

Galates 5 : 13-25.

13 Car vous, frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement [n’usez] pas de la liberté comme d’une occasion pour la chair, mais, par amour, servez vous l’un l’autre ; 14 car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci : " Tu aimeras ton prochain comme toi-même ".
15 Mais si vous vous mordez et vous dévorez l’un l’autre, prenez garde que vous ne soyez consumés l’un par l’autre.
16 Mais je dis : Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair.
17 Car la chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées l’une à l’autre, afin que vous ne pratiquiez pas les choses que vous voudriez.
18 Mais si vous êtes conduits par [l’]Esprit, vous n’êtes pas sous [la] loi.
19 Or les œuvres de la chair sont manifestes, lesquelles sont la fornication, l’impureté, l’impudicité, 20 l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les intrigues, les divisions, les sectes, 21 les envies, les meurtres, les ivrogneries, les orgies, et les choses semblables à celles-là, au sujet desquelles je vous déclare d’avance, comme aussi je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront pas du royaume de Dieu.
22 Mais le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, 23 la douceur, la tempérance : contre de telles choses, il n’y a pas de loi.
24 Or ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises.
25 Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit.

 

4) L’amour spirituel en Christ :

 

1° Corinthiens 13 : 1-13.

1 Si je parle dans les langues des hommes et des anges, mais que je n’aie pas l’amour, je suis comme un airain qui résonne ou comme une cymbale retentissante.
2 Et si j’ai la prophétie, et que je connaisse tous les mystères et toute connaissance, et que j’aie toute la foi de manière à transporter des montagnes, mais que je n’aie pas l’amour, je ne suis rien.
3 Et quand je distribuerais en aliments tous mes biens, et que je livrerais mon corps afin que je fusse brûlé, mais que je n’aie pas l’amour, cela ne me profite de rien.
4 L’amour use de longanimité ; il est plein de bonté ; l’amour n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas ; il ne s’enfle pas d’orgueil ; 5 il n’agit pas avec inconvenance ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s’irrite pas ; 6 il n’impute pas le mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité ; 7 il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout.
8 L’amour ne périt jamais. Or y a-t-il des prophéties ? elles auront leur fin. Y a-t-il des langues ? elles cesseront. Y a-t-il de la connaissance ? elle aura sa fin.
9 Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie ; 10 mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est en partie aura sa fin.
11 Quand j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; quand je suis devenu homme, j’en ai fini avec ce qui était de l’enfant.
12 Car nous voyons maintenant au travers d’un verre, obscurément, mais alors face à face ; maintenant je connais en partie, mais alors je connaîtrai à fond comme aussi j’ai été connu.
13 Or maintenant ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande de ces choses, c’est l’amour.

 

Galates 5 : 22-23.

22 Mais le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, 23 la douceur, la tempérance : contre de telles choses, il n’y a pas de loi.

 

1° Jean 4 : 7-10.

7 Bien-aimés, aimons-nous l’un l’autre, car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu.
8 Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour.
9 En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ; 10 en ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils [pour être la] propitiation pour nos péchés.

 

5) Les dons de l’Esprit et les ministères spirituels :

 

1° Corinthiens 12 : 1-31.

1 Or, pour ce qui est des [manifestations] spirituelles, frères, je ne veux pas que vous soyez ignorants.
2 Vous savez que, quand vous étiez [gens des] nations, [vous étiez] entraînés vers les idoles muettes, selon que vous étiez menés.
3 C’est pourquoi je vous fais savoir que nul homme parlant par l’Esprit de Dieu, ne dit : " Anathème [à] Jésus " ; et que nul ne peut dire " Seigneur Jésus ", si ce n’est par l’Esprit Saint.

4 Or il y a diversité de dons de grâce, mais le même Esprit : 5 et il y a diversité de services, et le même Seigneur ; 6 et il y a diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous.
7 Or à chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue de l’utilité.
8 Car à l’un est donnée, par l’Esprit, la parole de sagesse ; et à un autre la parole de connaissance, selon le même Esprit ; 9 et à un autre la foi, par le même Esprit ; et à un autre des dons de grâce de guérisons, par le même Esprit ; 10 et à un autre des opérations de miracles ; et à un autre la prophétie ; et à un autre des discernements d’esprits ; et à un autre [diverses] sortes de langues ; et à un autre l’interprétation des langues.
11 Mais le seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun en particulier comme il lui plaît.
12 Car de même que le corps est un et qu’il a plusieurs membres, mais que tous les membres du corps, quoiqu’ils soient plusieurs, sont un seul corps, ainsi aussi est le Christ.
13 Car aussi nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit hommes libres ; et nous avons tous été abreuvés pour [l’unité d’] un seul Esprit.
14 Car aussi le corps n’est pas un seul membre, mais plusieurs.
15 Si le pied disait : Parce que je ne suis pas main, je ne suis pas du corps, est-ce qu’à cause de cela il n’est pas du corps ?
16 Et si l’oreille disait : Parce que je ne suis pas œil, je ne suis pas du corps, est-ce qu’à cause de cela elle n’est pas du corps ?
17 Si le corps tout entier était œil, où serait l’ouïe ? Si tout était ouïe, où serait l’odorat ?
18 Mais maintenant, Dieu a placé les membres, - chacun d’eux, - dans le corps, comme il l’a voulu.
19 Or, si tous étaient un seul membre, où serait le corps ?
20 Mais maintenant les membres sont plusieurs, mais le corps, un.
21 L’œil ne peut pas dire à la main : Je n’ai pas besoin de toi ; ou bien encore la tête, aux pieds : Je n’ai pas besoin de vous ; 22 - mais bien plutôt les membres du corps qui paraissent être les plus faibles, sont nécessaires ; 23 et les membres du corps que nous estimons être les moins honorables, nous les environnons d’un honneur plus grand ; et nos membres qui ne sont pas décents sont les plus parés, 24 tandis que nos membres décents n’en ont pas besoin. Mais Dieu a composé le corps en donnant un plus grand honneur à ce qui en manquait, 25 afin qu’il n’y ait point de division dans le corps, mais que les membres aient un égal soin les uns des autres.
26 Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est glorifié, tous les membres se réjouissent avec lui.
27 Or vous êtes le corps de Christ, et [ses] membres chacun en particulier.
28 Et Dieu a placé les uns dans l’assemblée : - d’abord des apôtres, en second lieu des prophètes, en troisième lieu des docteurs, ensuite des miracles, puis des dons de grâce de guérisons, des aides, des gouvernements, [diverses] sortes de langues.
29 Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ? Tous [font-ils] des miracles ?
30 Tous ont-ils des dons de grâce de guérisons ? Tous parlent-ils en langues ?
31 Tous interprètent-ils ? Or désirez avec ardeur des dons de grâce plus grands : et je vous montre encore un chemin bien plus excellent.

 

1° Corinthiens 14 : 1-40.

1 Poursuivez l’amour, et désirez avec ardeur les [dons] spirituels, mais surtout de prophétiser.
2 Parce que celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne l’entend ; mais en esprit il prononce des mystères.
3 Mais celui qui prophétise parle aux hommes pour l’édification, et l’exhortation, et la consolation.
4 Celui qui parle en langue s’édifie lui-même ; mais celui qui prophétise édifie l’assemblée.
5 Or je désire que tous vous parliez en langues, mais surtout que vous prophétisiez ; mais celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins qu’il n’interprète, afin que l’assemblée reçoive de l’édification.
6 Et maintenant, frères, si je viens à vous et que je parle en langues, en quoi vous profiterai-je, à moins que je ne vous parle par révélation, ou par connaissance, ou par prophétie, ou par doctrine ?
7 De même les choses inanimées qui rendent un son, soit une flûte, soit une harpe, si elles ne rendent pas des sons distincts, comment connaîtra-t-on ce qui est joué sur la flûte ou sur la harpe ?
8 Car aussi, si la trompette rend un son confus, qui se préparera pour le combat ?
9 De même aussi vous, avec une langue, si vous ne prononcez pas un discours intelligible, comment saura-t-on ce qui est dit, car vous parlerez en l’air ?
10 Il y a je ne sais combien de genres de voix dans le monde, et aucune d’elles n’est sans son distinct.
11 Si donc je ne connais pas le sens de la voix, je serai barbare pour celui qui parle, et celui qui parle sera barbare pour moi.
12 Ainsi vous aussi, puisque vous désirez avec ardeur des dons de l’Esprit, cherchez à en être abondamment doués pour l’édification de l’assemblée.
13 C’est pourquoi, que celui qui parle en langue prie pour qu’il interprète.
14 Car si je prie en langue, mon esprit prie, mais mon intelligence est sans fruit.
15 Qu’est-ce donc ? Je prierai avec l’esprit, mais je prierai aussi avec l’intelligence ; je chanterai avec l’esprit, mais je chanterai aussi avec l’intelligence.
16 Autrement, si tu as béni avec l’esprit, comment celui qui occupe la place d’un homme simple dira-t-il l’amen à ton action de grâces, puisqu’il ne sait ce que tu dis ?
17 Car toi, il est vrai, tu rends bien grâces ; mais l’autre n’est pas édifié.
18 Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langue plus que vous tous ; 19 mais, dans l’assemblée, j’aime mieux prononcer cinq paroles avec mon intelligence, afin que j’instruise aussi les autres, que dix mille paroles en langue.
20 Frères, ne soyez pas des enfants dans vos entendements, mais, pour la malice, soyez de petits enfants ; mais, dans vos entendements, soyez des hommes faits.
21 Il est écrit dans la loi : " C’est en d’autres langues et par des lèvres étrangères que je parlerai à ce peuple ; et même ainsi, ils ne m’écouteront pas, dit le Seigneur ".
22 De sorte que les langues sont pour signe, non à ceux qui croient, mais aux incrédules ; mais la prophétie [est un signe], non aux incrédules, mais à ceux qui croient.
23 Si donc l’assemblée tout entière se réunit ensemble, et que tous parlent en langues, et qu’il entre des hommes simples ou des incrédules, ne diront ils pas que vous êtes fous ?
24 Mais si tous prophétisent, et qu’il entre quelque incrédule ou quelque homme simple, il est convaincu par tous, [et] il est jugé par tous : 25 les secrets de son cœur sont rendus manifestes ; et ainsi, tombant sur sa face, il rendra hommage à Dieu, publiant que Dieu est véritablement parmi vous.
26 Qu’est-ce donc, frères ? Quand vous vous réunissez, chacun de vous a un psaume, a un enseignement, a une langue, a une révélation, a une interprétation : que tout se fasse pour l’édification.
27 Et si quelqu’un parle en langue, que ce soient deux, ou tout au plus trois, [qui parlent], et chacun à son tour, et que [quelqu’] un interprète ; 28 mais s’il n’y a pas d’interprète, qu’il se taise dans l’assemblée, et qu’il parle à soi-même et à Dieu ; 29 et que les prophètes parlent, deux ou trois, et que les autres jugent ; 30 et s’il y a eu une révélation faite à un autre qui est assis, que le premier se taise.
31 Car vous pouvez tous prophétiser un à un, afin que tous apprennent et que tous soient exhortés.
32 Et les esprits des prophètes sont assujettis aux prophètes.
33 Car Dieu n’est pas [un Dieu] de désordre, mais de paix, comme dans toutes les assemblées des saints.
34 Que vos femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de parler ; mais qu’elles soient soumises, comme le dit aussi la loi.
35 Et si elles veulent apprendre quelque chose, qu’elles interrogent leurs propres maris chez elles, car il est honteux pour une femme de parler dans l’assemblée.
36 La parole de Dieu est-elle procédée de vous, ou est-elle parvenue à vous seuls ?
37 Si quelqu’un pense être prophète ou spirituel, qu’il reconnaisse que les choses que je vous écris sont le commandement du Seigneur.
38 Et si quelqu’un est ignorant, qu’il soit ignorant.
39 Ainsi, frères, désirez avec ardeur de prophétiser, et n’empêchez pas de parler en langues.
40 Mais que toutes choses se fassent avec bienséance et avec ordre.

 

Ephésiens 4 : 1-16.

1 Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de l’appel dont vous avez été appelés, 2 avec toute humilité et douceur, avec longanimité, vous supportant l’un l’autre dans l’amour ; 3 vous appliquant à garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix.
4 [Il y a] un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés pour une seule espérance de votre appel.
5 [Il y a] un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême.
6 [Il y a] un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tout, et partout, et en nous tous.
7 Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ.
8 C’est pourquoi il dit : " Étant monté en haut, il a emmené captive la captivité, et a donné des dons aux hommes ".
9 Or, qu’il soit monté, qu’est-ce, sinon qu’il est aussi descendu dans les parties inférieures de la terre ?
10 Celui qui est descendu est le même que celui qui est aussi monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses ; 11 et lui, a donné les uns [comme] apôtres, les autres [comme] prophètes, les autres [comme] évangélistes, les autres [comme] pasteurs et docteurs ; 12 en vue du perfectionnement des saints, pour l’œuvre du service, pour l’édification du corps de Christ ; 13 jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ : 14 afin que nous ne soyons plus de petits enfants, ballottés et emportés çà et là par tout vent de doctrine dans la tromperie des hommes, dans leur habileté à user de voies détournées pour égarer ; 15 mais que, étant vrais dans l’amour, nous croissions en toutes choses jusqu’à lui qui est le chef, le Christ ; 16 duquel tout le corps, bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournissement, produit, selon l’opération de chaque partie dans sa mesure, l’accroissement du corps pour l’édification de lui-même en amour.

 

6) Les faux frères et faux apôtres :

 

2° Corinthiens 11 : 1-15.

1 Je voudrais que vous supportassiez un peu ma folie ! Mais aussi supportez-moi.
2 Car je suis jaloux à votre égard d’une jalousie de Dieu ; car je vous ai fiancés à un seul mari, pour vous présenter au Christ comme une vierge chaste.
3 Mais je crains que, en quelque manière, comme le serpent séduisit Eve par sa ruse, ainsi vos pensées ne soient corrompues [et détournées] de la simplicité quant au Christ.
4 Car si celui qui vient prêche un autre Jésus que nous n’avons pas prêché, ou que vous receviez un esprit différent que vous n’avez pas reçu, ou un évangile différent que vous n’avez pas reçu, vous pourriez bien [le] supporter.
5 Car j’estime que je n’ai été en rien moindre que les plus excellents apôtres.

 

Galates 1 : 6-9.

6 Je m’étonne de ce que vous passez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, à un évangile différent, 7 qui n’en est pas un autre ; mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’évangile du Christ.
8 Mais quand nous-mêmes, ou quand un ange venu du ciel vous évangéliserait outre ce que nous vous avons évangélisé, qu’il soit anathème.
9 Comme nous l’avons déjà dit, maintenant aussi je le dis encore : si quelqu’un vous évangélise outre ce que vous avez reçu, qu’il soit anathème.

 

1° Timothée 6 : 3-10.

3 Si quelqu’un enseigne autrement et ne se range pas à de saines paroles, [savoir] à celles de notre seigneur Jésus Christ et à la doctrine qui est selon la piété, 4 il est enflé d’orgueil, ne sachant rien, mais ayant la maladie des questions et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les paroles injurieuses, les mauvais soupçons, 5 les vaines disputes d’hommes corrompus dans leur entendement et privés de la vérité, qui estiment que la piété est une source de gain.
6 Or la piété avec le contentement est un grand gain.
7 Car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter.
8 Mais ayant la nourriture et de quoi nous couvrir, nous serons satisfaits.
9 Or ceux qui veulent devenir riches tombent dans la tentation et dans un piège, et dans plusieurs désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition ; 10 car c’est une racine de toutes sortes de maux que l’amour de l’argent : ce que quelques-uns ayant ambitionné, ils se sont égarés de la foi et se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de douleurs.

 

1° Jean 4 : 1-6.

1 Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits [pour voir] s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde.
2 Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu, 3 et tout esprit qui ne confesse pas Jésus Christ venu en chair n’est pas de Dieu ; et ceci est l’[esprit] de l’antéchrist, duquel vous avez ouï dire qu’il vient, et déjà maintenant il est dans le monde.
4 Pour vous, enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.
5 Pour eux, ils sont du monde ; c’est pourquoi ils parlent selon les principes du monde, et le monde les écoute.
6 Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur.

 

Jude : versets 3-19.

3 Bien-aimés, quand j’usais de toute diligence pour vous écrire de notre commun salut, je me suis trouvé dans la nécessité de vous écrire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été une fois enseignée aux saints ; 4 car certains hommes se sont glissés [parmi les fidèles], inscrits jadis à l’avance pour ce jugement, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et seigneur, Jésus Christ.
5 Or je désire vous rappeler, à vous qui une fois saviez tout, que le Seigneur, ayant délivré le peuple du pays d’Égypte, a détruit ensuite ceux qui n’ont pas cru ; 6 - et qu’il a réservé dans des liens éternels, sous l’obscurité, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur origine, mais qui ont abandonné leur propre demeure ; 7 comme Sodome et Gomorrhe et les villes d’alentour, s’étant abandonnées à la fornication de la même manière que ceux-là, et étant allées après une autre chair, sont là comme exemple, subissant la peine d’un feu éternel.
8 De la même manière cependant, ces rêveurs aussi souillent la chair, et méprisent la domination, et injurient les dignités.
9 Mais Michel l’archange, quand, discutant avec le diable, il contestait touchant le corps de Moïse, n’osa pas proférer de jugement injurieux contre [lui] ; mais il dit : Que le Seigneur te censure !
10 Mais ceux-ci, ils injurient tout ce qu’ils ne connaissent pas, et se corrompent dans tout ce qu’ils comprennent naturellement comme des bêtes sans raison.
11 Malheur à eux, car ils ont marché dans le chemin de Caïn, et se sont abandonnés à l’erreur de Balaam pour une récompense, et ont péri dans la contradiction de Coré.
12 Ceux-ci, ils sont des taches dans vos agapes, faisant des festins avec vous sans crainte, se repaissant eux-mêmes : nuées sans eau, emportées par les vents ; arbres d’automne, sans fruit, deux fois morts, déracinés ; 13 vagues impétueuses de la mer, jetant l’écume de leurs infamies ; étoiles errantes, à qui l’obscurité des ténèbres est réservée pour toujours.
14 Or Énoch aussi, le septième depuis Adam, a prophétisé de ceux-ci, en disant : Voici, le Seigneur est venu au milieu de ses saintes myriades, 15 pour exécuter le jugement contre tous, et pour convaincre tous les impies d’entre eux de toutes leurs œuvres d’impiété qu’ils ont impiement commises et de toutes les [paroles] dures que les pécheurs impies ont proférées contre lui.
16 Ceux-ci, ils sont des murmurateurs, se plaignant de leur sort, marchant selon leurs propres convoitises (tandis que leur bouche prononce d’orgueilleux discours), et admirant les hommes en vue de [leur propre] profit.
17 Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des paroles qui ont été dites auparavant par les apôtres de notre seigneur Jésus Christ, comment ils vous disaient que, 18 à la fin du temps, il y aurait des moqueurs, marchant selon leurs propres convoitises d’impiétés ; 19 Ceux-ci sont ceux qui se séparent [eux-mêmes], des hommes naturels, n’ayant pas l’Esprit.

 

La Doctrine des Apôtres :

 

Voici ci-dessous les références bibliques de la « Doctrine des Apôtres » concernant le salut et la vie chrétienne :

 

1) La définition du péché :

1° Jean 3 : 2-6.

 

2) La justification par la foi :

Romains 3 : 21-31.

Romains 5 : 1-21.

Galates 2 : 11-21 & 3 : 1-14.

Ephésiens 2 : 1-10.

Colossiens 2 : 8-15.

Hébreux 11 : 1-40.

 

3) La vie de l’Esprit :

Romains 6 : 1-23.

Romains 7 : 14-25 & 8 : 1-17.

Galates 5 : 13-25.

 

4) L’amour spirituel en Christ :

1° Corinthiens 13 : 1-13.

Galates 5 : 22-23.

1° Jean 4 : 7-10.

 

5) Les dons de l’Esprit et les ministères spirituels :

1° Corinthiens 12 : 1-31.

1° Corinthiens 14 : 1-40.

Ephésiens 4 : 1-16.

 

6) Les faux frères et faux apôtres :

2° Corinthiens 11 : 1-15.

Galates 1 : 6-9.

1° Timothée 6 : 3-10.

1° Jean 4 : 1-6.

Jude : versets 3-19.

 

Patrick DOLCIANI

 

 

Les Pages choisies de la Bible (suite) :

 

2°) Les fondements essentiels de la foi :

 

01 : Luc, chapitres 1 & 2.

 

Naissance et enfance de Jésus :

 

Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement et sont devenus des ministres de la Parole, il m’a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit de manière suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus.

Du temps d’Hérode I° le Grand (Ascalon 73 – Jéricho 4 av. notre ère), roi de Judée (37 – 4 av. notre ère), il y avait un sacrificateur, nommé Zacharie, de la classe d’Abia ; sa femme était d’entre les filles d’Aaron, et s’appelait Elisabeth. Tous deux étaient justes devant Dieu, observant d’une manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur. Ils n’avaient point d’enfants, parce qu’Elisabeth était stérile ; et ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.

Or, pendant qu’il s’acquittait de ses fonctions devant Dieu, selon le tour de sa classe, il fut appelé par le sort, d’après la règle du sacerdoce, à entrer dans le Temple du Seigneur (Temple d’Hérode construit de 20-19 av. notre ère à 62-64 de notre ère) pour offrir le parfum. Toute la multitude du peuple était dehors en prière, à l’heure du parfum.

Alors un ange du Seigneur apparut à Zacharie, et se tint debout à droite de l’autel des parfums. Zacharie fut troublé en le voyant, et la frayeur s’empara de lui. Mais l’ange lui dit : Ne craint point, Zacharie ; car ta prière a été exaucée. Ta femme Elisabeth t’enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean (l’Eternel a fait grâce). Il sera pour toi un sujet de joie et d’allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l’Esprit saint dès le sein de sa mère ; il ramènera plusieurs des fils d’Israël au Seigneur, leur Dieu ; il marchera devant Dieu avec l’Esprit et la puissance d’Elie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. Zacharie dit à l’ange : A quoi reconnaîtrai-je cela ? Car je suis vieux, et ma femme est avancée en âge. L’ange lui répondit : Je suis Gabriel, je me tiens devant Dieu ; j’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle. Et voici, tu seras muet, et tu ne pourras parler jusqu’au jour où ces choses arriveront, parce que tu n’as pas cru à mes paroles, qui s’accompliront en leur temps.

Cependant, le peuple attendait Zacharie, s’étonnant de ce qu’il restait si longtemps dans le Temple. Quand il sortit, il ne put leur parler, et ils comprirent qu’il avait eu une vision dans le Temple ; il leur faisait des signes, et il resta muet.

Lorsque ses jours de service furent écoulés, il s’en alla chez lui. Quelques temps après, Elisabeth, sa femme, devint enceinte. Elle se cacha pendant cinq mois, disant : C’est la grâce que le Seigneur m’a faite, quand il a jeté les yeux sur moi pour ôter mon opprobre parmi les hommes.

Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. L’ange entra chez elle, et dit : Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi.

Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. L’ange lui dit : Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (l’Eternel est salut). Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin. Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. Voici, Elisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. Car rien n’est impossible à Dieu. Marie dit : Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ! Et l’ange la quitta.

Dans ce même temps, Marie se leva et s’en alla en hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda. Elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth. Dès qu’Elisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit. Elle s’écria d’une voix forte : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni. Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi ? Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l’enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein. Heureuse celle qui a cru, parce que les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement.

Et Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Il a déployé la force de son bras ; il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses. Il a renversé les puissants de leurs trônes, et il a élevé les humbles. Il a rassasié de biens les affamés, et il a renvoyé les riches à vide. Il a secouru Israël, son serviteur, et il s’est souvenu de sa miséricorde, comme il l’avait dit à nos pères, envers Abraham et sa postérité pour toujours.

Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois (jusqu’à la naissance de Jean-Baptiste). Puis elle retourna chez elle.

Le temps où Elisabeth devait accoucher arriva, et elle enfanta un fils. Ses voisins et ses parents apprirent que le Seigneur avait fait éclater envers elle sa miséricorde, et ils se réjouirent avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour circoncire l’enfant, et ils l’appelaient Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et dit : Non, il sera appelé Jean (l’Eternel a fait grâce). Ils lui dirent : Il n’y a dans ta parenté personne qui soit appelé de ce nom. Et ils firent des signes à son père pour savoir comment il voulait qu’on l’appelât. Zacharie demanda des tablettes, et il écrivit : Jean est son nom. Et tous furent dans l’étonnement. Au même instant, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia, et il parlait, bénissant Dieu. La crainte s’empara de tous les habitants d’alentour, et, dans toutes les montagnes de Judée, on s’entretenait de toutes ces choses. Tous ceux qui les apprirent les gardèrent dans leur cœur, en disant : Que sera donc cet enfant ? Et la main du Seigneur était avec lui.

Zacharie, son père, fut rempli du Saint-Esprit, et il prophétisa, en ces mots : Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et nous a suscité un puissant Sauveur dans la maison de David, son serviteur, comme il l’avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens, un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent ! C’est ainsi qu’il manifeste sa miséricorde envers nos pères, et se souvient de sa Sainte Alliance, selon le serment par lequel il avait juré à Abraham, notre père, de nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte, en marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie. Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies, afin de donner à son peuple la connaissance du salut par le pardon de ses péchés, grâce aux entrailles de la miséricorde de notre Dieu, en vertu de laquelle le soleil levant nous a visité d’en haut, pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour diriger nos pas dans le chemin de la paix.

Or, l’enfant croissait, et se fortifiait en esprit. Et il demeura dans les déserts, jusqu’au jour où il se présenta devant Israël.

En ce temps là parut un Edit de César Auguste (empereur romain de 27 av. notre ère à 14 de notre ère), ordonnant un recensement de toute la terre. Ce premier recensement eut lieu (en 7 av. notre ère) pendant que Quirinius était Gouverneur de Syrie (de 7 à 2 av. notre ère). Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville.

Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.

Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.

Il y avait dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche.

Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, paix sur la terre et bienveillance envers les hommes !

Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. Tous ceux qui les entendirent furent dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers. Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur. Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé.

Le huitième jour, auquel l’enfant devait être circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus, nom qu’avait indiqué l’ange avant qu’il fut conçu dans le sein de sa mère. Et quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, - suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur, - et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur.

Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit saint était sur lui. Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint au Temple, poussé par l’Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu’ordonnait la Loi, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit : Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, salut que tu as préparé devant tous les peuples, lumière pour éclairer les nations, et gloire d’Israël, ton peuple.

Joseph et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui. Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère : Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction, et à toi-même une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées.

Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était fort avancée en âge et elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité. Restée veuve, et âgée de quatre-vingt-quatre ans (née en 91 av. notre ère), elle ne quittait pas le Temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et la prière. Etant survenue, elle aussi, à cette même heure, elle louait Dieu, et elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Lorsqu’ils eurent accompli tout ce qu’ordonnait la loi du Seigneur, Joseph et Marie retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville. Or, l’enfant croissait et se fortifiait en Esprit. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

Les parents de Jésus allaient chaque année à Jérusalem, à la fête de Pâque. Lorsqu’il fut âgé de douze ans (en 6 de notre ère), ils y montèrent, selon la coutume de la fête. Puis, quand les jours furent écoulés, et qu’ils s’en retournèrent, l’enfant Jésus resta à Jérusalem. Joseph et sa mère ne s’en aperçurent pas. Croyant qu’il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin, et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. Mais, ne l’ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Tous ceux qui l’entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses.

Quand ses parents le virent, ils furent saisis d’étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse. Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait (Dieu étant son Père, il se trouvait naturellement au Temple). Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait toutes ces choses dans son cœur.

Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.

 

01 (suite) : Luc, chapitre 3 : 1-6.

 

La 5° année (en 19 de notre ère et non pas en « 29 » car « 5° année » a été par erreur de copiste changée en « 15° année ») du règne de Tibère César (14 – 37 de notre ère), - à l’époque où Ponce Pilate était Gouverneur de la Judée (de 26 à 36), Hérode Antipas Tétrarque de la Galilée (4 – 39), son frère Philippe Tétrarque de l’Iturée et du territoire de la Trachonite, Lysinias Tétrarque de l’Abilène, et du temps des Souverains Sacrificateurs Anne et Caïphe, - la Parole de Dieu fut adressée à Jean (à l’âge de 25 ans), fils de Zacharie, dans le désert. Et il alla dans tout le pays des environs du Jourdain, prêchant le baptême de repentance, pour la rémissions des péchés, selon ce qui est écrit dans le livre des paroles d’Isaïe, le prophète : C’est la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers. Toute vallée sera comblée, toute montagne et toute colline seront abaissées ; ce qui est tortueux sera redressé, et les chemins raboteux seront aplanis. Et toute chair verra le salut de Dieu.

 

Note : lorsque les Mages arrivent à Jérusalem, Jésus était né depuis deux ans et le roi Hérode I° le Grand était toujours vivant ; c’est la preuve que Jésus est bien né en l’an sept av. notre ère.

 

02 : Matthieu, chapitre 2.

 

Naissance et enfance de Jésus (suite selon Matthieu) :

 

Jésus (7 av. notre ère – 27 de notre ère) étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode I° le Grand (Ascalon 73 – Jéricho 4 av. notre ère), voici, des Mages d’Orient (en Perse) arrivèrent à Jérusalem (en 5 av. notre ère, deux ans après sa naissance d’après Matthieu ch. 2 : v. 7 et v. 16), et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer.

Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les Principaux Sacrificateurs et les scribes du peuple (lettrés), et il s’informa d’eux où devait naître le Christ.

Ils lui dirent : A Bethléhem en Judée ; car voici ce qui a été écrit par le prophète (voir Michée 5 :1) : Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, car de toi sortira un chef qui paîtra Israël, mon peuple.

Alors Hérode fit appeler en secret les Mages, et s’enquit soigneusement auprès d’eux depuis combien de temps l’étoile brillait. Puis il les envoya à Bethléhem, en disant : Allez et prenez des informations exactes sur le petit enfant ; quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille aussi moi-même l’adorer.

Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient (Perse) marchait devant eux jusqu’à ce qu’étant arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant (de deux ans), elle s’arrêta. Quant ils aperçurent l’étoile (l’OVNI au sol ?), ils furent saisis d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

Lorsqu’ils furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit : Lève-toi, prend le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte, et restes-y jusqu’à ce que je te parle ; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Egypte (en 5 av. notre ère). Il y resta (un an) jusqu’à la mort d’Hérode (en 4 av. notre ère), afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète (Osée 11 :1) : J’ai appelé mon fils hors d’Egypte.

Alors Hérode, voyant qu’il avait été joué par les Mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléem et dans tout son territoire, selon la date (de naissance de Jésus correspondant avec l’apparition de l’étoile en Perse) dont il s’était soigneusement enquis auprès des Mages. Alors s’accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie le prophète (31 :15) : On a entendu des cris à Rama, des pleurs et de grandes lamentations : Rachel pleure ses enfants, et n’a pas voulu être consolée, parce qu’ils ne sont plus.

Quant Hérode fut mort (en 4 av. notre ère), voici un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, en Egypte, et dit : Lève-toi, prend le petit enfant et sa mère, et va dans le pays d’Israël, car ceux qui en voulaient à la vie du petit enfant sont morts. Joseph se leva, prit le petit enfant et sa mère, et alla dans le pays d’Israël. Mais, ayant appris qu’Archélaüs régnait sur la Judée à la place d’Hérode, son père, il craignit de s’y rendre ; et, divinement averti en songe, il se retira dans le royaume de Galilée, et vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par les prophètes : il sera appelé Nazaréen.

 

03 : Matthieu, chapitres 5, 6 & 7.

 

Le Sermon sur la Montagne :

 

Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne ; et, après qu’il se fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui.

Puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna, et dit :

 

1) Heureux les pauvres, car le royaume des cieux est à eux !

2) Heureux les affligés, car ils seront consolés !

3) Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre !

4) Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !

5) Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !

6) Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !

7) Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu !

8) Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux !

9) Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi ! Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous.

 

Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.

Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la Loi ou les Prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la Loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux.

Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tuera point ; celui qui tuera mérite d’être puni par les juges. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges ; que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d’être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d’être puni par le feu de la géhenne. Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis viens présenter ton offrande. Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l’officier de justice, et que tu ne sois mis en prison. Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là que tu n’aies payé le dernier quadrant.

Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-là et jette-là loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne.

Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce. Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour une cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère.

Vous avez encore appris qu’il a été dit aux Anciens : Tu ne parjureras point, mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de ce que tu as déclaré par serment. Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c’est le Trône de Dieu, ni par la terre, parce que c’est son marchepied ; ni par Jérusalem, parce que c’est la ville du grand roi. Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu. Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin.

Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande ; et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.

Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.

Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus ; autrement, vous n’aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux.

Lors donc que tu fais l’aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d’être glorifiés par les hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fais ta droite, afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.

Voici donc comment vous devez prier :

 

Ø Notre Père qui est aux cieux !

Ø Que ton nom soit sanctifié !

Ø Que ton règne vienne !

Ø Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel !

Ø Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien !

Ø Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés !

Ø Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal !

Ø Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire !

Ø Amen !

 

Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.

Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites, qui se rendent le visage tout défait, pour montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, afin de ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon (le Dieu de l’argent).

C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.

Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter la paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère.

Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent.

Demandez et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !

Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la Loi et les Prophètes.

Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin (les richesses) qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin (difficile) qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent (renoncement).

Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis (vêtements religieux), mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits (œuvres). Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.

Ceux qui me disent « Seigneur, Seigneur ! », n’entreront pas dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connu, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité !

C’est pourquoi quiconque entend ces paroles que je vous dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé, qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande.

Après que Jésus eut achevé ces discours, la foule fut frappée de sa doctrine, car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes.

 

04 : Matthieu, chapitres 26, 27 & 28.

 

La dernière Pâque, l’Arrestation et la Crucifixion de Jésus :

 

Lorsque Jésus eut achevé tous ces discours, il dit à ses disciples : Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de l’homme sera livré pour être crucifié.

Alors les Principaux Sacrificateurs et les Anciens du peuple se réunirent dans la cour du Souverain Sacrificateur, appelé Caïphe ; et ils délibérèrent sur les moyens d’arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir. Mais ils dirent : Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu’il n’y ait pas de tumulte parmi le peuple.

Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme s’approcha de lui, tenant un vase d’albâtre, qui renfermait un parfum de grand prix ; et, pendant qu’il était à table, elle répandit le parfum sur sa tête. Les disciples, voyant cela, s’indignèrent, et dirent : A quoi bon cette perte ? On aurait pu vendre ce parfum très cher, et en donner le prix aux pauvres.

Jésus, s’en étant aperçu, leur dit : Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Elle a fait une bonne action à mon égard ; car vous avez toujours des pauvres avec vous, mais vous ne m’avez pas toujours. En répandant ce parfum sur mon corps, elle l’a fait pour ma sépulture. Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait.

Alors l’un des douze, appelé Judas Iscariote, alla vers les Principaux Sacrificateurs, et dit : Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai ? Et ils lui payèrent trente pièces d’argent. Depuis ce moment, il cherchait une occasion favorable pour livrer Jésus.

Le premier jour des pains sans levain, les disciples s’adressèrent à Jésus, pour lui dire : Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ? Il répondit : Allez à la ville chez un tel, et vous lui direz : Le Maître dit : Mon temps est proche ; je ferai chez toi la Pâque avec mes disciples. Les disciples firent ce que Jésus leur avait ordonné, et ils préparèrent la Pâque. Le soir étant venu, il se mit à table avec les douze. Pendant qu’ils mangeaient, il dit : Je vous le dis en vérité, l’un de vous me livrera. Ils furent profondément attristés, et chacun se mit à lui dire : Est-ce moi, Seigneur ? Il répondit : Celui qui a mis la main avec moi dans le plat, c’est celui qui me livrera. Le Fils de l’homme s’en va, selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fût pas né. Judas, qui le livrait, prit la parole et dit : Est-ce moi, Rabbi ? Jésus répondit : Tu l’as dit.

Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père.

Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent à la montagne des oliviers. Alors Jésus leur dit : Je serai pour vous tous, cette nuit, une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées. Mais après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée. Pierre, prenant la parole, lui dit : Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi. Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Pierre lui répondit : Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous les disciples dirent la même chose.

Là-dessus, Jésus alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémani, et il dit aux disciples : asseyez-vous ici, pendant que je m’éloignerai pour prier. Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, et il commença à éprouver de la tristesse et des angoisses. Il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez avec moi. Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre : Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi ! Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation ; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. Il s’éloigna une seconde fois, et pria ainsi : Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! Il revint, et les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis. Il les quitta, et, s’éloignant, il pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles. Puis il alla vers ses disciples, et leur dit : Vous dormez maintenant, et vous vous reposez ! Voici l’heure est proche, et le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous, allons ; voici, celui qui me livre approche.

Comme il parlait encore, voici, Judas, l’un des douze, arriva, et avec lui une foule nombreuse armée d’épées et de bâtons, envoyée par les Principaux Sacrificateurs et par les Anciens du peuple. Celui qui le livrait leur avait donné ce signe : Celui que je baiserai, c’est lui ; saisissez-le. Aussitôt, s’approchant de Jésus, il dit : Salut, Rabbi ! Et il le baisa. Jésus lui dit : Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le. Alors ces gens s’avancèrent, mirent les mains sur Jésus, et le saisirent.

Et voici, un de ceux qui étaient avec Jésus étendit la main, et tira son épée ; il frappa le serviteur du Souverain Sacrificateur, et il lui emporta l’oreille. Alors Jésus lui dit : Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l’instant plus de douze légions d’anges ? Comment donc s’accompliraient les Ecritures, d’après lesquelles il doit en être ainsi ? En ce moment, Jésus dit à la foule : Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi. J’étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le Temple, et vous ne m’avez pas saisi. Mais tout cela est arrivé afin que les écrits des prophètes fussent accomplis.

Alors tous les disciples l’abandonnèrent, et prirent la fuite.

Ceux qui avaient saisi Jésus l’emmenèrent chez le Souverain Sacrificateur Caïphe, où les scribes et les Anciens étaient assemblés. Pierre le suivit de loin jusqu’à la cour du Souverain Sacrificateur, y entra, et s’assit avec les serviteurs, pour voir comment cela finirait.

Les Principaux Sacrificateurs et tout le Sanhédrin cherchaient quelque faux témoignage contre Jésus, suffisant pour le faire mourir. Mais ils n’en trouvèrent point, quoique plusieurs faux témoins se fussent présentés. Enfin, il en vint deux, qui dirent : Celui-ci a dit : Je puis détruire le Temple de Dieu, et le rebâtir en trois jours.

Le Souverain Sacrificateur se leva, et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Qu’est-ce que ces hommes déposent contre toi ? Jésus garda le silence. Et le Souverain Sacrificateur, prenant la parole, lui dit : Je t’adjure par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit : Tu l’as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.

Alors le Souverain Sacrificateur déchira ses vêtements, disant : Il a blasphémé ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, vous venez d’entendre son blasphème. Que vous en semble ? Ils répondirent : Il mérite la mort. Là-dessus, ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing et des soufflets en disant : Christ, prophétise, dis-nous qui t’a frappé !

Cependant, Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s’approcha de lui et dit : Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen. Mais il le nia devant tous, disant : Je ne sais ce que tu veux dire. Comme il se dirigeait vers la porte, une autre servante le vit, et dit à ceux qui se trouvaient là : Celui-ci était aussi avec Jésus de Nazareth. Il le nia de nouveau, avec serment : Je ne connais pas cet homme. Peu après, ceux qui étaient là, s’étant approchés, dirent à Pierre : Certainement tu es aussi de ces gens-là, car ton langage te fait reconnaître. Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas cet homme. Aussitôt le coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement.

Dès que le matin fut venu, tous les Principaux Sacrificateurs et les Anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus, pour le faire mourir. Après l’avoir lié, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Ponce Pilate, le Gouverneur (Procurateur romain de Judée de 26 à 36).

Alors Judas, qui l’avait livré, voyant qu’il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d’argent aux Principaux Sacrificateurs et aux Anciens, en disant : J’ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent : Que nous importe ? Cela te regarde. Judas jeta les pièces d’argent dans le Temple, se retira, et alla se pendre. Les Principaux Sacrificateurs les ramassèrent, et dirent : Il n’est pas permis de les mettre dans le Trésor Sacré, puisque c’est le prix du sang. Et, après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers. C’est pourquoi ce champ a été appelé Champ du sang, jusqu’à ce jour. Alors s’accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie le prophète : Ils ont pris les trente pièces d’argent, la valeur de celui qui a été estimé, qu’on a estimé de la part des enfants d’Israël ; et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.

Jésus comparut devant le Gouverneur. Le Gouverneur l’interrogea, en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis. Mais il ne répondit rien aux accusations des Principaux Sacrificateurs et des Anciens. Alors Pilate lui dit : N’entends-tu pas de combien de choses ils t’accusent ? Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le Gouverneur.

A chaque fête, le Gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule. Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas. Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas ou Jésus, qu’on appelle Christ ? Car il savait que c’était par envie qu’ils avaient livré Jésus.

Pendant qu’il était assis sur le Tribunal, sa femme lui fit dire : Qu’il n’y ait rien entre toi et ce juste ; car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. Les Principaux Sacrificateurs et les Anciens persuadèrent la foule de demander Barabbas et de faire périr Jésus. Le Gouverneur, prenant la parole, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Ils répondirent : Barabbas.

Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus, qu’on appelle Christ ? Tous répondirent : Qu’il soit crucifié ! Le Gouverneur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils crièrent encore plus fort : Qu’il soit crucifié ! Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit : Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde. Et tout le peuple répondit : Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants !

Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.

Les soldats du Gouverneur conduisirent Jésus dans le Prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte. Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d’un manteau écarlate. Ils tressèrent une couronne d’épines, qu’ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite : puis, s’agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête. Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.

Lorsqu’ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils le forcèrent à porter la croix de Jésus. Arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie « Lieu du Crâne », ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel ; mais, quand il l’eut goûté, il ne voulut pas boire.

Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, afin que s’accomplit ce qui avait été annoncé par le prophète : Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique. Puis ils s’assirent, et le gardèrent. Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs ».

Avec lui furent crucifiés deux brigands, l’un à sa droite, et l’autre à sa gauche.

Les passants l’injuriaient, et secouaient la tête, en disant : Toi qui détruis le Temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descend de la croix ! Les Principaux Sacrificateurs, avec les scribes et les Anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même ! S’il est roi d’Israël, qu’il descende de la croix, et nous croirons en lui. Il s’est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu.

Les brigands, crucifiés avec lui, l’insultaient de la même manière.

Depuis la sixième heure (midi) jusqu’à la neuvième (15 heures), il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : « Eli, Eli, lama sabachthani ? », c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Quelques-uns de ceux qui étaient là, l’ayant entendu, dirent : Il appelle Elie. Et aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge, qu’il remplit de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Elie viendra le sauver.

Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit.

Et voici, le voile du Temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. Etant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes. Le Centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur, et dirent : Assurément, cet homme était Fils de Dieu.

Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin, qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, pour le servir. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.

Le soir étant venu, arriva un homme riche d’Arimathée, nommé Joseph, lequel était aussi disciple de Jésus. Il se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Et Pilate ordonna de le remettre. Joseph prit le corps, l’enveloppa d’un linceul blanc, et le déposa dans un sépulcre neuf, qu’il s’était fait tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du sépulcre, et il s’en alla. Marie de Magdala et l’autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du sépulcre.

Le lendemain, qui était le jour après la Préparation, les Principaux Sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble auprès de Pilate, et dirent : Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore : Après trois jours je ressusciterai. Ordonne donc que le sépulcre soit gardé jusqu’au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas dérober le corps, et dire au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, gardez-le comme vous l’entendez. Ils s’en allèrent, et s’assurèrent du sépulcre au moyen de la garde, après avoir scellé la pierre.

Après le sabbat, à l’aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l’autre Marie allèrent voir le sépulcre. Et voici, il y eut un grand tremblement de terre ; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s’assit dessus. Son aspect était comme l’éclair, et son vêtement blanc comme la neige. Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts.

Mais l’ange prit la parole, et dit aux femmes : Pour vous, ne craignez pas ; car je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié. Il n’est point ici ; il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où il était couché, et allez promptement dire à ses disciples qu’il est ressuscité des morts. Et voici, il vous précède en Galilée : c’est là que vous le verrez. Voici, je vous l’ai dit.

Elles s’éloignèrent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. Mais comme elles allaient pour l’annoncer à ses disciples, Jésus vint à leur rencontre, et dit : Je vous salue. Elles s’approchèrent pour saisir ses pieds, et elles se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : Ne craignez pas ; allez dire à mes frères de se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront.

Pendant qu’elles étaient en chemin, quelques hommes de la garde entrèrent dans la ville, et annoncèrent aux Principaux Sacrificateurs tout ce qui était arrivé. Ceux-ci, après s’être assemblés avec les Anciens et avoir tenu Conseil, donnèrent aux soldats une forte somme d’argent, en disant : Dites : Ses disciples sont venus de nuit le dérober, pendant que nous dormions. Et si le Gouverneur l’apprend, nous l’apaiserons, et nous vous tirerons de peine. Les soldats prirent l’argent, et suivirent les instructions qui leur furent données. Et ce bruit s’est répandu parmi les Juifs, jusqu’à ce jour.

Les onze disciples allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait désignée. Quand ils le virent, ils l’adorèrent. Mais quelques-uns eurent des doutes.

Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Amen !

 

05 : Romains 3 : 19-26.

 

La justification par la foi :

 

Or, nous savons que tout ce que dit la Loi, elle le dit à ceux qui sont sous la Loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la Loi ; puisque c’est par la Loi que vient la connaissance du péché.

Mais maintenant, sans la Loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la Loi et les Prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a destiné à être une victime propitiatoire pour ceux qui auraient la foi en son sang, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.

 

06 : Romains 5 : 1-11.

 

 

La réconciliation avec Dieu :

 

Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.

Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. A peine mourrait-on pour un juste ; quelqu’un peut-être mourrait pour un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ! Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation.

 

07 : Romains 6 : 1-14.

 

L’identification avec la mort et la résurrection de Jésus-Christ :

 

Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché.

Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi, vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la Loi, mais sous la grâce.

 

08 : Romains 8 : 1-17.

 

La vie selon l’Esprit :

 

Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’Esprit.

En effet, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car – chose impossible à la Loi, parce que la chair la rendait sans force – Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la Loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit.

Ceux, en effet, qui vivent selon la chair s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’Esprit s’affectionnent aux choses de l’Esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’Esprit, c’est la vie et la paix ; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la Loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu.

Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez.

Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’êtres glorifiés avec lui.

 

09 : Esaïe 53 : 1-12.

 

L’œuvre expiatoire annoncée du Messie :

 

Qui a cru à ce que nous avons annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Eternel ?

Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; il n’avait ni beauté ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.

Cependant, il a porté nos souffrances, il s’est chargé de nos douleurs ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Eternel l’a frappé pour l’iniquité de nous tous.

Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n’a point ouvert la bouche.

Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple ?

On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau parmi les riches, quoiqu’il n’eut point commis de violence et qu’il n’eût point eu de fraude dans sa bouche.

Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours ; et l’œuvre de l’Eternel prospèrera entre ses mains.

Délivré des tourments de son âme, il rassasiera ses regards ; par sa sagesse mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands ; il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il s’est livré lui-même à la mort, et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et qu’il a intercédé pour les coupables.

 

10 : Hébreux 9 :1-28.

 

La Nouvelle Alliance :

 

La première Alliance avait aussi des ordonnances relatives au culte, et le sanctuaire terrestre. Un Tabernacle fut, en effet, construit. Dans la partie antérieure, appelée le Lieu Saint, étaient : le chandelier, la table, et les pains de proposition. Derrière le second voile se trouvait la partie du Tabernacle appelée le Saint des Saints, renfermant l’autel d’or pour les parfums, et l’Arche de l’Alliance, entièrement recouverte d’or. Il y avait dans l’Arche un vase d’or contenant la manne, la verge d’Aaron, qui avait fleuri, et les Tables de l’Alliance. Au-dessus de l’Arche étaient les Chérubins de la gloire, couvrant de leur ombre le Propitiatoire.

Ce n’est pas le moment de parler en détail là-dessus.

Or, ces choses étaient ainsi disposées, les sacrificateurs qui font le service entrent en tout temps dans la première partie du Tabernacle ; et dans la seconde le Souverain Sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu’il offre pour lui-même et pour les péchés du peuple. Le Saint-Esprit montrait par là que le chemin du Lieu Très Saint n’était pas encore ouvert, tant que le premier Tabernacle subsistait. C’est une figure pour le temps actuel, où l’on présente des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte, et qui, avec les aliments, les boissons et les diverses ablutions, étaient des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu’à une époque de réformation.

Mais Christ est venu comme Souverain Sacrificateur des biens à venir ; il a traversé le Tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est pas de cette Création ; et il est entré une fois pour toutes dans le Lieu Très-Saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une Rédemption Eternelle. Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit Eternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant !

Et c’est pour cela qu’il est le Médiateur d’une Nouvelle Alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première Alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l’héritage éternel qui leur a été promis. Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée. Un testament, en effet, n’est valable qu’en cas de mort, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur vit. Voilà pourquoi c’est avec du sang que même la première Alliance fut inaugurée. Moïse, après avoir prononcé devant tout le peuple tous les commandements de la Loi, prit du sang des veaux et des boucs, avec de l’eau, de la laine écarlate, et de l’hysope ; et il fit l’aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, en disant : « Ceci est le sang de l’Alliance que Dieu a ordonnée pour vous ». Il fit pareillement l’aspersion avec le sang sur le Tabernacle et sur tous les ustensiles du culte. Et presque tout, d’après la Loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon.

Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là. Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le Ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Et ce n’est pas pour s’offrir lui-même plusieurs fois qu’il y est entré, comme le Souverain Sacrificateur entre chaque année dans le Sanctuaire avec du sang étranger ; autrement, il aurait fallu qu’il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice.

Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, de même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut.


 

11 : Hébreux 11 : 1-40.

 

La foi :

 

Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. Pour l’avoir possédée, les Anciens ont obtenu un témoignage favorable.

C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la Parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles.

C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn ; c’est par elle qu’il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes ; et c’est par elle qu’il parle encore, quoique mort.

C’est par la foi qu’Enoch fut enlevé pour qu’il ne vit point la mort, et qu’il ne parut plus parce que Dieu l’avait enlevé ; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu. Or, sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.

C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; c’est par elle qu’il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi.

C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait. C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur.

C’est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, et elle enfanta, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. C’est pourquoi d’un seul homme, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu’on ne peut compter.

C’est par la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues de loin, crues et saluées, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.

C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, et qu’il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit : En Isaac sera nommée pour toi une postérité. Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection.

C’est par la foi qu’Isaac bénit Jacob et Esaü en vue des choses à venir. C’est par la foi que Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et qu’il adora, appuyé sur l’extrémité de son bâton. C’est par la foi que Joseph mourant fit mention de la sortie des fils d’Israël, et qu’il donna des ordres au sujet de ses os. C’est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau, et qu’ils ne craignirent pas l’ordre du roi. C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre du Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Egypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. C’est par la foi qu’il quitta l’Egypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible. C’est par la foi qu’il fit la Pâque et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites.

C’est par la foi qu’ils traversèrent le mer Rouge comme un lieu sec, tandis que les Egyptiens qui en firent le tentative furent engloutis. C’est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours. C’est par la foi que Rahab, la prostituée, ne périt pas avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions avec bienveillance.

Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes, qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent point la délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection ; d’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison ; ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, - eux dont le monde n’était pas digne, - errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur avait été promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection.

 

12 : Thessaloniciens 2 : 1-12.

 

L’Avènement de notre Seigneur Jésus-Christ :

 

Pour ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était déjà là. Que personne ne vous séduise d’aucune manière : car il faut que l’apostasie (abandon de la foi) soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme de péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le Temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu (Antéchrist).

Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore chez vous ? Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne paraisse qu’en son temps. Car le mystère de l’iniquité agit déjà ; il faut seulement que Celui qui le retient encore (l’Esprit de Dieu) ait disparu. Et alors paraîtra l’Impie (l’Antéchrist), que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son Avènement. L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan (précipité sur la terre), avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur enverra une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice (de ce monde), soient condamnés.

 

13 : 1° Corinthiens 15 : 50-57.

 

L’Enlèvement de l’Eglise :

 

Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette (de l’Apocalypse). La trompette sonnera et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la Parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ton aiguillon (Osée 13 : 14) ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la Loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !

 

14 : 1° Thessaloniciens 4 : 13-18 & 5 : 1-5.

 

Résurrection et Enlèvement de l’Eglise :

 

Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment (qui sont morts), afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts. Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la Parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l’Avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un Archange (Michel), et au son de la trompette de Dieu (7° trompette : Apocalypse 10 : 4-7), descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.

Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront : Paix et sûreté ! Alors une ruine soudaine les surprendra (Chute du Diable au Sixième Sceau : Apocalypse 6 : 12-17 & 12 : 3-9), comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point.

Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur ; vous êtes tous des enfants de lumière et des enfants du jour.


 

15 : Matthieu 24 : 1-51.

 

Le Retour de Jésus annoncé par lui-même :

 

Comme Jésus s’en allait, au sortir du Temple (de Jérusalem), ses disciples s’approchèrent pour lui en faire remarquer les constructions. Mais il leur dit : Voyez-vous tout cela ? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée.

Il s’assit sur la montagne des oliviers. Et les disciples vinrent en particulier lui faire cette question : Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ?

Jésus leur répondit : prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens. Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.

Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. Alors plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévèrera jusqu’à la fin sera sauvé. Cette Bonne Nouvelle (l’Evangile) du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin.

C’est pourquoi lorsque vous verrez l’Abomination de la Désolation, dont a parlé le prophète Daniel (Daniel 12 : 11-13), établie en Lieu Saint (du Temple de Jérusalem), - que celui qui lit fasse attention ! – alors que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes ; que celui qui sera sur le toit (en terrasse) ne descende pas pour prendre ce qui est dans sa maison ; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau. Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Priez pour que votre fuite n’arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat. Car alors la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés.

Si quelqu’un vous dit alors : Le Christ est ici, ou : Il est là ; ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles (Apocalypse 16 : 13-14 & 19 : 20), au point de séduire, s’il était possible, même les élus. Voici, je vous l’ai annoncé d’avance. Si donc on vous dit : Voici, il est dans le désert, n’y allez pas ; voici, il est dans les chambres, ne le croyez pas. Car comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme. En quelque lieu que soit le cadavre, là s’assembleront les aigles.

Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées (6° Sceau : Apocalypse 6 : 12-17). Alors le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel (Char de l’Eternel), toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec la trompette retentissante (7° trompette), et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre. Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte. Je vous le dis en vérité, cette génération (celle qui verra ces choses) ne passera point que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point (car la Parole de Dieu est éternelle).

Pour ce qui est du jour et de l’heure (du Retour de Jésus), personne ne le sait, ni les anges des cieux, mais le Père seul. Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Car dans les jours qui précédèrent le Déluge (2418-2417 av. notre ère), les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’Arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le Déluge vînt et les emportât tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris, l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit (heure) le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas.

Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens pour leur donner la nourriture au temps convenable (Pasteurs des Eglises) ? Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! Je vous le dis en vérité, il l’établira sur tous ses biens. Mais si un méchant serviteur (mauvais Pasteur), qui dise en lui-même : Mon Maître tarde à venir, s’il se met à battre ses compagnons (persécutions), s’il mange et boit avec les ivrognes, le Maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il le mettra en pièces, et lui donnera sa part avec les hypocrites (faux frères) : c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents.

 

16 : Daniel 12 : 1-13.

 

L’Apocalypse selon le prophète Daniel :

 

En ce temps là, se lèvera Mikaël, le grand chef (Archange), le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre (de vie) seront sauvés. Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre (qui sont morts) se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.

Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre (comme l’Apocalypse ou livre scellé de Sept Sceaux) jusqu’au temps de la fin (de l’histoire de l’Eglise). Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.

Et moi Daniel, je regardai, et voici, deux autres hommes se tenaient debout, l’un en deçà du bord du fleuve, et l’autre au delà du bord du fleuve. L’un d’eux dit à l’homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve : Quand sera la fin de ces prodiges ? Et j’entendis l’homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve ; il leva vers les cieux sa main droite et sa main gauche, et il jura par Celui qui vit éternellement que ce sera dans un temps, des temps et la moitié d’un temps (trois ans et demi), et que toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée (sacrifice de Jésus, parenthèse de l’histoire de l’Eglise occultée et Apocalypse). J’entendis, mais je ne compris pas ; et je dis : Mon Seigneur, quelle sera l’issue de ces choses ? Il répondit : Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes (cachées) et scellées (non comprises) jusqu’au temps de la fin. Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés ; les méchants feront le mal, et aucun des méchants ne comprendra (aveuglement), mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront. Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, et où sera dressée l’Abomination du Dévastateur, il y aura 1290 jours (1260 jours + 30 jours). Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu’à 1335 jours (1290 jours + 45 jours) ! Et toi, marche vers ta fin ; tu te reposeras (mort) et tu seras debout (résurrection) pour ton héritage à la fin des jours.

 

17 : Zacharie 14 : 1-21.

 

Le Jour de l’Eternel ou le Retour de Jésus :

 

Voici, le jour de l’Eternel arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem ; la ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées ; la moitié de la ville ira en captivité, mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville.

L’Eternel paraîtra, et il combattra ces nations. Comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers (mont des Oliviers : 812 m), qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient ; la montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident (faille est-ouest), et il se formera une très-grande vallée ; une moitié de la montagne ira vers le septentrion (nord), et une moitié vers le midi (sud). Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, car la vallée des montagnes s’étendra jusqu’à Atzel (oued Yasûl, affluent du Cédron appelé aujourd’hui oued Sittï Maryam, située entre les murailles orientales de Jérusalem et le mont des Oliviers) ; vous fuirez comme vous avez fui devant le tremblement de terre, au temps d’Ozias (810-758), roi de Juda (Amos 1 : 1). Et l’Eternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui.

En ce jour-là, il n’y aura point de lumière ; il y aura du froid et de la glace. Ce sera un jour unique, connu de l’Eternel, et qui ne sera ni jour ni nuit ; mais vers le soir la lumière paraîtra (nuit prolongée d’environ 12 heures). En ce jour là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, et couleront vers la mer orientale (mer Morte), moitié vers la mer occidentale (mer Méditerranée) ; il en sera ainsi été et hiver.

L’Eternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Eternel sera le seul Eternel, et son nom sera le seul nom. Tout le pays deviendra comme la plaine, de Guéba (à 9 km au Nord-Nord-Ouest de Jérusalem) à Rimmon (à 14 km de Béer-Schéba), au midi de Jérusalem ; et Jérusalem sera élevée et restera à sa place ; depuis la porte de Benjamin jusqu’au lieu de la première porte, jusqu’à la porte des angles, et depuis la tour de Hananéel (près de la porte des brebis) jusqu’aux pressoirs du roi. On habitera dans son sein, et il n’y aura plus d’interdit ; Jérusalem sera en sécurité.

Voici la plaie dont l’Eternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : leur chair tombera en pourriture tandis qu’ils seront sur leurs pieds, leurs yeux tomberont en pourriture dans leurs orbites, et leur langue tombera en pourriture dans leur bouche (mort et décomposition immédiate du corps physique ou mort immédiate suivie d’un « transfert d’espace-temps »).

En ce jour-là l’Eternel produira un grand trouble parmi eux ; l’un saisira la main de l’autre, et ils lèveront la main les uns sur les autres. Juda combattra aussi dans Jérusalem, et l’on amassera les richesses de toutes les nations d’alentour, l’or, l’argent, et des vêtements en très grand nombre. La plaie frappera de même les chevaux, les mulets, les chameaux, les ânes et toutes les bêtes qui seront dans ces camps ; cette plaie sera semblable à l’autre.

Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour se prosterner devant le roi, l’Eternel des Armées, et pour célébrer la fête des Tabernacles (pendant une semaine, à partir du 15° jour du 7° mois de l’année religieuse, à la fin des récoltes et des vendanges). S’il y a des familles de la terre qui ne montent pas à Jérusalem pour se prosterner devant le roi, l’Eternel des Armées, la pluie ne tombera pas sur elles. Si la famille d’Egypte ne monte pas, si elle ne vient pas, la pluie ne tombera pas sur elle ; elle sera frappée de la plaie dont l’Eternel frappera les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des Tabernacles. Ce sera le châtiment de l’Egypte, le châtiment de toutes les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des Tabernacles.

En ce jour-là, il sera écrit sur les clochettes des chevaux : Sainteté à l’Eternel ! Et les chaudières dans la maison de l’Eternel seront comme les coupes devant l’autel. Toute chaudière à Jérusalem et dans Juda sera consacrée à l’Eternel des Armées ; tous ceux qui offriront des sacrifices viendront et s’en serviront pour cuire les viandes ; il n’y aura plus de marchands dans la maison de l’Eternel des Armées (le Temple), en ce jour là.

 

 

LES PAGES CHOISIES DE LA BIBLE

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  • (Table des matières)

     

    01 : LUC, CHAPITRES 1 & 2.

    NAISSANCE ET ENFANCE DE JESUS

     

    01 (SUITE) : LUC, CHAPITRE 3 : 1-6.

     

    02 : MATTHIEU, CHAPITRE 2.

    NAISSANCE ET ENFANCE DE JESUS (SUITE SELON MATTHIEU)

     

    03 : MATTHIEU, CHAPITRES 5, 6 & 7.

    LE SERMON SUR LA MONTAGNE

     

    04 : MATTHIEU, CHAPITRES 26, 27 & 28.

    LA DERNIERE PAQUE, L’ARRESTATION ET LA CRUCIFIXION DE JESUS

     

    05 : ROMAINS 3 : 19-26.

    LA JUSTIFICATION PAR LA FOI

     

    06 : ROMAINS 5 : 1-11.

    LA RECONCILIATION AVEC DIEU

     

    07 : ROMAINS 6 : 1-14.

    L’IDENTIFICATION AVEC LA MORT ET LA RESURRECTION DE JESUS-CHRIST

     

    08 : ROMAINS 8 : 1-17.

    LA VIE SELON L’ESPRIT

     

    09 : ESAÏE 53 : 1-12.

    L’ŒUVRE EXPIATOIRE ANNONCEE DU MESSIE

     

    10 : HEBREUX 9 :1-28.

    LA NOUVELLE ALLIANCE

     

    11 : HEBREUX 11 : 1-40.

    LA FOI

     

    12 : THESSALONICIENS 2 : 1-12.

    L’AVENEMENT DE NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST

     

    13 : 1° CORINTHIENS 15 : 50-57.

    L’ENLEVEMENT DE L’EGLISE

     

    14 : 1° THESSALONICIENS 4 : 13-18 & 5 : 1-5.

    RESURRECTION ET ENLEVEMENT DE L’EGLISE

     

    15 : MATTHIEU 24 : 1-51.

    LE RETOUR DE JESUS ANNONCE PAR LUI-MEME

     

    16 : DANIEL 12 : 1-13.

    L’APOCALYPSE SELON LE PROPHETE DANIEL

     

    17 : ZACHARIE 14 : 1-21.

    LE JOUR DE L’ETERNEL OU LE RETOUR DE JESUS

     

     

    Les Visions du Char de l’Eternel selon Ezéchiel :

     

    Derniers rois du royaume de Juda :

    Noms :

    Dates :

    Durée :

    Livre :

    CH :

    V :

    Jehoïakim

    609

    598

    11

    2° Rois

    23

    36

    Jehoïakin (Jéchonias)

    598

    598

    0

    2° Rois

    24

    8

    Sédécias

    598

    587

    11

    2° Rois

    24

    18

     

    Ezéchiel 1, 1-28 :

    « 1 Et il arriva en la trentième année [depuis l’an 623 av. notre ère, probablement date de naissance d’Ezéchiel], au quatrième mois, le cinquième jour du mois, comme j’étais au milieu des captifs, près du fleuve Kebar, que les cieux furent ouverts, et je vis des visions de Dieu. 2 Le cinquième jour du mois (c’était la cinquième année de la transportation du roi Jehoïakin, [soit 594 avant notre ère, 13 ans après le premier départ en captivité]), 3 la parole de l’Éternel vint expressément à Ézéchiel, le sacrificateur, fils de Buzi, dans le pays des Chaldéens, près du fleuve Kebar ; et la main de l’Éternel fut là sur lui.

    4 Et je vis, et voici, un vent de tempête venait du nord, une grosse nuée, et un feu qui s’entortillait ; et il y avait une splendeur tout autour, et de son milieu, du milieu du feu, brillait comme l’apparence de l’airain luisant ; 5 et, du milieu, la ressemblance de quatre animaux ; et voici leur aspect : ils avaient la ressemblance d’un homme ; 6 et chacun d’eux avait quatre faces, et chacun avait quatre ailes ; 7 et leurs pieds étaient des pieds droits, et la plante de leurs pieds était comme la plante du pied d’un veau ; et ils étincelaient comme l’apparence de l’airain poli ; 8 et il y avait des mains d’homme sous leurs ailes sur leurs quatre côtés ; et ils avaient, les quatre, leurs faces et leurs ailes ; 9 leurs ailes étaient jointes l’une à l’autre ; ils ne se tournaient pas quand ils allaient : ils allaient chacun droit devant soi. 10 Et la ressemblance de leurs faces était la face d’un homme ; et, les quatre, ils avaient la face d’un lion, à droite ; et, les quatre, ils avaient la face d’un bœuf, à gauche ; et, les quatre, ils avaient la face d’un aigle ; 11 et leurs faces et leurs ailes étaient séparées par le haut : chacun avait deux ailes jointes l’une à l’autre, et deux qui couvraient leur corps. 12 Et ils allaient chacun droit devant soi : là où l’Esprit devait aller, ils allaient ; ils ne se tournaient point lorsqu’ils allaient.

    13 Et quant à la ressemblance des animaux, leur aspect était comme des charbons de feu brûlants, comme l’aspect de torches ; le feu courait entre les animaux ; et le feu avait de l’éclat, et du feu sortaient des éclairs. 14 Et les animaux couraient et retournaient, comme l’aspect du sillon de l’éclair.

    15 Et je regardais les animaux, et voici, une roue sur la terre, à côté des animaux, vers leurs quatre faces. 16 L’aspect et la structure des roues étaient comme l’apparence d’une chrysolithe ; et il y avait une même ressemblance pour les quatre, et leur aspect et leur structure étaient comme si une roue eût été au milieu d’une roue. 17 En allant, elles allaient sur leurs quatre côtés ; elles ne se tournaient point quand elles allaient. 18 Et quant à leurs jantes, elles étaient hautes et terribles, - et leurs jantes, à toutes les quatre, étaient pleines d’yeux tout autour. 19 Et quand les animaux allaient, les roues allaient à côté d’eux ; et quand les animaux s’élevaient de dessus la terre, les roues s’élevaient. 20 Là où l’Esprit devait aller, là ils allaient, là leur esprit tendait à aller ; et les roues s’élevaient auprès d’eux, car l’esprit de l’animal était dans les roues. 21 Quand ils allaient, elles allaient ; et quand ils s’arrêtaient, elles s’arrêtaient ; et quand ils s’élevaient de dessus la terre, les roues s’élevaient auprès d’eux, car l’esprit de l’animal était dans les roues.

    22 Et au-dessus des têtes de l’animal, il y avait la ressemblance d’une étendue, comme l’apparence d’un cristal terrible étendu sur leurs têtes, en haut. 23 Et au-dessous de l’étendue, leurs ailes se tenaient droites, l’une vers l’autre : chacun en avait deux, qui couvraient leur corps, d’un côté, et chacun en avait deux, qui couvraient leur corps, de l’autre côté. 24 Et j’entendis le bruit de leurs ailes quand ils volaient, comme le bruit de grandes eaux, comme la voix du Tout-puissant, un bruit tumultueux comme le bruit d’une armée. Quand ils s’arrêtaient, ils abaissaient leurs ailes ; 25 et il y avait une voix au-dessus de l’étendue qui était sur leurs têtes : quand ils s’arrêtaient, ils abaissaient leurs ailes.

    26 Et au-dessus de l’étendue qui était sur leurs têtes, il y avait comme l’aspect d’une pierre de saphir, la ressemblance d’un trône ; et, sur la ressemblance du trône, une ressemblance comme l’aspect d’un homme, dessus, en haut. 27 Et je vis comme l’apparence de l’airain luisant, comme l’aspect du feu, au dedans, tout autour : depuis l’aspect de ses reins vers le haut et depuis l’aspect de ses reins vers le bas, je vis comme l’aspect du feu ; et il y avait une splendeur tout autour. 28 Comme l’aspect de l’arc qui est dans la nuée en un jour de pluie, tel était l’aspect de la splendeur tout autour.

    C’était là l’aspect de la ressemblance de la gloire de l’Éternel. Et je vis, et je tombai sur ma face, et j’entendis une voix qui parlait. »

    Ezéchiel 10, 1-22 :

    1 Et je regardai, et voici, sur l’étendue, qui était au-dessus de la tête des chérubins, parut comme une pierre de saphir, comme l’aspect de la ressemblance d’un trône, au-dessus d’eux. 2 Et il parla à l’homme vêtu de lin, et dit : Viens entre les roues, au-dessous du chérubin, et remplis le creux de tes mains de charbons de feu pris d’entre les chérubins, et répands-les sur la ville. Et il entra, devant mes yeux. 3 Et les chérubins se tenaient à droite de la maison lorsque l’homme entra, et la nuée remplissait le parvis intérieur. 4 Et la gloire de l’Éternel s’éleva de dessus le chérubin, et vint sur le seuil de la maison ; et la maison fut remplie de la nuée, et le parvis fut rempli de la splendeur de la gloire de l’Éternel. 5 Et le bruit des ailes des chérubins s’entendit jusqu’au parvis extérieur, comme la voix du Dieu Tout-puissant quand il parle. 6 Et il arriva que, lorsqu’il eut commandé à l’homme vêtu de lin, disant : Prends du feu d’entre les roues, d’entre les chérubins, il entra et se tint à côté de la roue. 7 Et le chérubin étendit sa main entre les chérubins, vers le feu qui était entre les chérubins, et il en prit, et le mit dans le creux des mains de l’homme vêtu de lin ; et il le prit et sortit.

    8 Et on voyait aux chérubins la figure d’une main d’homme sous leurs ailes. 9 Et je regardai, et voici, quatre roues à côté des chérubins, une roue à côté d’un chérubin, et une roue à côté d’un chérubin, et l’aspect des roues était comme l’apparence d’une pierre de chrysolithe. 10 Et quant à leur aspect, elles avaient les quatre une seule ressemblance, comme si une roue était au milieu d’une roue. 11 Quand elles allaient, elles allaient sur leurs quatre côtés ; elles ne se tournaient pas, quand elles allaient ; mais, vers le lieu où la tête regardait, elles allaient après elle : elles ne se tournaient pas quand elles allaient. 12 Et tout leur corps, et leur dos, et leurs mains, et leurs ailes, et les roues, étaient pleins d’yeux tout autour, - à eux quatre, leurs roues.13 Quant aux roues, on leur cria, moi l’entendant : Roue ! 14 Et chacun avait quatre faces : la première face était la face d’un chérubin, et la seconde face était la face d’un homme, et la troisième était la face d’un lion, et la quatrième, la face d’un aigle. 15 Et les chérubins s’élevèrent. C’était là l’animal que j’avais vu près du fleuve Kebar. 16 Et quand les chérubins allaient, les roues allaient à côté d’eux ; et quand les chérubins levaient leurs ailes pour s’élever de dessus terre, les roues aussi ne se détournaient point d’à côté d’eux ; 17 quand ils s’arrêtaient, elles s’arrêtaient, et quand ils s’élevaient, elles s’élevaient avec eux, car l’esprit de l’animal était en elles.

    18 Et la gloire de l’Éternel sortit de dessus le seuil de la maison, et se tint au-dessus des chérubins. 19 Et les chérubins haussèrent leurs ailes et s’élevèrent de terre à mes yeux, quand ils sortirent ; et les roues étaient auprès d’eux. Et ils s’arrêtèrent à l’entrée de la porte orientale de la maison de l’Éternel ; et la gloire du Dieu d’Israël était au-dessus d’eux, en haut. 20 C’était là l’animal que j’avais vu au-dessous du Dieu d’Israël, près du fleuve Kebar ; et je connus que c’étaient des chérubins. 21 Chacun avait quatre faces, et chacun, quatre ailes, et il y avait une ressemblance de mains d’homme sous leurs ailes. 22 Et quant à la ressemblance de leurs faces, c’étaient les faces que j’avais vues près du fleuve Kebar, leur aspect, et eux-mêmes ; ils allaient chacun droit devant soi.

    Apocalypse 4, 1-11 :

    1 Après ces choses, je vis : et voici, une porte ouverte dans le ciel, et la première voix que j’avais ouïe, comme d’une trompette parlant avec moi, disant : Monte ici, et je te montrerai les choses qui doivent arriver après celles-ci.

    2 Sur-le-champ je fus en Esprit : et voici, un trône était placé dans le ciel, et sur le trône, quelqu’un était assis ; 3 et celui qui était assis était, à le voir, semblable à une pierre de jaspe et de sardius ; et autour du trône, un arc-en-ciel, à le voir, semblable à une émeraude ; 4 et autour du trône, vingt-quatre trônes, et sur les trônes, vingt-quatre anciens assis, vêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d’or. 5 Et du trône sortent des éclairs et des voix et des tonnerres ; et il y a sept lampes de feu, brûlant devant le trône, qui sont les sept Esprits de Dieu ; 6 et devant le trône, comme une mer de verre, semblable à du cristal ; et au milieu du trône et à l’entour du trône, quatre animaux pleins d’yeux devant et derrière.
    7 Et le premier animal est semblable à un lion ; et le second animal, semblable à un veau ; et le troisième animal a la face comme d’un homme; et le quatrième animal est semblable à un aigle volant. 8 Et les quatre animaux, chacun d’eux ayant six ailes, sont, tout autour et au dedans, pleins d’yeux ; et ils ne cessent de dire, jour et nuit : Saint, saint, saint, Seigneur, Dieu, Tout-puissant, celui qui était, et qui est, et qui vient. 9 Et quand les animaux rendront gloire et honneur et action de grâces à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des siècles, 10 les vingt-quatre anciens tomberont sur leurs faces devant celui qui est assis sur le trône, et se prosterneront devant celui qui vit aux siècles des siècles ; et ils jetteront leurs couronnes devant le trône, disant : 11 Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, et l’honneur, et la puissance ; car c’est toi qui as créé toutes choses, et c’est à cause de ta volonté qu’elles étaient, et qu’elles furent créées.

    Commentaire :

    L’arrivée du « char de l’Eternel », ayant l’apparence d’airain brillant, entouré de feu, provoqua un grand vent enveloppé d’une « nuée » ; à l’intérieur apparaissaient les quatre chérubins, ayant des pieds droits, comme ceux d’un veau et ayant l’apparence de l’airain poli. Nous observons également que les quatre chérubins possédaient chacun « quatre faces », une première d’homme, une deuxième de lion, une troisième de bœuf et une quatrième d’aigle. Ils possédaient également chacun « quatre ailes » : deux jointes l’une à l’autre et deux qui couvraient leur corps. Ils suivaient tous une même direction, droit devant eux. Les chérubins ressemblaient à des « charbons de feu brûlant » et, semblables à des « torches », il en sortait du feu et des rayonnements lumineux ; leurs déplacements évoquaient le sillon d’un éclair.

    Au-dessus d’eux, il y avait « une étendue semblable à un cristal », ce qui signifie qu’ils se trouvaient à l’intérieur d’une « cabine » ; et au-dessous de ce « ciel », les ailes se déployaient lorsque les chérubins se déplaçaient. Leur vol provoquait un bruit comme celui des grandes eaux, semblable à la voix du Tout-puissant. Dans ces conditions, il est possible que les ailes des chérubins aient été des hélices rétractables : cela expliquerait le vent provoqué par le char en vol.

    Le trône se trouvait « au-delà de l’étendue qui se trouvait au-dessus des têtes des chérubins », c’est-à-dire placé au centre du char de l’Eternel, entre les quatre chérubins. Sur le trône, il y avait l’aspect d’un homme semblable à de l’airain brillant comme le feu, entouré d’un arc-en-ciel qui représentait « la gloire de l’Eternel » !

    Il s’agissait bien d’un « vaisseau aérien », même si son origine était « spatiale ». Il est possible que le « Char de l’Eternel » venu sur terre, ait été un véhicule destiné à se déplacer à l’intérieur de l’atmosphère terrestre et équipé pour cette fonction.

    Les chérubins, à l’intérieur des cabines, pouvaient être des « êtres vivants » et non des machines. Mais il n’est pas possible de le dire des « roues », lesquelles faisaient partie du char lui-même ; les « yeux », placés tout autour, pouvaient être des « hublots » pour permettre aux chérubins de voir au travers d’elles. Les ailes des chérubins semblaient se diviser en deux parties : deux ailes adjointes aux chérubins eux-mêmes et deux autres faisant partie des structures du char, lesquelles n’étaient pas les leurs, mais paraissaient l’être lorsqu’ils se trouvaient à l’intérieur de leur cabine.

    Enfin, ils possédaient quatre faces, lesquelles représentent chacune une partie de la création des être vivants : l’homme, les animaux sauvages, les animaux domestiques et les oiseaux, suivant la distinction faite dans le texte du premier chapitre du livre de la Genèse. Ainsi, le Char de l’Eternel était « porté par les chérubins », lesquels représentaient aussi la création du livre de la Genèse.

    Dans Ezéchiel 10, 1-22, le même Char est apparu à Ezéchiel et « Celui qui se trouve sur le trône », semblable à « une pierre de saphir », placé au-dessus des chérubins, s’adressa à un ange vêtu de lin et lui demanda de remplir ses mains de charbons ardents entre les roues, sous les chérubins, afin de les répandre sur la ville. Il y avait par conséquent un feu placé au-dessous du Char, juste entre les chérubins, mais c’était celui de l’autel des holocaustes du Temple de Jérusalem, car le Char de l’Eternel était venu se placer au-dessus. En effet, à partir du point d’observation où se trouvait Ezéchiel, il était placé sur la droite du Temple et tout le parvis intérieur était éclairé par la « gloire de l’Eternel » ; l’ange « vêtu » de lin entra par conséquent dans le parvis du Temple et rejoignit le Char de l’Eternel, qui venait de se placer très exactement au-dessus de l’autel des holocaustes ; un chérubin prit alors les charbons ardents à l’intérieur de l’autel ardent du Temple et les remit à l’ange venu se placer juste au-dessous du Char, entre ses roues. Le Char de l’Eternel était en plein vol et l’on pouvait entendre le bruit provoqué par les « ailes des chérubins » ou celui des « hélices » en mouvement comme les pales d’un hélicoptère.

    Nous observons que la face du veau est appelée « chérubin » dans Ezéchiel 10, 14. Tout le corps des chérubins, de même que les roues étaient « remplis d’yeux tout autour » : il pouvait s’agir d’hublots ou de représentations sous forme de cercles, comme par exemple des « écailles ». Les chérubins étaient biens « rattachés » au Char de l’Eternel, car ils ne pouvaient pas « se dissocier » des roues et suivaient avec elles une même direction, celle « où la tête regardait », c’est-à-dire la tête de « Celui qui était assis sur le trône ». L’esprit de l’animal, du chérubin, était dans les roues : ici il faut comprendre que l’énergie qui provoquait l’envol du Char par le mouvement des hélices se trouvait à l’intérieur des roues où se trouvaient les « moteurs ». Chaque roue ressemblait à une roue placée à l’intérieur d’une autre, plus grande, ce qui signifie qu’il y avait un axe (« roue » plus petite placée au centre) qui reliait les roues entre elles deux par deux, comme dans un véhicule à quatre roues.

    Chaque chérubin avait une main placée sous chaque aile, ce qui signifie que leurs ailes devaient être des « représentations d’ailes » faisant partie de leur costume ; dans ces conditions, leur face humaine était leur véritable visage, mais ils portaient un « casque » probablement avec une visière devant, lequel était décoré sur les côtés et derrière par les représentations des faces d’un lion, d’un veau et d’un aigle.

    Lorsque le texte précise que « la gloire de l’Eternel » sortit du « seuil de la maison » et « se tint au-dessus des chérubins », il faut comprendre que « Celui qui siégeait sur le trône » était descendu du Char pour regarder la scène à partir du parvis intérieur du Temple, puis était remonté à l’intérieur, sur son trône, placé « au-dessus des chérubins ». Le Char, reprenant son envol, s’arrêta un moment au-dessus de l’entrée du parvis du Temple placée à l’orient.

    En observant le texte de l’Apocalypse 4, 1-11, nous nous rendons compte que les « chérubins » ne sont plus les mêmes que ceux qui ont été décrits par Ezéchiel car chaque chérubin n’a plus qu’une seule face au lieu de quatre : le premier une face de lion, le deuxième une face de veau, le troisième une face d’homme et le quatrième une face d’aigle ; chacun possède six ailes au lieu de quatre. Cela s’explique parce que cette fois, la description se fait à partir de ce qui se passe dans le Ciel lui-même, là où réside l’Etre suprême en présence de vingt-quatre autres trônes, ceux des Anciens, et probablement aussi devant l’assemblée des anges. Nous comprenons qu’il s’agit des véritables chérubins, et non de leurs représentations, et du « Ciel » lui-même, c’est-à-dire le véritable lieu de résidence de l’Eternel. En effet, le Temple de Jérusalem, le parvis intérieur, l’autel des holocaustes et, à l’intérieur du Temple, le Chandelier à sept branches, toutes ces choses, n’étaient que la « représentation des choses » qui se trouvent « dans le Ciel ». Quant au Char de l’Eternel, il était authentique, mais en tant que « véhicule » pour intervenir « sur Terre » et accomplir les desseins de la volonté divine.

     

    Représentation du Char de l’Eternel décrit par Ezéchiel :

     

    1° Roue

     

    2° Roue

    1° Chérubin

    Nord

    2° Chérubin

    Ouest

    Trône de l'Eternel

    Est

     

     

    3° Roue

    4° Roue

    3° Chérubin

    Sud

    4° Chérubin

     

     

     

    Le Tabernacle à l’époque de Moïse :

    Beaucoup de choses ont été dites sur l'Arche de l'Alliance, mais voici la réalité des choses... Par ailleurs, selon Lévitique 16, 2, elle servait de "Marchepied" à l'Ange de l'Eternel devant lequel se présentait le Grand-Prêtre...

    Lévitique 16, 1-2 :

    1 Et l’Éternel parla à Moïse, après la mort des deux fils d’Aaron, lorsque, s’étant approchés de l’Éternel, ils moururent ; 2 et l’Éternel dit à Moïse : Dis à Aaron, ton frère, qu’il n’entre pas en tout temps dans le lieu saint, au dedans du voile, devant le propitiatoire qui est sur l’arche, afin qu’il ne meure pas ; car j’apparais dans la nuée sur le propitiatoire.
     

    Exode, chapitres 26 & 27 :

    1°) La construction du Tabernacle :

    1 Et tu feras le tabernacle de dix tapis de fin coton retors, et de bleu, et de pourpre, et d’écarlate ; tu les feras avec des chérubins, d’ouvrage d’art. 2 La longueur d’un tapis sera de vingt-huit coudées (14,7 mètres), et la largeur d’un tapis de quatre coudées (2,1 mètre) : une même mesure pour tous les tapis. 3 Cinq tapis seront joints l’un à l’autre, et cinq tapis seront joints l’un à l’autre. 4 Et tu feras des ganses de bleu sur le bord d’un tapis, à l’extrémité de l’assemblage ; et tu feras de même au bord du tapis qui sera à l’extrémité dans le second assemblage. 5 Tu feras cinquante ganses à un tapis, et tu feras cinquante ganses à l’extrémité du tapis qui est dans le second assemblage, les ganses seront vis-à-vis l’une de l’autre. 6 Et tu feras cinquante agrafes d’or, et tu joindras les tapis l’un à l’autre par les agrafes, et ce sera un seul tabernacle.

    7 Et tu feras des tapis de poil de chèvre pour une tente [qui sera] par-dessus le tabernacle ; tu feras onze de ces tapis ; 8 la longueur d’un tapis sera de trente coudées (15,75 mètres), et la largeur d’un tapis de quatre coudées (2,1 mètres) : une même mesure pour les onze tapis. 9 Et tu joindras cinq tapis à part, et six tapis à part ; et tu replieras le sixième tapis sur le devant de la tente. 10 Et tu feras cinquante ganses sur le bord du tapis qui sera à l’extrémité de l’assemblage, et cinquante ganses sur le bord du tapis du second assemblage. 11 Et tu feras cinquante agrafes d’airain, et tu feras entrer les agrafes dans les ganses ; et tu assembleras la tente, et elle sera une. 12 Et ce qui pend, le surplus des tapis de la tente, la moitié du tapis, savoir le surplus, pendra sur le derrière du tabernacle ; 13 et la coudée deçà, et la coudée delà, qui est de surplus dans la longueur des tapis de la tente, pendront sur les côtés du tabernacle, deçà et delà, pour le couvrir. 14 Et tu feras pour la tente une couverture de peaux de béliers teintes en rouge, et une couverture de peaux de taissons par-dessus.

    15 Et tu feras les ais pour le tabernacle ; ils seront de bois de sittim, [placés] debout ; 16 la longueur d’un ais sera de dix coudées (5,25 mètres), et la largeur d’un ais d’une coudée et demie (0,7875 mètre). 17 Il y aura deux tenons à un ais, en façon d’échelons, l’un répondant à l’autre; tu feras de même pour tous les ais du tabernacle. 18 Et tu feras les ais pour le tabernacle, vingt ais pour le côté du midi vers le sud ; 19 et tu feras quarante bases d’argent sous les vingt ais, deux bases sous un ais pour ses deux tenons et deux bases sous un ais pour ses deux tenons ; 20 et pour l’autre côté du tabernacle, du côté du nord, vingt ais, 21 et leurs quarante bases d’argent, deux bases sous un ais, et deux bases sous un ais. 22 Et pour le fond du tabernacle, vers l’occident, tu feras six ais. 23 Et tu feras deux ais pour les angles du tabernacle, au fond ; 24 ils seront joints par le bas et parfaitement unis ensemble par le haut dans un anneau ; il en sera de même pour les deux ; ils seront aux deux angles. 25 Et il y aura huit ais, et leurs bases d’argent : seize bases, deux bases sous un ais, et deux bases sous un ais. 26 — Et tu feras des traverses de bois de sittim, cinq pour les ais d’un côté du tabernacle, 27 et cinq traverses pour les ais de l’autre côté du tabernacle, et cinq traverses pour les ais du côté du tabernacle, pour le fond, vers l’occident ; 28 et la traverse du milieu sera au milieu des ais courant d’un bout à l’autre. 29 Et tu plaqueras d’or les ais, et tu feras d’or leurs anneaux qui recevront les traverses et tu plaqueras d’or les traverses. 30 Et tu dresseras le tabernacle selon son ordonnance qui t’a été montrée sur la montagne.

    2°) Les ustensiles sacrés du Tabernacle :

    31 Et tu feras un voile de bleu, et de pourpre, et d’écarlate, et de fin coton retors ; on le fera d’ouvrage d’art, avec des chérubins ; 32 et tu le mettras sur quatre piliers de [bois de] sittim, plaqués d’or, et leurs crochets seront d’or ; ils seront sur quatre bases d’argent. 33 Et tu mettras le voile au-dessous des agrafes, et tu mettras là, au dedans du voile, l’arche du témoignage ; et le voile fera séparation pour vous entre le lieu saint et le lieu très saint. 34 Et tu mettras le propitiatoire sur l’arche du témoignage, dans le lieu très saint.

    35 Et tu placeras la table en dehors du voile, et le chandelier vis-à-vis de la table, sur le côté du tabernacle qui est vers le sud, et tu mettras la table sur le côté nord. 36 Et tu feras pour l’entrée de la tente un rideau de bleu, et de pourpre, et d’écarlate, et de fin coton retors, en ouvrage de brodeur ; 37 et tu feras pour le rideau cinq piliers de bois de sittim, et tu les plaqueras d’or, et leurs crochets seront d’or ; et tu fondras pour eux cinq bases d’airain.

    1 Et tu feras l’autel de bois de sittim : [il aura] cinq coudées (2,625 mètres) de long, et cinq coudées de large (2,625 mètres) ; l’autel sera carré, et sa hauteur sera de trois coudées (1,575 mètre). 2 Et tu feras ses cornes à ses quatre coins ; ses cornes seront [tirées] de lui ; et tu le plaqueras d’airain. 3 Et tu feras ses vases à cendre, et ses pelles, et ses bassins, et ses fourchettes, et ses brasiers ; tous ses ustensiles, tu les feras d’airain. 4 Et tu lui feras une grille en ouvrage de treillis, d’airain ; et tu feras au treillis quatre anneaux d’airain, à ses quatre bouts ; 5 et tu le mettras au-dessous du contour de l’autel, en bas, et le treillis ira jusqu’au milieu de l’autel. 6 Et tu feras des barres pour l’autel, des barres de bois de sittim, et tu les plaqueras d’airain. 7 Et on fera entrer ses barres dans les anneaux ; et les barres seront aux deux côtés de l’autel, pour le porter. 8 Tu le feras creux, avec des planches, comme il t’a été montré sur la montagne ; on le fera ainsi.

    3°) Le parvis du Tabernacle :

    9 Et tu feras le parvis du tabernacle : pour le côté du midi vers le sud, des tentures de fin coton retors pour le parvis, de cent coudées (52,5 mètres) en longueur pour un côté, 10 et ses vingt piliers, et leurs vingt bases d’airain ; les crochets des piliers et leurs baguettes d’attache seront en argent. 11 Et de même pour le côté du nord, dans la longueur, [tu feras] des tentures de cent [coudées] en longueur (52,5 mètres), et ses vingt piliers, et leurs vingt bases d’airain ; les crochets des piliers et leurs baguettes d’attache seront en argent. 12 Et [pour] la largeur du parvis du côté de l’occident, [tu feras] cinquante coudées (26,25 mètres) de tentures, leurs dix piliers et leurs dix bases. 13 Et la largeur du parvis du côté de l’orient, vers le levant, sera de cinquante coudées (26,25 mètres) : 14 [tu feras], pour l’un des côtés, quinze coudées (7,875 mètres) de tentures, leurs trois piliers et leurs trois bases, 15 et pour l’autre côté, quinze [coudées] de tentures (7,875 mètres), leurs trois piliers et leurs trois bases, 16 et pour la porte du parvis, un rideau de vingt coudées (10,5 mètres), de bleu, et de pourpre, et d’écarlate, et de fin coton retors, en ouvrage de brodeur, ses quatre piliers et leurs quatre bases. 17 Tous les piliers du parvis, à l’entour, auront des baguettes d’attache en argent, leurs crochets, d’argent, et leurs bases, d’airain. 18 La longueur du parvis sera de cent coudées (52,5 mètres), et la largeur de cinquante (26,25 mètres) tout le long, et la hauteur de cinq coudées (2,625 mètres), en fin coton retors ; et les bases des piliers seront d’airain. 19 Tous les ustensiles du tabernacle, pour tout son service, et tous ses pieux, et tous les pieux du parvis, seront d’airain.

    4°) Le chandelier doit luire continuellement :

    20 Et toi, tu commanderas aux fils d’Israël, et ils t’apporteront de l’huile d’olive pure, broyée, pour le luminaire, pour faire luire les lampes continuellement. 21 Aaron et ses fils les arrangeront devant l’Éternel, depuis le soir jusqu’au matin, dans la tente d’assignation, en dehors du voile qui est devant le témoignage. Ce sera de la part des fils d’Israël un statut perpétuel, en leurs générations.

    Exode, chapitres 37 & 38, 1-8 :

    5°) L’Arche de l’Alliance :

    1 Et Betsaleël fit l’arche de bois de bois de sittim : sa longueur était de deux coudées et demie, (1,3125 mètre) et sa largeur d’une coudée et demie (0,7875 mètre), et sa hauteur d’une coudée et demie (0,7875 mètre). 2 Et il la plaqua d’or pur, dedans et dehors, et lui fit un couronnement d’or tout autour ; 3 et il fondit pour elle quatre anneaux d’or, pour ses quatre coins, deux anneaux à l’un de ses côtés, et deux anneaux à l’autre de ses côtés. 4 Et il fit des barres de bois de sittim, et les plaqua d’or ; 5 et il fit entrer les barres dans les anneaux aux côtés de l’arche, pour porter l’arche. 6 — Et il fit un propitiatoire d’or pur : sa longueur était de deux coudées et demie (1,3125 mètre), et sa largeur d’une coudée et demie (0,7875 mètre). 7 Et il fit deux chérubins d’or ; il les fit d’or battu, aux deux bouts du propitiatoire, 8 un chérubin au bout de deçà, et un chérubin au bout de delà ; il fit les chérubins [tirés] du propitiatoire, à ses deux bouts. 9 Et les chérubins étendaient les ailes en haut, couvrant de leurs ailes le propitiatoire ; et leurs faces étaient l’une vis-à-vis de l’autre ; les faces des chérubins étaient [tournées] vers le propitiatoire. 10 Et il fit la table de bois de sittim : sa longueur était de deux coudées (1,05 mètre), et sa largeur d’une coudée (0,525 mètre), et sa hauteur d’une coudée et demie (0,7875 mètre) ; 11 et il la plaqua d’or pur, et y fit un couronnement d’or tout autour. 12 Et il y fit un rebord d’une paume tout autour, et il fit un couronnement d’or à son rebord, tout autour ; 13 et il lui fondit quatre anneaux d’or, et il mit les anneaux aux quatre coins qui étaient à ses quatre pieds. 14 Les anneaux étaient près du rebord, pour recevoir les barres, pour porter la table ; 15 et il fit les barres de bois de sittim, et les plaqua d’or, pour porter la table. 16 Et il fit d’or pur les ustensiles qui étaient sur la table, ses plats, et ses coupes, et ses vases, et les gobelets avec lesquels on fait les libations.

    6°) Le chandelier d’or à sept lampes :

    17 Et il fit le chandelier d’or pur ; il fit le chandelier [d’or] battu ; son pied, et sa tige, ses calices, ses pommes, et ses fleurs, étaient [tirés] de lui ; 18 et six branches sortaient de ses côtés, trois branches du chandelier d’un côté, et trois branches du chandelier de l’autre côté. 19 Il y avait, sur une branche, trois calices en forme de fleur d’amandier, une pomme et une fleur, et, sur une [autre] branche, trois calices en forme de fleur d’amandier, une pomme et une fleur ; ainsi pour les six branches sortant du chandelier. 20 Et il y avait au chandelier quatre calices en forme de fleur d’amandier, ses pommes et ses fleurs ; 21 et une pomme sous deux branches [sortant] de lei, et une pomme sous deux branches [sortant] de lui, et une pomme sous deux branches [sortant] de lui, pour les six branches qui sortaient de lui ; 22 leurs pommes et leurs branches étaient [tirées] de lui, le tout battu, d’une pièce, d’or pur. 23 — Et il fit ses sept lampes, et ses mouchettes, et ses vases à cendre, d’or pur : 24 il le fit, avec tous ses ustensiles, d’un talent d’or pur.

    7°) L’autel des parfums :

    25 Et il fit l’autel de l’encens, de bois de sittim : sa longueur était d’une coudée (0,525 mètre), et sa largeur d’une coudée (0,525 mètre) ; il était carré ; et sa hauteur était de deux coudées (1,05 mètre) ; ses cornes étaient [tirées] de lui. 26 Et il le plaqua d’or pur, le dessus et ses parois, tout autour, et ses cornes. Et il lui fit un couronnement d’or tout autour. 27 Et il lui fit deux anneaux d’or au-dessous de son couronnement, sur ses deux côtés, à ses deux coins, pour recevoir les barres, pour le porter par elles. 28 Et il fit les barres de bois de sittim, et les plaqua d’or.

    29 Et il fit l’huile sainte de l’onction et le pur encens des drogues odoriférantes, d’ouvrage de parfumeur.

    8°) L’autel des holocaustes :

    1 Et il fit l’autel de l’holocauste de bois de sittim : sa longueur était de cinq coudées (2,625 mètres), et sa largeur de cinq coudées (2,625 mètres) ; il était carré, et sa hauteur était de trois coudées (1,575 mètre). 2 Et il fit ses cornes à ses quatre coins ; ses cornes étaient [tirées] de lui ; et il le plaqua d’airain. 3 Et il fit tous les ustensiles de l’autel : les vases, et les pelles, et les bassins, les fourchettes, et les brasiers ; il fit tous ses ustensiles d’airain. 4 Et il fit pour l’autel une grille en ouvrage de treillis, d’airain, au-dessous de son contour, en bas, jusqu’au milieu ; 5 et il fondit quatre anneaux pour les quatre bouts de la grille d’airain, pour recevoir les barres. 6 Et il fit les barres de bois de sittim, et les plaqua d’airain ; 7 et il fit entrer les barres dans les anneaux, sur les côtés de l’autel, pour le porter par elles ; il le fit creux, avec des planches.

    9°) La cuve d’airain (pour les ablutions) :

    8 Et il fit la cuve d’airain, et son soubassement d’airain, avec les miroirs des femmes qui s’attroupaient à l’entrée de la tente d’assignation.

    Exode 30, 17-21 :

    17 Et l’Éternel parla à Moïse, disant : 18 Tu feras aussi une cuve d’airain, et son soubassement d’airain, pour s’y laver ; et tu la mettras entre la tente d’assignation et l’autel, et tu y mettras de l’eau ; 19 et Aaron et ses fils y laveront leurs mains et leurs pieds. 20 Quand ils entreront dans la tente d’assignation, ils se laveront avec de l’eau, afin qu’ils ne meurent pas, ou quand ils s’approcheront de l’autel pour faire le service, pour faire fumer le sacrifice fait par feu à l’Éternel. 21 Ils laveront leurs mains et leurs pieds, afin qu’ils ne meurent pas ; et ce leur sera un statut perpétuel, pour Aaron et pour sa semence, en leurs générations.

    Hébreux 9 :

    10°) La nouvelle alliance :

    1 La première (alliance) donc avait aussi des ordonnances pour le culte, et le sanctuaire, un [sanctuaire] terrestre. 2 Car un tabernacle fut construit, - le premier, qui est appelé saint, dans lequel était le chandelier, et la table, et la proposition des pains ; 3 et, après le second voile, un tabernacle qui est appelé saint des saints, 4 ayant l’encensoir d’or, et l’arche de l’alliance entièrement couverte d’or tout autour, dans laquelle était la cruche d’or qui renfermait la manne, et la verge d’Aaron qui avait bourgeonné, et les tables de l’alliance ; 5 et, au-dessus de l’arche, des chérubins de gloire ombrageant le propitiatoire ; sur quoi nous n’avons pas à parler dans ce moment en détail. 6 Or ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs entrent constamment dans le premier tabernacle, accomplissant le service ; 7 mais, dans le second, le seul souverain sacrificateur, une fois l’an, non sans du sang qu’il offre pour lui-même et pour les fautes du peuple, 8 l’Esprit Saint indiquant ceci : le chemin des lieux saints n’a pas encore été manifesté, tandis que le premier tabernacle a encore sa place, 9 lequel est une figure pour le temps présent, dans lequel sont offerts des dons et des sacrifices qui ne peuvent pas rendre parfait quant à la conscience celui qui rend le culte, 10 [culte qui consiste] seulement en viandes, en breuvages, en diverses ablutions, ordonnances charnelles imposées jusqu’au temps du redressement. 11 Mais Christ étant venu, souverain sacrificateur des biens à venir, par le tabernacle plus grand et plus parfait qui n’est pas fait de main, c’est-à-dire qui n’est pas de cette création, 12 et non avec le sang de boucs et de veaux, mais avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle. 13 Car si le sang de boucs et de taureaux, - et la cendre d’une génisse avec laquelle on fait aspersion sur ceux qui sont souillés, - sanctifie pour la pureté de la chair, 14 combien plus le sang du Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous serviez le Dieu vivant!

    15 Et c’est pourquoi il est médiateur d’une nouvelle alliance, en sorte que, la mort étant intervenue pour la rançon des transgressions qui étaient sous la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent l’héritage éternel qui a été promis. 16 (Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur intervienne ; 17 car un testament est valide lorsque la mort est intervenue, puisqu’il n’a pas de force tant que le testateur vit.) 18 De là vient qu’aussi la première [alliance] n’a pas été inaugurée sans du sang. 19 Car chaque commandement, pour ce qui concerne la loi, ayant été proclamé par Moïse à tout le peuple, il prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau et de la laine écarlate et de l’hysope, et en fit aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, 20 en disant : " C’est ici le sang de l’alliance que Dieu vous a ordonnée " [Exode 24:8]. 21 Et, de la même manière, il fit aspersion du sang sur le tabernacle aussi et sur tous les ustensiles du service. 22 Et presque toutes choses sont purifiées par du sang, selon la loi ; et sans effusion de sang il n’y a pas de rémission. 23 Il était donc nécessaire que les images des choses qui sont dans les cieux fussent purifiées par de telles choses, mais que les choses célestes elles-mêmes le fussent par de meilleurs sacrifices que ceux-là. 24 Car le Christ n’est pas entré dans des lieux saints faits de main, copies des vrais, mais dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant la face de Dieu, 25 - ni, non plus, afin de s’offrir lui-même plusieurs fois, ainsi que le souverain sacrificateur entre dans les lieux saints chaque année avec un sang autre [que le sien] 26 (puisque [dans ce cas] il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la fondation du monde) ; mais maintenant, en la consommation des siècles, il a été manifesté une fois pour l’abolition du péché par son sacrifice. 27 Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, - et après cela [le] jugement, 28 ainsi le Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois, sans péché, à salut à ceux qui l’attendent.


    11°) Représentation schématique du Tabernacle :

     

     

     

    La Nouvelle Jérusalem :

     

    Vous a-t-on déjà montré "le plan" de la Nouvelle Jérusalem ? Non ? Alors, le voici :

     

     

    Apocalypse 21, 1-27 & 22, 1-7 :

    1 Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés, et la mer n’est plus.

    2 Et je vis la sainte cité, nouvelle Jérusalem, descendant du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une épouse ornée pour son mari. 3 Et j’ouïs une grande voix venant du ciel, disant : Voici, l’habitation de Dieu est avec les hommes, et il habitera avec eux ; et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, leur Dieu. 4 Et [Dieu] essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus ; et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées. 5 Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il [me] dit : Écris, car ces paroles sont certaines et véritables. 6 Et il me dit : C’est fait. Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif, je donnerai, moi, gratuitement, de la fontaine de l’eau de la vie. 7 Celui qui vaincra héritera de ces choses, et je lui serai Dieu, et lui me sera fils. 8 Mais quant aux timides, et aux incrédules, et à ceux qui se sont souillés avec des abominations, et aux meurtriers, et aux fornicateurs, et aux magiciens, et aux idolâtres, et à tous les menteurs, leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre, qui est la seconde mort.

    9 Et l’un des sept anges qui avaient eu les sept coupes pleines des sept dernières plaies, vint et me parla, disant : Viens ici, je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau. 10 Et il m’emporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la sainte cité, Jérusalem, descendant du ciel d’auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. 11 Son luminaire était semblable à une pierre très précieuse, comme à une pierre de jaspe cristallin.

    12 Elle avait une grande et haute muraille ; elle avait douze portes, et aux portes douze anges, et des noms écrits sur [elles], qui sont ceux des douze tribus des fils d’Israël : 13 à l’orient, trois portes ; et au nord, trois portes ; et au midi, trois portes ; et à l’occident, trois portes. 14 Et la muraille de la cité avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l’Agneau. 15 Et celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d’or, pour mesurer la cité et ses portes et sa muraille. 16 Et la cité est bâtie en carré, et sa longueur est aussi grande que sa largeur. Et il mesura la cité avec le roseau, jusqu’à douze mille stades : sa longueur et sa largeur, et sa hauteur étaient égales. 17 Et il mesura sa muraille, cent quarante-quatre coudées, mesure d’homme, c’est-à-dire d’ange.

    18 Et sa muraille était bâtie de jaspe ; et la cité était d’or pur, semblable à du verre pur. 19 Les fondements de la muraille de la cité étaient ornés de toute pierre précieuse : le premier fondement était de jaspe, le second de saphir, le troisième de calcédoine, le quatrième d’émeraude, 20 le cinquième de sardonix, le sixième de sardius, le septième de chrysolithe, le huitième de béril, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième d’hyacinthe, le douzième d’améthyste. 21 Et les douze portes étaient douze perles ; chacune des portes était d’une seule perle ; et la rue de la cité était d’or pur, comme du verre transparent.

    22 Et je ne vis pas de temple en elle ; car le Seigneur, Dieu, le Tout-puissant, et l’Agneau, en sont le temple. 23 Et la cité n’a pas besoin du soleil ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’a illuminée, et l’Agneau est sa lampe. 24 Et les nations marcheront par sa lumière ; et les rois de la terre lui apporteront leur gloire. 25 Et ses portes ne seront point fermées de jour : car il n’y aura pas de nuit là.

    26 Et on lui apportera la gloire et l’honneur des nations. 27 Et il n’y entrera aucune chose souillée, ni ce qui fait une abomination et un mensonge : mais seulement ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau.

    1 Et il me montra un fleuve d’eau vive, éclatant comme du cristal, sortant du trône de Dieu et de l’Agneau. 2 Au milieu de sa rue, et du fleuve, de çà et de là, était l’arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois ; et les feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations. 3 Et il n’y aura plus de malédiction ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle ; et ses esclaves le serviront, 4 et ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. 5 Et il n’y aura plus de nuit, ni besoin d’une lampe et de la lumière du soleil ; car le Seigneur Dieu fera briller [sa] lumière sur eux ; et ils régneront aux siècles des siècles.

    6 Et il me dit : Ces paroles sont certaines et véritables ; et le Seigneur Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange, pour montrer à ses esclaves les choses qui doivent arriver bientôt. 7 Et voici, je viens bientôt. Bienheureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre.

     

    Les dimensions de la Nouvelle Jérusalem :

    1 coudée (pyramidale) = 0,665 mètre.

    1 stade = 288 coudées, soit : 0,665 x 288 = 191,52 mètres.

    Elle fait 12 000 stades de côté, soit : 2 298,24 km de côté.

    Chaque côté de chacun des 12 « fondements » mesure :

    12 000 stades / 4 = 3 000 stades de côté = 574,56 km de côté.

    Chaque côté de la Place mesure :

    3 000 stades x 2 = 6 000 stades = 1 149,12 km de côté.

     

    Une autre Cosmologie s'impose, car "la réalité dépasse la fiction" :

    La Nouvelle Jérusalem est construite en carré de 12 000 stades de côté, avec une place à son centre. Elle est formée par Douze « carrés » de 3000 stades de côté, qui se situent tout autour de la Place Centrale mesurant elle-même 6000 stades de côté. Au Centre de cette place se trouve un nouveau carré, que nous pourrions appeler le « Jardin de l’Eternel », et qui mesure probablement 3000 stades de côté, comme chacun des « 12 fondements » placés tout autour de la Place. Un fleuve coule au milieu du « Jardin de l’Eternel », dans lequel se trouvent les arbres de vie.

    La hauteur de la Nouvelle Jérusalem est celle de son « ciel », aussi élevé que la longueur de chacun de ses côtés. Cela laisse penser que la ville se trouve, non pas sur une planète, mais à l’intérieur d’une immense sphère, probablement une planète artificielle car, il n’y a ni soleil, ni lune, ni étoile pour l’éclairer. Dans ces conditions, la Nouvelle Jérusalem avec son ciel forme un cube, lequel se situe à l’intérieur d’une sphère ou planète artificielle.

    "Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin" est une déclaration importante car elle signifie que le temps "est compté". Ceux qui ne croient pas au retour de Jésus peuvent continuer à "prêcher l'Evangile" et à en "tirer profit", mais ils ne savent pas que le temps est compté. En réalité, on ne se moque pas de Dieu sans être un jour confondu. De même qu'il y a eu "un commencement", celui de la création en Adam, il y aura une fin, un millier d'années après le retour de Jésus. Mais ce retour est programmé pour très bientôt, car "le temps est compté", faut-il le répéter et n'en déplaise à tous ceux qui, aveugles, ne recherchent que "le profit" !

    La Nouvelle Jérusalem, c'est l'Epouse, "la femme de l'Agneau". Cette déclaration est importante car elle signifie qu'elle sera l'héritage de tous ceux (et celles) qui auront reçu le salut en Jésus-Christ, le Sauveur. Elle sera la "nouvelle humanité en Christ". Cela signifie que Jésus sera "Dieu au milieu d'elle". Alors nous comprenons beaucoup de choses : cette Sainte Cité sera celle des rachetés de Jésus, la leur ! Cela signifie que ce n'est pas la seule qui existe dans l'Univers ! D'autres "cités comme celle-ci" peuvent et doivent circuler dans les espaces infinis du cosmos ! Il s'agit des "Saintes Demeures Célestes des anges" ! C'est ici le secret de la véritable "cosmologie" : le Salut accompli en Jésus est lié à la "construction de la Nouvelle Jérusalem", laquelle n'est pas faite de main d'homme ! L'Espace peut être peuplé d'une multitude de cités semblables : encastrées à l'intérieur de "sphères géantes" faisant office de "Vaisseaux Spatiaux", elles voyageraient partout dans l'Univers. Dans ces conditions, ne seraient-elles pas les "cités" de tous les rachetés des différents mondes ayant évolué sur d'autres planètes ? A chaque fois, le Père Eternel aurait envoyé "le Sauveur auteur de leur Salut" ! Cela expliquerait tout ce que les "sages de ce monde" nient sans cesse et toujours, comme le phénomène O.V.N.I. par exemple. N'est-il pas écrit que nous serons semblables aux anges ? En fait, la réalité a toujours "dépassé la fiction", et les possibilités d'action de Dieu dans l'Univers sont infinies ! Il n'y aurait pas de "résurrection" si celle-ci ne dotait pas les élus de nouveaux corps ayant une réalité tangible ! Quant à l'Eternité elle-même, elle devient possible à l'intérieur de ces "mondes spatiaux habités", mais qui ne peuvent pas "donner le salut" aux pécheurs ! Car cela reviendrait à créer l'enfer en leur sein et il ne peut pas en être question ! Voilà pourquoi aussi, les pécheurs seront jugés et perdus ! Mais, sachant que "le temps est compté", ne vaut-il pas mieux "pendant qu'il en est encore temps se mettre en règle avec Dieu" ? Beaucoup n'y croiront jamais, tant pis pour eux ! Le salut s'acquiert par la foi en la Parole de Dieu, car c'est elle qui révèle le bien ou le mal qui réside en profondeur en chacun de nous !

    Patrick DOLCIANI

     

     

    Dossier sur les Grandes Pyramides (découvertes de Patrick DOLCIANI) :

    La véritable chronologie de la Pyramide de Chéops,

    mesures authentiques des Grandes Pyramides & secret du Grand Sphinx.

     

    Le séjour des « dieux » en Egypte :

    Texte d’Hermès Trismégiste :

    « Ignores-tu, ô Asclépios, que l’Egypte est l’image du ciel et qu’elle est la projection ici-bas de toute l’ordonnance des choses célestes ? Cependant, il faut que tu saches : un temps viendra où il semblera que les Egyptiens ont en vain observé le culte des « dieux » avec tant de piété et que toutes leurs saintes invocations ont été stériles et inexaucées. La divinité quittera la Terre et remontera au « Ciel », abandonnant l’Egypte, son antique séjour, et la laissant veuve de religion, privée de la présence des « dieux »… Alors cette terre sanctifiée par tant de chapelles et de temples sera couverte de tombeaux et de morts. O Egypte, Egypte ! Il ne restera de ta religion que de vagues récits que la postérité ne croira plus et des mots gravés sur la pierre et racontant ta piété. »

    Trismégiste (de « megistos », très grand) est le surnom donné par les Grecs au « dieu » Thot, assimilé à Hermès, fils de Zeus et de Maia, messager et interprète des « dieux ». Hermès Trismégiste (le « trois fois très grand ») est « source de tout le savoir humain », inventeur de l’écriture. Thot est représenté avec une « tête d’ibis » ornée d’un disque lunaire.

    Etant « interprète des dieux », nous comprenons que Thot pouvait aussi être Enoch lui-même, qui fut enlevé par les anges et établi avec eux en Egypte. Il fut appelé « scribe » par les anges eux-mêmes (voir livre d’Enoch). Ce texte d’Hermès, traduit par L. Ménard, que nous avons cité ici, est particulièrement important, car il nous dit textuellement que les « dieux », c’est-à-dire les anges du livre d’Enoch, s’étaient établis en Egypte. C’est ici la résolution de l’énigme de la construction des Grandes Pyramides : elles ne furent pas construites par des êtres humains, mais par les « dieux » eux-mêmes, que nous appellerions de nos jours « extra-terrestres » ou « anges » suivant l’appellation biblique.

    Les Grandes Pyramides formaient un immense « cadran solaire » très probablement environné d’obélisques, et nous devons retenir que les couloirs et les chambres de la Pyramide de Chéops représentaient d’un point de vue analogique toute l’histoire « à venir » de l’humanité. Le premier couloir descendant représentait le début de l’histoire humaine (en Adam créé par l’Etre suprême des « Elohim » ou des « anges » venus sur Terre il y a environ six mille ans) avec une « régression spirituelle » jusqu’au premier couloir ascendant, lequel représentait l’histoire d’Israël, depuis l’Exode jusqu’à la naissance du Messie Jésus. Ce premier couloir poursuit sa « chute » jusqu’à la « chambre de la folie ». Ensuite, le premier couloir ascendant se poursuivait sans progression spirituelle jusqu’à la « chambre de la Reine », c’est-à-dire « horizontalement » : c’est l’histoire du peuple Juif après le « rejet du Messie ». Apparaît avec la naissance et la vie de Jésus l’histoire de l’Eglise, représentée par la « Grande Galerie », couloir ascendant, lequel se termine par le couloir horizontal (abandon de la foi, même dans l’Eglise qui devient « traditionnaliste ») lequel conduit, au travers de « deux passages bas », jusqu’à la chambre du Roi. Cette chambre représente l’entrée dans le Millenium, tant décrié de nos jours, mais annoncé depuis longtemps par les prophètes.

    Non, les Grandes Pyramides n’ont pas été construites par les « Atlantes », mais par les « dieux » qui étaient des « anges », ceux dont parlait le prophète Enoch dans son livre avant le Déluge.

    Les « dieux » ont quitté l’Egypte à cause du Déluge, lequel fut un jugement de Dieu provoqué par les « anges » qui prirent pour « épouses » des femmes humaines. Elles conçurent des « géants » qui mesuraient jusqu’à six mètres de haut (des tombes de 6 à 7 mètres de longueur existent à Chenini en Tunisie), et qui semèrent la violence partout, provoquant des « carnages ». Les anges qui s’étaient accouplés avec des femmes furent jugés et condamnés. Les autres anges, demeurés fidèles à Dieu, quittèrent la Terre et ne revinrent plus après le Déluge.

    D’après les données du livre d’Enoch, les anges « déchus » s’étaient établis au Liban et il semble que le « Jardin d’Eden » se trouvait en Palestine, du côté de la mer Morte, dans une vallée très fertile, laquelle fut détruite par les anges à l’époque d’Abraham (destruction de Sodome et Gomorrhe par le « feu du ciel »).

     

    Les clés chronologiques de la Grande Pyramide :

     

    Pour trouver la chronologie définie par les couloirs et les chambres de la Grande Pyramide, il fallait prendre le problème « à l’envers ». En effet, les études qui ont été publiées jusqu’à ce jour sont toutes erronées et il n’était pas possible de s’en référer pour aboutir. Par conséquent, la méthode suivie a consisté à trouver en premier lieu la valeur du « pouce chronologique » de la Grande Pyramide, lequel ne semblait pas être le même que celui qui avait servi aux mesures extérieures de l’ouvrage. Ensuite, sur la base de la chronologie de l’histoire du monde, définitivement établie depuis la découverte des cycles historiques, il fallait retrouver les points chronologiques qui ont servi de référence à l’élaboration de tout le système des couloirs et des chambres de la Grande Pyramide.

    Pour y parvenir, il fallait d’abord retrouver la valeur du « pouce chronologique » grâce aux mesures de la chambre du Roi et de la cuve intérieure. Nous avons par conséquent ajusté la valeur du pouce aux dimensions suivantes :

     

    Chambre du Roi :

    Longueur : 400 pouces, soit 10, 46 mètres.

    Largeur : 200 pouces, soit 5,23 mètres.

    Hauteur : 213 pouces, soit 5,57 mètres.

     

    Cuve placée à l’intérieur de la Chambre du Roi :

    Longueur : 88 pouces, soit 2,3 mètres.

    Largeur : 37,5 pouces, soit 0,98 mètre.

    Hauteur : 40 pouces, soit 1,046 mètre.

    Profondeur : 33,3 pouces, soit 0,87 mètre.

     

    Valeur trouvée du pouce chronologique : 0,02615 mètre.

    Valeur de la coudée chronologique : 0,65375 mètre (25 pouces).

    Valeur du pied chronologique : 0,3138 (12 pouces).

     

    Voici maintenant la chronologie qui correspond avec les couloirs et les chambres de la Grande Pyramide et également avec celle de l’histoire du monde établie par la découverte des cycles historiques :

    Première période sothiaque égyptienne : 2774 avant notre ère ;

    Exode des fils d’Israël sous Moïse : 1537 avant notre ère ;

    Naissance de Jésus : 7 avant notre ère ;

    Crucifixion, mort et résurrection de Jésus : 27 de notre ère ;

    Retour de Jésus, après 2024 ans : 2027 de notre ère.

    Cela donne :

    1237 ans + 1530 ans + 33 ans + 2000 ans = 4800 ans.

     

    Longueur du premier couloir descendant : 32,34 mètres (en comptant la longueur du trajet supplémentaire à gravir pour accéder à l’entrée du premier couloir depuis le pied de la pyramide) ;

    Longueur du premier couloir ascendant à partir du point chronologique correspondant à l’Exode : 40 mètres ;

    Longueur de l’intersection représentant la vie de Jésus : 0,86 mètre ;

    Longueur de la Grande Galerie et du couloir horizontal qui suit et qu’il faut parcourir pour arriver jusqu’à la chambre du Roi : 52,30 mètres ;

    Longueur totale : 125,52 mètres.

     

    Longueur de la Grande Galerie au plafond : 46,67775 mètres ;

    Longueur totale du couloir jusqu’à la Chambre du Roi : 6,4852 mètres ;

    Total : nous observons que nous obtenons « 53,16295 mètres » au lieu de « 52,30 mètres ».

    Mais, pour trouver la valeur globale de 125,52 mètres, il faut compter la valeur de la longueur de la Grande Galerie au plafond, soit : 46,67775 mètres ; ensuite, il faut retrancher l’équivalent de la vie de Jésus, soit 0,86 mètre ; nous obtenons : 45,81775 mètres ; il faut alors ajouter les 6,4852 mètres de la longueur du couloir qui reste à parcourir, et nous obtenons : 52,30 mètres, soit la longueur du trajet à parcourir pour arriver à la Chambre du Roi ! C’est en effet, la ligne qui suit la hauteur de la Grande Galerie qui poursuit la chronologie, mais son point de départ se fait en retrait par rapport à la ligne du sol : par conséquent la chronologie de la Grande Galerie reprend en compte l’équivalent de la vie du Christ une « seconde fois » !

     

    Le temps pris en compte par la chronologie des couloirs et chambres de la Grande Pyramide est de 4800 ans depuis le début de la première période sothiaque en Egypte, en 2774 avant notre ère, jusqu’au retour de Jésus en 2027 de notre ère. 4800 ans font 12 baktuns (12 x 400 ans). Ces baktuns sont les mêmes que ceux qui s’inscrivent dans les cycles de l’histoire du monde et dans le calendrier méso-américain : 2774 avant notre ère se situe au début du 4° baktun de l’histoire du monde et au début du 2° baktun du calendrier méso-américain.

     

    Tableau des mesures des couloirs et des Chambres de la Grande Pyramide :

    Grande Pyramide :

    Pouces :

    Mètres :

    Coudées :

    Pieds :

    0,02615

     

    0,65375

    0,3138

    1° couloir descendant :

    1071,00

    28,00665

    42,84

    89,25000

    Suite 1° couloir descendant :

    3000,00

    78,45000

    120,00

    250,00000

    Chambre de la Folie:

    42,00

    1,09830

    1,68

    3,50000

    Hauteur chambre de la Folie :

    51,00

    1,33365

    2,04

    4,25000

    Profondeur chambre de la Folie :

    1167,00

    30,51705

    46,68

    97,25000

    1° couloir ascendant :

    1530,00

    40,00950

    61,20

    127,50000

    1° couloir horizontal :

    1455,00

    38,04825

    58,20

    121,25000

    Longueur chambre de la Reine :

    220,00

    5,75300

    8,80

    18,33333

    Largeur chambre de la Reine :

    200,00

    5,23000

    8,00

    16,66667

    Grande Galerie au sol :

    1832,00

    47,90680

    73,28

    152,66667

    Grande Galerie au plafond :

    1785,00

    46,67775

    71,40

    148,75000

    Hauteur de la Grande Galerie :

    330,00

    8,62950

    13,20

    27,50000

    Décroissance Grande Galerie :

    57,00

    1,49055

    2,28

    4,75000

    1° passage bas :

    50,00

    1,30750

    2,00

    4,16667

    Antichambre :

    100,00

    2,61500

    4,00

    8,33333

    2° passage bas :

    98,00

    2,56270

    3,92

    8,16667

    Longueur totale du couloir :

    248,00

    6,48520

    9,92

    20,66667

    Longueur Chambre du Roi :

    400,00

    10,46000

    16,00

    33,33333

    Largeur Chambre du Roi :

    200,00

    5,23000

    8,00

    16,66667

    Hauteur Chambre du Roi :

    213,00

    5,56995

    8,52

    17,75000

    Facteur-Déplacement :

    279,00

    7,29585

    11,16

    23,25000

    Largeur du couloir :

    42,00

    1,09830

    1,68

    3,50000

    Hauteur du couloir :

    51,00

    1,33365

    2,04

    4,25000

    Longueur de l'étalon de mesure :

    24,00

    0,62760

    0,96

    2,00000

    Epaisseur de l'étalon :

    1,00

    0,02615

    0,04

    0,08333

    Longueur du Coffre :

    88,00

    2,30120

    3,52

    7,33333

    Largeur du Coffre :

    37,50

    0,98063

    1,50

    3,12500

    Profondeur du Coffre :

    33,30

    0,87080

    1,33

    2,77500

     

    Note : L'étalon de mesure de la Grande Pyramide fait "deux pieds" ou "24 pouces" au lieu d'une coudée de "25 pouces".

     

    Valeur du 1° couloir descendant :

    Grande Pyramide :

    Pouces :

    Mètres :

    Coudées :

    Pieds :

    0,02615

     

    0,65375

    0,3138

    1° couloir descendant :

    1071,00

    28,00665

    42,84

    89,25000

     

    Valeur du 1° couloir ascendant :

    Grande Pyramide :

    Pouces :

    Mètres :

    Coudées :

    Pieds :

    0,02615

     

    0,65375

    0,3138

    1° couloir ascendant :

    1530,00

    40,00950

    61,20

    127,50000

     

    Valeur de la Grande Galerie au plafond :

    Grande Pyramide :

    Pouces :

    Mètres :

    Coudées :

    Pieds :

    0,02615

     

    0,65375

    0,3138

    Grande Galerie au plafond :

    1785,00

    46,67775

    71,40

    148,75000

     

    Valeur du couloir horizontal qui conduit à la Chambre du Roi :

    Grande Pyramide :

    Pouces :

    Mètres :

    Coudées :

    Pieds :

    0,02615

     

    0,65375

    0,3138

    Longueur totale du couloir :

    248,00

    6,48520

    9,92

    20,66667

     

    Total obtenu :

    1071 pouces + 1530 pouces + 1785 pouces + 248 pouces = 4634 pouces.

    Reste sur les 4800 pouces du total chronologique :

    4800 pouces – 4634 pouces = 166 pouces.

    Valeur traduite en années solaires (un pouce = un an) :

    166 ans + 1071 ans + 1530 ans + 1785 ans + 248 ans = 4800 ans.

    Note :

    Dans la mesure où le point de départ de la chronologie de la pyramide ne correspondrait pas avec la première période sothiaque égyptienne (2774 avant notre ère), il faudrait alors envisager à sa place la date du début du calendrier méso-américain, qui correspond avec l’arrivée des Vigilants, en 3174 avant notre ère. Il y a une différence de 400 ans ou d’un baktun entre les deux dates. Cela signifie qu’il faudrait ajouter 400 ans à la période initiale de 166 ans (qui correspond avec la distance à parcourir avant d’entrer dans le 1° couloir de la pyramide), soit : 166 ans + 400 ans = 566 ans. Cela donnerait une distance de 566 pouces (15,0556 mètres) au lieu de 166 (4,4156 mètres) à parcourir avant d’accéder à l’entrée du premier couloir. Dans ces conditions, la chronologie des couloirs de la Grande Pyramide serait la même que celle du calendrier méso-américain lui-même : 13 baktuns ou 5200 ans qui se décomposeraient de la façon suivante :

    566 ans + 1071 ans + 1530 ans + 1785 ans + 248 ans = 5200 ans.

    5200 ans = 13 x 400 ans = 5 x 2024 ans (soleils méso-américains).

    Mais comme cette distance « à parcourir » se trouve en fait placée à l’extérieur des couloirs de la pyramide, elle reste une question d'ordre hypothétique…

     

    Reconstitution de la « chronologie pyramidale » à partir de ces données :

    2774 avant notre ère : Départ de la 1° période sothiaque égyptienne ;

    2608 avant notre ère : Noé (3018-2068 avant notre ère) avait 410 ans à cette date, averti du Déluge, cette année fut probablement celle où il commença la construction de l’Arche, 190 ans avant le Déluge. 190 pouces font 4,9685 mètres, peut-être était-ce l’épaisseur du « bouchon » qui obstruait l’entrée du 1° couloir ?

    1537 avant notre ère : Exode des fils d’Israël sous Moïse ;

    7 avant notre ère : Naissance de Jésus ;

    1779 de notre ère : Cette année se situe 3 ans après l’indépendance américaine en 1776, définitivement acquise en 1783 (il y a sept ans de 1776 à 1783), et elle se situe aussi 10 ans avant la Révolution française (1789). Nous observons que l’accent est mis sur la formation des Etats-Unis d’Amérique.

    2027 de notre ère : Retour de Jésus.

     

    Grande Pyramide :

    Pouces :

    Mètres :

    Coudées :

    Pieds :

    0,02615

     

    0,65375

    0,3138

    1° passage bas :

    50,00

    1,30750

    2,00

    4,16667

    Antichambre :

    100,00

    2,61500

    4,00

    8,33333

    Le « premier passage bas » commence 50 ans avant l’année 1829, c’est-à-dire en 1779 de notre ère.

    Le début de l’Antichambre (100 pouces) se situe 100 ans avant l’année 1929, c’est-à-dire en 1829 de notre ère. L’année suivante, en 1830, nous observons : Louis-Philippe, roi de France ; Mormons, de Joseph Smith ; Adventistes, mouvement de William Miller ; Balzac : La Comédie humaine. C’est une période de « renouveau spirituel qui commence », laquelle durera un siècle (longueur de l’Antichambre).

     

    Grande Pyramide :

    Pouces :

    Mètres :

    Coudées :

    Pieds :

    0,02615

     

    0,65375

    0,3138

    2° passage bas :

    98,00

    2,56270

    3,92

    8,16667

    Le deuxième « passage bas » abouti directement sur la Chambre du Roi ; il mesure 98 pouces et représente 98 ans. Cela donne 2024 – 98 ans = 1929 de notre ère. En 1929, Mussolini était au pouvoir depuis 4 ans (depuis 1925) et 4 ans plus tard Hitler accédait au pouvoir (en 1933). L’année 1929 se situait 11 ans après la fin de la Première Guerre Mondiale (1918) et 10 ans avant le début de la Deuxième Guerre Mondiale (1939) ; elle se situait par conséquent entre les deux Guerres Mondiales. Il n’y aura plus de « renouveau spirituel » en ce sens que le monde dans son ensemble rejette l’autorité de la « Parole de Dieu », c’est-à-dire la Bible elle-même en laquelle il ne croit plus !

     

     

    Valeurs corrigées des mesures des Grandes Pyramides et du Sphinx :

    Le « pouce pyramidal » ne correspond pas avec le « pouce chronologique » et ils ne doivent pas être confondus entre eux. Ce qui signifie que les mesures des chambres et des couloirs de la pyramide de Chéops n’ont pas été faites avec le même « pouce » que celui qui a servi à réaliser les dimensions extérieures de l’ensemble des Grandes Pyramides et du Sphinx. L’explication de cette contradiction vient du fait que le « pouce chronologique » devait rester « caché » à l’extérieur des pyramides, mais il était néanmoins révélé à l’intérieur de la pyramide de Chéops, grâce aux dimensions de la Chambre du Roi et du Coffre intérieur.

    Par ailleurs, le pouce pyramidal de « 0,0266 mètre » ne correspond pas avec celui de « 0,0255 mètre », qui avait servi jusqu’ici à mesurer la Grande Pyramide. Ce dernier pouvait correspondre avec les dimensions de la Pyramide de Chéops, mais pas réellement avec celles des autres pyramides. Maintenant, nous venons de découvrir le pouce pyramidal de « 0,0266 mètre », parce qu’il se rapproche de très près du « pouce chronologique » de « 0,02615 mètre » et que nous avons fait des recherches à partir de cette base. La particularité du « pouce pyramidal » de « 0,0266 mètre » est qu’il permet d’établir une relation harmonieuse entre les mesures des trois Grandes Pyramides et du Sphinx. Cette propriété extraordinaire est tout à fait unique car elle ne peut pas s’établir avec un « pouce » d’une autre taille. C’est pourquoi nous savons que ce pouce est celui qui a réellement servi à construire les Grandes Pyramides. En effet, lorsqu’un système de mesure s’applique à plusieurs constructions différentes, il ne peut s’agir que de celui qui a servi à la construction de l’ensemble : ici, il s’agit à l’évidence du pouce pyramidal de « 0,0266 mètre ». Il fut difficile à trouver, car il s’agit d’un pouce nettement « plus grand » que ceux qui ont habituellement été utilisés dans le passé ; par exemple, six coudées de 0,45 mètre (25 pouces de 0,018 mètre) font 2,5 mètres, mais six coudées de 0,665 mètre (25 pouces de 0,0266 mètre) font 3,99 mètres. Il y a une différence de 1,49 mètre pour un ensemble de six coudées (six coudées font une canne). Si un pouce nettement plus grand a été choisi pour construire les Grandes pyramides, c’est simplement parce qu’elles étaient de taille « gigantesque ».

     

    Tableau des mesures des Grandes Pyramides établies sur la base du pouce pyramidal de 0,0266 mètre :

    Les Grandes Pyramides et le Sphinx (en pouces) :

     

    Valeur en mètres :

    Valeur :

    Valeur en pouces :

     

    Côté :

    Base :

    Hauteur :

    Côté :

    Base :

    Hauteur :

    Chéops :

    231,42

    925,68

    146,3

    0,0266

    8700

    34800

    5500

    Khephren :

    215,46

    861,84

    138,32

    0,0266

    8100

    32400

    5200

    Mykérinos :

    107,73

    430,92

    66,5

    0,0266

    4050

    16200

    2500

    Sphinx :

    4,1496

    57,057

    19,95

    0,0266

    156

    2145

    750

    (Largeur)

    (Longueur)

     

     

    (Largeur)

    (Longueur)

     

    Les Grandes Pyramides et le Sphinx (en coudées) :

     

    Valeur en mètres :

    Valeur :

    Valeur en coudées :

     

    Côté :

    Base :

    Hauteur :

    Côté :

    Base :

    Hauteur :

    Chéops :

    231,42

    925,68

    146,3

    0,665

    348

    1392

    220

    Khephren :

    215,46

    861,84

    138,32

    0,665

    324

    1296

    208

    Mykérinos :

    107,73

    430,92

    66,5

    0,665

    162

    648

    100

    Sphinx :

    4,1496

    57,057

    19,95

    0,665

    6,24

    85,8

    30

    (Largeur)

    (Longueur)

     

     

    (Largeur)

    (Longueur)

     

    Les Grandes Pyramides et le Sphinx (en pieds) :

     

    Valeur en mètres :

    Valeur :

    Valeur en pieds :

     

    Côté :

    Base :

    Hauteur :

    Côté :

    Base :

    Hauteur :

    Chéops :

    231,42

    925,68

    146,3

    0,3192

    725

    2900

    458,3333

    Khephren :

    215,46

    861,84

    138,32

    0,3192

    675,00

    2700,00

    433,3333

    Mykérinos :

    107,73

    430,92

    66,5

    0,3192

    337,50

    1350,00

    208,3333

    Sphinx :

    4,1496

    57,057

    19,95

    0,3192

    13

    178,75

    62,5

    (Largeur)

    (Longueur)

     

     

    (Largeur)

    (Longueur)

     

    Les Grandes Pyramides et le Sphinx (en cannes) :

     

    Valeur en mètres :

    Valeur :

    Valeur en cannes :

     

    Côté :

    Base :

    Hauteur :

    Côté :

    Base :

    Hauteur :

    Chéops :

    231,42

    925,68

    146,3

    3,99

    58,00

    232,00

    36,6667

    Khephren :

    215,46

    861,84

    138,32

    3,99

    54,00

    216,00

    34,6667

    Mykérinos :

    107,73

    430,92

    66,5

    3,99

    27,00

    108,00

    16,6667

    Sphinx :

    4,1496

    57,057

    19,95

    3,99

    1,04

    14,3

    5

    (Largeur)

    (Longueur)

     

     

    (Largeur)

    (Longueur)

     

     

    Plan d’harmonisation des Grandes Pyramides :

    a) Les divisions en séries de « 100 pouces » pour les bases :

    Pyramide de Chéops :

    Base : 87 x 100 pouces.

    Pyramide de Khephren :

    Base : 81 x 100 pouces.

    Pyramide de Mykérinos :

    Base : 4,05 x 100 pouces.

    La base de la pyramide de Chéops fait 600 pouces de plus que celle de Khephren, tandis que sa hauteur fait 300 pouces de plus. Nous observons des « nombres entiers » en « cannes » (une canne = 6 coudées) dans les mesures des côtés des trois pyramides.

     

    b) Les divisions en séries de « 100 pouces » pour les hauteurs :

    Pyramide de Chéops :

    Hauteur : 55 x 100 pouces = 11 x 500 pouces.

    Pyramide de Khephren :

    Hauteur : 52 x 100 pouces = 13 x 400 pouces.

    Pyramide de Mykérinos :

    Hauteur : 25 x 100 pouces = 5 x 500 pouces.

     

    Note :

    Nous observons que les dimensions des trois Grandes Pyramides évoquent les trois planètes suivantes du système solaire : La Terre, Vénus et Mercure, dont les diamètres sont respectivement de 12756, 12104 et 4878 kilomètres. Vénus fait 94,88 % du diamètre de la Terre tandis que la hauteur de la pyramide de Khephren fait 94,54 % de celle de Chéops ; Mercure fait 40,30 % du diamètre de Vénus et la pyramide de Mykérinos fait 48,07 % de la hauteur de celle de Khephren. Les proportions des Grandes Pyramides ne correspondent qu’avec ces trois planètes du système solaire.

    Nous observons également que lorsque le Soleil se lève à l’Est et monte au-dessus du plateau de Gizeh, il tourne autour des Grandes Pyramides. Du point de vue de la position du Soleil lui-même, au levant (en regardant à partir de l’angle droit du plateau de Gizeh vers le centre), les trois pyramides apparaissent dans l’ordre suivant, de droite à gauche : Chéops (la Terre), Khephren (Vénus) et Mykérinos (Mercure). A midi (en regardant à partir milieu placé au Sud du plateau de Gizeh vers le centre où se trouvent les pyramides), les Grandes Pyramides se sont rapprochées les unes des autres et on remarque que Chéops (la Terre) est plus éloignée que Khephren (Vénus plus proche du Soleil que la Terre) et Khephren est plus éloignée que Mykérinos (Mercure, plus proche du Soleil que Vénus). Enfin, au couchant (en regardant à partir de l’angle gauche du plateau de Gizeh vers le centre), nous observons que les trois pyramides sont alignées les unes derrière les autres ou sont « entrées en conjonction ». Quant au Grand Sphinx, il a été vu comme s’il était en train de tourner autour de Chéops (la Terre) et il représente par conséquent la Lune.

    La signification de cette disposition particulière des Grandes Pyramides et du Grand Sphinx sur le plateau de Gizeh est claire : elle évoque la triple conjonction « Terre – Vénus – Mercure » en passant devant le Soleil. En effet, en quarante ans, nous observons :

    40 x 365 jours (40 années solaires) = 14600 jours = 25 x 584 jours (25 révolutions synodiques de Vénus) = 126 x 115,873 jours (126 révolutions synodiques de Mercure).

    Il s’agit de la base fondamentale des cycles astronomiques à l’origine des cycles historiques, ici ceux de 40 ans.

    Il y aurait trois passages souterrains qui relieraient les trois Grandes Pyramides au Sphinx ; leur point de jonction se trouverait à l’arrière du Sphinx et suivrait une « Chambre » circulaire, puis un « Temple », placé juste au-dessous du Sphinx ; à partir de là, un autre passage souterrain à l’avant du Sphinx conduirait jusqu’au Nil. Dans la mesure où cette information « confidentielle » se confirmerait exacte, elle signifierait qu’il y a bien eu une origine commune à la construction des Grandes Pyramide, faite à partir d’un seul plan architectural.

     

    Les dimensions des Grandes Pyramides :

    Valeur du pouce pyramidal : 0,0266 mètre ;

    Valeur de la coudée pyramidale : 0,665 mètre (25 pouces) ;

    Valeur de la canne pyramidale : 3,99 mètres (6 coudées).

     

    Pyramide de Mykérinos :

    Base : 27 cannes x 4 = 108 cannes ;

    Hauteur : 100 coudées.

    Pyramide de Khephren :

    Base : 54 cannes x 4 = 216 cannes ;

    Hauteur : 208 coudées.

    Pyramide de Chéops :

    Base : 58 cannes x 4 = 232 cannes ;

    Hauteur : 220 coudées.

     

    a) Les « hauteurs » des Grandes Pyramides mesurées en « coudées » définissent les cycles astronomiques.

    La pyramide de Mykérinos a une hauteur de 100 coudées et représente les siècles dans l’histoire du monde. En 20 ans, il y a 63 révolutions synodiques de Mercure (20 x 365 jours 7300 jours = 63 x 115,8763 jours). Cinq fois 20 ans font un siècle. Mais elle se réfère également aux périodes sothiaques du calendrier égyptien, car cinq périodes sothiaques (de 1460 ans) font 73 siècles :

    5 x 2024 ans = 7300 ans = 73 x 100 ans.

    La pyramide de Khephren a une hauteur de 208 coudées et représente les cycles de conjonctions des planètes Vénus et Mars en relation avec les cycles de l’histoire du monde.

    208 ans (208 x 365 jours) = 130 révolutions synodiques de Vénus (130 x 584 jours) = 146 fois 520 jours (soit 146 fois les 2/3 de la révolution synodique de Mars qui compte 780 jours). Un « Soleil » méso-américain compte 1040 ans ou cinq fois 208 ans.

    La pyramide de Chéops a une hauteur de 220 coudées et représente les cycles de lunaisons en relation avec les années solaire de la façon suivante :

    Deux lunaisons font 59 jours :

    29,5 jours x 2 = 59 jours ;

    17 x 59 jours (34 lunaisons) = 1003 jours ;

    Mais 34 lunaisons font : 34 x 29,201988 jours = 1004 jours ;

    Il faut donc ajouter un jour toutes les 34 lunaisons pour continuer à avoir un compte juste ;

    34 lunaisons x 4 = 136 lunaisons = 11 ans ;

    20 fois 11 ans = 220 ans = 11 x 20 ans ;

    Mais « 220 ans » = 2721 lunaisons (au lieu de « 2720 ») ;

    Il faut donc ajouter « une lunaison » tous les 220 ans pour faire correspondre le cycle de « 136 lunaisons » avec un nombre entier d’années solaires.

    Par conséquent, le cycle de 220 ans est un cycle « luni-solaire » qui permet d’établir un calendrier lunaire sur la base du cycle de 59 jours (en ajoutant « un jour » au cycle lunaire toutes les 34 lunaisons et en ajoutant « une lunaison » du cycle de « 136 lunaisons » tous les 220 ans, c’est-à-dire en comptant 137 lunaisons dans le dernier cycle).

    Cinq fois 220 ans font « 1100 ans » ou 11 siècles (nombre entier de siècles).

     

    b) Les « côtés » des Grandes Pyramides mesurées en « cannes » établissent les proportions de grandeur qui les harmonisent.

    Nous observons que Mykérinos mesure 27 cannes de côté (cube de 3) et que Khephren mesure 54 cannes de côté (2 x 27 canes), c’est-à-dire qu’il mesure le double de celui de Mykérinos.

    Mais si Khephren mesure 54 cannes de côté (2 x 27 cannes), Chéops a un côté qui fait 58 cannes (2 x 29 cannes). Le côté de Chéops fait par conséquent « quatre cannes » de plus que celui de Khephren. Il se trouve que cette différence établit une « harmonie de couple » entre les deux pyramides : « 2 x 27 » contre « 2 x 29 ». Si Chéops mesurait par exemple « 2 x 28 coudées », la « différence » entre les deux pyramides passerait plus ou moins « inaperçue ». Il fallait par conséquent établir une distinction « remarquable » entre elles, en particulier parce qu’elles ne représentent pas les mêmes cycles astronomiques ; par ailleurs, le choix de « 2 x 29 cannes » prend en compte le nombre « 29 », lequel se trouve naturellement à la base du calendrier lunaire pour établir une succession alternative de « 29 et 30 jours ».

     

    Enigme du Grand Sphinx :

    Longueur (en comptant la queue) : 18 cannes ;

    Hauteur : 30 coudées.

    De même que les hauteurs des Grandes Pyramides mesurées en coudées représentent des cycles en nombre d’années, la hauteur du Grand Sphinx représente un cycle de 30 ans. Le cycle de 30 ans marque la « majorité spirituelle » de l’homme et s’accorde avec les cycles de lunaisons :

    30 ans = 371 lunaisons.

    La longueur des « côtés » des Grandes Pyramides marquent les rapports de proportions qui existent entre elles et nous observons que la longueur du Grand Sphinx est de 18 cannes, soit les deux tiers de celle de la pyramide de Mykérinos, qui fait 27 cannes (27 / 3 = 9 ; 9 x 2 = 18). Il s’agit d’un rapport de proportion qui permet d’établir une « harmonie » dans l’ensemble architectural des Grandes Pyramides et du Sphinx du plateau de Gizeh, mais il s’agit aussi d’une « clé » : celle des « deux tiers ». En effet, 2/3 du cycle de 30 ans du Grand Sphinx font 20 ans :

    30 ans / 3 = 10 ans ;

    10 ans x 2 = 20 ans.

    Il y a 94,5 révolutions synodiques de Mercure en 30 ans, et il y en a 63 en 20 ans. Tandis que la pyramide de Mykérinos définit les périodes de siècles (car elle fait 100 coudées de hauteur), le Grand Sphinx, grâce à la clé des 2/3, indique qu’il définit des cycles de 20 ans (en correspondance avec les 63 cycles de Mercure).

    Tourné vers l’Est, il « compte » les 365 levers de soleil qui se produisent dans l’année. Mais les cycles de « 20 ans » sont aussi les « jours de l’histoire du monde » et nous observons que « 365 x 20 ans » font 7300 ans ou 73 siècles. Enfin, il se trouve que 7300 ans font très exactement cinq périodes sothiaques du calendrier égyptien :

    7300 ans = 5 x 2024 ans = 365 x 20 ans.

    Ainsi, tourné vers le levant, le Grand Sphinx « compte les jours » de l’année solaire, mais aussi ceux de l’histoire du monde, si bien que la résolution de son « énigme » est la suivante :

    « Les Grandes Pyramides et le Sphinx du plateau de Gizeh forment le calendrier astronomique de l’histoire du monde ».

     

    Point d’observation des Grandes Pyramides :

    En observant les Grandes Pyramides à partir d’un plan ou d’une maquette, il apparaît immédiatement que les pyramides de Chéops et de Khephren sont alignées par la ligne de leurs angles du Nord-est au Sud-ouest. En prolongeant cette ligne, elle arrive jusqu’à l’angle Nord-ouest de la pyramide de Mykérinos. A partir de ce point, nous nous trouvons à l’angle de la base Ouest d’un immense triangle isocèle (en ligne imaginaire) qui prolonge le côté Nord de la petite pyramide en ligne droite vers l’Est. Le centre de ce triangle isocèle se trouve dans le prolongement du sommet de la pyramide de Chéops en ligne droite vers le Sud : cette ligne est celle de la « hauteur » du même triangle (qui part à la fois du sommet de la Grande Pyramide et du centre de son côté sud en ligne droite vers le Sud). De ce point (croisement des lignes de la base et de la « hauteur » du triangle isocèle), nous observons que nous nous trouvons dans le prolongement de la ligne des angles Nord-est de la pyramide de Khephren. Ce point, placé au milieu de la ligne de la base du triangle isocèle, celui à partir duquel on détermine la « hauteur » de ce même triangle, est en même temps déterminé par les trois pyramides à la fois, de telle sorte qu’il a été « voulu » par l’architecte qui a déterminé les positions (des unes par rapport aux autres) des Grandes Pyramides du plateau de Gizeh.

     

     

    De ce point extraordinaire, nous pouvons faire les observations suivantes :

    a) Lorsque le soleil se lève le matin à l’Est, du côté de Grand Sphinx, les faces Est des pyramides de Chéops, Khephren et de Mykérinos apparaissent éclairées. La pyramide de Chéops laisse également voir son ombre placée derrière sa face Ouest.

    b) Lorsqu’il est « midi », les faces Sud des pyramides de Chéops et de Khephren sont éclairées et la pyramide de Mykérinos laisse voir son ombre placée derrière sa face Nord.

    c) Le soir venu, seule la face Ouest de la pyramide de Chéops apparaît éclairée à l’observateur, mais les ombres des trois pyramides sont visibles derrière leurs faces Est. Cette fois, les ombres des pyramides s’imposent à l’observateur et elles annoncent l’arrivée de la nuit.

    Il est donc possible, en observant les Grandes Pyramides à partir de ce point unique, de connaître l’heure du jour sans avoir besoin d’une horloge. En réalité, c’est parce que les pyramides du plateau de Gizeh forment un « cadran solaire » qui a été voulu par les constructeurs. L’heure du jour en Egypte peut être « décodée » vue du ciel, comme de la terre. Nous savons que c’est l’heure de GREENWICH, heure « G.M.T. », qui détermine le fuseau horaire de la planète. Mais il faudrait plutôt que ce soit « l’heure des Grandes Pyramides » qui soit prise en compte pour cette fonction. Retenons toutefois que lorsqu’il est « midi » à GREENWICH, il est « 14 h 00 » en Egypte.

     

    La plate-forme de la Grande Pyramide :

    Elle mesure 225 pouces ou 9 coudées (1,5 canne) de côté, soit 5,985 mètres. Sa surface est de 81 coudées carrées ou de 35,820 m2.

    Les mesures des bases des Grandes Pyramides établissent des relations d’ordre proportionnel entre elles et il en est de même ici avec le côté de la plate-forme qui fait :

    Ø 1/36° de celui de Khephren (324 coudées / 9) ;

    Ø 1/18° de celui de Mykérinos (162 coudées / 9) ;

    Ø 1/12° de la longueur du Grand Sphinx (108 coudées / 9).

    Dans ces conditions, le côté de 9 coudées de la plate-forme de la pyramide de Chéops, non divisible un nombre entier de fois par son propre côté (348 coudées / 9 = 38,666), devient néanmoins le « dénominateur commun » des mesures des côtés des deux autres pyramides et de la longueur du Grand Sphinx. Il divise en effet le côté de Khephren en 36 parties égales (36 x 9), le côté de Mykérinos en 18 parties égales (18 x 9) et la longueur totale du Grand Sphinx (avec la queue) en 12 parties égales (12 x 9). Cela nous fait remarquer qu’il y a un rapport établi avec le calendrier égyptien, puisqu’il se divise en 360 jours, auxquels il faut ajouter les « 5 jours épagomènes ». Or, 360 jours / 36 = 10 jours, 360 jours / 18 = 20 jours et 360 jours / 12 = 30 jours. Notons que les cycles de 20 jours sont les « mois » du calendrier méso-américain et que ceux de 30 jours sont ceux du calendrier égyptien. Quant au cycle de 10 jours, il est commun aux deux calendriers : 30 jours / 10 = 3 (trois dizaines) ; 20 jours / 10 = 2 (deux dizaines).

     

    L’Image de la Bête et le Grand Sphinx :

    L’Image de la Bête est la statue de l’Antéchrist qui sera dressée dans le but d’établir le « culte mondial de l’Antéchrist ». Elle mesurera « 60 coudées » de hauteur suivant les indications données dans le livre du prophète Daniel. Tout semble indiquer qu’elle sera dressée sur le sommet de la Grande Pyramide. En effet, le plateau de Gizeh est placé au « Centre du Monde » d’un point de vue géographique suivant les directions des angles de la pyramide elle-même : elles se dirigent du Canada vers l’Australie et de l’Amérique du sud vers la Sibérie en se croisant au centre en Egypte. Nous pouvons supposer qu’elle regardera vers l’Est, en direction du soleil levant, suivant la route suivie autrefois par Alexandre le Grand pour réaliser ses conquêtes.

     

    La hauteur de la statue est de 10 cannes (60 coudées) et la hauteur de la pyramide de Chéops est de 36,6666 cannes (220 coudées). La statue mesure par conséquent 27,2727 % de la hauteur de la Grande Pyramide.

     

    1 coudée pyramidale : 0,665 mètre ;

    1 canne pyramidale (6 coudées) : 3,99 mètres.

    Hauteur de la statue :

    60 coudées = 10 cannes = 39,90 mètres.

    Hauteur de la pyramide de Chéops :

    220 coudées = 36,6666 cannes = 146,30 mètres.

    Hauteur de la Grande Pyramide surmontée de la statue :

    280 coudées = 46,6666 cannes = 186,20 mètres.

    Côté de la plateforme au sommet de la Grande Pyramide :

    9 coudées = 1,5 canne = 5,985 mètres.

    Proportion du côté de la plateforme par rapport à la hauteur de la statue :

    10 cannes / 1,5 canne = 6,666 = 2/3 de 10 cannes.

    Il faut donc multiplier les 2/3 de la hauteur de la statue par la valeur du côté de la plateforme pour obtenir « 10 cannes ».

    Soit : 6,666 x 1,5 canne (côté de la plateforme) = 10 cannes.

    Nous observons ici que la valeur de « 6,666 » rappelle étrangement le nombre de la Bête. En effet, le nombre « 666 » forme les 2/3 de 1000 (666,6666 / 1000 = 2/3). Notons que le nombre « 666 » fait deux tiers de « 1000 » en « nombre entier ».

    Le piédestal :

    1,5 canne (côté de la plateforme) / 10 cannes (hauteur de la statue) = 15 %.

    Le côté de la plateforme est juste suffisant pour servir de piédestal à la statue. Celui-ci peut être « encastré » sur le sommet de la pyramide avec des prises sur les angles de la pyramide. Il suffit de construire une statue légère et très solide, faisant « corps » avec son piédestal, lequel serait lié par des prolongements métalliques avec les angles de la pyramide jusqu’à sa base.

    Hauteur de la pyramide de Mykérinos :

    100 coudées = 16,6666 cannes = 66,50 mètres.

    Hauteur de la statue par rapport à la pyramide de Mykérinos :

    10 cannes / 16,6666 cannes = 60 %.

    Nous observons que la hauteur de la statue fait 60 % de celle de la pyramide de Mykérinos, offrant une harmonie notable à l’ensemble des proportions.

     

    L’Antéchrist sorti du Sphinx :

    Le Sphinx représente l’être humain, car l’homme est une créature spirituelle qui vit dans un corps « animal » ; il y a en lui deux natures : une charnelle et une spirituelle. Cette réalité engendre en lui une contradiction, car sa nature charnelle, animale, s’oppose toujours à ses dispositions spirituelles : il veut faire le bien, mais c’est le mal qui reste attaché à lui. Qui le délivrera de ce corps de péché ? Seul le Christ peut le faire, comme l’enseignait l’apôtre Paul (Romains 7, 14-25).

    Il y a donc une dualité en l’être humain, laquelle n’est généralement jamais avouée, mais qui se trouve soulignée ici avec évidence, par la représentation du Grand Sphinx : un homme dans un corps de lion, c’est-à-dire de « bête sauvage ».

    Nous remarquons que la statue de l’image de la Bête mesure 60 coudées de haut, tandis que le Grand Sphinx a une hauteur de 30 coudées seulement, soit la moitié. Mais il est allongé et la statue de l’Antéchrist représente effectivement la hauteur normale d’un homme placé à côté d’un lion.

    En effet, si la hauteur du Sphinx n’est que de 30 coudées, il se trouve que sa longueur totale est de 108 coudées (corps de 85,80 coudées – soit 57,057 mètres – et queue de 22,20 coudées – soit 14,763 mètres). Son corps de 85,80 coudées dépasse en longueur la hauteur de la statue de 25,80 coudées, soit de 43 % (25,80 coudées / 60). Nous observons dans ces conditions que les proportions des deux corps sont bien celles d’un homme placé debout à côté d’un lion allongé.

    Or, ce qui est « sorti du Sphinx », c’est l’Antéchrist, c’est-à-dire une créature spirituelle non régénérée, ayant l’apparence d’un homme, mais restée en réalité « animale ». C’est pourquoi sa représentation est appelée dans les textes prophétiques de la Bible : « image de la Bête ».

    Ressuscité par la puissance du Diable, il sera présenté comme "ayant vaincu la mort". C'est pourquoi, sa statue, placée très probablement au sommet de la Grande Pyramide, le représentera, "sorti de la tombe", en position de "domination du Monde". Mais en réalité, à quoi peut servir un corps ressuscité s'il doit finir précipité dans les flammes éternelles de l'enfer ? C'est ce qui arrivera car son règne ne doit durer que trois ans et demi : le retour de Jésus y mettra un terme définitif !

     

    Comment la plateforme de la Grande Pyramide servait d’observatoire astronomique :

    Nous pouvons penser qu’à l’origine, la pyramide de Chéops possédait un escalier taillé à partir des dalles de revêtement de façon à pouvoir accéder facilement à son sommet. En effet, la disposition des Grandes Pyramides correspond avec la moitié d’un cadran solaire.

     

     

    Il est inscrit dans un carré qui mesure 170 cannes de côté (678,30 mètres) et que nous pouvons appeler « carré de rayonnement ». Au centre de ce carré se trouve la pyramide de Khephren qui mesure 54 cannes de côté (215,46 mètres) et ses angles correspondent très exactement avec ceux du carré de rayonnement ; ses côtés sont placés à une distance de 58 cannes (231,42 mètres qui correspondent avec le côté de la pyramide de Chéops) des côtés du carré de rayonnement. Le centre de la pyramide de Chéops est positionné très exactement sur l’angle Nord-est du carré de rayonnement ; de ce fait elle forme un carré de 58 cannes de côté (231,42 mètres) dont les côtés Sud et Est sont traversés à leur milieu par les côtés Est et Nord du carré de rayonnement ; son côté Sud est placé à 141 cannes (562,59 mètres) de l’angle Sud-est du carré de rayonnement. Les angles des deux grandes pyramides (Khephren et Chéops) s’alignent très exactement avec l’angle Nord-est – Sud-ouest du carré de rayonnement, lequel est comme « posé sur une calle » à la base de son angle Sud-ouest, c’est-à-dire sur un « petit carré » qui est formé par la pyramide de Mykérinos, lequel mesure 27 cannes de côté (107,73 mètres) ; le côté Nord de la « petite pyramide » est placé par-dessous le côté Sud du carré de rayonnement en prolongement du côté Ouest du carré de rayonnement, lequel est prolongé de 27 cannes pour faire une longueur totale de 197 cannes (786,03 mètres). Par contre, le côté Nord de la pyramide de Mykérinos réduit le côté Sud du carré de rayonnement de 27 cannes et il reste 143 cannes (570,57 mètres) jusqu’à son angle Sud-est. La petite pyramide forme une « allée » large de 27 cannes placée au-dessous du côté sud du carré de rayonnement. La pyramide de Chéops, quant à elle, elle a formé également une « allée » large de 29 cannes (115,71 mètres) sur le bord extérieur du côté Est de carré de rayonnement, lequel correspond à la moitié de son côté (58 cannes / 2) ; les deux « allées » se croisent dans l’angle Sud-est du même carré de rayonnement : cela forme une rectangle dont les côtés Est et Ouest mesurent 27 cannes et les côtés Sud et Nord mesurent 29 cannes. Enfin, la pyramide de Chéops forme une « deuxième allée » au-dessus du côté Nord du carré de rayonnement de 29 cannes de large cette allée « réduit » son côté Nord de 29 cannes et elle mesure 141 cannes de longueur (562,59 mètres), comme celle du côté Est.

    Au sommet de la Pyramide de Chéops se trouve la plateforme placée très exactement au-dessus de l’angle Nord-est du carré de rayonnement. Le Sud de la plateforme est aligné avec le côté Est du carré de rayonnement, lequel donne la direction du Sud à l’observateur placé au sommet de la Grande Pyramide. La direction de l’Est est indiquée par le prolongement à l’Est de l’alignement de la plateforme avec le long du côté Nord du carré de rayonnement ; par ailleurs, comme les côtés de la plateforme mesurent une canne et demie (5,985 mètres), nous pouvons imaginer que les côtés du carré de rayonnement forment une « petite allée » d’une canne et demie de largeur. Enfin, la direction Sud-ouest est indiquée par le sommet de la pyramide de Khephren, lequel correspond avec l’alignement des angles Nord-est et Sud-ouest du carré de rayonnement.

    Nous avons par conséquent trois directions indiquées par la disposition des Grandes Pyramides vues à partir de la plateforme placée au sommet de la pyramide de Chéops : le Sud, le Sud-ouest et l’Ouest. En traçant un « arc de cercle » à l’intérieur du carré de rayonnement à partir du centre situé à son angle Nord-est, là où se trouve la plateforme de la Grande Pyramide, depuis l’angle Sud-est jusqu’à l’angle Nord-ouest, nous obtenons un quart de cercle sur lequel peuvent être positionnés les « degrés » (sans doute à l’origine des obélisques) qui indiquent les « heures » : il faut diviser « l’arc de cercle » en six parties égales. Ensuite, chacune de ses parties doit être divisée en trois parties égales, lesquelles indiquent des sous-divisions de vingt minutes ; la division de l’heure en trois fois vingt minutes semble indiquée par la position de la pyramide de Mykérinos dont l’alignement des angles Sud-ouest et Nord-est correspond avec une sous division horaire de 20 minutes, située entre 14 h 40 et 15 heures.

    Nous avons ainsi obtenu la moitié d’un immense cadran solaire, formé par la disposition des Grandes Pyramides sur le plateau de Gizeh, lequel indique les heures de l’après-midi. Pour connaître l’heure du matin, il suffit à l’observateur de se placer au Sud de la plateforme sur le sommet de la pyramide de Chéops, en prolongement du côté Est du carré de rayonnement ; en levant la main gauche, il doit désigner l’emplacement du soleil et lever ensuite la main droite à une distance équivalente vers la droite, où se trouvent les pyramides de Khephren et de Mykérinos : il obtient l’heure du matin avec sa main droite en faisant le chemin inverse de la course du soleil l’après midi, c’est-à-dire en lisant le « cadran solaire » formé par les pyramides « à l’envers ». Ce geste se confond avec une « salutation au soleil », qui en réalité n’en était pas une.

    Dans les représentations peintes du "Soleil", la Grande Pyramide faisait office elle-même de « soleil » à cause du rayonnement des différentes directions observées à partir du sommet de la plateforme et représentées par des « flèches ». La nuit, vues à partir de la plateforme, les pyramides de Khephren et de Mykérinos éclairées par le rayonnement lunaire, servaient de repères pour observer les positions des étoiles, de la lune et des planètes du ciel ; ainsi la plateforme servait d'observatoire astronomique, lequel était placé à 220 coudées de hauteur (146,30 mètres).

     

    Reconstitution du Cadran Solaire des Grandes Pyramides :

    Les Grandes Pyramides et le Grand Sphinx formaient un immense Cadran Solaire que nous pouvons reconstituer. En effet, le Grand Sphinx occupe la place d’une pyramide qui aurait pu être exactement la même que celle de Khephren.

     

    Reconstitution du plan du Cadran Solaire formé par les Grandes Pyramides :

     

    Nous avons représenté des « obélisques » marqués par des points disposés en arc de cercle. Ils devaient probablement exister à l’époque de l’achèvement des constructions. Leur rôle servait à « marquer les heures » de la façon suivante : lorsque leur ombre correspondait avec leur alignement sur le centre de la pyramide de Chéops, elle indiquait l’heure représentée par la position de l’obélisque en 1° (1° heure), 2° (2° heure) ou 3° place (3° heure), etc. Autrement dit, à six heures du matin (1° heure), le premier pilier avait son ombre en alignement avec la plateforme de la Grande Pyramide ; à sept heures du matin (2° heure), c’était le deuxième obélisque qui alignait son ombre avec le centre de la pyramide de Chéops, et chaque pilier donnait ainsi successivement son heure. Le Grand Sphinx fait office de quatrième pilier et la pyramide de Khephren de dixième ; le pilier du centre annonçait « midi » et le dernier (en 13° position) annonçait « 18 heures ». La disparition des « obélisques » pourrait être due au Déluge car les Grandes Pyramides furent submergées à cette époque et elles restèrent seules en place.

    Nous observons qu’il n’y a pas eu de construction d’une seconde pyramide semblable à celle de Mykérinos (représentée en clair sur la gauche en haut du schéma). Nous pensons que ce n’était pas seulement pour « économiser » le travail, mais que le « jeu des ombres et lumières » était pris en compte : le matin, il ne devait pas y avoir d’ombre dans le Centre de l’amphithéâtre (à l'intérieur de l'arc de cercle), mais uniquement la clarté bienveillante du lever du jour et c’est pourquoi le Grand Sphinx "couché" remplace une pyramide ; mais le soir, au contraire, les ombres projetées par les pyramides placées à l’Ouest projetaient leur ombre sur le Centre de l’amphithéâtre pour annoncer la nuit.

    Voilà pourquoi la disposition des Grandes Pyramides apparaît de nos jours comme une seule « moitié » de cadran solaire. Mais la présence du Grand Sphinx indique que ce cadran solaire était complété par des obélisques disposés en "arc de cercle" pour marquer les heures ; dans ces conditions, le Cadran Solaire formé par les Grandes Pyramides était complet.

    Cependant, il ne faut pas croire que les Grandes Pyramides ne remplissaient que cette fonction. Toutes leurs structures indiquent qu’elles avaient été conçues et édifiées pour nous laisser plusieurs messages : cycles synodiques des planètes, cycles historiques, et représentation des planètes elles-mêmes : Mercure par Mykérinos, Vénus par Khephren et de la Terre elle-même par Chéops. Elles pouvaient aussi représenter Sirius avec son système de « triple étoile », d’où seraient originaires les « initiateurs des hommes » d’avant le Déluge, lesquels étaient des anges (voir livre d’Hénoch).

     

    Caractéristiques des Grandes Pyramides :

    Pyramide de Chéops :

    Pyramide de Khephren :

    Pyramide de Mykérinos :

    Côté du « carré de rayonnement » (servant à la disposition des pyramides) : 678,30 mètres (1020 coudées ou 170 cannes).

     

    Valeur retrouvée du « carré de rayonnement » des Grandes Pyramides :

    Le côté du « carré de rayonnement » détermine la valeur proportionnelle du rapprochement ou de l’éloignement des Grandes Pyramides entre elles. Nous avons calculé qu'il ne correspond pas par exemple avec "160 cannes", mais avec "170 cannes".

    Etant donné que « le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés », nous déterminons que « 170 cannes » de côté du « carré de rayonnement » des Grandes Pyramides font une « hypoténuse » ou « diagonale » de :

    170 cannes x 170 cannes x 2 = « racine carrée » de 57 800 = 240,4163 cannes.

    Diagonale du « carré de rayonnement » moins la diagonale de la pyramide de Khephren :

    240,4163 cannes – 76,3675 cannes = 164,0488 cannes.

    Valeur de la moitié restante :

    164,0488 cannes / 2 = 82,0244 cannes.

    Après avoir retranché la moitié de la diagonale de la pyramide de Chéops (82,0243 cannes / 2 = 41,01215 cannes), il reste :

    82,0244 cannes – 41,01215 cannes = 41,01225 cannes.

    Valeur de 41,01225 cannes par rapport à la diagonale de la pyramide de Chéops :

    41,01225 cannes / 82,0243 cannes = 50 %.

    La différence entre 41,01225 cannes et 41,01215 cannes (demie diagonale de Chéops) est de 0,0001 canne ou de 0,0006 coudée ou de 0,015 pouce, soit de 0,000399 mètre. Il s’agit d’une valeur insignifiante. Par conséquent, la pyramide de Khephren est éloignée de la première pyramide (sur leur axe des diagonales) par une valeur équivalente à celle de la moitié de la diagonale de Chéops.

    Cela signifie que la pyramide de Khephren est « éloignée » de chaque « côté » du « carré de rayonnement » de la valeur équivalente à celle du côté de la pyramide de Chéops, soit de 58 cannes. C’est en effet le « secret » de la valeur de 170 cannes du côté du « carré de rayonnement » qui permet de réaliser cette « coïncidence », car :

    54 cannes (côté de Khephren) + 116 cannes (58 cannes x 2) = 170 cannes.

    Cela permet de créer un "échiquier" reproduisant alternativement les deux surfaces des bases des pyramides comme des "projections" faites pour créer une harmonie de l'ensemble.

     

    Loi d’harmonie de la distance de séparation entre deux pyramides :

    La pyramide la plus petite doit être éloignée en « alignement angulaire » par une distance équivalente à la moitié de la diagonale de la plus grande.

     

    Les Grandes Pyramides représentent le Soleil (Chéops), la Terre (Khephren) et la Lune (Mykérinos). En effet, les alignements des « ombres » des « obélisques » placés sur les degrés évoquent le rayonnement solaire de Chéops :

     

     

    En observant le schéma des Grandes Pyramides dans le cadre du « carré de rayonnement », la pyramide de Chéops représente le soleil, celle de Khephren la Terre et celle de Mykérinos la Lune. L’ensemble forme un « cadran solaire » et il présente un « arc de cercle » équivalent au quart du périmètre d’un cercle, lequel part de l’angle Nord-ouest et arrive à l’angle Sud-est du « carré de rayonnement ». Cet arc de cercle se divise naturellement en six parties qui représentent les six heures allant de « midi » à « 18 h 00 ». La première ligne horaire à tracer est celle de « 15 h 00 » : elle part de l’angle Sud-ouest du « carré de rayonnement » et se prolonge jusqu’au cœur de la pyramide de Chéops (le « Soleil ») ; les deux autres parties de l’arc de cercle se divisent naturellement chacune en deux parties égales pour former un ensemble de « sept rayons » en prenant en compte les côtés Est et Nord du « carré de rayonnement ». Ce sont ces « rayons » qui présentent la pyramide de Chéops comme « un soleil ». Dans le cadran solaire, ils sont matérialisés par des obélisques, aujourd’hui disparus, qui projettent leur ombre vers le cœur de la Grande Pyramide ou sa « plateforme » chaque fois que l’heure solaire les « désigne », l’un après l’autre : celui qui se trouve à l’angle Sud-est du « carré de rayonnement » projette son ombre vers le cœur de la pyramide à « midi », le suivant fait la même chose à « 13 heures », et ainsi de suite jusqu’à « 18 heures ». C’est ainsi que l’heure solaire pouvait être lue du sommet de la pyramide : l’ombre de l’obélisque qui se projetait tout droit en direction de la plateforme était l’heure du moment.

    La pyramide de Chéops est placée au centre de l’angle Nord-est du « carré de rayonnement », comme pour signifier qu’elle est placée en hauteur, au-dessus de lui ; la pyramide de Khephren se situe juste au milieu du « carré de rayonnement » et celle de Mykérinos se positionne par dessous son rebord Sud-ouest. L’interprétation qu’il faut en donner est la suivante : l’arc de cercle est le quart d’un cercle complet qui entoure la pyramide de Chéops, c’est-à-dire qu’il représente l’orbite de la Terre (représentée ici par Khephren) autour du Soleil ; le pourtour du « carré de rayonnement » représente l’orbite de la Lune (représentée ici par Mykérinos) autour de la Terre (Khephren placée au cœur du même carré). Par ailleurs, si nous traçons une ligne parallèle à la diagonale Sud-est – Nord-ouest du « carré de rayonnement », à partir de l’angle Nord-est de la pyramide de Mykérinos, nous observons qu’elle arrive très exactement au milieu du côté Sud de la pyramide de Khephren qui représente la Terre : cela confirme l’alignement de Mykérinos sur Khephren ou de la Lune sur la Terre.

    Nous avons par conséquent une représentation particulièrement importante : le Soleil est placé au centre du cercle, c’est-à-dire de l’orbite de la Terre qui gravite autour de lui et la Terre est placée au centre du « carré de rayonnement », c’est-à-dire de l’orbite de la Lune qui gravite autour d’elle. La nuit, les étoiles du ciel brillaient au-dessus des Grandes Pyramides et du cadran solaire qu’elles formaient et elles pouvaient être observées à partir de la plateforme placée au sommet de la Grande Pyramide ; de ce fait, celles-ci formaient un « manteau » étoilé placé au-dessus du plateau de Gizeh. Cela ne va pas sans rappeler l’apparition de la Vierge de la Guadalupe au Mexique ou la « femme enveloppée du soleil » du livre de l’Apocalypse, chapitre 12.

     

    Mesures reconstituées du Grand Sphinx :

    a) Longueur totale du corps (avec queue) : 71,82 mètres (2700 pouces = 108 coudées = 18 cannes) ;

    b) Longueur du corps (sans la queue) : 57,19 mètres (2150 pouces = 86 coudées) ;

    c) Hauteur : 19,95 mètres (750 pouces = 30 coudées = 5 cannes) ;

    d) Hauteur de la face : 4,9875 mètres (187,50 pouces = 7,50 coudées) ;

    e) Largeur de la figure : 4,1496mètres (156 pouces = 13 pieds = 6,24 coudées) ;

    f) Bouche : 2,3275 mètres (87,50 pouces = 3,50 coudées) ;

    g) Oreille : 1,7955 mètres (67,50 pouces = 2,70 coudées).

     

    Au sujet de la maquette des Grandes Pyramides :

    Fabrication de la maquette :

    Pour fabriquer la maquette, prenez des feuilles de dessin ordinaires ; les pyramides se dessinent d’abord en dressant quatre carrés « étoilés » :

    Si vous le souhaitez, vous pouvez faire une maquette deux fois plus grande en doublant les mesures indiquées.

    1° Carré « étoilé » : la pyramide de Chéops.

    Il doit faire 5,8 cm de côté et être accompagné à chacun de ses côtés d’un triangle de 4,6 cm de hauteur ; cela forme une étoile avec le carré au centre.

    2° Carré « étoilé » : la pyramide de Khephren.

    Il doit faire 5,4 cm de côté et être accompagné à chacun de ses côtés d’un triangle de 4,3 cm de hauteur ; cela forme une seconde étoile, plus petite, avec le carré au centre.

    3° Carré « étoilé » : la pyramide de Mykérinos.

    Il doit faire 2,7 cm de côté et être accompagné à chacun de ses côtés d’un triangle de 2,1 cm de hauteur ; cela forme une troisième étoile, deux fois plus petite que la précédente, avec son carré au centre.

    Avant de procéder au découpage des carrés en « étoiles », prévoir un rebord sur un côté de chaque triangle qui doit servir à pouvoir les coller entre eux en les pliant pour former la pyramide.

    Découper un carré de 30 cm de côté dans une feuille cartonnée. Placer les pyramides et les coller sur la feuille de la façon suivante :

    Le haut de la feuille cartonnée est appelé « rebord nord » et son côté gauche « rebord ouest ». Placer le côté Ouest de la pyramide de Chéops à 15,10 cm du rebord « ouest » et son côté Nord à 3 cm du rebord « nord » (les faces des pyramides doivent correspondre avec les alignements « nord-sud » et « est-ouest ») ; placer le côté Ouest de la pyramide de Khephren à 6,8 cm du rebord « ouest » et son côté Nord à 11,60 cm du rebord « nord », de façon à ce qu’elle soit alignée par ses angles avec celle de Chéops ; placer enfin le côté Ouest de la pyramide de Mykérinos à 1 cm du rebord « ouest » et son côté Nord à 22,8 cm du rebord « nord », de façon à ce que la pointe de son angle « Nord-Ouest » touche à la ligne imaginaire d’alignement des angles des deux autres pyramides. Placer enfin le « Sphinx » à 16 cm du « rebord nord » de la feuille et à 28 cm du « rebord ouest » ; il regarde vers l’Est se lever le soleil et la pyramide de Khephren, placée derrière lui, s’aligne avec lui à partir de la deuxième moitié sud de sa face Est. Il peut être fabriqué avec un petit objet quelconque qui ne doit pas dépasser en longueur les deux tiers d’un côté de la pyramide de Mykérinos. Enfin, coller la feuille cartonnée sur une boîte ayant des mesures correspondantes et pouvant servir de socle.

    Vous avez enfin obtenu une maquette des Grandes Pyramides du plateau de Gizeh. Toutes les proportions des pyramides sont respectées, de même que leur emplacement sur le site. Observez-les et remarquez la distance « idéale » à laquelle vous vous placez pour les regarder en conservant une bonne vue d’ensemble. Il se trouve qu’elle correspond à peu près à 75 cm par rapport au centre de la maquette. Tenant compte que la pyramide de Chéops mesure 146,30 mètres de haut et sa maquette fait 3,70 cm de haut, nous faisons le calcul suivant :

    75 cm / 3,70 = 20,27.

    Cela signifie que nous regardons la maquette à une distance qui correspond à 20,27 fois la hauteur de la pyramide de Chéops représentée sur la maquette. Calcul suivant :

    146,30 mètres x 20,27 = 2965,50 mètres.

    C’est ici que se trouve tout l’intérêt d’avoir fabriqué une maquette des Grandes Pyramides. Il semble à peu près certain que les pyramides du plateau de Gizeh ont été construites dans le but d’être vues du ciel, à une hauteur d’environ 3000 mètres (3 kilomètres). C’est normal, lorsque nous savons que ceux qui en ont conçu le plan venaient du ciel ! Elles leur servaient de "cadran solaire" pour donner l'heure terrienne, simplement en observant la position des ombres des Grandes Pyramides !

    Patrick DOLCIANI

     

     

    Les apparitions et le 3° secret de Fatima

     

    La Vierge annonce l'Apocalypse, mais le Vatican, incrédule, n'informe pas le monde !

     

    Le Cycle angélique

    1916 : les trois apparitions

     

    Les trois confidents, choisis par la Mère de Dieu pour manifester au monde son grand message de salut, naquirent à Aljustrel, paroisse de Fatima, circonscription de Vila Nova de Ourém, appartenant alors au patriarcat de Lisbonne et, à partir de 1918, à l’actuel diocèse de Leiria-Fatima. Ils s’appelaient :

    Lucia de Jesus Santos, née le 28 mars 1907, bien qu’elle ait été enregistrée comme étant née le 22 de ce mois. Elle était la dernière des sept enfants d’Antonio dos Santos (1868-1919) et de Maria Rosa (1859-1942). Elle reçut le baptême dans l’église paroissiale de Fatima le 30 mars suivant.

    Francisco vint au monde le 11 juin 1908 et il fut baptisé neuf jours plus tard, c’est-à-dire le 20 du même mois. Il était le fils de Manuel Pedro Marto (1873-1957) et d’Olimpia de Jesus (1864-1956), sœur du père de Lucia. Sa sœur Jacinta Marto vit le jour le 11 mars 1910 et reçut le baptême le 19 du même mois, fête de St. Joseph.

    Ces deux familles se distinguaient, non par leurs richesses mondaines, mais par l’honnêteté, le sérieux, l’union et le travail. Indéfectiblement chrétiennes, elles accomplissaient tous leurs devoirs civiques et surtout religieux.

     

    Au printemps 1916, alors que la première guerre mondiale sévissait, c’est au lieu dit la Loca du Cabeco, qu’un ange est apparu à trois petits bergers. Lucie de Santos, alors âgée de 10 ans était accompagnée de ses deux cousins Jacinthe (7 ans) et François Marto (10 ans), tous trois issus d’une famille paysanne misérable. Les petits bergers eurent par 3 fois la vision d’un ange de la paix qui avait pour mission de les préparer à la Venue de la Vierge Marie. A chaque apparition, l’ange invitait les enfants à prier et les accompagnait dans leur recueillement. Durant l’été, l’ange se manifesta une seconde fois auprès des enfants qui jouaient et les exhorta à prier : « Offrez sans cesse au Très-Haut des prières et des Sacrifices ». Il se présenta alors comme étant l’ange gardien du Portugal.

    A sa dernière Apparition, en automne 1916, l’Ange céleste donna l’hostie à Lucie et fit boire le contenu du calice à Jacinthe et François en disant :

    « Prenez et buvez le corps et le sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats, réparez leurs crimes et consolez votre Dieu ».

     

    Les apparitions de l'ange du Portugal :

     

    Au printemps 1916, alors que les trois pastoureaux, Lucia, Francisco et Jacinta, étaient en train de jouer à la Loca do Cabeço, ils virent venir vers eux, passant au-dessus de l’oliveraie un jeune garçon d’environ 14 ou 15 ans, d’une grande beauté, plus blanc que neige et que le soleil rendait transparent comme s’il était en cristal.

    En arrivant près de nous il dit :

    _ N’ayez pas peur. Je suis l’Ange de la paix. Priez avec moi. Et, s’agenouillant à terre, il courba la tête jusqu’au sol, et il nous fit répéter trois fois ces paroles :

    _ Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, n’adorent pas, n’espèrent pas et ne Vous aiment pas.

    Puis, se relevant, il dit :

    _ Priez ainsi. Les Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos suppliques. Et il disparut. L’atmosphère de surnaturel qui nous enveloppa était si intense que pendant un long moment, nous n’eûmes pratiquement plus conscience de notre propre existence, restant dans la position dans laquelle l’Ange nous avait laissés, répétant toujours la même prière.

    Ses paroles se gravèrent d’une manière telle dans notre esprit, que jamais nous ne les avons oubliées. Et à partir de là, nous avons continué longtemps à les répéter, prosternés, jusqu’à tomber de fatigue.

    La seconde apparition de l’Ange eut lieu (en été), non pas à l’endroit de la première, mais sur le puits du jardin potager de la famille de Lucia, où les trois pastoureaux jouaient, à l’abri des ardeurs du soleil.

    Soudain, nous avons vu près de nous la figure de l’Ange :

    _ Que faites-vous ? Priez ! Priez beaucoup ! Les Cœurs de Jésus et de Marie ont sur vous des desseins de miséricorde. Offrez constamment au Très-Haut prières et sacrifices.

    _ Comment devons-nous faire des sacrifices ? demandai-je.

    _ De toutes les manières que vous pourrez, offrez un sacrifice en guise de réparation pour les péchés pour lesquels Il est offensé et de supplique pour la conversion des pécheurs. Attirez ainsi la paix sur votre patrie. Je suis son Ange gardien, l’Ange du Portugal. Surtout, acceptez et supportez avec soumission la souffrance que le Seigneur vous envoie.

    Ces paroles de l’Ange se gravèrent dans notre esprit, comme une lumière qui nous faisait comprendre qui était Dieu, comment il nous aimait et désirait être aimé, la valeur du sacrifice et comment il Lui était agréable ; comment, par ce biais, Il convertissait les pécheurs. De fait, à partir de ce moment, nous commençâmes à offrir au Seigneur tout ce qui nous mortifiait.

    Trois mois après, l’envoyé céleste descendit de nouveau avec le message le plus sublime à Loca do Cabeço, le lieu de la première apparition.

    Je pense que la troisième apparition a dû avoir lieu en octobre ou à la fin du mois de septembre...

    Dès que nous sommes arrivés là, à genoux, face contre terre, nous avons commencé à répéter la prière de l’Ange : Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime, etc. J’ignore combien de fois nous avions répété cette prière, lorsque nous avons vu briller sur nous une lumière inconnue.

    Nous nous sommes redressés pour voir ce qui se passait et nous avons vu l’Ange tenant dans la main gauche un calice dans lequel tombaient quelques gouttes de sang, depuis l’hostie suspendue au-dessus. Il s’agenouilla près de nous et nous fit répéter trois fois :

    Très sainte Trinité, Père, Fils, Saint-Esprit, je Vous adore profondément et je Vous offre le très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus Christ, présent dans tous les tabernacles de la Terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences dont Lui-même est offensé. Et, par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.

    Puis, se levant, il prit de nouveau dans sa main le calice et il me donna l’hostie. Ce que contenait le calice, il le donna à boire à Jacinta et à Francisco, tout en disant :

    Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus Christ horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu.

    De nouveau, il se prosterna à terre et il répéta avec nous la prière, trois fois de plus : très Sainte Trinité, etc. et il disparut. Portés par la force du surnaturel qui nous enveloppait, nous imitâmes l’Ange totalement, c’est-à-dire en nous prosternant comme lui et en répétant les prières qu’il disait. La force de la présence de Dieu était si intense qu’elle nous absorbait et nous annihilait presque complètement. Elle sembla même nous priver de l’usage de nos sens pendant un long moment.

     

    Le cycle Marial

    13 mai 1917 : première apparition

     

    Au terme de la soigneuse préparation réalisée par l’Ange, les voyants restèrent sensibilisés aux confidences de la Mère de Dieu.

    Le dimanche 13 mai 1917, vers midi, les trois petits pastoureaux, Lucia (10 ans), et ses cousins, Francisco (9 ans) et Jacinta (7 ans), virent «au-dessus d’un chêne vert, une Dame vêtue entièrement de blanc, plus brillante que le soleil, resplendissant d’une lumière plus claire et plus intense que celle d’un verre de cristal rempli d’une eau cristalline et traversé par les rayons du soleil le plus ardent.

    Nous nous sommes arrêtés, surpris par l’apparition. Nous étions si près que nous nous sommes retrouvés à l’intérieur de la lumière qui l’entourait ou dont elle resplendissait, à environ un mètre et demi de distance. Notre-Dame nous a alors dit :

    _ N’ayez pas peur. Je ne vous veux aucun mal.

    _ D’où êtes-vous ? lui demandai-je.

    _ Je suis du Ciel.

    _ Et que voulez-vous de moi ?

    _ Je suis venue pour vous demander que vous veniez ici les six prochains mois, le 13 de chaque mois, à cette même heure. Par la suite, je dirai qui je suis et ce que je veux. Ensuite, je reviendrai encore ici une septième fois.

    _ Et moi, est-ce que j’irai également au Ciel ?

    _ Oui, tu iras.

    _ Et Jacinta ?

    _ Elle aussi.

    _ Et Francisco ?

    _ Lui aussi, mais il doit réciter beaucoup de chapelets.

    J’ai alors eu l’idée de demander pour deux filles qui étaient mortes récemment. Elles étaient mes amies et elles venaient chez moi apprendre à tisser avec ma sœur aînée :

    _ Est-ce que Maria das Neves est déjà au ciel ?

    _ Oui, elle y est.

    _ Et Amélia ?

    _ Elle restera au purgatoire jusqu’à la fin du monde.

    _ Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés dont Il est offensé et de supplication pour la conversion des pécheurs ?

    _ Oui, nous le voulons.

    _ Vous allez donc avoir beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.

    Ce fut en prononçant ces paroles «la grâce de Dieu, etc.» qu’elle ouvrit les mains pour la première fois et nous communiqua une lumière très intense (comme un reflet qui aurait émané d’elles) pénétrant en nous par la poitrine et jusqu’au plus intime de notre âme, nous faisant nous voir nous-mêmes en Dieu, qui était cette Lumière, plus clairement que ce nous aurions pu voir dans le meilleur des miroirs.»

    Notre-Dame annonce aux pastoureaux une vie de souffrance : «Vous allez avoir beaucoup à souffrir.» Pour qu’ils puissent supporter une croix aussi lourde, elle leur promet l’aide d’une grâce dont elle leur permet de ressentir la mystérieuse réalité.

    «Alors, sous l’effet d’une impulsion intérieure qui nous fut également communiquée, nous sommes tombés à genoux et nous avons répété du fond du cœur :

    _ Ô ! Très Sainte Trinité, je Vous adore. Mon Dieu, mon Dieu, je Vous aime dans le Très Saint Sacrement.

    Après ces premiers instants, Notre-Dame ajouta :

    _ Récitez le chapelet tous les jours pour que le monde puisse obtenir la paix et la fin de la guerre.

    Ensuite, elle commença à s’élever tranquillement, montant en direction du levant, jusqu’à disparaître dans l’immensité du ciel.»

    Au cours de cette apparition, Notre-Dame a demandé trois choses :

    Premièrement : de se rendre en ce lieu lors des six mois suivants, le 13 du mois, à cette même heure. Nous savons que malgré la persécution, la contestation et les punitions, les pastoureaux furent toujours présents à la Cova da Iria, le 13 du mois, à l’heure indiquée par Notre-Dame.

    Deuxièmement : de réciter le chapelet chaque jour, chose qui représentait un intérêt tout particulier pour le salut de Francisco. Sur ce point, les voyants furent également des exécuteurs fidèles des demandes de la Mère de Dieu et ce, dès le jour même de l’apparition. Le soir même ils demandèrent et ils insistèrent auprès de leurs parents pour pouvoir réciter le chapelet.

    Francisco, en particulier, multipliait les chapelets à la maison, dans les collines et partout, pour que Notre-Dame lui ouvre le chemin du Ciel.

    Troisièmement : de s’offrir comme victimes à travers des actes de réparation et des supplications pour la conversion des pécheurs. Le «Oui, nous le voulons.» prononcé par Lucie fut fidèlement mis en pratique par les trois enfants. Ils eurent beaucoup à souffrir les pauvres enfants ! Ils furent moqués, ridiculisés, punis, persécutés, emprisonnés dans la maison d’arrêt pendant trois jours et il y eut ensuite, la maladie de Francisco, pendant près de six mois et celle de Jacinta, pendant un an et demi. À ces souffrances provenant d’une mission choisie pour eux par le Seigneur, les voyants ajoutèrent constamment des sacrifices volontaires.

     

    Seconde apparition (13 juin 1917)

     

    Malgré la fête de saint Antoine, la plus populaire et la plus courue de la paroisse, les trois enfants se présentèrent à la Cova da Iria, faisant le sacrifice de ne pas participer aux réjouissances particulières de cette journée.

    Voici comment s’engagea le dialogue entre la Visiteuse céleste et ses confidents :

    «Que voulez-vous de moi ? demandai-je.

    _ Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient, que vous récitiez le chapelet tous les jours et que vous appreniez à lire. Ensuite je vous dirai ce que je veux.

    _J’ai demandé la guérison d’un malade.

    _ S’il se convertit, il guérira durant l’année.

    _ Je voudrais vous demander de nous emmener au Ciel.

    _ Oui, Jacinta et Francisco, je vais les emmener bientôt. Mais toi tu restes ici encore quelque temps. Jésus veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé. À ceux qui s’y adonneront, je promets le salut et ces âmes seront chéries par Dieu, comme des fleurs posées par moi pour orner son trône.

    _ Je vais rester seule ici ? demandai-je tristement.

    _ Non ma fille. Cela te fait beaucoup souffrir ? Ne te décourage pas. Je ne t’abandonnerai jamais. Mon Cœur immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu’à Dieu.

    Ce fut au moment où elle dit ces dernières paroles qu’elle ouvrit les mains et nous communiqua pour la seconde fois le reflet de cette lumière immense. En elle nous nous sommes vus comme engloutis en Dieu. Jacinta et Francisco paraissaient être dans la partie de cette lumière qui s’élevait vers le Ciel et moi dans celle qui se répandait sur la Terre. Devant la paume de la main droite de Notre-Dame, il y avait un Cœur qui semblait percé par les épines qui l’entouraient. Nous comprîmes qu’il s’agissait du Cœur immaculé de Marie, outragé par les péchés de l’humanité et qui demandait réparation.»

    Dans cette apparition commence à se manifester la grande révélation de Fatima, le Cœur de Marie entouré d’épines, symbole de l’ingratitude des hommes et des offenses pour lesquelles il est outragé. Pour tout cela, il vient demander réparation.

    Francisco, très impressionné par ce qu’il avait vu, demanda à ses compagnes :

    «Pourquoi Notre-Dame avait-elle dans la main un cœur répandant sur le monde cette lumière si intense, semblable à Dieu ? Tu étais avec Notre-Dame dans la lumière qui descendait vers la Terre, alors que Jacinta et moi nous étions dans celle qui montait vers le Ciel.

    _ C’est que, lui répondis-je, toi et Jacinta allez rejoindre bientôt le Ciel, tandis que moi, je vais rester avec le Cœur immaculé de Marie, un peu plus longtemps sur Terre.»

    Et elle ne se trompait pas. Dans le faisceau de lumière qui montait vers le haut se trouvaient les deux pastoureaux les plus jeunes qui, peu de temps après, allaient partir vers le Ciel. Dans la lumière qui se répandait sur le monde, il y avait Lucie, dont la mission était de rester sur Terre afin de contribuer à la propagation du culte du Cœur immaculé de Marie. Comme pour cette mission l’écriture lui serait nécessaire, Notre-Dame lui a demandé d’apprendre à lire.

     

    Troisième apparition (13 juillet 1917)

     

    La plus importante des apparitions de la Cova da Iria, l’apparition-clé, le fondement de tout le message de Fatima, est la troisième apparition, celle du 13 juillet. Écoutons une fois de plus la description de Lucia :

    «Que voulez-vous de moi ? demandai-je.

    _ Je veux que vous veniez ici le 13 du mois prochain, que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours, en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu’elle seule peut vous secourir.

    _ Je voudrais vous demander de nous dire qui vous êtes et de faire un miracle pour que tous croient que Vous nous apparaissez.

    _ Continuez à venir ici tous les mois. En octobre je dirai qui je suis, ce que je veux et je ferai un miracle que tous pourront voir pour croire.

    Là, elle formula quelques demandes dont je ne me rappelle plus très bien. Ce dont je me souviens c’est que Notre-Dame a dit qu’il fallait réciter le chapelet pour obtenir les grâces durant l’année. Et elle continua :

    _ Sacrifiez-vous pour les pécheurs et dites plusieurs fois, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice :

    Ô ! Jésus, c’est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation pour les péchés commis contre le Cœur immaculé de Marie.

    En disant ces paroles, elle ouvrit de nouveau les mains comme lors des deux mois passés. Le reflet parut pénétrer la terre et nous vîmes quelque chose comme une mer de feu. Plongés dans ce feu, les démons et les âmes ressemblaient à des braises transparentes, noires ou bronzées, ayant forme humaine, qui flottaient dans le brasier, portées par les flammes qui sortaient d’elles, avec des nuages de fumée tombant de tous côtés, ressemblant à la chute des étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, au milieu de cris et de gémissements de douleur et de désespoir, qui horrifiaient et faisaient trembler d’effroi. Les démons se distinguaient par des formes horribles et sordides d’animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme des braises de charbons noirs.

    Effrayés et comme pour appeler au secours, nous avons dirigé notre regard vers Notre-Dame, qui nous dit avec bonté et tristesse :

    _ Vous avez vu l’enfer, où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé. Si l’on fait ce que je vais vous dire, de nombreuses âmes obtiendront le salut et auront la paix. La guerre va finir, mais si on ne cesse pas d’offenser Dieu... une autre, bien pire, commencera. Lorsque vous verrez une nuit éclairée par une lumière inconnue, sachez qu’il s’agit du grand signe que Dieu vous donne, qu’il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l’Église et le Saint-Père. Pour l’empêcher, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur immaculé et la Communion réparatrice des premiers samedis. Si on répond à mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix; sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. Finalement, mon Cœur immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera accordé au monde un certain temps de paix. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi. Etc. Cela ne le dites à personne. À Francisco, oui, vous pouvez le dire.

    Quand vous récitez le chapelet, dites après chaque dizaine :

    Ô ! mon Jésus pardonnez-nous, délivrez-nous du feu de l’enfer, attirez toutes les âmes vers le Ciel, principalement celles qui en ont le plus besoin.

    Après un instant de silence, j’ai demandé :

    _ Vous ne me demandez rien d’autre ?

    _ Non, aujourd’hui je ne te demande rien d’autre.

    Et, comme d’habitude, elle commença à s’élever en direction du levant jusqu’à disparaître dans l’immensité du firmament.»

     

    Dans le «Etc.», qui suit la promesse que se conservera toujours au Portugal le dogme de la foi, commence la troisième partie du secret écrite par Lucia entre le 22 décembre 1943 et le 9 janvier 1944 et remise à l’évêque de Leiria le 17 juin 1944. L’enveloppe contenant le secret fut envoyée à Rome, en 1957. Le Saint-Père Jean XXIII le lut et le communiqua «à tous les chefs du Saint Office et du Secrétariat d’État et également à quelques autres personnes.» Les papes Paul VI et Jean-Paul II le lurent aussi mais jusqu’à maintenant personne ne jugea prudent de le révéler. Les deux autres parties du secret sont connues depuis 1941.

    Première partie : les châtiments de Dieu pour nos péchés.

    _ Dans ce monde : une guerre horrible précédée par une nuit illuminée par une lumière inconnue, la famine, la persécution religieuse, les erreurs répandues dans le monde par la Russie, plusieurs nations anéanties.

    Note du traducteur : Stephen Skinner nous donne les renseignements suivants à propos de cette lumière inconnue :

    « Cette mystérieuse illumination du ciel (aurore boréale) se produisit dans la nuit du 24 au 25 janvier 1938, lorsque le ciel de l’hémisphère Nord s’emplit d’une lumière cramoisie pareille au «reflet des feux de l’enfer». Le New York Times consacra presque une page entière à l’étrange événement. »

     

    Traduction en français du 3° secret de Fatima, publié le 26/06/2020 :

     

    J’écris en obéissance à Vous, mon Dieu, qui me le commandez par l’intermédiaire de son Exc. Révérendissime Monseigneur l’Évêque de Leiria et de Votre Très Sainte Mère, qui est aussi la mienne.

    Après les deux parties que j’ai déjà exposées, nous avons vu sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche; elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde; mais elles s’éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame en direction de lui; l’Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d’une voix forte: Pénitence! Pénitence! Pénitence! Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu: “Quelque chose de semblable à la manière dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant” un Évêque vêtu de Blanc, “nous avons eu le pressentiment que c’était le Saint-Père”.

    (Nous vîmes) divers autres évêques, prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s’ils étaient en chêne-liège avec leur écorce; avant d’y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d’un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu’il trouvait sur son chemin; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches; et de la même manière moururent les uns après les autres les évêques les prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs, hommes et femmes de classes et de catégories sociales différentes. Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un arrosoir de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s’approchaient de Dieu.

    Tuy - 3-1-2020

     

    Quatrième apparition (19 août 1917)

     

    L’apparition n’eut pas lieu le 13 août à la Cova da Iria, car l’administrateur du Conseil arrêta les pastoureaux et les emmena, sous prétexte de pieux mensonges, à Vila Nova de Ourém, dans le but de les obliger à révéler le secret. Il les maintint prisonniers pendant trois jours, soit chez lui, soit dans la maison d’arrêt municipale. Il leur offrit les présents les plus précieux, en échange de la révélation du secret. Les petits voyants répondirent :

    «Même si vous nous donniez le monde entier, nous ne le révélerions pas.»

    Il les enferma dans la maison d’arrêt. Les prisonniers leur conseillèrent :

    «Mais révélez donc ce secret à l’administrateur. Si la Dame n’est pas d’accord, qu’est-ce que ça peut vous faire ?

    _ Ah ça non ! répondit vivement Jacinta, plutôt mourir !»

    Et les trois enfants prièrent le chapelet avec ces malheureux, devant une médaille de Jacinta pendue au mur.

    L’administrateur menaça les trois enfants en leur disant qu’il allait préparer un chaudron d’huile, dans lequel ils seraient brûlés, s’ils ne faisaient pas ce qu’il leur demandait. Bien que prenant ces menaces au sérieux, les enfants demeurèrent fermes et ne révélèrent rien. Le 15, jour de la fête de l’Assomption de Notre-Dame, on les reconduisit finalement à Fatima.

    Le dimanche 19, «alors que nous étions en train de marcher avec les brebis, en compagnie de Francisco et de son frère João, dans un lieu appelé Valinhos, nous avons senti que quelque chose de surnaturel s’approchait et nous enveloppait. Pensant que Notre-Dame allait peut-être nous apparaître et ayant de la peine à l’idée que Jacinta ne puisse pas la voir, nous avons demandé à son frère João d’aller la chercher. Comme il ne voulait pas y aller, je lui ai proposé en échange deux pièces de monnaie. Du coup, il est parti appeler Jacinta en courant. En compagnie de Francisco, j’ai alors vu le reflet de la lumière semblable à un éclair puis, un instant plus tard, alors que Jacinta nous avait rejoints, nous avons vu Notre-Dame au-dessus d’un chêne vert.

    _Que voulez-vous de moi ?

    _ Je veux que vous continuiez à aller à la Cova da Iria le 13 du mois, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours. Le dernier mois, je ferai le miracle pour que tous croient.

    _ Que voulez-vous que l’on fasse de l’argent que les gens laissent à la Cova da Iria ?

    _ Faites deux brancards de procession ; le premier tu le porteras avec Jacinta et deux autres petites filles vêtues de blanc ; l’autre sera porté par Francisco plus trois autres garçons. L’argent des brancards sera pour la fête de Notre-Dame du Rosaire et ce qui restera aidera à construire une chapelle que l’on fera faire.

    _ J’aimerais vous demander la guérison de quelques malades...

    _ Oui, quelques-uns guériront durant l’année.

    Et, prenant un air plus triste :

    _ Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car de nombreuses âmes vont en enfer du fait que personne ne prie et ne se sacrifie pour elles.

    Et, comme d’habitude, elle commença à s’élever en direction du levant.»

     

    Cinquième apparition (13 septembre 1917)

     

    Du point de vue de son contenu doctrinal et théologique, le message du 13 septembre est le moins transcendant des six apparitions de Fatima. Lucia le relate ainsi :

    «Comme l’heure approchait, j’y suis allée avec Jacinta et Francisco, à travers la foule qui nous laissait difficilement passer. Les chemins étaient noirs de monde. Ils voulaient tous nous voir et nous parler. Les gens avaient mis de côté leur amour propre. De nombreuses personnes, y compris des dames et des messieurs distingués, réussissaient à se frayer un chemin dans la foule qui s’agglutinait autour de nous. Ils venaient se prosterner à genoux devant nous, en nous demandant de présenter leurs requêtes à Notre-Dame. D’autres, qui ne parvenaient pas à arriver jusqu’à nous, imploraient de loin :

    _ Par l’amour de Dieu, demandez à Notre-Dame qu’elle guérisse mon fils qui est handicapé.

    _ Qu’elle guérisse le mien qui est aveugle.

    _ Le mien qui est sourd.

    _ Qu’elle me ramène mon mari, mon fils qui est à la guerre, qu’elle convertisse pour moi un pécheur, qu’elle me donne la santé, à moi qui suis tuberculeuse, etc.

    Là figuraient toutes les misères de la pauvre humanité et quelques-uns criaient depuis le haut des arbres et des murs où ils étaient montés pour nous voir passer. Disant que oui à certains, tendant la main à d’autres pour les aider à se relever, nous avancions grâce à quelques messieurs qui nous frayaient un chemin au milieu de la foule...

    Nous sommes arrivés à la Cova da Iria près du chêne vert et nous avons commencé à réciter le chapelet avec la foule. Peu après, nous avons vu le reflet de la lumière, puis Notre-Dame, au-dessus du chêne vert.

    _Continuez à réciter le chapelet pour obtenir la fin de la guerre. En octobre viendront également Notre-Seigneur, Notre-Dame des Douleurs, Notre-Dame du Carmel et saint Joseph avec l’Enfant-Jésus pour bénir le monde. Dieu est content de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous dormiez avec la corde, portez-la seulement durant le jour.

    _Ils m’ont prié de vous demander beaucoup de choses : la guérison de quelques malades, d’un sourd-muet...

    _ Oui, j’en guérirai certains, d’autres non. En octobre, je ferai le miracle pour que tous croient.

    Puis, commençant à s’élever, elle disparut, comme d’habitude.»

     

    Les paroles prononcées par Notre-Dame avec un visage très triste, lors de l’apparition d’août, impressionnèrent profondément les trois voyants : «Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car de nombreuses âmes vont en enfer du fait que personne ne prie et ne se sacrifie pour elles.»

    Comme ils avaient contemplé les horreurs de l’enfer, ils priaient et faisaient tous les sacrifices possibles pour délivrer les âmes d’un si effroyable tourment. Un des sacrifices les plus douloureux était celui de la corde, que chacun des trois voyants portait attachée à la ceinture. «Que ce soit par la grosseur ou la rugosité de la corde, ou que ce soit parce que, certaines fois, nous la serrions trop, cet instrument nous faisait parfois souffrir horriblement. Jacinta laissait échapper de temps en temps quelques larmes à cause du degré d’inconfort que la corde lui infligeait.»

    Au nom de Dieu, Notre-Dame demande avec une sollicitude maternelle, qu’elles retirent la corde durant la nuit, afin de pouvoir prendre le repos nécessaire.

    Avant de se retirer de Fatima, en juin 1921, Lucia, brûla les cordes de Francisco et de Jacinta.

     

    Sixième apparition (13 octobre 1917)

    A la dernière apparition, celle du 13 octobre, ils amenèrent avec eux environ 70 mille personnes et ils apprirent que cette Dame était la «Dame du Rosaire».

     

    Voici le récit de la dernière apparition, celle du 13 octobre :

    «Lorsque nous sommes arrivés à la Cova da Iria, près du chêne vert, une injonction intérieure m’a poussée à demander à la foule de fermer les parapluies, avant que nous ne récitions le chapelet. Peu après, nous avons vu le reflet de la lumière, puis Notre-Dame au-dessus du chêne vert.

    _ Que voulez-vous de moi ?

    _ Je veux te dire que l’on fasse construire ici une chapelle en mon honneur, que je suis Notre-Dame du Rosaire, que l’on continue à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux.

    _ J’avais beaucoup de choses à vous demander : de guérir des malades, de convertir des pécheurs, etc.

    _ Les uns, oui, les autres, non. Il faut qu’ils se corrigent, qu’ils demandent pardon pour leurs péchés.

    Et prenant un air plus triste :

    _ Qu’ils n’offensent pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, qui est déjà très offensé.

    Ouvrant alors les mains, elle les fit se refléter dans le soleil, puis, pendant qu’elle s’élevait, le reflet de sa propre lumière continua à se projeter dans le soleil.

    Tel fut le motif pour lequel je me suis exclamée, en leur demandant de regarder vers le soleil. Mon but n’était pas d’attirer l’attention de la foule vers cette direction, puisque je ne me rendais même pas compte de sa présence : je l’ai fait seulement à cause d’une impulsion intérieure qui m’y a incitée.

    Voici qu’allait se produire le miracle du soleil, promis trois mois plus tôt, comme preuve de la véracité des apparitions de Fatima. La pluie cessa et le soleil tourna trois fois sur lui-même, lançant de tous côtés des faisceaux de lumière de diverses couleurs : jaune, lilas, orangé et rouge. À un moment donné, il parut se détacher du firmament et tomber sur la foule qui cria terrorisée. Après un prodige de dix minutes, le soleil reprit son aspect normal.

     

    Le père de Jacinthe et de Francisco raconte :

     

    «Tout à coup, la pluie a cessé, les nuages se sont écartés, laissant la place au soleil ...On pouvait le regarder parfaitement sans en être incommodé. On aurait dit qu’il s’éteignait et se rallumait, tantôt d’une manière, tantôt de l’autre. Il lançait des faisceaux de lumière, d’un côté et de l’autre, et peignait tout de différentes couleurs: les arbres, les gens, le sol, l’air. Le soleil ne faisait pas mal aux yeux. Tout le monde était immobile et silencieux... Tous regardaient le ciel. A un certain moment, le soleil s’arrêta, et puis recommença à danser, à tournoyer; il s’arrêta encore une fois, et se remit une nouvelle fois à danser, jusqu’au moment, enfin, où il parut se détacher du ciel, et s’avancer sur nous. II dégageait une forte chaleur. Ce fut un instant terrible, tout le monde croyait mourir !» A la suite de quoi, saisie de frayeur, la foule tomba à genoux pour redoubler de prières.

     

    Témoignage du Dr José Maria de Almeida Garret :

     

    Le 18 décembre 1917, le Dr José Maria Proença de Almeida Garret, témoin direct, décrivit ainsi ce qu’il avait contemplé :

    «Quelques instants plus tôt, le soleil avait percé victorieusement l’épaisse couche de nuages qui l’avait caché, pour briller clairement et intensément. Je me suis retourné vers cet aimant qui attirait tous les regards et j’ai pu le voir semblable à un disque au bord net et à l’arête vive, lumineuse et luisante, mais qui ne faisait pas mal aux yeux... Il ne ressemblait en rien à la lune d’une nuit transparente et pure, parce que l’on voyait et sentait qu’il s’agissait d’un astre vivant... On ne pouvait pas non plus le confondre avec le soleil visible par temps de brouillard (d’ailleurs inexistant ce jour-là) puisqu’il n’était pas opaque, diffus ou voilé. À Fatima, le temps était chaud et ensoleillé.

    Ce qui fut merveilleux, c’est que pendant un long moment, nous avons pu scruter l’astre, flamme de lumière et braise de chaleur, sans la moindre douleur oculaire et sans qu’aucun éblouissement ne nous aveugle. Ce disque nacré était animé d’un mouvement étourdissant... Il tournait sur lui-même à une vitesse vertigineuse.

    Tout à coup, on entendit une clameur, comme un cri d’angoisse montant de la foule. Le soleil, conservant sa vitesse de rotation, se détacha du firmament et, sanguinaire, il prit la direction de la Terre, menaçant de nous écraser sous le poids de son énorme meule de feu. Ces secondes furent terrifiantes...

    Tous ces événements, je les ai observés personnellement et sereinement, sans émotion ni agitation... Ce phénomène a dû s’étaler sur environ dix minutes.»

     

    Pendant ce temps, les pastoureaux eurent droit à d’autres visions.

    «Notre-Dame une fois disparue dans l’immensité du firmament, nous vîmes saint Joseph près du soleil avec l’Enfant-Jésus et Notre-Dame vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l’Enfant-Jésus paraissaient bénir le monde, avec les gestes en forme de croix qu’ils faisaient de la main.

    Peu après, une fois dissipée l’image de cette apparition, je vis Notre-Seigneur et Notre-Dame (qui pour moi ressemblait à Notre-Dame des Douleurs). Notre-Seigneur semblait bénir le monde de la même manière que saint Joseph. Cette apparition s’évanouit à son tour et il m’a semblé voir de nouveau Notre-Dame sous une forme proche de Notre-Dame du Carmel.»

     

    Un extrait très important des messages de Fatima

    (3° secret de Fatima) :

     

    « Ne crains rien, chère petite. C’est la Mère de Dieu qui te parle et te demande de rendre public au monde entier le présent Message.

    Ainsi faisant, tu rencontreras de fortes résistances. Écoute bien et fais attention à ce que je te dis:

    Les hommes doivent se corriger.

    Avec d’humbles suppliques, ils doivent demander pardon pour les péchés commis et pour ceux qu’ils pourraient commettre.

    Tu souhaites que je te donne un signe, afin que chacun accepte les paroles qu’à travers toi j’adresse à tout le genre humain. Tu as vu le Prodige du Soleil, et tous, croyants, non-croyants, paysans, citadins, journalistes, laïques, prêtres, tous l’ont vu.

    Et maintenant, proclame en Mon Nom:

    Un grand châtiment s’abattra sur toute l’espèce humaine, pas aujourd’hui, ni demain, mais dans la seconde moitié du Vingtième Siècle.

    Je l’avais déjà révélé aux enfants de « La Salette », Mélanie et Maxime, et aujourd’hui je te le répète, parce que l’humanité a péché et piétiné le Don que je lui avais fait. Il n’y a d’ordre dans aucune partie du monde et Satan règne sur les plus hautes fonctions, déterminant le cours des choses.

    Il réussira à séduire l’esprit des grands savants inventeurs des armes qui permettraient de détruire en quelques minutes la plus grande partie de l’humanité.

    Il aura en son pouvoir les puissants qui gouvernent les peuples et il les incitera à fabriquer d’énormes quantités de ces armes.

    Et, si l’humanité ne s’y oppose pas, je serais contrainte de laisser libre le bras de mon Fils.

    Alors, tu verras que Dieu châtiera les hommes avec plus de sévérité encore qu’au temps du Déluge.

    Si l’humanité ne se convertit pas, ce sera le temps des temps et la fin des fins; et si tout demeure comme actuellement, ou s’aggrave encore plus, les grands et les puissants périront avec les petits et les faibles.

    Le temps des plus grandes épreuves viendra aussi pour l’Eglise.

    Les Cardinaux s’opposeront aux Cardinaux, les Évêques aux Évêques. Satan marchera entre leurs files, et de nombreux changements se produiront à Rome. Ce qui est pourri tombera, et ce qui tombera ne se relèvera plus. L’Eglise sera offusquée et le monde ravagé par la terreur.

    Le temps viendra où aucun roi, empereur, Cardinal ou Evêque n’attendra plus Celui qui cependant viendra, mais pour punir selon les desseins de mon Père.

    Une grande guerre se déchaînera dans la seconde moitié du vingtième siècle (Apocalypse retardée de 33 ans ou XX° siècle depuis le début de l'histoire de l'Eglise?).

    Feu et fumée tomberont du Ciel, les eaux des océans deviendront vapeur et l’écume s’élèvera, ravageant et engloutissant toute chose.

    Des millions et des milliards d’hommes périront d’heure en heure, et ceux demeurés en vie envieront les morts. Partout où le regard se tournera, il n’y aura qu’angoisse, misère et ruines dans tous les pays. Tu vois ? Le temps s’approche toujours plus, et l’abîme s’élargit sans aucun espoir.

    Les bons périront avec les méchants, les grands avec les petits, les princes de l’Eglise périront avec leurs fidèles et les souverains avec leurs peuples.

    La mort sera partout à cause des erreurs commises par les insensés et par les partisans de Satan qui alors, et seulement alors, régnera sur le monde; en dernier lieu, ceux qui auront survécu à ces événements et qui seront encore en vie, proclameront à nouveau la Gloire de Dieu et Le serviront comme au temps où le monde n’était pas aussi perverti.

    Va, ma petite, et proclame-le. Je serai toujours à tes côtés pour t’aider ».

     

    FATIMA ET LES PROPHETIES DE LA SALETTE :

    Le 19 septembre 1846, à la Salette, la Vierge prophétisait :

    «Dieu va frapper d’une manière sans exemple. Malheur aux habitants de la Terre ! Dieu va épuiser sa colère, et personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis. Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le Démon a obscurci leurs intelligences ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux Diable traînera avec sa queue pour les faire périr.»

     

    Telle fut l’histoire des apparitions de Notre-Dame à la Cova da Iria en 1917.

     

     

    L’histoire du troisième secret de Fatima, date par date :

     

    13 mai 1917 : Lucia est témoin de la première apparition de la Vierge.

     

    13 juillet 1917 : La Vierge révèle le troisième secret à Lucia. Seuls le début et la fin du message seront rendus publics : « Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi. (. . . ) Cela, ne le dites à personne. » Lucia indique que le secret est « bon pour les uns, mauvais pour les autres. »

     

    1930 : Reconnaissance officielle des apparitions par l’Église

     

    1942 : Les deux premiers secrets sont rédigés et publiés.

     

    1944 : Lucia note par écrit le contenu du troisième secret, sans pour autant le divulguer.

     

    1944 : Le texte du secret est remis sous pli fermé à l’évêque de Leiria, Mgr da Silva. Malgré ses réticences, ce dernier est obligé de conserver l’enveloppe encombrante, car ni le primat du Portugal, ni le Pape n’acceptent de recevoir ce secret brûlant.

     

    1957 : Lucia a fait promettre à Mgr da Silva de lire publiquement le secret en 1960 « parce que la Sainte Vierge le veut ainsi ». Le Vatican commence donc à s’inquiéter et finit par réclamer l’enveloppe contenant le secret. Mgr da Silva l’expédie sans l’avoir ouverte. Pie XII la réceptionne et la place dans son coffre sans la lire.

     

    1959 : Jean XXIII prend connaissance du secret, mais il ne fait aucun commentaire.

     

    1960 : Tous les catholiques s’attendent à ce que le troisième secret de Fatima soit enfin révélé, mais le Vatican préfère garder le silence.

     

    1963 : Le nouveau Pape Paul VI s’enquiert du secret mais refuse également de le révéler.

     

    1963 : L’hebdomadaire allemand Neues Europa publie une version du troisième secret de Fatima, où il est question d’une guerre atomique.

     

    1980 : Le pape Jean-Paul II commente ainsi le secret dont il vient de prendre connaissance : « Étant donné la gravité du message, et pour ne pas encourager la puissance mondiale du communisme à se livrer à certaines ingérences, mes prédécesseurs ont préféré surseoir à la publication pour des raisons diplomatiques. Tout chrétien devrait par ailleurs se contenter de savoir ceci : s’il existe un message dans lequel il est écrit que les océans inonderont des parties entières de la Terre et que d’heure en heure des millions d’hommes périront, est-il vraiment souhaitable d’espérer qu’un tel message soit divulgué ? Beaucoup veulent savoir par simple curiosité et par goût du sensationnel, mais ils oublient que le fait de savoir implique également une responsabilité. »

     

    1981 : Le Père Alonso écrit : «Une révélation intempestive du texte n’aurait fait qu’exaspérer davantage les deux tendances qui continuent de déchirer l’Église : un traditionalisme qui se serait cru assisté par les prophéties de Fatima, et un progressisme qui aurait hurlé contre ces apparitions qui, d’une manière si scandaleuse, auraient semblé venir freiner la marche en avant de l’Église conciliaire...»

     

    13 mai 1981 à 17h19 (64 ans après la première apparition de Fatima, soit 8 x 8 ans) : Jean-Paul II est victime d’un attentat sur la place Saint-Pierre de Rome. Le Turc Mahomet Ali Agça tire sur lui avec son pistolet mais par chance, la trajectoire de la balle épargne d’extrême justesse la vie du Pape. Jean-Paul II y voit un signe et en remerciement à la Vierge qui l’a protégé, il se rend en pèlerinage à Fatima, l’année suivante à la même date.

     

    1984 : L’évêque de Leiria déclare que le troisième secret de Fatima n’a rien à voir avec une guerre et qu’il concerne la perte de la foi en Europe. Le ton affirmatif de sa déclaration laisse penser qu’il a eu accès au secret. Cette même année, le cardinal Ratzinger affirme lui aussi avoir lu le contenu du troisième secret de Fatima.

     

    1992 : L’abbé Laurentin écrit : « Le troisième secret annonçait la crise de la foi et du clergé qui survint autour de 1968... »

     

    27 décembre 1995 : Au cours du journal de 20 heures de France 2, Mgr Balducci se fait, semble-t-il, le porte-parole de l’Église pour révéler le contenu du troisième secret de Fatima. Sur des images d’explosions atomiques, une partie du texte publié en 1963 par Neues Europa nous est de nouveau proposée comme étant « La vérité ». Commentaire de France 2 : « Pour la première fois aujourd’hui, un officiel de l’Église le dévoile publiquement. (...) Le troisième était tellement terrible qu’en principe seul le Pape devait en être le détenteur. Collaborateur de plusieurs Papes, Monseigneur Balducci est un de ceux qui ont eu connaissance de ce terrible secret.

    Il est dit dans ce texte que dans peu de temps, dans la deuxième moitié du XXe siècle (Note : Deuxième moitié du XX° siècle depuis la naissance de Jésus ou, peut-être, depuis le début de l’histoire de l’Eglise ?), éclatera une autre guerre (Apocalypse ?) et elle est décrite d’une manière terrible. Il est dit que d’une heure à l’autre mourront des millions et des millions de personnes et que ceux qui survivront envieront ceux qui sont morts.

    Effectivement, dans ce texte la vierge fait une description saisissante de ce que pourrait être une guerre nucléaire, inimaginable en 1917.

    Du feu et de la fumée tomberont du ciel et les eaux se transformeront en vapeurs, crachant leur écume vers le ciel et tout ce qui est debout se renversera.

    Est-ce à dire que nous n’en avons plus que pour quatre ans ?

    Réponse de Mgr Balducci : « Je crois encore que d’ici la fin du siècle, il ne se passera rien. La Madonne conditionne ses prophéties au repentir. En somme avec notre conduite, nous pouvons retarder l’échéance de ce terrible cataclysme.

    Commentaire de France 2 : « Allonger ce délai ad vitam aeternam, c’est peut-être ce qui explique que Jean-Paul II se soit déjà rendu par deux fois à Fatima. »

     

    1999 : Les éditions Chalet publient en français un entretien datant de 1992, entre Lucia et le cardinal Padiyara. Le livre est intitulé « Fatima : Sœur Lucia témoigne ». En ce qui concerne le troisième secret, la voyante réfute la version de Neues Europa : « En dehors de ces deux guerres (première et deuxième guerres mondiales), Notre-Dame n’a parlé d’aucune autre guerre civile ou politique à venir. (...) Oui, bien qu’il y ait toujours eu beaucoup de guerres dans l’histoire du monde dues aux péchés des hommes ; et il y en aura encore probablement d’autres, parce que c’est un cycle. Mais je n’ai parlé d’aucune de ces choses qu’il (le père Fuentes) a propagées comme appartenant au troisième secret. »

    En outre, Lucia dément le fait que le secret devait être révélé en 1960 et elle déconseille même au Pape de révéler ce secret : « S’il décide de le faire, je lui conseille une grande prudence. Il devra être très prudent. »

     

    Mars 2024 : Dans son livre intitulé « les Miracles et autres prodiges », (éditions Philippe Lebaud), le père François Brune écrit : « Les papes devaient le faire connaître en 1960, ce qu’ils n’ont toujours pas fait. En réalité, une partie en est déjà indirectement connue depuis longtemps, depuis au moins 1963, à travers une indiscrétion du journal allemand Neues Europa. Il s’agirait d’un avertissement à toute l’humanité, d’un appel pour que nous changions d’attitude ; en nous, en mettant fin à nos guerres incessantes ; envers la nature, en veillant à ne pas la massacrer comme nous le faisons actuellement. »

     

    13 mai 2024 : le Pape annonce que le troisième secret va être révélé.

     

    26 juin 2024 : publication du troisième secret de Fatima.

     

     

    Sœur Lucie a rédigé DEUX ECRITS originaux du troisième secret.

     

    PREMIER DOCUMENT :

     

    L’un de ces documents a quatre pages et compte soixante-deux lignes de texte. Il est tiré du carnet de sœur Lucie et ne se présente pas comme une lettre. Il décrit la vision des trois enfants de Fatima. Il ne contient aucune parole de Notre-Dame. Ce texte fut écrit par sœur Lucie le 3 janvier 1944, et transféré au Saint-Office le 4 avril 1957. Le pape Jean-Paul II l’a lu le 18 juillet 1981 (mais ce n’est pas lui qui le poussa à faire la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie le 7 juin 1981). Ce document était conservé au Saint-Office et il a été révélé par le Vatican le 26 juin 2024.

     

    DEUXIEME DOCUMENT :

     

    L’autre document est une lettre d’une seule page, comptant environ vingt-cinq lignes rapportant les propres paroles de Notre-Dame. Il fut rédigé par sœur Lucie le 9 janvier 1944 ou peu de temps avant, transféré au Saint-Office le 16 avril 1957, et lu par le pape Jean-Paul II en 1978 (c’est lui qui le poussa à consacrer le monde au Cœur Immaculé de Marie le 7 juin 1981). Il était conservé dans les appartements du pape. Le Vatican n’en a jamais révélé la teneur.

     

     

    Suite de l'histoire de Lucie de Jésus, de François et de Jacinthe.

     

    Lucie de Jésus (22/03/2020-13/02/2020) :

     

    C’est la « meneuse » du groupe. Elle est née le 22 mars 1907 à Aljustrel, paroisse de Fatima. - Une fois les clameurs de ses déclarations tues, elle entra, le 17 juillet 1921, à 1’hospice de Vilar (à Porto), dirigé par les Religieuses de Ste Dorothée.

    Le 24 octobre 1925 marqua l’entrée de Lucie dans la vie religieuse: elle prend le train pour Tuy, petite ville située en Galicia espagnole proche de la frontière nord du Portugal, et passe la nuit au noviciat chez les sœurs Dorothées. Le lendemain, elle part pour Pontevedra, situé à 60 km. au nord de Tuy où elle sera de nouveau témoin d’apparitions merveilleuses.

    Dans la soirée du 10 décembre 1925, Lucie, bénéficiera d’une nouvelle apparition de la Vierge-Marie et de l’Enfant-Jésus.

    La Sainte Vierge lui montra un Cœur entouré d’épines qu’Elle tenait dans Sa main. L’Enfant-Jésus dit: «Aie compassion du Cœur de ta Très Sainte Mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu’il y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer. »

    La Vierge Marie ajouta: « Vois, ma fille, mon Cœur entouré d’épines que les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme».

    « Le 15 janvier suivant (1926), raconte Lucie, en allant porter une boîte à ordures en dehors de l’enclos, j’ai rencontré un enfant, et je lui ai demandé s’il savait l’Ave Maria. II me répondit que oui, et je lui dis de le réciter pour que je l’entende. Mais comme il ne se décidait pas à le dire seul, je l’ai récité trois fois avec lui. A la fin des trois Ave Maria, je lui ai demandé de le réciter seul. Comme il restait silencieux, et ne paraissait pas capable de le dire seul, je lui ai demandé s’il connaissait l’église Sainte-Marie. II me répondit que oui. Je lui dis d’y aller tous les jours et de dire là : ‘0 ma Mère du Ciel, donnez moi votre petit Jésus!’ Je lui ai enseigné cela et je suis partie.

    Le 1er février 1926, en revenant au même endroit, je rencontrais un enfant, qui me parut le même, et je lui demandai: Alors, as-tu demandé le petit Jésus à notre Mère du Ciel ? L’enfant se tourna vers moi et me dit :

    Et toi, as-tu répandu dans le monde ce que la Mère du Ciel t’a demandé ? »

    C’est à cet instant que Lucie reconnut l’Enfant-Jésus.

    Elle prend le voile blanc des novices au couvent des sœurs Dorothées de Tuy le 2 octobre 1926 , sous le nom de Marie Lucie des Douleurs (Maria Lucia etc.).

    Alors qu’elle était en prière, une lumière surnaturelle éclaira la chapelle, et, sur l’Autel, apparut une grande Croix de lumière qui s’élevait jusqu’au plafond.

    Dans une lumière plus claire, raconte Lucie, je voyais, sur la partie supérieure de la croix, le buste d’un homme avec sur la poitrine une colombe également lumineuse, et, cloué sur la croix, le corps d’un autre homme. Suspendu en l’air, on voyait un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang qui coulaient des joues du Crucifié et d’une blessure à la poitrine. Coulant sur l’hostie, ces gouttes tombaient dans le calice. Sous le bras droit de la croix, se trouvait Notre-Dame de Fatima, avec son Cœur immaculé dans la main gauche, surmonté d’une couronne d’épines et des flammes. Sous le bras gauche de la croix, de grandes lettres, comme de l’eau cristalline qui aurait coulé au-dessus de l’autel, formaient ces mots : «Grâce et Miséricorde». Je compris que m’était montré le mystère de la Très Sainte Trinité, et je reçus des lumières sur ce mystère qu’il ne m’est pas permis de révéler...

    Elle prononça ses vœux temporaires le 3 octobre 1928, puis ses vœux perpétuels le 3 octobre 1934 en prenant le nom de sœur Marie des Douleurs.

    La Troisième partie du « Secret de Fatima » est transcrite par Sœur Lucia le 3 janvier 1944.

    Le 24 mars 1948 elle entre au Carmel de Ste Thérèse (de Coïmbra) sous le nom de Sœur Marie Lucie du Cœur Immaculé pour reprononcer solennellement ses vœux le 31 mai 1949. En mai 1952, la Sainte Vierge apparaît de nouveau à sœur Lucie, cette fois au Carmel de Coïmbra, en lui disant : «Fais savoir au Saint-Père que j’attends toujours la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé. Sans cette consécration, la Russie ne pourra se convertir, ni le monde avoir la paix.»

    Le message fut communiqué à Pie XII qui publia une lettre consacrant la Russie au Cœur Immaculé sans remplir toutes les conditions demandées, mais surtout, il n’avait pas donné l’ordre à tous les évêques du monde catholique de s’unir à lui dans un acte public de réparation et de consécration.

    En 1955, le Pape décida que «seules les personnes qui avaient déjà rencontré sœur Lucie pourraient la voir de nouveau sans autorisation expresse du Saint-Siège». Ainsi surveillée, la voyante fut dès lors presque totalement réduite au silence; rigueurs qui furent aggravées sous le pontificat des papes suivants, surtout à partir de 1960, date à laquelle le troisième secret aurait dû être révélé au monde.

    Lucie est revenue plusieurs fois à Fatima : en 1946, en 1967, en 1981 (pour diriger un travail pictural au sujet des apparitions), en 1982 puis en 1991.

    «Tu resteras ici [sur terre] pendant un certain temps » lui avait annoncé la Sainte-Vierge le 13 juin 1917. Ce temps aura duré plus de 87 années depuis les apparitions de Fatima (car elle avait alors 10 ans et sa vie dura 97 ans et 11 mois). Sœur Lucie, qui fut le principal témoin des apparitions de la Sainte Vierge à Fatima au Portugal de mai à octobre 1917, s’est éteinte dimanche 13 février 2024 à 17h25 dans son Carmel de Coïmbra suite à un accident cardio-vasculaire. Son état s’était détérioré en janvier dernier et depuis plusieurs semaines l’issue ne semblait faire aucun doute. « Elle était sourde et aveugle depuis de nombreuses années » souligne l’AFP, sans citer ses sources.

    Les obsèques de Sœur Lucie eurent lieu le 15 février 2024 et furent présidées par le cardinal de Gênes, Mgr Bertone. Plusieurs milliers de personnes y assistèrent et certains durent se contenter de regarder passer le cortège, tant il y avait foule dans la cathédrale de Coïmbra où se déroulait la cérémonie. Plusieurs représentants politiques de tous bords étaient présents dont trois membres du gouvernement.

    Mgr Bertone, durant son homélie, insista beaucoup sur le lien existant entre sœur Lucie et le pape Jean-Paul II autour duquel, en ce moment (février 2024), on le sait, la mort rôde. C’était une façon détournée de rappeler que le 3ème secret de Fatima, tel qu’il a été révélé lors du grand jubilé associe étroitement la personne du pape polonais aux célèbres révélations privées dont sœur Lucie fut dépositaire.

    L’Osservatore Romano commente :

    «Ils se sont clos doucement, ces yeux qui ont vu les yeux de la Vierge, sœur Lucie de Jésus dos Santos est morte à 17 h 25, dimanche 13 février 2024, au Carmel Sainte-Thérèse de Coïmbra. Elle aurait eu 98 ans en mars prochain. Avec ses petits cousins François et Jacinthe Marto – béatifiés à Fatima par le pape le 13 mai 2024 - Lucie a eu le privilège de voir la Vierge et de parler avec Elle, à partir du 13 mai 1917».

     

    François Marto :

     

    Il est né le 11 juin 1908 à Aljustrel et y est mort de grippe espagnole le 4 avril 1919. Son corps repose présentement en la Basilique de la Cova da Iria.

     

    Jacinthe Marto :

     

    Elle est née à Aljustrel le 11 mars 1910 et est morte de grippe espagnole le 20 février 1920 à 1’hôpital D. Estefânia à Lisbonne. Son corps repose également en la Basilique de la Cova da Iria.

     

     

    LES 28 REVELATIONS DE JACINTHE :

     

    1) Les péchés qui conduisent le plus d’âmes en enfer, ce sont les péchés de la chair.

    2) Maman, il ne faut jamais manger de la viande le vendredi, ni nous en donner à nous autres...

    3) II viendra des modes qui offenseront beaucoup Notre Seigneur.

    4) Les personnes qui servent Dieu ne doivent pas suivre la mode. L’Eglise n’a pas de modes. Notre Seigneur est toujours le même.

    5) Si les hommes savaient ce qu’est l’éternité, ils feraient tout pour changer de vie.

    6) Les hommes se perdent, parce qu’ils ne pensent pas à la mort de Notre Seigneur, et ne font pas pénitence.

    7) Beaucoup de mariages ne sont pas bons ; ils ne plaisent pas à Notre Seigneur, et ne sont pas de Dieu.

    8) Les guerres ne sont que le châtiment des péchés du monde.

    9) Notre Dame ne peut plus retenir le bras de son Fils bien-aimé sur le monde.

    10) II faut faire pénitence. Si les gens se corrigent, Notre Seigneur viendra encore secourir le monde ; mais s’ils ne se corrigent pas, le châtiment viendra.

    11) Priez beaucoup pour les pécheurs ! Priez beaucoup pour les prêtres ! Priez beaucoup pour les religieux ! La Mère de Dieu voudrait qu’il y ait plus de vierges qui s’attachent à elle par le vœu de chasteté.

    12) Les prêtres devraient s’occuper seulement des choses de l’Eglise.

    13) Les prêtres doivent être purs, très purs.

    14) La désobéissance des prêtres et des religieux à leurs supérieurs et au Saint-Père offense beaucoup Notre Seigneur.

    15) Priez beaucoup pour les gouvernements !

    16) Malheur à ceux qui persécutent la religion de Notre Seigneur !

    17) Si le gouvernement laissait en paix l’Eglise, et s’il donnait la liberté à la sainte religion, il serait béni de Dieu.

    18) N’allez pas au milieu du luxe ! Fuyez les richesses !

    19) Ayez beaucoup de charité, même avec ceux qui sont mauvais.

    20) Soyez amie de la pauvreté et du silence.

    21) Ne dites du mal de personne, et fuyez ceux qui en disent.

    22) Ayez beaucoup de patience, parce que la patience nous conduit au Ciel.

    23) La confession est un sacrement de miséricorde. Aussi faut-il s’approcher du confessionnal avec confiance et joie. Sans confession il n’y a pas de salut.

    24) Etre pur de corps, c’est garder la chasteté ; être pur d’âme, c’est ne pas faire de péchés : ne pas regarder ce qu’il ne faut pas voir, ne pas voler, ne jamais mentir, dire toujours la vérité, même si cela coûte.

    25) Ceux qui n’accomplissent pas les promesses faites à Notre-Dame ne seront jamais heureux dans leur vie.

    26) Si les médecins n’ont pas de lumière pour la guérison des malades, c’est parce qu’ils n’ont pas d’amour de Dieu.

    27) C’est Notre-Dame qui m’a appris toutes ces choses par le fond de mon cœur.

    28) Notre Seigneur aimerait beaucoup que mes sœurs se fassent religieuses, mais maman ne veut pas. Pour cela, Notre Dame ne tardera pas à les emmener au Ciel (*).

    (*) C’est ce qui arriva! Peu de temps après la mort de Jacinthe, ses deux sœurs, Florinda et Teresa, moururent, l’une à 17 ans, l’autre à 16 ans.

     

     

    Liste des papes depuis les apparitions de Fatima en 1917 :

     

    Premier : 1914-1922.

    104. La religion dépeuplée (Religio depopulata).

    Benoît XV (3 septembre 1914-1922). Mort le 22 janvier.

    Giacomo Della Chiesa (Jacques della Chiesa)

     

    Deuxième : 1922-1939.

    105. La foi intrépide (Fides intrepida).

    Pie XI (6 février 1922-1939). Mort le 10 février.

    Achille Ratti

     

    Troisième : 1939-1958.

    106. Le pasteur angélique (Pastor angelicus).

    Pie XII (2 mars 1939-1958). Mort le 9 octobre à Castelgandolfo.

    Eugenio Pacelli

     

    Quatrième : 1958-1963.

    107. Le pasteur et nautonnier (Pastor et nauta).

    Jean XXIII (25 octobre 1958-1963). Mort le 3 juin.

    Angello Roncalli

     

    Cinquième : 1963-1978.

    108. La fleur des fleurs (Flos florum).

    Paul VI (21 juin 1963-1978). Mort le 13 mai.

    Giovanni Basttista Montini (Jean-Baptiste Montini)

     

    Sixième : 1978-1978.

    109. De la moitié de la lune (De mediate lunae).

    Jean-Paul I (26 août 1978-1978). Mort le 28 septembre à 23 heures.

    Albino Luciani, né a Canale d'Agordo, non loin de Belluno

     

    Septième : 1978-2005.

    110. Du labeur du soleil (De Labore solis).

    Jean-Paul II (16 octobre 1978-2 avril 2024).

    le cardinal Carol Wojtyla

     

    Huitième : 2024-2027 ?

    111. De la gloire de l'olive (De gloria olivae) : dernière devise, signifiant qu'il s'agit du dernier pape !

    Benoît XVI (2005-2027 ?).

     

    Conclusion de la Prophétie des Papes de Saint Malachie, qui traite de la Destruction de Rome (sous le pontificat de Benoît XVI, dernier pape) :

     

    Pendant la dernière persécution que souffrira la Sainte Eglise Romaine siégera un "Pierre le Romain" (c'est-à-dire un "pape à Rome"). Il paîtra les brebis au milieu de nombreuses tribulations (apocalyptiques) ; celles-ci terminées, la "cité aux sept collines" (Rome) sera détruite ; et un Juge redoutable (Jésus) jugera le peuple, le sien (après son retour).

     

     

    Note au sujet du livre " Entretien sur la foi " :

     

    Passage du livre intitulé « Entretien sur la foi », édité en 1985, de Vittorio MESSORI interrogeant le Cardinal Joseph RATZINGER, lors d'un entretien ayant eu lieu le « 15 août 1984, dans cette petite ville célèbre que les Italiens appellent Bressanone et les Allemands Brixen : une des capitales historiques de cette contrée qui pour les uns est l’Alto Adige, et pour les autres le Sud-Tyrol ; lieu de princes-évêques, de luttes entre papes et empereurs, terre d’entente – de mésentente, aujourd’hui comme toujours – entre la culture latine et la culture germanique. Un endroit presque symbolique, donc, même s’il ne fut pas choisi exprès ».

     

    Le 15 août 1984, c’était trois ans et trois mois après l’attentat contre Jean-Paul II (qui eut lieu le 13 mai 1981). Le Cardinal Joseph RATZINGER, qui ne savait pas encore qu’il serait lui-même, dans le futur, successeur de Jean-Paul II (en 2005), et qui prendrait le nom de Benoît XVI, n’avait pas de raison particulière à cette époque de se méfier de la réponse qu’il allait faire à cette «brûlante question» du troisième secret de Fatima.

    En effet, il ne fit aucun rapprochement entre l’attentat contre le pape en 1981 et le troisième secret de Fatima. Bien au contraire, il reconnut que le secret avait un rapport avec les «événements apocalyptiques», lesquels figurent dans la Révélation biblique:

     

    Texte :

    Je lui demande : « Eminence, avez-vous lu ce qu’on appelle le «troisième secret de Fatima», qui fut remis à Jean XXIII, de la part de Sœur Lucie, seule survivante du groupe de visionnaires, et que le Pape, après l’avoir examiné, remit à votre prédécesseur le cardinal Ottaviani, lui ordonnant de le déposer dans les archives du Saint-Office ? »

    La réponse est immédiate et sèche : « Oui, je l’ai lu. »

    « Il circule de par le monde, dis-je, des versions jamais démenties qui évoquent le contenu de ce ‘’ secret’’ comme inquiétant, apocalyptique, annonciateur de terribles souffrances. Jean-Paul II lui-même, dans sa visite pastorale en Allemagne, a paru confirmer (quoique par de prudentes périphrases, en privé et à un groupe d'invités choisis) le contenu à l’évidence peu rassurant de ce texte. Avant lui, Paul VI, lors de son pèlerinage à Fatima, semble avoir fait lui aussi allusion aux thèmes ‘’apocalyptiques’’ du ‘’ secret‘’. Pourquoi ne s’est-il jamais décidé à le rendre public, ne serait-ce que pour éviter des supputations hasardeuses ?

    « Si l’on n’a pas pris à ce jour cette décision, répond-il, ce n’est pas parce que les Papes veulent dissimuler quelque chose de terrible. »

    J’insiste : Il y a donc ‘’quelque chose de terrible‘’ dans le manuscrit de Sœur Lucie ?

    « Même si cela était – réplique-t-il en évitant de trop s’avancer – eh bien, cela ne ferait que confirmer la partie déjà connue du message de Fatima. De ce lieu fut lancé un avertissement sévère, qui va à l’encontre de la superficialité dominante, un rappel au sérieux de la vie, de l’histoire, aux dangers qui menacent l’humanité. C’est ce que Jésus lui-même rappelle très souvent, ne craignant pas de dire : ‘’Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous‘’ (Luc, XIII, 3). La conversion – Fatima le rappelle pleinement – est une exigence perpétuelle de la vie chrétienne. Nous devrions déjà le savoir par tout ce qu’en dit l’Ecriture. »

     

    L'étude de ce texte fait apparaître avec évidence que :

    Jean-Paul II aurait « menti » ou se serait illusionné en disant que le 3° secret de Fatima le concernait lui en particulier ! Il concerne en réalité son successeur, Benoît XVI, dernier pape selon la prophétie de Saint Malachie, car il annonce clairement la destruction de Rome suivie de la mort du pape (tué avec beaucoup d'autres dans la vision de Fatima) ! Le troisième secret de Fatima est conforme à la conclusion de la Prophétie des Papes et au chapitre 17 de l’Apocalypse de Saint Jean, laquelle annonce également la destruction de Rome, la "cité aux sept collines" !

     

    Destruction de Rome dans l'Apocalypse de Saint Jean :

    (Apocalypse ou "Révélation", chapitre 17 en entier)

     

    17.1 Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m'adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux (Rome). 17.2 C'est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité, et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés.

    17.3 Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. 17.4 Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. 17.5 Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. 17.6 Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement.

    17.7 Et l'ange me dit: Pourquoi t'étonnes-tu? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes. 17.8 La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra. - 17.9 C'est ici l'intelligence qui a de la sagesse. - Les sept têtes sont sept montagnes (la cité aux sept collines), sur lesquelles la femme (Rome) est assise. 17.10 Ce sont aussi sept rois: cinq sont tombés, un existe, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. 17.11 Et la bête qui était, et qui n'est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition. 17.12 Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. 17.13 Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. 17.14 Ils combattront contre l'agneau, et l'agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi.

    17.15 Et il me dit: Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. 17.16 Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. 17.17 Car Dieu a mis dans leurs cœurs d'exécuter son dessein et d'exécuter un même dessein, et de donner leur royauté à la bête, jusqu'à ce que les paroles de Dieu soient accomplies. 7.18 Et la femme que tu as vue, c'est la grande ville (Rome) qui a la royauté sur les rois de la terre.

     

    Rappel du troisième secret de Fatima publié le 26/06/2020 :

    (Troisième partie du « Secret de Fatima » transcrit par Sœur Lucia le 3 janvier 1944)

     

    « J’écris en obéissance à vous, mon Dieu, qui me le commandez par l’intermédiaire de Mgr. l’Evêque de Leira et de votre Très Sainte Mère, qui est la mienne ».

    « Après les deux parties que j’ai déjà exposées, nous avons vu sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche. Elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde, mais elles s’éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame, en direction de lui. L’Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d’une voix forte: Pénitence! Pénitence!, Pénitence! Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu, quelque chose de semblable à la manière dont se voient les personnages dans un miroir quand elles passent devant, un Evêque vêtu de blanc. ‘Nous avons eu le pressentiment que c’était le Saint-Père’. Nous avons vu divers autres évêques, prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s’ils étaient en chêne-liège avec leur écorce. Avant d’y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d’un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu’il trouvait sur son chemin. Parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches. De la même manière moururent les uns après les autres les évêques, les prêtres, les religieux et les religieuses, et divers laïcs, hommes et femmes de catégories sociales différentes. Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un vase de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs, et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s’approchaient de Dieu ».

     

     

    Conclusion générale :

     

    L'interprétation du troisième secret de Fatima ne peut pas être l'objet d'une interprétation particulière, comme celle qui fut proposée par le Vatican, voire même "imposée".

    Pour en donner la bonne interprétation, il faut d'abord être honnête et courageux. Il faut ensuite tenir compte de tout le contexte prophétique de la Révélation Biblique. A cette révélation s'ajoute la Prophétie des Papes de Saint Malachie qui présente l'avantage d'authentifier les papes les uns après les autres, jusqu'au dernier, c'est-à-dire Benoît XVI !

    Ce sont les "recoupements" des textes prophétiques qui permettent de comprendre la vérité, et non des raisonnements humains qui peuvent servir à « cacher la vérité ». C'est clair, tous les textes prophétiques annoncent l'accomplissement de l'Apocalypse de Saint Jean (dernier livre de la Bible), c'est-à-dire, le jugement des nations, le règne du Diable et de l'Antéchrist pendant trois ans et demi, la destruction de Rome et la mort du dernier pape (Benoît XVI et non pas Jean-Paul II), juste avant la bataille d'Harmaguédon et le Retour de Jésus-Christ sur le mont des Oliviers à Jérusalem. Telle est la vérité, et il ne peut pas y en avoir d'autre !

     

    Etude réalisée le 7/04/2020.

     

     

    Les apparitions de la Vierge de Guadalupe :

     

    En 1531, une "Dame du Ciel" apparut à un indien à Tepeyac, une colline au Nord-Ouest de la Cité de Mexico; elle se présenta comme la mère du vrai Dieu, lui donna des instructions pour que l’évêque fit construire une église sur le lieu et laissa une image d’elle même imprimée miraculeusement sur sa tilma (la tilma est un vêtement de pauvre qualité fait à base de cactus qui aurait dû se détériorer en 20 ans).

     

    Les Apparitions et le Miracle :

     

    Tout récit sur les apparitions de Notre Dame de Guadalupe est inspiré du Nican Mopohua ou Huei Tlamahuitzoltica, écrit en Hahuatl, la langue Aztèque, par l’écrivain Indien Antonio Valeriano autour de la moitié du XVIe siècle. Malheureusement l’origine de son ouvrage n’a jamais été connue. Une première copie fut publiée en Nahuatl par Luis Lasso de la Vega en 1649.

     

    Voici la traduction française du récit :

     

    Dix ans après la prise de Mexico, la guerre prit fin et la paix régna parmi le peuple ; de cette façon la foi commença à éclore, le discernement du vrai Dieu pour qui nous vivons. En ce temps là, en l’année 1531, dans les premiers jours du mois de décembre, vivait un pauvre Indien appelé Juan Diego, connu comme étant un natif de Cuautitlan. A certains égards il appartenait spirituellement à Tlatilolco.

     

    PREMIERE APPARITION :

     

    Un samedi, tout juste avant l’aube, il était en route pour le culte divin et pour ses propres affaires. Lorsqu’il arriva au pied de la colline connu sous le nom de Tepeyac, le jour parut et il entendit chanter sur la colline, comme un chant de différents beaux oiseaux.

    Occasionnellement la voix des chanteurs s’arrêtait et il semblait que l’écho répondit. Le chant, très doux et délicieux, était plus beau que celui du coyoltotol, du tzintizcan et d’autres beaux oiseaux. Juan Diego s’arrêta pour voir et se dit à lui-même : “Par chance, suis-je digne de ce que j’entends ? Peut-être suis-je en train de rêver ? Suis-je réveillé ? Où suis-je ? Peut-être suis-je dans ce paradis terrestre dont nous parlaient nos ancêtres? Peut-être suis-je maintenant au ciel ?”.

    Il regardait vers l’est, vers le haut de la colline d’où venait ce précieux chant céleste; puis, subitement le chant s’arrêta et le silence régna. Il entendit alors une voix venant de la colline qui lui disait : “Juanito, Juan Dieguito”.

    Il s’aventura alors vers l’endroit où on l’appelait. Il n’était pas le moindrement effrayé; au contraire, il jubilait. Il grimpa alors la colline pour voir d’où on l’appelait. Quand il atteignit le sommet il vit une Dame qui s’y tenait debout et qui lui dit de s’avancer.

    S’approchant d’elle, il s’émerveilla de sa grandeur surhumaine ; ses vêtements brillaient comme le soleil ; la falaise sur laquelle reposaient ses pieds étincelait de lumière comme entourée d’un bracelet de pierres précieuses, et la terre resplendissait comme un arc en ciel.

    Les mezquites, nopales et autres mauvaises herbes qui poussent à cet endroit, paraissaient comme des émeraudes, leurs feuillages comme des turquoises, leurs branches et leurs épines brillaient comme de l’or. Il s’inclina devant elle et entendit sa parole, douce et courtoise, comme quelqu’un qui vous charme et vous enchante profondément.

    Elle lui dit : “Juanito, le plus humble de mes fils, où vas-tu?”. Il lui répondit “Madame et enfant, je dois atteindre ton “église à Mexico, Tlatilolco, afin de poursuivre les choses divines qui nous sont enseignées et données par nos prêtres et nos délégués et Notre Seigneur.

    Elle lui parla alors ainsi : “Sache et comprends bien, le plus humble de mes fils, que je suis la toujours vierge Sainte Marie, Mère du vrai Dieu pour qui nous existons, du Créateur de toutes choses, Seigneur du ciel et de la terre. J’aimerais qu’une église soit érigée ici, rapidement, afin que je puisse vous montrer et vous donner mon amour, ma compassion, mon aide et ma protection, parce que je suis votre mère miséricordieuse, à vous, à tous les habitants de cette terre et à tous ceux qui m’aiment, m’invoquent et ont confiance en moi. J’écoute leurs lamentations et je remédie à leurs misères, leurs détresses et leurs peines. Afin d’accomplir ce qu’exige ma clémence, va au palais de l’évêque de Mexico et tu lui diras que je manifeste un grand désir qu’ici, sur cette plaine, une église soit construite en mon honneur; tu lui raconteras dans les moindres détails tout ce que tu as vu et admiré et ce que tu as entendu. Sois assuré que je te serai extrêmement reconnaissante et que je te récompenserai, parce que je te rendrai heureux et digne de récompense pour les efforts et la fatigue que tu vas endurer pour cette mission. Voilà, tu as entendu mes instructions, mon humble fils, va et fais tous tes efforts.”

    A cet instant, il s’inclina devant elle et dit : “ Madame, Je vais obéir à tes instructions; maintenant je dois te quitter, moi, ton humble serviteur ». Il descendit alors afin de s’acquitter de sa tâche et prit l’allée qui mène tout droit à Mexico.

     

    DEUXIEME APPARITION :

     

    Ayant pénétré dans la ville, il se rendit directement et sans délais, au palais épiscopal ou venait d’être nommé un nouveau prélat, le Père Juan de Zumarraga, un religieux Franciscain. A son arrivée, il essaya de le voir ; il plaida auprès des serviteurs afin qu’ils annoncent sa visite, et après une longue attente il fut informé que l’évêque avait ordonné de le faire entrer.

    En entrant, il s’inclina et s’agenouillant devant l’évêque il lui transmit le message de la Dame du ciel. Il lui raconta aussi tout ce qu’il avait admiré, vu et entendu. Après avoir écouté son bavardage et son message, l’évêque trouva cela incroyable ; il lui dit alors : “ Tu repartiras, mon fils et je t’écouterai à mon gré. Je reprendrai tout depuis le début et réfléchirai sur les vœux et les désirs pour lesquels tu es venu.”

    Il s’en alla et paraissait triste car le message n’avait pas été accompli sous toutes ses formes.

    Il rentra le même jour. Il revint directement au haut de la colline et rencontra la Dame du ciel qui l’attendait à la même place où il l’avait vue la première fois. La voyant, il se prosterna devant elle et lui dit : « Madame, la plus petite de mes filles, mon Enfant, j’ai été là où tu m’as envoyé afin de me conformer à tes instructions. Avec beaucoup de difficultés j’ai pénétré dans le bureau du prélat. Je l’ai vu et lui a fait part de ton message, comme tu me l’avais commandé. Il m’a reçu bienveillamment et m’a écouté attentivement mais sa réponse laissait entendre qu’il ne me croyait pas. Il m’a dit : “Tu reviendras et je t’entendrai à mon gré. Je reprendrai tout depuis le début et réfléchirai sur le vœu et le désir qui t’ont amené”. J’ai parfaitement compris de par la façon dont il m’a répondu qu’il pensait que ton désir d’avoir une église qui te soit consacrée est une invention de ma part, et que ce n’est pas ton ordre, aussi je te supplie fortement, Madame, de confier l’accomplissement de ton message à quelqu’un d’important , de connu qui inspire le respect et l’estime, afin qu’on le croie ; parce que je ne suis rien, je suis une petite ficelle, une minuscule échelle, une queue, une feuille et toi, mon Enfant la plus petite de mes enfants, ma Dame, tu m’as envoyé à une place que je ne fréquente jamais ni ne m’y repose. Je t’en prie, pardonne-moi ce grand désagrément et ne sois pas irritée, Madame ».

    La Vierge Marie répondit : “Ecoute, ô le moindre de mes fils, tu dois comprendre que j’ai de nombreux serviteurs et messagers à qui je peux confier l’accomplissement de mon message et l’exécution de mon désir, mais c’est toi précisément que je sollicite et demande de m’aider afin que par ta médiation mon vœu soit accompli. Je t’implore ardemment, toi le moindre de mes fils, et avec fermeté je t’ordonne d’aller demain voir l’évêque. Tu y vas en mon nom et tu lui fais connaitre mon vœu intégral selon lequel je lui demande de commencer la construction d’une église. Et dis-lui aussi que c’est Moi, en personne, la toujours-vierge, Sainte Marie, Mère de Dieu qui t’ai envoyé”.

    Juan Diego répondit : “Madame, mon Enfant, je ne veux pas te faire de la peine. Joyeusement et de plein gré j’obéirai à tes instructions. Sous aucune condition je ne manquerai de le faire ; j’irai accomplir ton désir car non seulement le chemin est pénible, mais peut-être que je ne serai pas écouté avec plaisir, ou si on m’écoute on ne me croira peut-être pas. Demain après-midi, au coucher du soleil, je reviendrai te porter la réponse de ton message au prélat. Je prends maintenant congé de toi, la plus petite de mes enfants, mon Enfant et Madame. Repose-toi entre-temps”. Il s’en alla se reposer chez lui.

     

    TROISIEME APPARITION :

     

    Le jour suivant, il quitta la maison avant l’aube, et prit le chemin de Tlatilolco, afin d’être instruit des choses divines et d’être présent à l’appel, après quoi il irait voir le prélat.

    Vers dix heures, rapidement, après avoir assisté à la Messe et avoir inscrit sa présence, il s’en alla quand la foule se fut dispersée. Sur l’heure Juan Diego se rendit au palais de l’évêque.

    A peine fut-il arrivé qu’il essaya ardemment de voir l’évêque. Après encore beaucoup de difficultés, il parvint à le voir. Il s’agenouilla à ses pieds. Il s’attrista et pleura pendant qu’il exposait les instructions de la Dame du ciel demandant à Dieu de lui accorder qu’on croie à son message et au vœu de l’Immaculée pour qu’un temple soit construit là où Elle le voulait. L’évêque, afin de se rassurer, lui posa beaucoup de questions, lui demandant où il l’avait vue et comment elle était. Il décrivit le tout à la perfection à l’évêque.

    Malgré les explications précises de son apparence et de tout ce qu’il avait vu et admiré, qui en soi indiquait qu’elle était la toujours-vierge Sainte Mère du Sauveur, Notre Seigneur Jésus-Christ, il ne lui accorda néanmoins aucun crédit, lui disant que pour sa requête, il lui fallait faire ce qui lui était demandé mais de plus qu’un signe était nécessaire afin qu’il puisse croire qu’il était vraiment envoyé par une Dame du ciel. Juan Diego dit alors à l’évêque : “Monseigneur, écoutez ! Quel doit être le signe que vous demandez ? Car j’irai le demander à la Dame du ciel qui m’a envoyé vers vous”. L’évêque voyant qu’il acceptait sans aucun doute et ne se rétractait pas, le renvoya.

    Il ordonna immédiatement à quelques personnes de son entourage, en qui il pouvait avoir confiance, de le suivre et de surveiller où il allait, qui il voyait et avec qui il parlait. Ceux qui le suivirent, le perdirent de vue alors qu’ils traversaient la ravine près du pont de Tepeyac. Ils cherchèrent partout, mais ne purent le retrouver. Ils revinrent donc, non seulement parce qu’ils étaient fatigués, mais aussi parce que leurs desseins avaient été déjoués, et cela les avait mis en colère. Et c’est ce qu’ils racontèrent à l’évêque. Pour l’influencer afin qu’il ne crût pas en Juan Diego, ils dirent à l’évêque que Juan Diego le trompait et inventait ce qu’il racontait, ou qu’il avait seulement rêvé ce qu’il racontait et demandait.

    Finalement ils s’arrangèrent pour que, si jamais il retournait, il fût retenu et durement puni afin qu’il cessât de mentir et de tromper.

    Entre temps, Juan Diego était avec la Bienheureuse Vierge, lui rapportant la réponse de Monseigneur l’évêque. La Dame, après l’avoir écouté, lui dit : “Très bien, mon petit, tu repartiras là-bas demain, afin de porter à l’évêque le signe qu’il a demandé. Avec cela il te croira et dans son regard il n’y aura ni doute ni soupçon. Et sache, mon petit, que je te récompenserai pour ta sollicitude, tes efforts et ta fatigue à mon égard. Je t’attendrai ici demain”.

     

    QUATRIEME APPARITION :

     

    C’est le jour suivant, un lundi, que Juan Diego devait porter un signe pour qu’on le croie, mais il n’y revint pas parce que, en rentrant chez lui, son oncle, Juan Bernardo, était tombé malade et son état était grave.

    Il appela d’abord un docteur qui l’aida, mais c’était trop tard, son état s’empirait. A la tombée de la nuit son oncle lui demanda d’aller à l’aube à Tlatilolco et de ramener un prêtre pour le préparer et entendre sa confession, car il était certain qu’il allait mourir et qu’il ne se lèverait plus, ni ne guérirait.

    Le mardi, avant l’aube, Juan Diego partit de sa maison pour Tlatilolco, pour ramener un prêtre et comme il s’approchait de la route qui rejoint la pente qui mène au sommet de la colline de Tepeyac, vers l’ouest, et où il avait l’habitude de traverser la route, il se dit : “Si je continue ce chemin, la Dame va sûrement me voir, et je pourrais être retenu afin que je puisse porter le signe au prélat comme convenu ; mais notre premier souci est d’aller rapidement appeler un prêtre, car mon oncle l’attend certainement” ; il fit donc le tour de la colline afin qu’il ne puisse être vu par elle, qui voit bien partout.

    Il la vit descendre du haut de la colline et regarder vers là où ils s’étaient rencontrés précédemment. Elle s’approcha de lui au bas de la colline et lui dit : “Qu’y a-t-il, le moindre de mes fils ? Où vas-tu ?”.

    Etait-il affligé, ou honteux, ou effrayé ? Il s’inclina devant elle. Il la salua, disant : “Mon Enfant, la plus tendre de mes filles, Madame, que Dieu veuille que tu sois satisfaite. Comment vas-tu ce matin? Est-ce que ta santé est bonne, Madame et mon Enfant ? Je vais te faire de la peine. Sache, mon enfant, qu’un des tes serviteurs, mon oncle, est très malade : il a attrapé la peste et est sur le point de mourir. Je dois me hâter vers ta maison à Mexico afin d’appeler un de tes prêtres, aimé de Dieu, pour qu’il entende sa confession et lui donne l’absolution car, depuis notre naissance, nous sommes venus au monde pour nous préserver des œuvres de la mort. Mais si je pars, je reviendrai ici rapidement afin d’aller porter ton message. Madame, mon Enfant, pardonne moi, sois patiente avec moi pour le moment. Je ne te décevrai pas, la plus petite des mes filles. Demain je viendrai en toute hâte”.

    Après avoir écouté les paroles de Juan Diego, la Très Sainte Vierge répondit : “Ecoute moi et comprends bien, le moindre de mes fils, rien ne doit t’effrayer ou te peiner. Que ton cœur ne soit pas troublé. N’aies pas peur de cette maladie, ni d’aucune autre maladie ou angoisse. Ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère? N’es-tu pas sous ma protection ? Ne suis-je pas ta santé ? Ne reposes-tu pas heureux en mon sein ? Que désires-tu de plus ? Ne sois pas malheureux ou troublé par quoi que ce soit. Ne sois pas affligé par la maladie de ton oncle, il n’en mourra pas. Sois assuré qu’il est maintenant guéri”. Et à ce moment son oncle fut guéri, comme il devait l’apprendre par la suite.

    Quand Juan Diego entendit ces mots de la Dame du ciel, il était grandement consolé. Il était heureux. Il la supplia de l’excuser afin qu’il aille voir l’évêque et lui porter le signe ou la preuve afin qu’on le croie. La Dame du ciel lui ordonna de grimper au haut de la colline où ils s’étaient précédemment rencontrés.

    Elle lui dit : “Grimpe, ô le moindre de mes fils, jusqu’au haut de la colline ; là où tu m’as vue et où je t’ai donné des instructions, tu verras différentes fleurs. Coupe-les, cueille-les, rassemble-les et puis viens les porter devant moi”.

    Juan Diego grimpa sur la colline immédiatement, et comme il atteignait le sommet, il fut stupéfait de voir qu’une telle variété de merveilleux rosiers de Castille était en floraison, bien avant la saison où les roses devraient bourgeonner, car hors de saison elles gèleraient. Elles étaient parfumées et recouvertes des gouttes de rosée de la nuit qui ressemblaient à des perles précieuses.

    Il commença immédiatement à les cueillir. Il les assembla et les plaça dans son tilma. Le haut de la colline n’était pas une place où pouvait fleurir n’importe quelle fleur, car il y avait beaucoup de rochers, de ronces, d’épines, de nopales et de mezquites. Occasionnellement de l’herbe poussait, mais c’était au mois de décembre quand la végétation n’était pas gelée.

    Il descendit la colline immédiatement et porta les différentes roses qu’il avait cueillies à la Dame du ciel qui, en les voyant, les prit entre ses mains et les plaça à nouveau dans son tilma, lui disant : “Ô toi, le moindre de mes fils, cette variété de roses est une preuve et un signe que tu porteras à l’évêque. Tu lui diras en mon nom qu’il y verra là mon vœu et qu’il doit s’y conformer. Tu es mon ambassadeur, le plus digne de ma confiance. Je te l’ordonne rigoureusement de ne déplier ton manteau qu’en présence de l’évêque et de lui montrer ce que tu portes. Tu lui raconteras bien tout ; tu lui diras que je t’ai ordonné de grimper au haut de la colline et de cueillir les fleurs ; et aussi tout ce que tu as vu et admiré afin que tu puisses persuader le prélat d’accorder son soutien à ma demande qu’une église soit construite”.

    Après les conseils de la Dame du ciel, il prit le chemin qui mène directement à Mexico, heureux et sûr du succès, portant avec beaucoup de précaution le contenu de son tilma afin que rien ne s’échappe de ses mains, s’enivrant du parfum de cette variété de belles fleurs.

     

    LE MIRACLE DE L’IMAGE :

     

    Quand il arriva au palais épiscopal, le majordome vint à sa rencontre ainsi que d’autres serviteurs du prélat. Il les supplia de dire à l’évêque qu’il voulait le voir, mais personne ne voulait le faire ; ils faisaient semblant de ne pas l’entendre, probablement parce qu’il était trop tôt ou parce qu’ils le connaissaient comme étant un importun et qu’il les harcelait ; de plus, leurs collègues leur avaient raconté qu’ils l’avaient perdu de vue quand ils l’avaient suivi.

    Il attendit longtemps. Quand ils virent qu’il avait attendu longtemps debout, abattu, ne faisant rien, attendant d’être appelé et paraissant avoir quelque chose dans son tilma, ils s’approchèrent de lui afin de savoir ce qu’il portait. Juan Diego voyant qu’il ne pouvait cacher ce qu’il portait et sachant qu’il serait molesté, bousculé, lacéré, ouvrit un peu son tilma là où se trouvaient les fleurs. En voyant cette variété de roses de Castille hors saison, ils furent complètement stupéfaits parce qu’elles étaient si fraiches, en pleine floraison, si parfumées et si belles. Ils essayèrent de s’en emparer et de tirer quelques unes, mais ne réussirent à aucune des trois fois qu’ils osèrent le faire. Ils ne réussirent pas parce qu’à chaque fois qu’ils essayaient de les prendre, ils ne purent voir les fleurs réelles. A la place elles paraissaient peintes, imprimées ou cousues sur la toile. Ils allèrent alors dire à l’évêque ce qu’ils avaient vu, l’informant que l’Indien qui était venu à plusieurs reprises, voulait le voir et qu’il avait sûrement une raison pour l’avoir attendu avec anxiété si longtemps et être si désireux de le voir.

    En entendant cela l’évêque comprit qu’il avait apporté la preuve pour confirmer ses dires afin qu’il se conformât à la requête de l’Indien. Il ordonna de le faire entrer immédiatement. Dès son entrée Juan Diego s’agenouilla devant lui comme à l’accoutumée et raconta à nouveau ce qu’il avait vu et admiré, ainsi que le message. Il lui dit : “Monseigneur, j’ai fait ce que tu as commandé, je suis allé dire à mon Ama, ma Dame du ciel, Sainte Marie, précieuse mère de Dieu que tu as demandé un signe et une preuve afin que tu puisses croire qu’il faut construire une église là où elle l’a demandé ; je lui ai aussi dit que je t’avais donné ma parole, que je rapporterais un signe et une preuve de son désir comme tu l’as demandé. Elle se montra condescendante et agréa à ta requête. Tôt ce matin elle m’a envoyé te voir à nouveau ; je lui demandais une fois encore le signe afin que tu puisses me croire et elle me dit qu’elle me le donnerait et elle s’y conforma. Elle m’envoya au haut de la colline, là où j’avais l’habitude de la voir, pour cueillir une variété de roses de Castille. Après les avoir cueillies je les lui ai portées, elle les a prises de sa main et les a placées dans mon vêtement afin que je te les porte et te les donne en personne. Même si je savais que le haut de la colline n’était pas un endroit où pousseraient des fleurs, car il y a beaucoup de rochers, de ronces, d’épines, de nopales et de mezquites, j’avais encore des doutes. Quand je me suis approché du haut de la colline, je vis que j’étais au paradis où il y avait une variété d’exquises roses de Castille, couvertes de brillante rosée, et je les ai cueillies immédiatement. Elle m’a dit que je devais te les porter et je me suis exécuté, afin que tu puisses voir en elles le signe que tu m’as demandé et te conformer à son vœu ; aussi que mon message soit crédible. Voilà. Reçois-les”. Il déplia son vêtement blanc où il avait mis les fleurs et quand toutes les différentes variétés de roses de Castille tombèrent à terre apparut soudain le dessin de la précieuse Image de la toujours vierge Sainte Marie, Mère de Dieu, comme on la voit aujourd’hui dans l’église de Tepeyac, nommé Guadalupe.

    Quand l’évêque vit l’image, lui et tous ceux présents tombèrent à genoux. On l’admira beaucoup. Ils se levèrent pour la voir, ils tremblèrent et, avec tristesse, ils démontrèrent qu’ils la contemplaient avec leur cœur et leur esprit. L’évêque, avec des larmes de tristesse, pria et implora son pardon pour n’avoir pas accompli son vœu et sa requête. Quand il se releva, il détacha du cou de Juan Diego le vêtement sur lequel apparaissait l’Image de la Dame du ciel. Il le prit et le plaça dans sa chapelle. Juan Diego demeura un jour supplémentaire à l’évêché à la requête de l’évêque.

    Le jour suivant, l’évêque lui dit : “Montre-nous où la Dame du ciel désire qu’une église soit construite”. Et il invita immédiatement tous ceux présents à s’y rendre.

     

    APPARITION A JUAN BERNARDINO :

     

    Après que Juan Diego eut montré l’endroit où la dame du ciel voulait que son église soit construite, il demanda la permission de prendre congé. Il voulait rentrer chez lui pour voir son oncle Juan Bernardino, qui était gravement malade quand il l’avait quitté, pour aller à Tlatilolco appeler un prêtre afin d’entendre sa confession et lui donner l’absolution. La Dame du ciel lui avait dit que son oncle était guéri. Mais ils ne le laissèrent pas partir seul et l’accompagnèrent jusqu’à chez lui.

    Comme ils arrivèrent, ils virent que son oncle était heureux et en bonne santé. Il était très stupéfait de voir son neveu ainsi accompagné et honoré, et demandait la raison d’un tel honneur. Son neveu répondit que lorsqu’il partit chercher le prêtre pour entendre sa confession et lui donner l’absolution, la Dame du ciel lui apparut à Tepeyac, lui disant de ne pas être triste, que son oncle allait bien, ce qui l’a consolé. Elle l’a envoyé à Mexico voir l’évêque afin que ce dernier lui construise une maison à Tepeyac. L’oncle témoigna de ce que c’était vrai, qu’à cette occasion il fut guéri et qu’il l’avait vue de la même manière que son neveu, apprenant d’Elle qu’elle l’avait envoyé à Mexico pour voir l’évêque. La Dame lui dit aussi que, lorsqu’il irait voir l’évêque, il devrait lui révéler ce qu’il avait vu et lui expliquer de quelle façon Elle l’avait guéri miraculeusement et qu’Elle voulait être appelée “La toujours vierge Sainte Marie de Guadalupe” et que son image bénie soit aussi ainsi connue.

    Juan Bernardino fut conduit en la présence de l’évêque afin qu’il l’en informe et lui donne un témoignage ; son neveu et lui furent les invités de l’évêque chez lui jusqu’à ce que l’église consacrée à la Reine de Tepeyac soit construite, là où Juan Diego l’avait vue.

    L’évêque transféra l’image sacrée de la belle dame du ciel de sa chapelle privée à l’église principale, afin que tout le peuple puisse voir l’image bénie et l’admirer.

    La cité tout entière était sous le coup d’une grande émotion. Tous vinrent la voir, admirer l’image pieuse et prier. Ils s’émerveillèrent de son apparition dans ce divin miracle, car aucune personne humaine de ce monde n’avait peint cette image précieuse.

     

    PHENOMENE INEXPLIQUABLE :

     

    En 1936, le Dr Richard Kuhn, prix Nobel de Chimie, constate que les fibres de la "tilma" ne contiennent aucun colorant connu, ni minéral, ni végétal, ni animal, ni, à plus forte raison, synthétique. Les couleurs forment une surface unie, comme sur une photo, comme si le tissu d’agave avait fonctionné comme une pellicule photographique, en recevant directement l’image et la couleur sur chaque fil, par un effet de projection mystérieux.

    En 1951, un dessinateur, Carlos Salinas Chavez, remarque avec une simple loupe un homme barbu dans l’œil droit de l’image. A sa suite, l’examen des yeux va permettre de découvrir plusieurs personnages dans les yeux de la Vierge, dont l’image est imprimée avec la courbure et les trois réflexions d’image, de taille et d’orientation différentes, que l’on trouve dans les reflets d’une pupille réelle (phénomène de Purkinje-Samsom). Et lorsqu’une lumière est approchée, on observe les mêmes reflets que sur un œil vivant, sur la cornée, sur le bord de la pupille et dans le cristallin, qui se déplacent lorsqu’on bouge la source lumineuse (phénomène que l’on peut observer sur des yeux vivants, mais jamais sur des peintures: les toiles planes et opaques n’ont même pas de reflets).

    « On est en pleine folie. Mais les images sont là et on ne peut les ignorer » constatent les scientifiques.

    Les broderies de la tunique de la Vierge de Guadalupe ont aussi été étudiées et elles contiennent des rébus exprimant le nom de la colline des apparitions et le mystère du Christ dans le langage symbolique des anciens aztèques, et la position des étoiles sur le manteau correspond à une projection (et non une représentation : image miroir) de la position exacte des constellations au matin du 12 décembre 1531.

     

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    Les Grandes Pyramides :

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    Visions prophétiques expliquées :

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    Visions prophétiques de Daniel : Site “Histoire, Bible et Avenir”.

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    Vision sur la Côte d’Azur :

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    Apocalypse expliquée:

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    Les clés de l’Apocalypse:

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