Bible et Calendrier Maya 

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Les cycles astronomiques :

 

Les connaissances astronomiques "interdites"

 

Les connaissances astronomiques issues des révolutions synodiques des planètes ne sont jamais évoquées : est-ce dire qu’elles sont interdites ? Est-ce parce que par elles, nous obtenons les schémas des cycles astronomiques, mais aussi ceux des cycles historiques ?

 

a)      Les principales caractéristiques connues de Vénus.

 

Seconde planète du système solaire entre Mercure et la Terre, Vénus est l’astre le plus brillant du ciel après le Soleil et la Lune ; son élongation va jusqu’à 47° du Soleil, si bien qu’elle brille tard dans la nuit ou tôt avant le lever du jour ; elle se couche (ou se lève) jusqu’à 3 heures après (ou avant) le Soleil ; lorsqu’elle présente sa phase pleine, elle se trouve à environ 260 millions de km de la Terre et lorsqu’elle apparaît sous forme de croissant, elle est seulement à 41,4 millions de km (conjonction inférieure) : c’est la planète du système solaire qui s’approche le plus de la Terre. Sa distance au Soleil varie de 107,5 à 108,9 millions de kilomètres et son orbite autour de lui dure 224,7 jours ; Vénus se trouve placée à 7,58 % de la distance Soleil-Saturne (valeur : 100 %) contre 10,48 % pour la Terre. Vénus tourne sur elle-même en sens rétrograde en 243 jours (5832,23 h) et, semblable à la Terre par sa taille, elle mesure 12 104 km de diamètre contre 12 756,77 km pour notre planète (soit 94,88 %). Sa densité est de 5,25 contre 5,52 pour la Terre. Mais sa pression atmosphérique est 92 fois plus élevée que celle de notre planète et sa température varie de 753°C à 480°C. Son atmosphère est essentiellement composée de gaz carbonique (96 % de CO2) et les pluies sont composées d’acide sulfurique et d’eau. Le « jour vénusien » dure 116,74 jours tandis qu’il manque à l’année vénusienne (de 224,7 jours) juste 8,78 jours pour arriver jusqu’à deux « jours vénusiens » entiers (ou 2 fois 116,74 jours).

 

De la Terre, on ne peut observer au télescope que la couche impénétrable de ses nuages, principalement composés d’acide sulfurique, qui se déplacent jusqu’à environ 50 km de la surface du sol ; une autre couche atmosphérique, plus claire, s’élève jusqu’à 85 km. Les vents chargés de nuages tournent en « violentes tempêtes » à plus de 400 km/h en sens rétrograde tout autour de Vénus en 4 jours seulement.

 

Le relief de Vénus est connu grâce à l’envoi de sondes : couverte de vastes plaines, elle présente de grandes dépressions, dont la « Rift Valley », longue de 1400 km et profonde de 4 km. Elle a des reliefs de plus de 1000 m et les radars ont repéré des massifs montagneux qui s’élèvent jusqu’à 11 km au-dessus du rayon médian de la planète.

Enfin, Vénus ne possède pas de « lune », ni de champ magnétique.

 

 

Tableau des planètes n° 1 : distances des planètes.

 

 

Distance

 

 

Saturne

Distance

NB :

Planète :

Du Soleil :

Périhélie :

Aphélie :

100 % :

De la Terre :

1

Mercure

57,9

46

69,8

4,05%

91,7

2

Vénus

108,2

107,5

108,9

7,58%

41,4

3

Terre

149,6

147,1

152,2

10,48%

0

4

Mars

227,94

206,65

249,22

15,97%

78,4

5

Jupiter

778,33

740,9

815,7

54,54%

628,8

6

Saturne

1427

1347

1507

100%

1277,4

7

Uranus

2871

2735

3004

201,19%

2719,7

8

Neptune

4497,1

4456

4537

315,14%

4347,4

9

Pluton

5909,6

4436

7383

414,13%

5665,6

 

 

b)      Mariage de l’année invariable de 365 jours (année « magique ») avec le cycle de Vénus.

 

Le cycle vénusien du calendrier méso-américain (alignement Soleil – Vénus – Terre) est la période moyenne de cinq révolutions synodiques de Vénus.

 

Vénus apparaît dans le ciel tôt le matin en « étoile du Berger » pendant 240 jours (8 x 30 jours), puis elle disparaît derrière le Soleil pendant 90 jours (3 x 30 jours) ; elle reparaît ensuite dans le ciel après le coucher du Soleil en « étoile du Soir » pendant 240 autres jours, puis disparaît à nouveau pendant 14 jours (ou deux semaines) en passant devant le soleil. Cela fait un cycle complet de 584 jours :

 

240 j + 90 j + 240 j + 14 j = 584 jours.

 

Mais il s’agit de durées moyennes car Vénus compte en réalité cinq cycles irréguliers :

 

Ø      580 j + 587 j + 583 j + 583 j + 587 j = 2920 jours ;

Ø      2920 jours / 5 = 584 jours.

 

Son cycle astronomique précis est de 583,9207 jours, ou de 1,5987 années solaires tropiques.

La durée moyenne d’un cycle de Vénus étant de 584 jours, nous observons que ce cycle se divise en huit séries de 73 jours :

8 x 73 j = 584 jours.

 

L’intérêt de ce cycle de 73 jours, devenu « série initiale de 73 jours », c’est qu’il est commun à la fois avec les divisions de Vénus et celles de l’année solaire (qui compte cinq fois 73 jours) :

5 x 73 j = 365 jours.

 

C’est ainsi que le cycle moyen de « 5 révolutions synodiques de Vénus » correspond avec celui de « 8 années solaires » :

5 x 584 j = 8 x 365 j = 40 x 73 jours = 2920 jours.

 

En effet, huit séries de 73 jours (cycle de Vénus) multipliées par cinq séries de 73 jours (cycle de l’année solaire) font quarante séries de 73 jours ou 2920 jours qui comprennent un nombre entier de révolutions synodiques de Vénus et un nombre entier d’années solaires. C’est donc bien la « série initiale de 73 jours », qui permet de « marier » Vénus avec l’année solaire de 365 jours (année « magique ») parce qu’elle est commune aux deux cycles.

 

c)      Vénus assimilée au « Serpent ailé ».

 

La « Pierre du Soleil », qui fut découverte à Mexico, présente sur son pourtour deux serpents qui forment une révolution synodique complète de Vénus ; nous pouvons les nommer « Lucifer » et « Vesper », noms de Vénus apparaissant d’abord en « étoile du Matin », puis en « étoile du Soir ».

 

Remarquons que l’identification du serpent avec les apparitions de Vénus dans le ciel était courante en Méso-Amérique tandis que, dans l’Ancien Monde, « Lucifer » était à la fois le nom de Vénus et celui du Diable avant sa chute, lorsqu’il était encore un « Chérubin protecteur », porteur de lumière.

 

Ezéchiel ch. 28, v. 11-19 :

« Tu lui dira : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté… Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées… Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi… Je te précipite de la montagne de Dieu, et je te fais disparaître, chérubin protecteur… Je te jette par terre… Je fais sortir du milieu de toi un feu qui te dévore, je te réduis en cendres sur la terre… Tu es réduit au néant, tu ne seras plus à jamais ! »

 

Dans l’Ancien Monde, le Diable est identifié avec le « Serpent ancien » de l’Apocalypse (ch. 20, v. 2) : « Il saisit le Dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans ». Nous le retrouvons en Méso-amérique également représentée par un serpent : il s’agit du « Serpent à plumes » appelé Quetzalcóatl. Notons qu’en Méso-Amérique, Quetzalcóatl est vu sous sa forme glorieuse en tant que « chérubin » ou « Serpent ailé », porteur de lumière.

 

Nous savons, grâce aux textes bibliques, qu’il existe d’autres chérubins, lesquels représentent chacun un aspect particulier de la Création du livre de la Genèse : les reptiles (Serpent à plumes ou ailé), les oiseaux (Aigle représenté en vol), les animaux sauvages (Lion ailé), les animaux domestiques (Taureau ailé) et l’homme (Homme ailé). Le serpent ailé, également appelé Dragon, a manifestement élu domicile en Amérique Centrale, tandis que nous trouvons la représentation des autres chérubins dans tout le Moyen-Orient. En fait, Quetzalcóatl a été « séparé » des autres chérubins sur terre tout comme Lucifer a été «  séparé » du Trône de Dieu dans le ciel ; notons que nous le retrouvons quand même en Chine, c’est-à-dire relégué au loin, jusqu’aux « extrémités de la terre ».

 

d)      Les cycles représentés par la « Pierre du Soleil » de Mexico.

 

La « Pierre du Soleil » représente Vénus par une « étoile à huit branches » car chaque serpent entoure quatre des huit divisions marquées sur le pourtour du calendrier aztèque et, allongé sur quatre séries initiales de 73 jours, chacun compte 292 jours, durée représentée par un serpent vénusien ou serpent à plumes. Cette correspondance exacte des serpents avec les séries de 73 jours permet de marier les différentes phases de Vénus avec «  l’année magique » invariable de 365 jours (5 x 73 jours).

 

L’année solaire magique, qui prend cette appellation à cause de ses correspondances astronomiques avec les cycles des planètes Mercure, Vénus et Mars, comprenait en Méso-Amérique dix-huit mois de vingt jours (mois sacrés) pour faire 360 jours, auxquels il fallait ajouter cinq jours supplémentaires pour faire 365 jours. En Egypte, l’année civile se divisait en douze mois de trente jours (mois arithmétiques) pour faire également 360 jours, auxquels on ajoutait les cinq jours additionnels appelés « épagomènes » pour faire une année solaire semblable de 365 jours. L’année égyptienne était invariable et, de ce fait, elle correspondait elle aussi avec les cycles de Vénus.

Ainsi :

 

Ø      18 x 20 jours = 12 x 30 jours = 360 jours (année arithmétique) ;

Ø      360 jours + 5 jours additionnels = 365 jours = 5 x 73 jours (année magique).

 

Les cinq jours de fin d’année s’appelaient « nemontemi » en aztèque ou « uayeb » en maya, ce qui signifie « lit annuel ». La différence qu’il y avait entre l’année arithmétique de 360 jours et l’année solaire magique de 365 jours permettait de former un « lit annuel » dont le rôle était de marquer la position à l’intérieur de l’année solaire où se produisait la correspondance de celle-ci avec les « nouvelles Vénus » ou conjonctions « Terre-Vénus » qui se produisaient dans cette position précise de l’année solaire une fois seulement tous les huit ans : lorsque la « nouvelle Vénus » tombait à l’intérieur du « lit annuel », un cycle de huit années venait de s’accomplir et un nouveau commençait. Le « lit annuel » servait donc à marquer les cycles de huit ans et par conséquent à « marier » les années solaires avec les cycles de Vénus en les synchronisant : la « roue solaire » était synchronisée avec la « roue vénusienne ».

 

En effet, tous les deux ans s’écoulaient 730 jours ou dix fois 73 jours :

2 x 365 jours = 730 jours = 10 x 73 jours.

 

730 jours s’accordaient avec « une Vénus et un quart » ou bien avec deux serpents vénusiens et la moitié d’un troisième. En deux ans, le « lit annuel » était passé de la « Nouvelle Vénus » au « Premier Quartier » de Vénus, c’est-à-dire que tous les deux ans le lit annuel correspondait successivement avec chacune des quatre principales phases de Vénus : « Premier quartier », « Pleine Vénus », « Dernier quartier » et enfin « Nouvelle Vénus ».

 

Le lit annuel décomposait le cycle de 2920 jours de la façon suivante :

 

Ø      730 jours = une Vénus et un quart = Premier Quartier de Vénus ;

Ø      1460 jours = deux Vénus et demi = Pleine Vénus ;

Ø      2190 jours = trois Vénus et trois quart = Dernier Quartier de Vénus ;

Ø      2920 jours = cinq Vénus = Nouvelle Vénus.

 

La Pierre du Soleil met en relief les quatre principales divisions du cycle de Vénus parce qu’elles correspondent avec ses quatre principales phases : elles se synchronisent avec l’année solaire tous les deux ans en tombant dans le lit annuel. La première division, celle du point de départ du cycle, se situe entre les deux gueules ouvertes des serpents et marque la Nouvelle Vénus (lorsqu’elle passe devant le Soleil) ; la seconde, après 730 jours, se trouve au milieu du corps du premier serpent (« Lucifer ») et marque le Premier Quartier ; la troisième, après 1460 jours, tombe entre les queues des deux serpents et indique la Pleine Vénus (lorsqu’elle passe derrière le Soleil) ; la quatrième, après 2190 jours, est placée au milieu du corps du deuxième serpent (« Vesper ») pour marquer le Dernier Quartier. Et enfin, pour achever le cycle de 2920 jours, Vénus revient se placer entre les gueules des deux serpents (Nouvelle Vénus).

 

Les quatre divisions du cycle de huit ans en sous-cycles de deux ans expliquent pourquoi l’année solaire de 365 jours n’a pas été divisée plus simplement en cinq séries de 73 jours, mais en deux parties : l’une de 360 jours (année arithmétique) et l’autre de cinq jours (lit annuel). Mais, la Pierre du Soleil de Mexico met en relief la division du cycle de Vénus qui en huit séries de 73 jours, car elles servent à marquer ses principales structures sur lesquelles sont positionnés les deux serpents : la série initiale de 73 jours est de nature essentiellement vénusienne.

 

Ces remarques permettent d’affirmer que l’année solaire « magique » de 365 jours n’est pas la véritable année solaire, mais seulement une « création schématique particulière » qui lui est faite pour pouvoir l’adapter et la synchroniser, grâce à de telles divisions (360 jours + 5 jours), avec les structures particulières de Vénus, qui sont et restent les séries de 73 jours (8 x 73 jours) : il lui fallait nécessairement un « lit annuel » de cinq jours pour marquer ses relations particulières avec les différentes phases de Vénus.

 

Dans l’Ancien Monde, lorsque le calendrier égyptien (12 mois de 30 jours auxquels on ajoutait 5 jours additionnels) a été remplacé par le calendrier romain (12 mois dont chacun différait en nombre de jours pour faire 365 jours), la disparition du « lit annuel » ne permettait plus de distinguer les relations de l’année solaire avec les différentes phases de Vénus car l’année ne s’harmonisait plus avec Vénus, mais seulement avec les saisons.

L’année solaire méso-américaine oblige à rechercher la position réelle des séries de 73 jours du cycle de Vénus pour déterminer ce que doit être sa position effective à l’intérieur de la véritable année solaire de 365,2422 jours. Elle doit donc être « mobile » à l’intérieur des saisons, lesquelles sont déterminées par le Soleil. Il y a par nécessité deux modèles d’année solaire : l’un fixe et l’autre mobile. Le modèle « fixe » doit s’harmoniser sans cesse avec le Soleil et le modèle « mobile » doit suivre les évolutions de la planète Vénus (double système d’année solaire). Ainsi l’année solaire mobile, harmonisée avec Vénus, « glisse » à l’intérieur de l’année solaire fixe, laquelle est harmonisée avec le soleil par l’addition des jours des années bissextiles.

 

e)      Les principales caractéristiques connues de Mars.

 

Quatrième planète du système solaire, placée entre la Terre et Jupiter, Mars est la première planète extérieure, c’est-à-dire plus éloignée du Soleil que notre globe. Sa distance au Soleil est de 227 940 000 km, soit de 206 650 000 km au périhélie et de 249 220 000 km à l’aphélie ; sa distance de la Terre est de 78 400 000 km (son dernier rapprochement a eu lieu le 27 août 2003). La planète, qui parcours son orbite en 687 jours, effectue un tour sur elle-même en 24,62 h. Sa révolution synodique est de 779,9352 jours et s’arrondit à 780 jours.

 

Le diamètre équatorial de Mars atteint 6786 km, soit un peu plus de la moitié de celui de la Terre (53,20 %) et sa gravité fait environ le tiers de celle de la Terre. Avec un axe de rotation incliné de 24° sur le plan orbital (contre 23° 26’ pour la Terre), la « planète rouge », qui apparaît comme un petit disque rosâtre, connaît elle aussi des saisons. Sa masse est dix fois plus faible que celle de la Terre et son atmosphère, très faible, comprend 95 % de dioxyde de carbone, 2,7 % d’azote et des traces d’autres gaz dont 0,03 % de vapeur d’eau. Placée à 15,97 % de la distance « Soleil-Saturne » contre 10,48 % pour la Terre ou 7,58 % pour Vénus, Mars reçoit 2,3 fois moins d’énergie solaire que notre globe et elle est par conséquent beaucoup plus froide avec - 143°C minimum au pôle sud et 22°C maximum à l’équateur. Aux pôles se trouvent des calottes glaciaires, recouvertes de neige carbonique, qui changent d’aspect au fil des saisons. Les écarts de température entre le jour et la nuit atteignent 50°C et provoquent des vents très violents dans une atmosphère 100 fois moins dense que la nôtre ; le réseau des structures sombres et régulières, observé par Schiaparelli en 1877, ne provient que d’illusions optiques, lesquelles sont produites par des turbulences atmosphériques. La surface est désertique, couverte d’une poussière d’oxyde de fer qui lui donne sa couleur de « rouille » et donne à son atmosphère une couleur rosâtre.

 

Le relief comprend des cratères et des bassins semblables à ceux de la Lune, des chaînes volcaniques, des dunes et des rivières fossiles, preuve que de l’eau a coulé jadis sur la surface de Mars. Son principal volcan, Mons Olympus, s’étend sur 600 km et s’élève jusqu’à 26 km : il est le plus grand volcan connu du système solaire. On croit que la « planète rouge » abrite la vie depuis l’Antiquité.

 

Mars possède deux petits satellites, Phobos (la Peur) et Deimos (la Terreur), sans doute des astéroïdes capturés il y a plus de trois milliards d’années (respectivement fils et compagnon du dieu romain de la guerre).

 

 

Tableau des satellites de la Terre et de Mars :

 

 

 

 

(Jours)

(kilomètres)

(Km)

NB :

Planète :

NB :

Satellite :

Orbite :

Rayon ou dimensions :

Distance :

1

Terre

1

Lune

27,32166084

1738

384401

2

Mars

1

Phobos

0,31891

6,8 x 22,4 x 18,4

9738

3

2

2

Deimos

1,26244

15 x 12,2 x 10,4

23459

 

 

Tableau des planètes N° 2 : orbites, rotations et révolutions synodiques.

 

 

Période

Orbite

Km/s

Période

Saturne :

Révolution

NB :

Planète :

Orbite :

EXC. :

Vitesse :

Rot. Sid. :

100 % :

synodique :

1

Mercure

87,969 j

0,2056

47,9

1407 h

4,05%

115,8763

2

Vénus

224,7 j

0,0068

35,03

5832,23 h R

7,58%

583,9207

3

Terre

365,26 j

0,017

29,8

23,93 h

10,48%

0

4

Mars

687 j

0,0934

24,1

24,62 h

15,97%

779,9352

5

Jupiter

11,86 ans

0,0483

13,1

9,84 h

54,54%

398,8840

6

Saturne

29,45 ans

0,056

9,7

10,233 h

100%

378,0919

7

Uranus

84,02 ans

0,046

6,8

17,9 h R

201,19%

369,6565

8

Neptune

164,8 ans

0,0097

5,45

19,2 h

315,14%

367,4864

9

Pluton

247,7 ans

0,25

4,74

153 h R

414,13%

366,7327

 

 

f)       Mariage de l’année invariable de 365 jours avec les cycles de Mars.

 

L’année magique de 365 jours a la propriété de se « marier » également avec les révolutions synodiques des autres planètes.

 

L’année sacrée de 260 jours (« tonalpouali » en aztèque ou « tzolkin » en maya) se divise en treize mois de vingt jours ; c’est elle qui impose la division de l’année arithmétique (360 jours) en 18 mois de 20 jours au lieu de 12 mois de 30 jours. Elle provient d’une division d’un cycle plus grand, celui de la révolution synodique de la planète Mars qui compte 780 jours ou 3 x 260 jours :

 

780 jours = 3 x 260 jours (années sacrées) = 39 x 20 jours = 2 x 390 jours (années solaires sacrées).

 

Le cycle de 390 jours (année solaire sacrée ou demi Mars) peut se diviser en 13 fois 30 jours, mais pas en un nombre entier de mois de vingt jours :

 

Ø      390 jours / 20 jours  = 19,5 ;

Ø      390 jours / 30 jours = 13.

 

Il faut noter que la révolution synodique de Mars ne doit pas se diviser en deux partie (2 x 390 jours), comme celle de Vénus, mais en trois parties (3 x 260 jours) parce que Mars est une planète extérieure, c’est-à-dire plus éloignée du Soleil que la Terre, comme Jupiter et Saturne. En effet, Mars passe derrière la Terre et, lorsqu’elle arrive à la moitié de son cycle, elle brille dans la nuit au milieu du ciel (alignement Soleil – Terre – Mars), tandis que Vénus, à la moitié de son cycle, passe derrière le Soleil et devient invisible (alignement Vénus – Soleil – Terre). Les deux types de planètes fonctionnent par conséquent « à l’envers » l’une par rapport à l’autre : Vénus, qui commence son cycle entre le Soleil et la Terre,  prend son essor pour passer derrière le Soleil, tandis que Mars, qui commence son cycle derrière le Soleil, prend son essor pour passer ensuite derrière la Terre. Mars ne devient invisible qu’une seule fois, lorsqu’elle passe derrière le Soleil, tandis que Vénus devient invisible deux fois : au début de son cycle lorsqu’elle se trouve entre le Soleil et la Terre, puis à la moitié de son cycle, lorsqu’elle passe derrière le Soleil. C’est pourquoi la révolution synodique de Mars ne se divise pas en deux parties comme celle de Vénus, mais en trois parties, qui forment son cycle de trois fois 260 jours :

 

Ø      1° cycle de 260 jours : lever progressif de Mars jusqu’à 260 jours ;

Ø      2° cycle de 260 jours : Mars brille au milieu de la nuit jusqu’à 520 jours ;

Ø      3° cycle de 260 jours : coucher progressif de Mars jusqu’à 780 jours.

 

Les années sacrées (de 260 jours) doivent définir la position réelle de Mars dans le ciel et se grouper par conséquent en séries de trois : son cycle peut être représenté par un triangle équilatéral dont chaque côté représente une année sacrée. La Terre se trouve placée au centre du triangle et le Soleil se situe au sommet du triangle ; la base du triangle représente Mars brillant au milieu de la nuit. Vénus peut être représentée par une croix (?), qui marque ses quatre phases, et Mars doit l’être par un triangle équilatéral (Δ).

 

Les Olmèques, qui créèrent le calendrier méso-américain sans doute grâce à l’initiation des Phéniciens qui traversèrent l’Océan Atlantique au XI° siècle avant notre ère (l’époque Olmèque commença en 1094 av. notre ère), avaient l’habitude de s’identifier avec le jaguar, que nous retrouvons dans les représentations d’hommes jaguars. En effet, cet animal sortait pour chasser pendant la nuit, au moment où Mars brillait dans la voûte céleste : le félin s’identifiait ainsi à la fois avec la planète Mars et le peuple Olmèque, c’est-à-dire avec l’homme lui-même. Lorsque l’homme s’identifiait avec le jaguar, il le faisait en réalité avec Mars. Mars était donc représentée par un jaguar tout comme Vénus l’était par le serpent à plumes.

 

Le jaguar rappelle le lion et ce dernier, représenté « ailé », est le chérubin à tête de lion qui représente la création des animaux sauvages. En l’absence de lion en Amérique, c’est le jaguar qui fut choisi pour représenter la planète Mars, laquelle s’associe avec le lion ailé, très connu au Moyen-Orient. Le Sphinx, lion à tête humaine, tirerait également son origine de la planète Mars.

 

Nous avons ainsi obtenu deux représentations de chérubins :

 

1)      le serpent ailé ou Dragon, représenté par la planète Vénus ;

2)      le lion ailé ou jaguar méso-américain, représenté par la planète Mars.

 

Cela nous permet de penser que chaque chérubin, que nous trouvons représentés au Moyen-Orient et dans les textes bibliques, s’identifie avec la création du livre de la Genèse, mais aussi avec l’une des planètes du système solaire.

 

De ce point de vue, l’aigle serait un deuxième aspect de Vénus (à la fois « serpent et aigle » pour représenter les reptiles et les oiseaux) tandis que le taureau ailé s’apparenterait avec la planète Mercure (chérubin des animaux domestiques).

 

Il reste encore la représentation du chérubin à face humaine, qui pourrait être l’homme lui-même. L’homme serait directement représenté par le Soleil (fils de Ré) et la femme par la Lune (songe de Joseph dans Genèse ch. 37, v. 9-10).

 

L’année sacrée de 260 jours s’accordait aussi avec l’année magique de 365 jours car le premier jour de l’année magique coïncidait à nouveau avec le premier jour de l’année sacrée une fois tous les cinquante-deux ans ou en 18 980 jours :

 

365 jours x 52 = 73 x 260 jours = 18 980 jours.

 

Mais aussi :

 

18 980 jours = 65 x 292 jours (serpents à plumes).

 

Nous observons que 18 980 jours (52 ans) ne s’accordent pas seulement avec 73 années sacrées (73 x 260 jours), mais aussi avec 65 serpents à plumes (65 x 292 jours) ou 32 cycles de Vénus et demi. Grâce à la triple correspondance « années magiques », « années sacrées » et « serpents vénusiens », les Indiens de la Méso-Amérique obtenaient en 52 ans une triple harmonie des mouvements de la Terre, qui gravite elle aussi autour du Soleil (année solaire), de Vénus et de Mars.

 

Deux cycles de 52 ans font 104 ans ou treize fois huit ans, en correspondance avec 13 cycles de cinq Vénus ; en 104 ans, nous obtenons le schéma suivant :

 

 

XIII                       13                    XIII

                             13

13             13        XIII     13        13

                             13

XIII                       13                    XIII

 

 

Les stations de Vénus sont représentées en quinconce et les stations des années solaires le sont en croix.

 

Nous avons cinq stations de 13 Vénus (en chiffres romains) et huit stations de 13 années solaires (en chiffres arabes). Soit :

 

5 x 13 x 584 jours = 8 x 13 x 365 jours = 37 960 jours = 65 Vénus (5 x 13) = 104 ans (8 x 13).

 

L’ensemble forme la représentation classique des cycles historiques connus en Méso-Amérique et elle revient comme un leitmotiv. Il comprend également 146 années sacrées (2 x 73), c’est-à-dire 73 fois 520 jours ou 48 Mars et deux tiers.

 

Résumé :

 

Ø      104 années magiques = 37 960 jours (104 x 365 jours) ;

Ø      104 années magiques = 146 années sacrées (146 x 260 jours) ;

Ø      104 années magiques = 48 Mars (48 x 780 jours) et deux tiers (520 jours) ;

Ø      104 années magiques = 65 Vénus (65 x 584 jours) = 130 serpents à plumes (130 x 292 jours) ;

Ø      104 années magiques = 13 fois huit ans (13 x 2920 jours) = 13 cycles de 5 Vénus (13 x 2920 jours).

 

Mais il faut trois fois cinquante-deux ans ou 156 ans (156 x 365 jours) pour obtenir un véritable « mariage » des cycles de Mars avec l’année solaire :

156 x 365 jours = 56 940 jours = 73 Mars (73 x 780 jours).

 

g)      Les principales caractéristiques connues de Mercure.

 

Mercure est la planète la plus proche du Soleil : sa distance varie entre 45,986 millions de km au périhélie et 69,817 millions de km à l’aphélie ; elle se rapproche jusqu’à 91,7 millions de km de la Terre lorsqu’elle se trouve en conjonction inférieure. Sa distance moyenne du Soleil est de 43 millions de km et, vue de la Terre, elle ne s’en écarte que de 28° au maximum. Elle reste toujours très difficile à observer car elle ne peut être vue qu’au cours de son élongation maximum entre 18° et 28° du Soleil, à l’aube pendant une heure avant le lever du Soleil ou au crépuscule pendant une heure après son coucher. Trop proche du Soleil, elle a un mouvement nettement plus rapide que celui des autres planètes, ce qui ne permet de l’observer que pendant quelques jours consécutifs seulement.

 

Elle décrit en 87,969 jours une orbite très excentrique, inclinée de 7° sur le plan de l’écliptique et tourne sur elle-même en 58,625 jours (1407 h). Un jour solaire sur Mercure correspond à 176 jours terrestres. Elle mesure un diamètre de 4878 km contre 3476 km pour la Lune, dont la taille ne fait par conséquent que 71,26 % de celle de Mercure. Mais cette dernière ne fait à son tour que 53,20 % de la taille de la Terre.

 

Mercure a une densité comparable à celle du globe terrestre (5,43 contre 5,52) et son atmosphère, composée d’un voile d’hélium, est quasiment inexistante. Elle est la planète du système solaire qui connaît les écarts de température les plus importants, de 570°C en moyenne, entre 400°C le jour et 170°C la nuit.

 

Le relief de Mercure ressemble tout à fait à celui de la Lune avec des régions montagneuses, des cratères et de longues failles rectilignes. Mais on distingue sur Mercure un cratère géant, Mare Caloris, long d’environ 1400 km, profond de 9 km et entouré de grandes « murailles » d’environ 2 km de hauteur ; une collision avec une météorite de grande taille, qui daterait de 3,5 milliards d’années, aurait failli briser toute la planète en morceaux car on observe aux antipodes de Mare Caloris des failles qui ont été provoquées par l’impact du choc. Ce qui fait penser à la ceinture d’astéroïdes qui se trouve entre Mars et Jupiter, laquelle devait être à l’origine une véritable planète, depuis éclatée et brisée en morceaux…

 

Les deux apparitions successives de Mercure dans le ciel lui ont donné dans l’Antiquité les noms d’Hermès (Mercure en étoile du soir) et d’Apollon (Mercure en étoile du matin).

 

 

Tableau des planètes N° 3 : diamètres, masses, volumes et densités.

3

 

(Kilomètres)

Terre : 1.

Terre : 1.

Saturne :

 

Terre = 1.

NB

Planète :

Diamètre :

Masse :

Volume :

100 % :

Densité :

Densité :

1

Mercure

4878

0,055

0,056

4,05%

5,43

0,98

2

Vénus

12104

0,82

0,85

7,58%

5,25

0,95

3

Terre

12756

1

1

10,48%

5,52

1

4

Mars

6786

0,107

0,15

15,97%

3,94

0,71

5

Jupiter

142984

318

1316

54,54%

1,33

0,24

6

Saturne

120536

95

755

100%

0,69

0,13

7

Uranus

51118

14,5

63

201,19%

1,29

0,23

8

Neptune

49528

17

57

315,14%

1,64

0,3

9

Pluton

2284

0,002

0,006

414,13%

2,07

0,38

 

 

h)      Mariage de l’année magique avec les cycles de Mercure.

 

La connaissance du calendrier méso-américain reste imparfaite tout aussi longtemps que l’on ignore les cycles de Mercure qui ont été plus particulièrement étudiés par les Mayas. Les Mayas développèrent une chronologie appelée « Compte long » qui était fondée sur les cycles de vingt ans (katuns) et de quatre siècles (Baktuns). Malheureusement, la chronologie du Compte long fut abandonnée en même temps que l’ont été les cités mayas à la fin de l’époque classique car ils redoutaient la fin du Quatrième Soleil (4° période de 1040 ans) qui pouvait être provoquée par une catastrophe cosmique.

 

La chronologie du Compte long se fonde en premier lieu sur les cycles de vingt ans qui sont déterminés par les révolutions synodiques de Mercure. A Copán, dans le Honduras, près de la frontière du Guatemala, se trouve un escalier monumental appelé « Escalier des Hiéroglyphes » ; il permet de gravir une Pyramide en Terrasses de vingt mètres de haut et compte soixante-trois marches de dix mètres de large, toutes gravées de glyphes. C’est la plus longue inscription glyphique connue en zone maya car elle comprend 2500 glyphes gravés. L’Escalier Hiéroglyphique représente les soixante-trois révolutions synodiques de Mercure en vingt ans (20 x 365 jours).

 

Ø      Révolution synodique de Mercure : 115,8763 jours.

Ø      115,8763 jours x 63 = 7300 jours = 365 jours x 20.

 

Le cycle de 63 Mercure se décompose naturellement en sept fois « 9 Mercure ». Neuf Mercure font 1042 jours, 21 h et 16 min., et 63 Mercure font exactement 7300 jours et 5 h. Les Mayas comptaient le temps en jours entiers pour établir les cycles sans tenir compte des divisions horaires. Ainsi, ils comptaient une année solaire de 365 jours entiers au lieu de 365,2422 jours, une Vénus de 584 jours au lieu de 583,9207 jours, une Mars de 780 jours au lieu de 779,9352 jours et enfin, un cycle de 63 Mercure valait 7300 jours au lieu de 7300,2069 jours.

Par ailleurs, les écarts qui apparaissent entre les comptes des cycles en nombre de jours entiers et ceux des cycles réels des planètes n’étaient pas ignorés, mais ils permettaient de compter de façon séparée de plus grands cycles.

 

7300 jours font 100 fois 73 jours (série initiale de Vénus) ou 25 serpents vénusiens (demi Vénus de 292 jours). Les glyphes gravés sur les marches de l’Escalier des Hiéroglyphes de Copan se classent en vingt-cinq groupes de cent glyphes puisqu’il en compte au total 2500 ; or, si nous divisons nos 7300 jours (du cycle de 63 Mercure) par 25, nous obtenons 292 jours ou un serpent à plumes (moitié de Vénus) :

 

Ø      7300 jours = 25 x 292 jours (25 demi Vénus) = 63 Mercure.

Ø      63 marches = 2500 glyphes = 25 x 100 glyphes en analogie avec 25 serpents vénusiens ;

Ø      100 glyphes = représentation de la valeur d’un serpent vénusien de 292 jours.

 

L’Escalier des Hiéroglyphes de Copan met en valeur le cycle de 63 Mercure en l’harmonisant avec celui de 25 serpents à plumes, car cent glyphes de l’escalier représentent une demi Vénus. Ainsi, les correspondances complètes du cycle sont :

 

63 Mercure = 7300 jours = 20 x 365 jours = 25 x 292 jours (Serpents vénusiens ou 12,5 Vénus).

 

La Pyramide en Terrasses de Copán, avec ses Escaliers Hiéroglyphiques, représente donc bien un cycle complet de 20 ans qui comprend 20 années solaires magiques, 63 Mercure (nombre de marches) et 25 serpents vénusiens (25 séries de 100 glyphes).

 

i)        Les cycles cachés de Mercure.

 

Une Mercure dure 116 jours (115,8763 jours) et se divise naturellement en 4 fois 29 jours ; en huit Mercure, nous obtenons :

 

8 x 115,8763 jours = 927,01 jours.

 

Huit fois 116 jours font 928 jours, soit un jour de plus que 927 jours réels de son cycle. Il faut donc compter quatre fois vingt-neuf jours pour chaque Mercure jusqu’à huit cycles de Mercure accomplis ; la huitième Mercure ne doit compter plus que 115 jours au lieu de 116.

Le cycle trouvé de 927 jours qui compte huit Mercure se divise en 9 fois 103 jours et nous obtenons de ce fait des « séries initiales » de « neuf » et de « 103 » jours ; ces séries initiales permettent de compter les cycles de Mercure en les groupant par séries de huit.

 

Quarante séries de huit Mercure font 37080 jours, lesquels font 103 années arithmétiques (103 x 360 jours) ou 63,5 Vénus :

 

1.      927 jours x 40 = 37080 jours = 103 x 360 jours = 63,5 x 583,9207 jours (Vénus réelles).

2.      927 jours x 80 = 74160 jours = 206 x 360 jours = 127 Vénus = 640 Mercure.

 

Le cycle de 80 séries de huit Mercure (640 Mercure) permet d’obtenir un nombre entier de Vénus (127 Vénus) et d’années arithmétiques (206 x 360 jours). Les années arithmétiques remplacent ici les années solaires magiques de 365 jours et c’est donc Mercure qui est à l’origine de l’adoption des années arithmétiques dans le Compte long de la chronologie du calendrier méso-américain.

 

Mercure s’accorde à la fois avec les années solaires de 365 jours en 20 ans (cycle de 63 Mercure en 7300 jours) et avec les années arithmétiques de 360 jours en 206 années arithmétiques qui comprennent 127 Vénus ou 640 Mercure. Le Compte long de la chronologie méso-américaine se fonde sur l’année arithmétique de 360 jours, mais il inclus aussi en lui-même tous les autres cycles.

 

j)        Les principales caractéristiques connues de la Lune.

 

La Lune est le seul satellite de dimension significative des planètes telluriques, à savoir : Mercure, Vénus, Terre et Mars ; son diamètre fait 71,25 % de celui de Mercure car il s’élève à 3476 km (c’est-à-dire 0,2725 fois le diamètre de la Terre ou bien 27,25 % de sa taille) ; sa distance moyenne à la Terre est de 380 401 km. La Lune nous présente toujours la même face car sa période de rotation sur elle-même est exactement égale à celle de sa révolution autour de la Terre : 27,32 jours (27 jours 7 h 43 min. 14,95 s).

 

Quand la Lune est en conjonction avec le Soleil (entre le Soleil et la Terre), sa face éclairée par le Soleil est entièrement cachée : c’est la nouvelle lune. Sept à huit jours après la nouvelle lune, le disque lunaire apparaît sous la forme d’un demi-cercle : c’est le premier quartier. Quinze jours après la nouvelle lune, celle-ci est en opposition avec le Soleil et c’est la pleine lune. Le dernier quartier se réalise 7 jours après la pleine lune. Lorsqu’une moitié de la Lune est illuminée par le Soleil tandis que l’autre reste dans l’ombre (premier et dernier quartiers), la ligne de démarcation entre les deux moitiés est appelée « terminateur ». Dans la zone du terminateur, l’angle de rayonnement du Soleil est suffisamment faible pour que les ombres créées fassent ressortir tous les détails du paysage lunaire : les cratères et les montagnes sont ainsi mis en relief. Par ailleurs, l’absence d’atmosphère sur la Lune permet une observation astronomique plus fine.

 

Le relief lunaire est constitué de vastes plaines, de « mers », qui s’opposent à des reliefs tourmentés avec des continents dominés par des chaînes de montagnes : le mont Leibniz s’élève jusqu’à 8200 m. Le sol lunaire est parsemé de multiples cratères d’origine météoritique ; certains, les cirques, ont un diamètre élevé : 270 km pour le cirque Bailly et 340 km pour le cirque Schiller.

 

La durée du mois synodique (cycle d’une lunaison) est de 29,53058825 jours ou 29 jours 12 h et 44 min. L’orbite de la Lune est incliné de 5,13° par rapport à la trajectoire apparente du soleil et il en résulte, qu’à certains moments, le Soleil et la Lune se superposent pour un observateur terrien (alignement Terre – Lune – Soleil) ; dans ce cas, on assiste à une éclipse de Soleil : son disque est totalement (ou partiellement) masqué par la Lune. Dans le cas opposé (alignement Soleil – Terre – Lune), la Lune disparaît à l’intérieur du cône d’ombre que projette la Terre : il y a alors une éclipse de Lune.

 

Pour qu’il y ait une éclipse, il faut que la trajectoire de la Lune dans son orbite soit voisine de l’écliptique, de ses points d’intersection appelés « nœuds » : lorsque la Lune traverse l’écliptique de l’hémisphère Sud vers l’hémisphère Nord, elle passe au nœud ascendant et quand elle le traverse en sens inverse, elle passe au nœud descendant.

 

Le cycle de Saros (période de 18 ans et 11 jours, ou 6585,3 jours, qui règle le retour périodique des éclipses) compte 223 lunaisons (29,531 jours) en correspondance avec 242 révolutions draconitiques (27,212 jours) et 38 nœuds d’éclipses (173,3 jours). Il se produit dans ce cycle : 42 éclipses de Soleil et 42 éclipses de Lune, lesquelles se reproduisent dans le même ordre.

 

La pesanteur à la surface de la Lune est égale au 1/6 de la pesanteur terrestre ; aussi, la vitesse nécessaire pour qu’un corps se libère de l’attraction lunaire n’est que de 2,38 km/s, contre 11,2 km/s sur la Terre.

 

Les marées terrestres sont dues à l’attraction de la Lune sur les masses océaniques ; le Soleil intervient, à un degré moindre pour amplifier ou contrarier cette action.

 

k)     Les cycles lunaires dans le calendrier méso-américain.

 

Le cycle lunaire méso-américain comprend 11960 jours, lesquels représentent 405 lunaisons, 69 nœuds d’éclipses, 46 années sacrées (260 jours) ou 23 cycles de 520 jours (deux années sacrées) dont chacun contient 3 nœuds d’éclipses.

 

Le cycle de 405 lunaisons comprend 45 groupes de 9 lunaisons ou 5 groupes de 81 lunaisons. 81 lunaisons (9 x 9 lunaisons) comptent 2392 jours et 5 fois ce nombre font bien 11960 jours. Le cycle de 81 lunaisons comprend 2392 jours qui se décomposent ainsi :

 

Ø      2392 jours = 23 jours x 13 jours x 8 jours (cube de 2).

 

Ainsi apparaissent les séries initiales de « 23 jours » et de « 13 jours ».

 

Les principales « séries initiales » du calendrier méso-américain sont celles de 9, de 13, de 73 et de 20 jours. La série initiale de 20 jours est la plus importante d’entre elles car, « mariée » avec chacune des autres, elle qui forme les principaux cycles du calendrier : 9 fois 20 jours font 180 jours (moitié d’une année arithmétique de 360 jours) ; 13 fois 20 jours font 260 jours (un tiers du cycle de Mars) ; et 73 fois 20 jours font 1460 jours (c’est-à-dire quatre années solaires en harmonie avec cinq serpents vénusiens).

 

Mais s’ajoutent à ces séries initiales fondamentales d’autres moins connues qui sont : celle de 29 jours (phases de Mercure), celle de 103 jours (dans le cycle de huit Mercure) et celle de 23 jours. Cette dernière permet d’obtenir un cycle lunaire de 11960 jours qui compte 405 lunaisons (45 fois 9 lunaisons), ou bien celui de 81 lunaisons (9 x 9 lunaisons) qui compte un nombre entier de jours (2392 jours). Mais c’est le cycle de 520 jours (deux tiers du cycle de Mars) qui permet au cycle lunaire méso-américain de s’harmoniser avec les cycles d’éclipses du Soleil et de la Lune car il contient trois nœuds d’éclipses (3 x 173,3 jours).

 

Il faut d’abord compter un cycle de neuf lunaisons qui comprend 265,7753 jours. Le système des cycles impose de compter les jours en nombres entiers et il faut par conséquent retenir 266 jours pour neuf lunaison, c’est-à-dire 14 x 19 jours. Apparaissent alors deux nouvelles séries initiales, celles de 7 (la semaine) et de 19 jours.

 

Les lunaisons se comptent en cycles alternés de 29 et de 30 jours jusqu’à 266 jours. Les séries de 7 et 19 jours font 133 jours ou 4,5 lunaisons et, pour obtenir un nombre entier de lunaisons, il faut compter deux cycles de 133 jours qui font 266 jours. Mais 405 lunaisons ou 45 fois 9 lunaisons font 11960 jours au lieu de 11970 jours (266 jours x 45). Ainsi, il apparaît que le cycle de 45 fois 266 jours dépasse de 10 jours celui de 11960 jours. Il faut par conséquent retrancher en moyenne un jour toutes les 40,5 lunaisons. Pour cela il suffit de retrancher un jour toutes les 45 lunaisons (5 x 9 lunaisons) et ensuite, comme il y a 9 fois 45 lunaisons dans le cycle de 405 lunaisons, il faudra retrancher un nouveau jour dans le dernier groupe de 9 lunaisons du dernier ensemble de 45 lunaisons, lequel achève le cycle complet de 405 lunaisons. Dix jours auront enfin été retranchés au total.

 

La complexité de ces cycles permet toutefois de grouper les lunaisons par séries de neuf, de les harmoniser avec les cycles de Mars (520 jours = deux tiers de Mars) et avec les cycles d’éclipses du Soleil et de la Lune (520 jours = 3 nœuds d’éclipses).

 

La Lune s’harmonise avec Mars et, comme elle, elle est observée vue de la Terre comme le sont toutes les planètes extérieures du système solaire car, comme celles-ci, elle ne passe qu’une seule fois devant le Soleil dans son cycle d’orbite : elle reste visible au milieu de la nuit tout comme Mars, Jupiter et Saturne.

 

l)        Les astéroïdes et planétoïdes.

 

Le nombre des astéroïdes est supérieur à 35 000 et leur masse totale est inférieure au 1/1000 de celle de la Terre. Le plus gros, Cérès, a un diamètre de 934 km.

 

L’origine de la ceinture principale d’astéroïdes reste mystérieuse. La seconde loi de Bode-Titius prévoit la présence d’une planète dans cette zone. Les astronomes s’accordent à dire que les astéroïdes ont la même origine que les planètes.

 

Loi de Bode-Titius :

La distance d’une planète au Soleil d = 0,4 + (0,3.2n – 1), d étant exprimée en unités astronomiques et n étant le rang de la planète ; la relation est exacte de n = 0 (Mercure) jusqu’à n = 7 (Uranus).

 

 

Les principaux astéroïdes :

 

 

Millions de km

Dimensions ou

 

NB :

Nom :

Distance :

Diamètre (km) :

Albédo :

1

Gaspra

205,00

17 x 10

0,20

2

Ida

270,00

58 x 23

?

3

Vesta

353,40

525

0,38

4

Eunomia

395,50

305

0,19

5

Cérès

413,90

934

0,10

6

Pallas

414,50

522

0,14

7

Psyché

437,10

254

0,10

8

Interamnia

458,10

334

0,06

9

Europe

463,30

312

0,06

10

Hygiea

470,30

408

0,08

11

Davida

475,40

328

0,05

12

Sylvia

521,50

260

0,04

 

Total :

4878,00

 

 

 

Moyenne :

406,50

 

 

 

 

Nous pouvons observer que Cérès, le plus gros astéroïde (934 km de diamètre), occupe la distance moyenne des principaux astéroïdes et se trouve à 29 % de la distance Soleil – Saturne :

 

 

Astéroïdes :

 

 

Millions de km

Saturne :

NB :

Nom :

Distance :

100 % :

1

Gaspra

205,00

14,366

2

Ida

270,00

18,921

3

Vesta

353,40

24,765

4

Eunomia

395,50

27,715

5

Cérès

413,90

29,005

6

Pallas

414,50

29,047

7

Psyché

437,10

30,631

8

Interamnia

458,10

32,102

9

Europe

463,30

32,467

10

Hygiea

470,30

32,957

11

Davida

475,40

33,315

12

Sylvia

521,50

36,545

 

Total :

4878,00

341,836

 

Moyenne :

406,50

28,486

 

Il en est de même pour Pallas (522 km de diamètre) qui se situe à 29,047 % de cette distance et pour Psyché (254 km de diamètre) qui se place à 30,631 % de la distance Soleil – Saturne. Cette unité de mesure (distance Soleil – Saturne) diffère de l’unité astronomique (distance Soleil – Terre), mais dispose les planètes de façon plus logique dans le système solaire ; nous obtenons ainsi les positions moyennes calculées en % :

 

Ø      Mercure placée à environ              4 % ;

Ø      Vénus à environ                            7,5 % ;

Ø      Terre à environ                             10,5 % ;

Ø      Mars à environ                              16 % ;

Ø      Ceinture d’astéroïdes à environ   30 % ;

Ø      Jupiter à environ                           54,5 % ;

Ø      Saturne à                                     100 % (unité Soleil – Saturne) ;

Ø      Uranus à environ                          201 % ;

Ø      Neptune à environ                        315 % ;

Ø      Pluton à environ                           414 %.

 

·        Vénus est placée au double de la position de Mercure ;

·        Mars est placée au double de la position de Vénus ;

·        La Ceinture d’astéroïdes est placée au double de la position de Mars ;

·        Jupiter est placée à la moitié de la position de Saturne ;

·        Uranus est placée au double de la position de Saturne ;

·        Neptune est placée au triple de la position de Saturne ;

·        Pluton est placée au double de la position d’Uranus ou au quadruple de celle de Saturne.

·        La Terre est placée à 1/10° de la position de Saturne.

 

Il y a des rapports de proportions évidents dans les distances des planètes les unes par rapport aux autres et la distance Soleil – Saturne peut ainsi servir d’étalon de mesure. De plus, sur une échelle de quatre unités « Soleil – Saturne », nous pouvons convenablement disposer toutes les planètes du système solaire :

 

Ø      Mercure placée à environ              0,04 ;

Ø      Vénus à environ                                        0,075 ;

Ø      Terre à environ                                         0,10 ;

Ø      Mars à environ                                         0,15 ;

Ø      Ceinture d’astéroïdes à environ               0,30 ;

Ø      Jupiter à environ                                      0,50 ;

Ø      Saturne à                                                 1,00 (unité Soleil – Saturne) ;

Ø      Uranus à environ                                      2,00 ;

Ø      Neptune à environ                                    3,00 ;

Ø      Pluton à environ                                       4,00.

 

Cérès :

Cérès fut découvert par le Directeur de l’observatoire de Palerme, G. PIAZZI, le 1° janvier 1801 à l’endroit même où la loi de Bode-Titius suggère l’existence d’une planète. Le 28 mars 1802 Pallas est découvert avec une orbite similaire à celle de Cérès, puis Junon en 1804 et Vesta en 1807.

 

Le planétoïde Cérès, qui porte le nom de la déesse latine des Moissons, mesure 934 km de diamètre, soit 7,32 % de celui de la Terre ou 27,25 % de celui de la Lune ; sa révolution autour du Soleil est de 1680 jours, lesquels font 7 fois 240 jours (12 x 20 jours = 8 x 30 jours). Trois révolutions de Cérès font par conséquent 5040 jours ou 14 fois 360 jours. Ce cycle est intéressant et il ne serait pas passé inaperçu s’il y avait eu une véritable planète à la place de la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter.

 

Cependant, la révolution synodique de Cérès, c’est-à-dire son cycle de conjonction avec la Terre, est encore plus significatif car il devrait être de 468 jours, soit : 13 jours x 9 jours x 4. Il contiendrait ainsi les séries initiales de 13 et de 9 jours. Par ailleurs, 5 fois 468 jours font 2340 jours, c’est-à-dire 3 fois 780 jours (ou 3 Mars) qui correspondent avec 6,5 fois 360 jours. Cinq révolutions synodiques de Cérès correspondraient exactement avec trois révolutions synodiques de Mars et ce cycle de 2340 jours est en rapport avec celui de la conjonction Jupiter – Saturne, qui fait 7254 jours ou 3,1 fois 2340 jours (31 fois 234 jours). Ainsi Cérès remplit les fonctions qui manquent dans le système des cycles du calendrier méso-américain, c’est-à-dire celles qui établissent la relation cyclique directe avec les deux planètes géantes du système solaire : Jupiter et Saturne. Peut-être s’agissait-il d’un cycle astronomique important, manifesté à l’origine par une véritable planète qui aurait été effectivement détruite par une collision avec un astéroïde de grande taille.

 

 

Loi de Bode comparée à l’unité de distance « Soleil – Saturne » :

 

 

(Kilomètres)

Période

Distance

U.A. :

Saturne :

NB :

Planète :

Diamètre :

Orbite :

Soleil :

L. Bode :

100 % :

1

Mercure

4878

87,969 j

57,90

0,4

4,05%

2

Vénus

12104

224,7 j

108,20

0,7

7,58%

3

Terre

12756

365,26 j

149,60

1

10,48%

4

Mars

6786

687 j

227,94

1,5

15,97%

5

Cérès

934

1680 j

413,90

2,8

29,00%

6

Jupiter

142984

11,86 ans

778,33

5,2

54,54%

7

Saturne

120536

29,45 ans

1427,00

9,5

100%

8

Uranus

51118

84,02 ans

2871,00

19,2

201,19%


 

 

Liste des principaux astéroïdes :

 

 

Astéroïdes

(U.A.)

Magnitude

N° :

Nom :

½ Axe orbital :

photo :

1

Cérès

2,7675

7,40

2

Pallas

2,7718

8,50

3

Junon

2,6683

9,60

4

Vesta

2,3617

6,80

5

Astrée

2,5790

10,90

6

Hébé

2,4259

9,30

7

Iris

2,3859

9,30

8

Flora

2,2016

9,50

9

Métis

2,3863

9,80

10

Hygiée

3,1508

10,60

11

Parthénope

2,4514

10,40

13

Egérie

2,5763

10,90

14

Irène

2,5878

10,40

15

Eunomia

2,6425

9,40

16

Psyché

2,9228

10,50

18

Melpomène

2,2954

10,10

19

Fortuna

2,4418

11,00

20

Massalia

2,4088

10,00

27

Euterpe

2,3472

11,00

29

Amphitrite

2,5544

10,20

39

Laetitia

2,7702

10,80

40

Harmonie

2,2671

10,60

44

Nysa

2,4219

10,60

63

Ausonia

2,3946

10,70

192

Nausicaa

2,4025

10,90

349

Dembowska

2,9244

11,00

354

Eléonore

2,7948

11,00

588

Achille

5,2112

16,00

617

Patrocle

5,2068

15,80

624

Hector

5,1211

15,20

659

Nestor

5,2368

16,30

884

Priam

5,2164

16,50

911

Agamemnon

5,1328

15,40

1143

Ulysse

5,2076

16,00

1172

Enée

5,1881

16,00

1173

Anchise

5,0958

16,60

1208

Troile

5,1613

16,30

1404

Ajax

5,1631

16,80

1437

Diomède

5,1431

15,80

1583

Antilochus

5,2765

16,50

1647

Ménélas

5,2224

18,20

944

Hidalgo

5,8139

19,20

433

Eros

1,4581

11,40

1620

Géographos

1,2442

13,40

1640

1951 QA

2,2890

17,00

 

 

m)    Les principales caractéristiques connus de Jupiter.

 

Jupiter est la plus grosse planète du système solaire avec un diamètre de 142 984 km, qui correspond à 11,21 fois celui de la Terre. Elle effectue une rotation en 9 heures et 50 minutes et décrit son orbite en 11 ans et 315 jours. En 1979, les sondes américaines Voyager 1 et 2 ont relevé la présence de fins anneaux autour de la planète. Elle est recouverte de nuages disposés en bandes sombres et claires, toutes parallèles à l’équateur, qui varient constamment tandis que certaines formations nuageuses peuvent durer plusieurs années. Une Grande Tache Rouge, repérée pour la première fois il y a 300 ans, est située de façon stable dans l’hémisphère sud. Son atmosphère, d’environ 1000 km d’épaisseur, est constituée d’hydrogène et d’hélium additionnés d’ammoniac et de méthane. La température des nuages est de – 135°C, mais Jupiter est toujours en formation et produit de l’énergie par l’effet des forces de gravitation : elle émet pour cette raison deux fois plus d’énergie calorifique que ce qu’elle reçoit du Soleil. En 1955, Burke et Franklin découvrent une émission continuelle d’ondes radio provenant de la planète. Jupiter ne possède pas de surface solide et son noyau comme ses couches superficielles sont constitués essentiellement d’hydrogène liquide.

Les 16 satellites de Jupiter sont : Métis, Adrastée, Amalthée, Thébé, Io, Europe, Ganymède, Callisto, Léda, Himalia, Lysitée, Elara, Ananké, Carmé, Pasiphaé et Sinope.

 

n)      Caractéristiques des principaux satellites de Jupiter.

 

Les quatre principaux satellites de Jupiter, qui ont été découverts par Galilée en 1610 et qui peuvent être distingués avec des jumelles, sont : Io, Europe, Ganymède et Callisto.

 
Io :

Io mesure 3630 km de diamètre ou : 1830 km x 1819 km x 1815 km. Son orbite est de 1,769 jour et sa distance de Jupiter est de 421 600 km. La sonde Voyager 1 y a repéré plusieurs volcans actifs qui modifient constamment sa surface ; en effet, Jupiter provoque par attraction des « marées » qui réchauffent et transforment la surface du satellite.

 
Europe :

Europe a un diamètre de 3130 km et décrit son orbite en 3,551 jours à une distance de 670 900 km de Jupiter. Ce satellite possède une surface lisse et claire, sans cratère avec peu de reliefs ; il est recouvert d’une couche de glace présentant de nombreuses failles de 15 à 40 km de large, remplies d’une substance sombre.

 
Ganymède :

Ganymède est le plus gros satellite de Jupiter avec 5268 km de diamètre. Sa révolution est de 7,155 jours à une distance 1 070 000 km de Jupiter. Plus grand que Mercure, il ressemble à la Lune, mais il est recouvert de glace.

 
Callisto :

Callisto mesure 4806 km de diamètre et décrit son orbite en 16,689 jours à une distance de 1 883 000 km de Jupiter. Il ressemble à « une boule de glace sale » et il est marqué par de nombreux petits cratères.

 

Tableau des satellites de Jupiter :

 

 

 

( En jours)

(En kilomètres)

(Km)

Planète :

NB :

Satellite :

Orbite :

Rayon ou dimensions :

Distance :

Jupiter

1

Métis

0,294

20

127970

16

2

Adrastée

0,297

13 x 10 x 8

128980

 

3

Amalthée

0,489

131 x 73 x 67

181300

 

4

Thébé

0,675

55 x 50 x 45

221900

 

5

Io

1,769

1830x 1819 x 1815

421600

 

6

Europe

3,551

1565

670900

 

7

Ganymède

7,155

2634

1070000

 

8

Callisto

16,689

2403

1883000

 

9

Léda

240

5

11094000

 

10

Himalia

250,6

85

11480000

 

11

Lysitée

260

12

11720000

 

12

Elara

260,1

40

11737000

 

13

Ananké

617

10

21200000

 

14

Carme

692

15

22600000

 

15

Pasiphaé

735

18

23500000

 

16

Sinope

758

14

23700000

 

 

o)      Les cycles de Jupiter harmonisés avec les groupes de neuf lunaisons.

 

La révolution synodique de Jupiter est de 398,884 jours (1 an et 33 jours) ou de 399 jours en nombre entier : soit 19 jours x 7 jours x 3. Nous avons déjà trouvé ces séries initiales dans ceux des lunaisons :

 

Ø      9 lunaisons font 266 jours : 19 jours x 7 jours x 2.

 

Il y a donc un mariage entre deux révolutions synodiques de Jupiter et les cycles de lunaisons du calendrier maya :

 

Ø      399 jours x 2 = 798 jours = 2 conjonctions Terre – Jupiter = 3 x 266 jours (27 lunaisons ou 3 groupes de 9 lunaisons).

 

Les cycles de lunaisons se mariaient avec ceux de Mars (520 jours = 2 tiers de Mars = 2 nœuds d’éclipses) et se marient également avec ceux de Jupiter. Nous observons une fois de plus que les « séries initiales » sont la clé des « mariages » des planètes entre elles.

 

Ce mariage des révolutions synodiques de Jupiter avec les lunaisons prouve une fois de plus que c’est bien en groupes de « neuf » qu’il faut disposer les lunaisons.

 

p)      Les principales caractéristiques connues de Saturne.

 

Saturne est la plus lointaine des planètes visibles à l’œil nu et elle se fait remarquer par le système d’anneaux qui l’entourent, lesquels ont été identifiés pour la première fois en1656 par Huygens. Sa distance moyenne du Soleil est de 1427 millions de km et elle varie de 1347 à 1507 millions de km. Elle décrit son orbite en 29 ans et 167 jours, inclinée de 2° 30’ sur le plan de l’écliptique. Sa rotation est de 10 h 14 min à l’équateur (contre 9 h 50 min. pour Jupiter). Deuxième plus grosse planète du système solaire, son diamètre est de 120 536 km, soit 84,3 % de celui de Jupiter ou 9,45 fois celui de la Terre. Sa densité (0,69) est la plus faible du système solaire et elle présente de nombreuses similitudes avec Jupiter. L’aplatissement des pôles et la coloration de son atmosphère en bandes claires, plus sombres à l’équateur, sont des caractéristiques semblables à celles de Jupiter, mais Saturne est encore plus aplatie. Comme Jupiter, elle irradie davantage d’énergie qu’elle n’en reçoit du Soleil (1,76 fois). La température de Saturne à la surface de la couche nuageuse est de – 175°C et la vitesse du vent dans la région équatoriale est de 1600 km/h. Son atmosphère est composée d’environ 96,3 % d’hydrogène moléculaire, de 3,3 % d’hélium moléculaire et de 0,4 % de méthane. La planète possède probablement un petit noyau rocheux de la taille de la Terre, recouvert d’un manteau liquide d’hydrogène métallique et d’hélium d’environ 20 000 km d’épaisseur.

 

Ses anneaux comprennent des milliards de petits corps recouverts de glace, ayant des dimensions de grains de poussière jusqu’à celles de grandes roches, qui peuvent être le résultat de la désagrégation d’un ou de plusieurs satellites. L’anneau intérieur est plus clair, large de 25 000 km et séparé d’environ 3500 km (division de Cassini) de l’anneau extérieur qui mesure 16 000 km de largeur. Le diamètre total de l’anneau extérieur est de 273 000 km.

 

q)      Caractéristiques de Titan, principal satellite de Saturne.

 

Titan fut découvert par Huygens en mars 1655 : c’est le plus gros satellite du système solaire après Ganymède et le seul qui possède une atmosphère dense dans laquelle on a détecté du méthane, de l’hydrogène et de l’ammoniac. Il mesure 5150 km de diamètre (contre 5268 km pour Ganymède) et il parcourt son orbite en 15,9 jours. Il est éloigné de Saturne de 1 221 850 km. Les autres satellites sont de taille plus modeste ; un des plus petits est Janus, dont le diamètre est de l’ordre de 200 km. Le satellite le plus éloigné, Phoebé, de 220 km de diamètre, tourne en sens rétrograde.

 

 

Tableau des satellites de Saturne :

 

 

 

(Jours)

(kilomètres)

(Km)

Planète :

NB :

Satellite :

Orbite :

Rayon ou dimensions :

Distance :

Saturne

1

Pan

?

10

133580

18

2

Atlas

0,602

19 x 15 x 13

137640

 

3

Prométhée

0,613

70 x 50 x 37

139350

 

4

Pandore

0,629

57 x 42 x 31

141700

 

5

Epiméthée

0,694

72 x 54 x 49

151420

 

6

Janus

0,695

98 x 96 x 75

151470

 

7

Mimas

0,942

196

185520

 

8

Encelade

1,37

250

238020

 

9

Téthys

1,888

530

294660

 

10

Télesto

1,888

17 x 14 x 13

294660

 

11

Calypso

1,888

17 x 11 x 11

294660

 

12

Dioné

2,737

560

377400

 

13

Hélène

2,739

18 x 16 x 15

377400

 

14

Rhéa

4,518

756

527040

 

15

Titan

15,945

2575

1221850

 

16

Hypérion

21,277

205 x 130 x 110

1481000

 

17

Japet

79,331

730

3561300

 

18

Phoebé

550,4

110

12952000

 

 

r)       Les cycles de Saturne harmonisés avec les groupes de lunaisons.

 

La révolution synodique de Saturne est de 378,092 jours (1 an et 13 j) ou 378 jours en nombre entier : soit 9 jours x 7 jours x 3 x 2. Nous reconnaissons les séries initiales de 9 jours et de 7 jours (semaine).

 

Il faut compter cinq conjonctions de Saturne avec la Terre pour obtenir une première harmonisation avec les cycles de lunaisons :

 

Ø      378 jours x 5 = 1890 jours = 64 lunaisons (8 x 8 lunaisons).

 

Il faut ensuite compter 64 groupes de 9 lunaisons pour obtenir le cycle complet :

 

Ø      64 x 9 lunaisons = 576 lunaisons = 17010 jours = 45 conjonctions Terre – Saturne = 47,25 x 360 jours.

 

Cela nous conduit au cycle de 189 années arithmétiques (4 x 47,25), lesquelles font 68 040 jours ou :

 

Ø      68 040 jours = 2304 lunaisons (256 x 9 lunaisons) = 180 révolutions synodiques de Saturne = 189 x 360 jours.

 

Nous obtenons ainsi une harmonisation des cycles de Saturne avec les années arithmétiques et avec les groupes de 9 lunaisons. Observons que Jupiter et Saturne s’harmonisent avec les groupes de 9 lunaisons.

 

Nous remarquons alors que 189 années arithmétiques se divisent par neuf (21 x 9), de même que 180 cycles de Saturne (20 x 9) ou 2304 lunaisons (256 x 9), pour mettre en valeur le cycle d’harmonisation fondamental de Saturne avec les lunaisons et les années arithmétiques :

 

Ø      7560 jours = 256 lunaisons = 20 conjonctions Terre – Saturne = 21 x 360 jours.

 

s)      Les conjonctions et les « Baktuns » de Jupiter – Saturne.

 

· La conjonction Jupiter – Saturne est de 7253,4452 jours ou de 7254 jours en nombre entier.

· Ce cycle fait 7254 jours ou : 31 jours x 13 jours x 9 jours x 2.

Nous reconnaissons les séries initiales de 13 jours et de 9 jours et nous en trouvons une nouvelle, celle de 31 jours.

 

403 années arithmétiques (31 x 13) font 20 conjonctions Jupiter – Saturne :

 

Ø      403 x 360 jours = 20 x 7254 jours = 145 080 jours.

 

Il s’agit d’un « Baktun » de conjonctions Jupiter – Saturne car une conjonction de Jupiter – Saturne correspond à un cycle de « 20 ans » (en réalité 19,86 ans) et vingt fois « 20 ans » font « 400 ans » (en réalité 397,2159 ans) ou un « Baktun » de Jupiter – Saturne.

 

 

 

Observations au sujet du retour de Jésus :

 

Les soixante-dix semaines prophétiques du prophète Daniel (chapitre IX v 22-27), sont un exemple des cycles historiques mentionnés dans la Bible. Ils s’inscrivent dans un cycle de 70 fois sept ans ou de 490 ans ; 490 ans sont le quart de 1960 ans ou d’une ère spirituelle. Par ailleurs, les sept âges de l’histoire de l’Eglise sont formés par sept cycles de 280 ans chacun qui forment ensemble une ère de 1960 ans (âges d’Ephèse de 27 à 307, de Smyrne de 307 à 587, de Pergame de 587 à 867, de Thyatire de 867 à 1147, de Sardes de 1147 à 1427, de Philadelphie de 1427 à 1707 et de Laodicée de 1707 à 1987).

Les sept messages :

Ephèse de 27 à 307 :

a) Apocalypse 2 v 1-7 : « 1 À l’ange de l’assemblée qui est à Éphèse, écris : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept lampes d’or: 2 Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience, et que tu ne peux supporter les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas, et tu les as trouvés menteurs ; 3 et tu as patience, et tu as supporté des afflictions pour mon nom, et tu ne t’es pas lassé ; 4 mais j’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour. 5 Souviens-toi donc d’où tu es déchu, et repens-toi, et fais les premières œuvres ; autrement, je viens à toi et j’ôterai ta lampe de son lieu, à moins que tu ne te repentes. 6 Mais tu as ceci, que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, lesquelles moi aussi je hais. 7 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu ».

Smyrne de 307 à 587 :

b) Apocalypse 2 v 8-11 : « 8 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris : Voici ce que dit le premier et le dernier, qui a été mort et qui a repris vie : 9 Je connais ta tribulation, et ta pauvreté, mais tu es riche, et l’outrage de ceux qui se disent être Juifs ; et ils ne le sont pas, mais ils sont la synagogue de Satan. 10 Ne crains en aucune manière les choses que tu vas souffrir. Voici, le diable va jeter quelques-uns d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés : et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie. 11 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. Celui qui vaincra n’aura point à souffrir de la seconde mort ».

Pergame de 587 à 867 :

c) Apocalypse 2 v 12-17 : « 12 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants : 13 Je sais où tu habites, là où est le trône de Satan ; et tu tiens ferme mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même dans les jours dans lesquels Antipas était mon fidèle témoin, qui a été mis à mort parmi vous, là où Satan habite. 14 Mais j’ai quelques choses contre toi : c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, lequel enseignait à Balac à jeter une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles et qu’ils commissent la fornication. 15 Ainsi tu en as, toi aussi, qui tiennent la doctrine des Nicolaïtes pareillement. 16 Repens-toi donc ; autrement je viens à toi promptement, et je combattrai contre eux par l’épée de ma bouche. 17 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc, et, sur le caillou, un nouveau nom écrit, que nul ne connaît, sinon celui qui le reçoit ».

Thyatire de 867 à 1147 :

d) Apocalypse 2 v 18-29 : « 18 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Thyatire, écris : Voici ce que dit le Fils de Dieu, qui a ses yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l’airain brillant : 19 Je connais tes œuvres, et ton amour, et ta foi, et ton service, et ta patience, et tes dernières œuvres qui dépassent les premières. 20 Mais j’ai contre toi, que tu laisses faire la femme Jézabel qui se dit prophétesse ; et elle enseigne et égare mes esclaves en les entraînant à commettre la fornication et à manger des choses sacrifiées aux idoles. 21 Et je lui ai donné du temps afin qu’elle se repentît ; et elle ne veut pas se repentir de sa fornication. 22 Voici, je la jette sur un lit, et ceux qui commettent adultère avec elle, dans une grande tribulation, à moins qu’ils ne se repentent de ses œuvres ; 23 et je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les assemblées connaîtront que c’est moi qui sonde les reins et les cœurs ; et je vous donnerai à chacun selon vos œuvres. 24 Mais à vous je dis, aux autres qui sont à Thyatire, autant qu’il y en a qui n’ont pas cette doctrine, qui n’ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils disent : je ne vous impose pas d’autre charge ; 25 mais seulement, ce que vous avez, tenez-le ferme jusqu’à ce que je vienne. 26 Et celui qui vaincra, et celui qui gardera mes œuvres jusqu’à la fin, - je lui donnerai autorité sur les nations ; 27 et il les paîtra avec une verge de fer, comme sont brisés les vases de poterie, selon que moi aussi j’ai reçu de mon Père; 28 et je lui donnerai l’étoile du matin. 29 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées ».

Sardes de 1147 à 1427 :

e) Apocalypse 3 v 1-6 : « 1 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Sardes, écris : Voici ce que dit celui qui a les sept Esprits de Dieu et les sept étoiles : Je connais tes œuvres, - que tu as le nom de vivre, et tu es mort. 2 Sois vigilant, et affermis ce qui reste, qui s’en va mourir, car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. 3 Souviens-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si donc tu ne veilles pas, je viendrai sur toi comme un voleur, et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai sur toi. 4 Toutefois tu as quelques noms à Sardes qui n’ont pas souillé leurs vêtements ; et ils marcheront avec moi en vêtements blancs, car ils en sont dignes. 5 Celui qui vaincra, celui-là sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. 6 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées ».

Philadelphie de 1427 à 1707 :

f) Apocalypse 3 v 7-13: « 7 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Philadelphie, écris : Voici ce que dit le saint, le véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre et nul ne fermera, qui ferme et nul n’ouvrira : 8 Je connais tes œuvres. Voici, j’ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer, car tu as peu de force, et tu as gardé ma parole, et tu n’as pas renié mon nom. 9 Voici, je donne de ceux de la synagogue de Satan qui se disent être Juifs, - et ils ne le sont pas, mais ils mentent ; voici, je les ferai venir et se prosterner devant tes pieds, et ils connaîtront que moi je t’ai aimé. 10 Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre. 11 Je viens bientôt; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. 12 Celui qui vaincra, je le ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, et il ne sortira plus jamais dehors ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom. 13 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées ».

Laodicée de 1707 à 1987 :

g) Apocalypse 3 v 14-22 : « 14 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Laodicée, écris : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu : 15 Je connais tes œuvres, - que tu n’es ni froid ni bouillant. Je voudrais que tu fusses ou froid ou bouillant ! 16 Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche. 17 Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et que tu ne connais pas que, toi, tu es le malheureux et le misérable, et pauvre, et aveugle, et nu : 18 je te conseille d’acheter de moi de l’or passé au feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. 19 Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle et repens-toi. 20 Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi. 21 Celui qui vaincra, - je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône. 22 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées ».

Le temps de la fin de 1987 à 2020 :

h) Parabole des « dix vierges » (Matthieu 25 v 1-13) : « 1 Alors le royaume des cieux sera fait semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, sortirent à la rencontre de l’époux. 2 Et cinq d’entre elles étaient prudentes, et cinq folles. 3 Celles qui étaient folles, en prenant leurs lampes, ne prirent pas d’huile avec elles ; 4 mais les prudentes prirent de l’huile dans leurs vaisseaux avec leurs lampes. 5 Or, comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. 6 Mais au milieu de la nuit il se fit un cri : Voici l’époux ; sortez à sa rencontre. 7 Alors toutes ces vierges se levèrent et apprêtèrent leurs lampes. 8 Et les folles dirent aux prudentes : Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. 9 Mais les prudentes répondirent, disant : Non, de peur qu’il n’y en ait pas assez pour nous et pour vous ; allez plutôt vers ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous mêmes. 10 Or, comme elles s’en allaient pour en acheter, l’époux vint ; et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces ; et la porte fut fermée. 11 Ensuite viennent aussi les autres vierges, disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! 12 Mais lui, répondant, dit : En vérité, je vous dis : je ne vous connais pas. 13 Veillez donc ; car vous ne savez ni le jour ni l’heure ».

En effet, « le jour et l’heure » ne sont pas connus, mais pour ce qui concerne « le siècle et l’année », ce n’est pas la même chose. Beaucoup de chrétiens se doutaient que le retour de Jésus ne serait plus très éloigné depuis l’année 1948, année de la création de l’Etat d’Israël. Maintenant, au temps de la fin, nous en savons « un peu plus » grâce à la découverte des cycles historiques. Signalons que, pendant des siècles, les chrétiens ne savaient pas quand Jésus reviendrait, même pas l’année de son retour. C’était nécessaire, non à cause des chrétiens eux-mêmes, mais à cause du monde, parce qu’il ne fallait pas qu’il puisse jamais connaître à l’avance l’année du retour de Jésus, cela parce qu’il rejette Dieu depuis toujours. Il faut comprendre que c’est le monde lui-même qui ne devait pas savoir à l’avance, et pour cela, il était nécessaire que les chrétiens n’en aient pas eu connaissance non plus, pas avant le temps de la fin, c’est-à-dire pas avant notre époque. Maintenant que nous pouvons enfin connaître l’année du retour de Jésus (non pas « le jour et l’heure », notez bien, mais l’année), il se trouve que le monde ne croit toujours pas en Dieu et encore moins au retour de Jésus. C’est la raison pour laquelle il est « condamné » et c’est aussi pour cela qu’il devait demeurer tout ce temps dans l’ignorance, jusqu’à la fin. Car pour lui il est déjà « trop tard », mais pas pour tous ceux et toutes celles que Dieu veut aujourd’hui prévenir du retour de Jésus, afin qu’ils puissent s’y préparer, grâce à l’aide de sa Providence. Si vous lisez ces lignes, c’est votre cas. Sachez-le, le monde n’accordera aucun crédit à la découverte des cycles historiques, parce qu’ils sont fondés, non seulement sur l’histoire, mais aussi sur la Parole de Dieu, c’est-à-dire sur la Bible. La révélation biblique elle-même s’impose dans cette découverte par la « chronologie biblique » sur laquelle elle est fondée, et c’est la raison pour laquelle le monde ne peut pas reconnaître la validité des cycles historiques. Ne savez-vous pas que depuis toujours, il n’exprime que du mépris contre la Parole de Dieu ? Cela a été dit depuis le début et écrit à plusieurs reprises dans le Nouveau Testament ! Ne vous y trompez pas, le monde n’a pas changé après deux millénaires de christianisme, car il reste et demeure dans les « ténèbres spirituelles », lesquelles sont la conséquence naturelle du péché.

Ces sept messages étaient adressés aux sept Eglises d’Asie Mineure, mais représentaient en même temps les sept développements de l’histoire de l’Eglise de l’an 27 de notre ère à 1987. Retrouvés (en septembre 1980 par Patrick DOLCIANI) dans la structure historique, ils deviennent le fondement des cycles de l’histoire dans l’ère chrétienne.

 

Schéma des structures cycliques de l'ère chrétienne, fondé sur des cycles de "70 ans" (en analogie avec l'année solaire) :

Tableau de l'ère chrétienne (découverte en septembre 1980) :

70-71,5 ans :

Cycles de civilisation (210 ans) :

Ages spirituels (280 ans) :

Ages historiques (490 ans) :

1

27,00

27

27-237 : Empereurs romains du Haut-Empire et premiers chrétiens.

AGE D'EPHESE (27-307) : Perte du "premier amour" manifestée par la disparition des dons spirituels et des miracles.

ETE DE L'EMPIRE ROMAIN (27-517) : Le christianisme fait la conquête de l'Empire romain qui se disloque.

2

98,25

97

3

169,50

167

4

240,75

237

237-447 : Les patriarches et les évêques dominent les Eglises.

5

312,00

307

AGE DE SMYRNE (307-587) : Malgré l'avènement de Constantin, les persécutions ne seront pas terminées pour tous. Les Conciles œcuméniques régissent les Eglises.

6

383,25

377

7

454,50

447

447-657 : La papauté catholique romaine s'impose dans toute la chrétienté. Saint Léon I°.

8

525,75

517

AUTOMNE DU MOYEN-AGE (517-1007) : Séparation Islam-christianisme dans l'Empire romain… Première partie du Moyen-âge.

9

597,00

587

AGE DE PERGAME (587-867) : Elévation de la papauté romaine et montée de l'Islam. Introduction des fausses doctrines dans la chrétienté. Saint Grégoire I° le Grand.

10

668,25

657

657-867 : Expansion de l'Islam et renforcement de la papauté romaine. Califes.

11

739,50

727

12

810,75

797

13

882,00

867

867-1077 : Evangélisation des Slaves et apogée de Byzance. Cyrille et Méthode.

AGE DE THYATIRE (867-1147) : Corruption "jézabellienne" de la chrétienté par Rome et rayonnement de Byzance comme la lune dans la nuit. St Nicolas I°.

14

953,25

937

15

1024,50

1007

HIVER DU MOYEN-AGE (1007-1497) : Séparation Rome-Byzance, croisades et Guerre de 100 ans… Deuxième partie du Moyen-âge.

16

1095,75

1077

1077-1287 : Croisades, Cathares, Templiers et apogée papale. Saint Grégoire VII.

17

1167,00

1147

AGE DE SARDES (1147-1427) : Mort spirituelle de l'Eglise catholique romaine, Croisades et Inquisition papale confirmant la mort spirituelle.

18

1238,25

1217

19

1309,50

1287

1287-1497 : Papes à Avignon, Schisme d'Occident et précurseurs de la Réforme. J. Huss.

20

1380,75

1357

21

1452,00

1427

AGE DE PHILADELPHIE (1427-1707): Naissance des Eglises réformées, guerres de religion et dispersion des croyants au-delà des Océans.

22

1523,25

1497

1497-1707 : Renaissance, Réforme et Empires coloniaux. Grand essor culturel. Christophe Colomb.

FIN DU MOYEN-AGE ET PRINTEMPS DE LA CIVILISATION MONDIALE (1497-1987) : Séparation Rome-Eglise réformée et essor mondial de la civilisation chrétienne européenne.

23

1594,50

1567

24

1665,75

1637

25

1737,00

1707

1707-1917 : Développement des sciences et de la technologie. Révolution française. Denis Papin.

AGE DE LAODICEE (1707-1987) : Sommeil des Eglises réformées, troublé par quelques réveils religieux. Augmentation de la connaissance. Age des révolutions.

26

1808,25

1777

27

1879,50

1847

28

1950,75

1917

1917-1987 : Siècle de l'atome. Révolution soviétique. Mouvements charismatiques.

2022,00

1987

1987-2027 : 40 ans avant le Retour du Christ (33 ans et 7 ans d'Apocalypse).

 

L’Apocalypse de Saint Jean, placée à la fin du Nouveau Testament, est le prolongement et la suite du livre du prophète Daniel dans l’Ancien Testament. Elle ne peut pas être comprise tant que les visions prophétiques de Daniel ne l’ont pas été. Quiconque cherchera à vous expliquer l’Apocalypse de Saint Jean sans se référer au prophète Daniel vous indiquera par là qu’il n’a lui-même rien compris !

Le prophète Daniel, captif à Babylone à partir de l’an 607 avant notre ère, a reçu des songes et des visions. Les visions ont été celles-ci : la statue avec une tête d’or, une poitrine d’argent, un ventre et des cuisses d’airain, des jambes de fer et des pieds de fer et d’argile ; un lion ailé, un ours, un léopard ailé et un monstre avec dix cornes ; enfin, un bélier et un bouc. Il s’agit de la révélation prophétique de la « succession des empires » selon l’interprétation faite par les anges eux-mêmes. Voulez-vous contester ? Relisez le livre du prophète Daniel !

Les empires pris en compte par les visions prophétiques sont : les empires Babylonien, Perse, Grec et Romain. Au sujet de l’empire Romain, les visions prophétiques indiquent qu’il doit « reparaître » à la fin des temps, c’est-à-dire à la fin de l’histoire de l’Eglise !

Au sujet du temps de l’histoire de l’Eglise, depuis la crucifixion, la mort et la résurrection de Jésus, le Messie d’Israël, mais aussi le Fils de Dieu, jusqu’à son retour, aucune indication n’est donnée dans la Bible, sauf les sept messages aux sept Eglises d’Asie placés au début de l’Apocalypse de Saint Jean.

Beaucoup refusent de croire que ces sept messages sont en rapport à la fois avec la situation réelle qui existait à l’intérieur de ces Eglises à l’époque de Saint Jean, mais aussi avec les sept développements de l’histoire de l’Eglise ! Pourtant, la découverte des cycles historiques impose comme une évidence que ces sept messages sont bien en rapport avec les sept développements de l’histoire de l’Eglise ! Ce qui est logique, car sinon, pourquoi avoir placé ces messages au début de la plus grande révélation de la Bible : l’Apocalypse de Saint Jean, qui est une vision donnée par Jésus ressuscité lui-même ?

Certes, ils définissent sept états spirituels possibles des Eglises, au début de l’histoire de l’Eglise universelle et à n’importe quelle époque historique : ce fait ne peut pas être nié !

Mais ils caractérisent également les sept développements de l’histoire de l’Eglise universelle jusqu’à la fin de son histoire ! Les cycles historiques font apparaître qu’il y a un rapport effectif entre les sept âges de l’histoire de l’Eglise, chacun de 280 ans, et la teneur des sept messages aux sept Eglises d’Asie Mineure. Cela produit un ensemble de sept fois 280 ans ou un cycle complet de 1960 ans, de l’an 27 de notre ère jusqu’en 1987. Il reste alors une période de 40 ans, celle de la dernière génération, pour accomplir un cycle de 2000 ans, jusqu’au retour de Jésus ! Ce dernier cycle se divise en un premier cycle de 33 ans, et un second de sept ans, celui de l’Apocalypse elle-même, de 2020 à 2027.

Les sept sceaux, les sept trompettes et les sept coupes s’inscrivent à l’intérieur de cette période finale de sept ans, qui correspond avec la 70° semaine prophétique de Daniel (voir chapitre 9). Il s’agit d’un « retour aux visions prophétiques » pour leur accomplissement jusqu’au retour de Jésus. L’Apocalypse de Saint Jean est par conséquent bel et bien un livre prophétique qui s’adresse aux chrétiens de la dernière génération avant le retour de Jésus !

Autres cycles :

Les 70 années de captivité des Juifs à Babylone sont tirées d’une période de 490 ans ou de « 70 fois 7 ans » ou encore de « 70 semaines d’années », pendant lesquelles les années sabbatiques ne furent plus respectées (repos des terres une fois tous les sept ans, ordonné par la Loi de Moïse). Cette captivité fut annoncée par le prophète Jérémie et commença en 607 av. notre ère. Il se trouve que l’an 607 est placé 490 ans avant l’an 1097 av. notre ère, année où le roi Saül régnait depuis trois ans sur Israël, et depuis laquelle l’observation des années sabbatiques fut interrompue, à cause de l’institution de la royauté qui venait d’être mise en place. La captivité à Babylone devait durer 70 ans en tout, c’est-à-dire « une année » pour « une année sabbatique non respectée » suivant la période des 490 années qui venait de s’accomplir. Elles ont déterminé les cycles de sept ans dans l’histoire d’Israël.

Par ailleurs, le Temple de Salomon a été fondé en 1017 av. notre ère, soit 560 ans avant l’an 457 av. notre ère (début des 70 semaines d’années) ou deux fois 280 ans (deux âges spirituels). La Circoncision d’Abraham eut lieu en 1967 av. notre ère, soit 1960 ans avant la naissance de Jésus en l’an 7 av. notre ère, lesquels forment sept âges spirituels (7 x 280 ans) comme dans l’histoire de l’Eglise.

Des recherches plus approfondies font ressortir que tous les cycles de l’histoire d’Israël s’inscrivent dans un cycle de 1993 ans (2000 ans – 7 ans = 1993 ans). Il en est de même pour l’Eglise dont l’histoire forme un grand cycle de 1960 ans (7 x 280 ans), auquel il faut ajouter un supplément de 33 années pour faire un ensemble de 1993 ans, tout comme dans l’histoire d’Israël. A ces 1993 années de l’histoire de l’Eglise s’ajoutent les sept années de l’Apocalypse pour faire en tout 2000 ans de l’an 27 de notre ère jusqu’en 2027. Il s’agit ici de la « 70° semaine d’année » du prophète Daniel, c’est-à-dire les « sept ans » qui manquaient précédemment aux 1993 ans de l’histoire d’Israël et se retrouvent ici, à la fin des deux cycles de 1993 ans accomplis.

Le schéma des cycles de l’Histoire du Monde, fondé sur la Chronologie Biblique, donne la position exacte de l’Apocalypse de 2020 à 2027 de notre ère, après laquelle, il ne cède la place qu’aux mille ans du Millenium ! Les sept âges de l’histoire de l’Eglise sont accomplis depuis 1987, début du « compte à rebours » des 33 années qui suivent jusqu’à l’Apocalypse !

Il y a une preuve mathématique qui concerne l’emplacement chronologique de l’Apocalypse, c’est celle de « l’emplacement du dernier élément d’un puzzle ». En effet, le dernier élément ne peut trouver sa place qu’à un seul et unique endroit, car il n’y en a aucun autre ailleurs : une fois que tous les autres éléments du puzzle sont réunis, il ne reste pour lui qu’un seul emplacement où il peut être placé. Il en est ainsi de même pour l’emplacement des « événements apocalyptiques » dans le « puzzle » des cycles de l’histoire : ils ne peuvent pas se positionner ailleurs qu’à un seul et unique endroit ! Il n’y a pas de « fourchette », ni d’espace temporel suffisamment « large », à l’intérieur duquel l’Apocalypse pourrait être indifféremment « déplacée ». Elle ne peut trouver sa place que de l’an 2020 à 2027, ni plus tôt, ni plus tard, car si elle se trouve positionnée à cet endroit chronologique unique, c’est parce qu’il n’y a pas de place pour elle ailleurs ! Cela n’est pas issu d’une volonté humaine, mais de la seule et unique prescience divine. Nous pouvons le savoir à cause de l’ensemble schématique des cycles historiques de l’histoire du monde qui positionne lui aussi tous les éléments du puzzle dans un cadre qui ne peut laisser aucun « vide » : c’est celui du schéma des cycles de l’année solaire dans lequel les cycles de l’histoire s’inscrivent pour « un jour = 20 ans ». Tous les cycles de l’histoire du monde trouvent leur place dans ce cadre, défini par la volonté de Dieu puisqu’il correspond exactement avec les divisions cycliques de l’année solaire que nul ne peut changer, et il ne reste « aucun vide ». Tout autre positionnement des événements apocalyptiques entrerait en contradiction d’une part avec le plan d’ensemble du schéma des cycles de l’histoire du monde et d’autre part avec les données bibliques.

La vérification de la chronologie peut se faire avec l’aide d’une Bible « J.N. Darby » qui présente l’avantage de contenir une chronologie fondée sur les textes bibliques, laquelle est accessible à tous. Il suffit de comparer les deux chronologies, la nôtre et celle de J.N. Darby, et de vérifier toutes les références bibliques (données par la Bible J.N. Darby) à l’intérieur de la Bible elle-même. Il est alors possible de se rendre compte que notre chronologie tient compte de toutes les données bibliques, sans les trahir : elle permet de corriger les quelques « erreurs » de J.N. Darby, qui, par exemple, n’a pas respecté toutes les données bibliques des règnes des rois de Juda depuis Salomon jusqu’à la Captivité des Juifs à Babylone. Pour ce qui concerne la date de la naissance de Jésus, J.N. Darby ne pouvait pas la connaître à son époque, car le travail des historiens n’était pas encore suffisamment avancé. Par ailleurs, nous avons placé nos propres tableaux chronologiques avec les références bibliques à la fin de l'étude "Les Visions Prophétiques de Daniel" publiée dans ce site : toutes les vérifications peuvent être faites !

 

Tableau des clés chronologiques :

Evénements :

USSHER

DARBY

DOLCIANI

Création d'Adam

4004

0

4004

0

4074

0

Déluge

2348

1656

2348

1656

2418

1656

Naissance de Térakh

2126

222

2126

222

2196

222

Naissance d'Abraham

1996

130

1996

130

2066

130

Appel d'Abraham

1921

75

1921

75

1991

75

Circoncision

1897

24

1897

24

1967

24

Exode

1491

406

1491

406

1537

430

Temple

1012

479

1011

480

1017

520

Schisme

975

37

974

37

980

37

Captivité à Babylone

605

370

604

370

607

373

Retour d'Exil

535

70

534

70

537

70

Esdras

458

77

454

80

457

80

Naissance de Jésus

4

454

4

450

7

450

Total :

 

4000

 

4000

 

4067

 

Note :

Patrick DOLCIANI compte 430 ans à partir de la date de la Circoncision jusqu'à l'Exode selon Galates III, 16-17 et 520 ans de l'Exode jusqu'au Temple, en tenant compte de la chronologie du livre des Juges. Enfin, il compte 373 ans depuis le schisme jusqu'à la captivité à Babylone, en tenant compte des durées des règnes des rois de Juda telles qu'elles sont données dans le texte de la Bible.

 

Nous savons que lorsque les Mages arrivèrent à Jérusalem, Jésus était déjà né depuis deux ans et le roi Hérode I° le Grand (37 – 4 av. notre ère) était toujours vivant. La famille alla se réfugier en Egypte sans doute pendant une année entière jusqu’en 4 av. notre ère, année de la mort du roi ; cela place la naissance de Jésus trois ans avant la mort d’Hérode I° le Grand  et c’est ici la certitude que Jésus est bien né en l’an 7 av. notre ère, année où le recensement ordonné en 8 av. notre ère fut appliqué en Palestine. Il fut crucifié en l’an 27 de notre ère, à l’âge de 33 ans. Il n’y a pas de contradiction entre les Evangiles de Luc et de Matthieu, mais Luc se rapporte à la naissance réelle de Jésus, tandis que Matthieu raconte ce qui s’est passé deux années plus tard (le temps que les Mages venus de Perse accomplissent leur voyage, car l’étoile leur était apparue dans leur pays au moment même de la naissance de Jésus). Par ailleurs, la datation de Luc (ch. III, v. 1 – 6) est soit l’année de la composition de l’Evangile ou une erreur de transcription des copistes, qui auraient changé « la 5° année du règne de Tibère-César » en « 15° année ». Dans ce dernier cas, Jean-Baptiste aurait commencé son ministère à l’âge de 25 ans, c’est-à-dire en 19 de notre ère.

La « preuve par neuf » de l’authenticité de notre chronologie, fondée sur les textes de la Bible, c’est-à-dire sur la « Parole de Dieu », vient de ce qu’elle fait apparaître un schéma cyclique en accord parfait avec les divisions cycliques de l’année solaire elle-même pour un jour = 20 ans. L’année solaire compte 365 jours ou cinq fois 73 jours, lesquels s’harmonisent avec les cinq périodes sothiaques (une période sothiaque = 1461 x 365 jours = 1460 x 365,25 jours) du Calendrier égyptien : 5 périodes sothiaques de 1460 ans font 7300 ans et 7300 ans = 365 x 20 ans.

L’année solaire se divise également, selon le calendrier égyptien lui-même, en douze fois 30 jours, pour faire 360 jours, auxquels il faut ajouter cinq jours « épagomènes » pour faire 365 jours. Depuis le début de la Création jusqu’à la fin du Millenium, nous comptons 7200 ans, soit 360 fois 20 ans. Soit 100 ans pour la création elle-même (5 x 20 ans ou « cinq jours » du premier jour « à midi » où apparaît la lumière jusqu’au sixième jour « à midi » où Adam est créé, soit de 4174 av. notre ère à 4074) ; 1656 ans jusqu’au Déluge, de 4074 à 2418, 451 ans du Déluge à l’alliance de la Circoncision d’Abraham, de 2418 à 1967, 430 ans de la Circoncision à l’Exode sous Moïse, de 1967 à 1537, 520 ans de l’Exode à la construction du Temple par Salomon, de 1537 à 1017, 410 ans des fondations du Temple de Jérusalem au premier départ des Juifs en Captivité à Babylone, de 1017 à 607, 70 ans depuis la Captivité à Babylone jusqu’au premier retour d’Exil, de 607 à 537, 80 ans depuis le premier retour d’Exil des Juifs jusqu’au début du « compte à rebours » des soixante-dix « semaines d’années » de Daniel, selon l’année de l’Edit d’Artaxerxés Longue-Main, de 537 à 457 av. notre ère, 483 ans depuis le début des « semaines d’années » de Daniel jusqu’à la crucifixion de Jésus, de 457 av. notre ère à l’an 27 de notre ère, 1960 ans d’histoire de l’Eglise de l’an 27 de notre ère à 1987, 33 ans de « compte à rebours du temps de la fin » jusqu’à l’Apocalypse, de 1987 à 2020, 7 ans d’Apocalypse, de 2020 à 2027, et 1000 ans de Millenium, de 2027 à 3027. Cela donne en tout : 100 ans + 1656 ans + 451 ans + 430 ans + 520 ans + 410 ans + 70 ans + 80 ans + 483 ans + 1960 ans + 33 ans + 7 ans + 1000 ans = 7200 ans = 360 x 20 ans.

 

Etude des cycles de l'Histoire du Monde, comparés à ceux de l'Histoire de l'Eglise :

Tableau des cycles de l'Histoire du Monde :
260  ans Eres de civilisation (780 ans) : Soleils méso-américains (1040 ans) : Divisions historiques (1820 ans) :
1 4214 4214-3954 : Cataclysme terrestre et Création selon la Genèse. 1° SOLEIL (4214-3174) : 4174 Premier jour à "midi" de la Création (intervention des Elohim après un cataclysme). 3974 : sortie d'Eden. 3954 : Civilisation des "fils d'Adam" avant l'arrivée des Vigilants (anges déchus). ETE DE L'HISTOIRE DU MONDE (4214-2394) : Première partie de l'Histoire du Monde jusqu'au Déluge.
2 3954 3954-3174 : Début de la "Civilisation des Fils d'Adam", 20 ans après la Sortie d'Eden (3974).
3 3694
4 3434
5 3174 3174-2394 : Arrivée des Vigilants, Fils de Dieu ou "anges déchus", qui enfantent les géants. Cette désobéissance des Vigilants entraînera le Déluge. 2° SOLEIL (3174-2134) : 1° Soleil méso-américain. 3174 : Arrivée des Vigilants (selon Enoch) et début du Calendrier méso-américain. Déluge en 2418. Dispersion en 2317.
6 2914
7 2654
8 2394 2394-1614 : Repeuplement de la Terre après le Déluge. Histoire d'Abraham et de sa postérité jusqu'à Moïse né en 1617. AUTOMNE DE L'HISTOIRE DU MONDE (2394-574) : Deuxième partie de l'Histoire du Monde jusqu'à la Captivité des Juifs à Babylone (révélation des Visions Prophétiques).
9 2134 3° SOLEIL (2134-1094) : 2° Soleil méso-américain. Naissance d'Abraham en 2066, appel en 1991 et Circoncision en 1967. Joseph Gouverneur en 1785. Exode en 1537. Conquête en 1497. Roi Saül en 1100.
10 1874
11 1614 1614-834 : Histoire de Moïse en Egypte, Exode en 1537, histoire des Juges après lui (1497) et des premiers rois d'Israël, jusqu'au schisme "Israël-Juda".
12 1354
13 1094 4° SOLEIL (1094-54) : 3° Soleil méso-américain. David roi en 1060, Salomon en 1020 et construction du Temple en 1017. Départ des "semaines d'années" en 457.
14 834 834-54 : Histoire des prophètes qui annoncent l'arrivée du Messie (Jésus), jusqu'à l'empire Romain.
15 574 HIVER DE L'HISTOIRE DU MONDE (574-1247) : De la Captivité des Juifs à Babylone jusqu'aux précurseurs de la Réforme qui recherchent une "autre lecture" de la Bible.
16 314
17 54 54-727 : Histoire des débuts de l'empire Romain jusqu'à la domination de la papauté dans l'Eglise et la manifestation de l'Islam. 5° SOLEIL (54-987) : 4° Soleil méso-américain. Naissance de Jésus en 7 avant notre ère, mort et résurrection en 27 de notre ère. Début de l'Histoire de l'Eglise : Conciles œcuméniques, papauté, etc.
18 207
19 467
20 727 727-1507 : Expansion de l'Islam et domination de la papauté dans l'Eglise, jusqu'à la fin du Moyen-âge.
21 987 6° SOLEIL (987-2027): 5° Soleil méso-américain. Ce "5° Soleil" se terminera en 2027, année du retour de Jésus. Du "cœur" du Moyen-âge jusqu'aux temps modernes.
22 1247 PRINTEMPS DE L'HISTOIRE DU MONDE (1247-3067) : Essor culturel et développement des connaissances scientifiques.
23 1507 1507-2287 : Renaissance, Réforme et Empires coloniaux. Grand essor culturel. Temps modernes et retour du Christ.
24 1767
25 2027 7° SOLEIL (2027-3067) : MILLENIUM. Après l'Apocalypse, de 2020 à 2027, retour de Jésus et nouvelle ère : celle du Verseau.
26 2287 2287-3067 : Age d'or du Millenium.
27 2547
28 2807
 

 

Nous observons que ce tableau est de même structure générale que celui des cycles de l'Histoire de l'Eglise. Il présente les "ères de civilisation" de 780 ans chacun, les mêmes que celles dont parle le livre d'Enoch, lesquelles sont analogiquement comparables avec les cycles de civilisation de 210 ans de l'ère chrétienne. Il présente ensuite les sept "Soleils" de l'Histoire du Monde qui correspondent avec sept périodes de 1040 ans ; ce sont les mêmes périodes que celles du Calendrier méso-américain, lequel n'en contient que cinq, mais qui s'incorporent exactement dans l'ensemble des sept autres (fait extraordinaire et significatif), et se placent de 3174 avant notre ère à 2027 de notre ère, année du retour de Jésus, déterminée également par la chronologie biblique ! Nous savons que les "feux nouveaux" du "5° Soleil" méso-américain furent célébrés en 987 de notre ère (date historiquement connue qui sert de référence) ; or, 1040 ans après 987, conduisent effectivement à l'an 2027 ! De plus, ces "Soleils" de "1040 ans" chacun correspondent analogiquement avec les "sept âges" de l'Histoire de l'Eglise (7 x 280 ans) présentés dans son Tableau. Signalons que celui de l'Histoire de l'Eglise fut découvert en septembre 1980, plusieurs années avant que celui de l'Histoire du Monde puisse être définitivement établi : pourtant leurs structures sont parfaitement identiques ! Ce n'est pas l'effet d'un "truquage", car la chronologie biblique, par ailleurs en accord avec le calendrier méso-américain, a servi à l'établir tel quel ! Toute la chronologie biblique peut être contrôlée grâce aux tableaux chronologiques placés à la fin de l'étude "Les Vivions Prophétiques de Daniel" présentée dans ce site !

Les 28 périodes de 260 ans (roues de Katuns de 13 fois 20 ans) qui structurent ce tableau sont analogiquement les mêmes que celles de "70 ans" qui structurent les cycles de l'Histoire de l'Eglise : 28 fois 70 ans font 1960 ans, lesquels correspondent avec les sept âges de 280 ans de l'Histoire de l'Eglise ! Les âges de 280 ans de l'Histoire de l'Eglise correspondent avec les sept messages aux sept Eglises d'Asie du livre de l'Apocalypse : c'est dire leur importance ! Et les "Soleils" méso-américains (périodes de 1040 ans), sont des cycles fondamentaux de l'Histoire du Monde ! Le rapport est celui-ci : 1040 ans / 280 ans = 3,714285 ; c'est le rapport de "grandeur" qui existe entre les cycles "spirituels" de l'ère chrétienne et ceux des cycles de l'Histoire du Monde ! C'est-à-dire que cela donne d'un point de vue "géométrique" le même schéma cyclique, mais celui de l'Histoire du Monde est 3,714285 fois plus grand que celui de l'Histoire de l'Eglise ! Nous observons enfin que la première phase des cycles de 260 ans (placée avant avant ceux de 780 ans) dans le tableau des cycles de l'Histoire du Monde correspond analogiquement avec la dernière phase de 70 ans (placée après ceux de 210 ans) des cycles de l'Histoire de l'Eglise : l'image est par conséquent "inversée", comme " vue dans un miroir" ! Ce fait est une "garantie" supplémentaire de l'exactitude des schémas, dont celui de l'histoire de l'Eglise est reproduit "à l'envers", cela juste après l'événement le plus important de l'Histoire de l'Humanité (créée en Adam), à savoir : la crucifixion, la mort et la résurrection de Jésus, le Fils de Dieu !

Les mêmes structures géométriques des schémas de l'Histoire du Monde et de l'Histoire de l'Eglise ne sont pas une "coïncidence", mais une "preuve par neuf" de l'exactitude chronologique des tableaux historiques, lesquels sont en parfait accord avec la chronologie biblique qui peut être contrôlée !

 

Tableau des cycles de l'Histoire d'Israël, comparable à celui de l'Histoire de l'Eglise :

Tableau des cycles de l'Histoire d'Israël :
70 ans Cycles de civilisation (210 ans) : Ages spirituels (280 ans) : Ages historiques (490 ans) :
1 1967 1967-1897 : Circoncision. Naissances de Jacob et d'Esaü. 1967-1687 (Ephèse) : Les fils d'Abraham depuis l'alliance de la la Circoncision jusqu'à la mort de Joseph en Egypte. 1967-1477 (été) : Les Fils d'Abraham jusqu'à la conquête de Canaan, devenu Israël à l'époque des Juges.
2 1897 1897-1687 : Les fils de Jacob (Israël), l'histoire de Joseph en Egypte.
3 1827
4 1757
5 1687 1687-1477 : La servitude en Egypte, histoire de Moïse, conquête de Canaan. 1687-1407 (Smyrne) : Esclavage des Hébreux en Egypte, histoire de Moïse, conquête de Canaan jusqu'au Juge Ehud.
6 1617
7 1547
8 1477 1477-1267 : Les Juges en Israël jusqu'à Gédéon. 1477-987 (automne) : Le temps des Juges en Israël, puis des premiers rois, jusqu'à la fin du règne de Salomon.
9 1407 1407-1127 (Pergame) : Suite de l'histoire des Juges en Israël jusqu'à Samson qui combat les Philistins.
10 1337
11 1267 1267-1057 : Les Juges en Israël de Gédéon jusqu'à l'institution de la royauté avec le règne de Saül.
12 1197
13 1127 1127-847 (Thyatire) : Epoque de Samuel, dernier Juge. Saül proclamé roi en 1100. 1017 : construction du Temple. Rois jusqu'à Joas.
14 1057 1057-847 : Règnes de David, de Salomon, schisme et rois jusqu'au règne de Joas.
15 987 987-497 (hiver) : Fin du règne de Salomon, schisme séparant le royaume en deux parties : Israël et Juda. Captivité à Babylone (607) et retour d'Exil (537).
16 917
17 847 847-637 : Suite des règnes des rois en Israël et Juda. Déportation en 721 d'Israël et règne de Josias en Juda. 847-567 (Sardes) : Suite des rois en Israël et Juda, jusqu'à la prise de Samarie en 721 et de Jérusalem en 587.
18 777
19 707
20 637 637-427 : Prophète Jérémie, captivité à Babylone, prophètes Daniel et Ezéchiel. Retour de captivité.
21 567 567-287 (Philadelphie) : Cyrus le Grand roi des Perses en 539. Libération des Juifs à partir de 537 et domination des Perses, puis des Grecs avec Alexandre le Grand à partir de 331.
22 497 497-7 (printemps) : Domination Perse, reconstruction du Temple et de Jérusalem. Domination des Grecs, puis de Rome. Attente du Messie.
23 427 427-217 : Développement de la civilisation grecque, puis domination de l'empire Grec.
24 357
25 287 287-7 (Laodicée) : Guerres puniques (Rome contre Carthage), domination des Grecs, puis des Romains.
26 217 217-7 : Développement de la civilisation romaine, puis domination de l'empire Romain.
27 147
28 77
33 ans.

Enfin, la vie de Jésus se situe de l'an 7 avant notre ère jusqu'en 27 de notre ère et forme un cycle de 33 ans qui se place à la suite de ce tableau, comme une "parenthèse" avant celui de l'Histoire de l'Eglise.

 

Il s’était glissé une erreur chronologique de 40 ans dans l’interprétation de l’Ancien Testament, car il y a en réalité 520 ans depuis l’Exode d’Israël sous Moïse, en 1537 av. notre ère, jusqu’aux fondations du Temple de Jérusalem, en 1017 av. notre ère, la quatrième année du règne du roi Salomon. A l’origine de l’erreur d’interprétation il y a, au premier livre des Rois, ch. VI, v. 1, une indication chronologique, « textuellement » prise en compte, mentionnant : « 480 ans après la sortie des Israélites du pays d’Egypte ». Il s’agissait en réalité, non pas d’une référence à l’Exode, comme on le croyait, mais du temps compté depuis la « Sortie du Sinaï », sans doute considéré par les Saintes Ecritures comme un prolongement du territoire égyptien, c’est-à-dire « au moment du passage du Jourdain » – et non de la mer Rouge – pour entrer dans la terre promise, définitivement hors d’Egypte.

Il apparaît que la chronologie du livre des Juges, trop souvent négligée, donne en réalité 390 ans depuis la première oppression d’Israël par Cusan-Risathaïm, roi de Mésopotamie (Juges ch. III, v. 8), jusqu’à celle des Philistins (Juges ch. XIII, v. 1). Nous sommes alors au début du règne de Saül, en 1100 avant notre ère. De ce fait, la chronologie des Juges nous permet de dater en 1490 avant notre ère (390 ans avant 1100) le début de la première oppression d’Israël, par le roi de Mésopotamie, juste 7 ans après l’entrée des Israélites en Palestine, laquelle se fit en 1497, c’est-à-dire 480 ans avant la fondation du Temple de Jérusalem, qui eut lieu en 1017 av. notre ère. Par ailleurs, nous observons que le livre de Josué, ch. XV, v. 15-17, et des Juges, ch. I, v. 11-13, que le premier libérateur, Othniel, était effectivement contemporain de Josué et Caleb.

 

Chronologie du livre des Juges :

NB :

Noms :

Dates :

Durées :

Ch :

V :

1

Cusan-Risathaïm :

1490-1482

8

3

8

2

Othniel :

1482-1442

40

3

11

3

Eglon :

1442-1424

18

3

14

4

Ehud :

1424-1344

80

3

30

5

Jabin :

1344-1324

20

4

3

6

Débora-Barak :

1324-1284

40

5

31

7

Madian :

1284-1277

7

6

1

8

Gédéon :

1277-1237

40

8

28

9

Abimélek :

1237-1234

3

9

22

10

Thola :

1234-1211

23

10

1 & 2

11

Jaïr :

1211-1189

22

10

3 à 5

12

Ammonites :

1189-1171

18

10

8

13

Jephté :

1171-1165

6

12

7 & 11-26

14

Ibtsan :

1165-1158

7

12

8 à 10

15

Elon le Zabulon :

1158-1148

10

12

11 & 12

16

Abdon :

1148-1140

8

12

13 à 15

17

Philistins :

1140-1100

40

13

1

18

Saül, roi d'Israël :

1100

0

 

 

 

 

Total :

390

 

 

 

Il faut donc compter, après l’Exode, 40 ans de marche dans le désert du Sinaï sous la conduite de Moïse, puis 397 ans pour le temps des Juges (après la mort de Moïse), jusqu’au début du règne de Saül, premier roi d’Israël, et, enfin, 83 ans jusqu’à la quatrième année du règne du roi Salomon, soit 520 ans au total au lieu de « 480 ans ». Nous obtenons, après cette étude, bel et bien une différence de 40 ans par rapport à l’ancienne interprétation chronologique. La correction de cette erreur d’interprétation chronologique permet d’obtenir les « clés chronologiques » de l’histoire du monde. Celles-ci s’accordent avec une période historique globale de 7200 ans ou 72 siècles.

 

Les 14 « clés chronologiques » de l’Histoire du Monde :

 

Evénements :

Dates :

Durées :

1

Création suite à un « cataclysme terrestre » :

4174

Avant notre ère

0

2

Création d’Adam :

4074

Avant notre ère

100

3

Déluge :

2418

Avant notre ère

1656

4

Naissance de Térakh, père d’Abraham :

2196

Avant notre ère

222

5

Naissance d’Abraham :

2066

Avant notre ère

130

6

Abraham en Canaan :

1991

Avant notre ère

75

7

Circoncision d’Abraham :

1967

Avant notre ère

24

8

Exode sous Moïse :

1537

Avant notre ère

430

9

Construction du Temple de Jérusalem sous Salomon :

1017

Avant notre ère

520

10

Schisme Israël-Juda :

980

Avant notre ère

37

11

1° Départ en Captivité à Babylone (Daniel I, 1-2) :

607

Avant notre ère

373

12

1° Retour d’Exil :

537

Avant notre ère

70

13

Départ chronologique des 69 semaines d’années de Daniel IX (Application de l’Edit d’Artaxerxés selon Esdras VII) :

 457

Avant notre ère

80

14

Crucifixion, mort et résurrection de Jésus :

27

Après notre ère

483

 

Total des durées : 4200 ans.

 

Total :

4200

 4200 ans + 2000 ans + 1000 ans = 7200 ans = 360 x 20 ans.

 

Grâce à cette chronologie, le schéma des cycles de l’Histoire du Monde révèle l’emplacement exact de l’Apocalypse, de 2020 à 2027 de notre ère : 1960 ans (de 27 de notre ère à 1987) + 33 ans (de 1987 à 2020) + 7 ans (de 2020 à 2027) = 2000 ans. Ensuite le Millenium s’accomplira depuis le retour de Jésus jusqu’à l’accomplissement des « 7200 ans » de l’Histoire du Monde ou de « 72 siècles accomplis ». Nous observons que l’Apocalypse ne peut pas être positionnée ailleurs que de 2020 à 2027, ce qui signifie que l’Antéchrist apparaîtra en 2023 et régnera dans le monde pendant trois ans et demi (42 mois), jusqu’au retour de Jésus !

Nous observons dès lors qu’il y a en réalité 1993 ans, au lieu de « 1953 ans » depuis l’alliance de la Circoncision faite avec Abraham en 1967 av. notre ère (c’est-à-dire 430 ans avant l’Exode, durée indiquée dans Galates III, v. 17, ou 470 ans avant l’entrée d’Israël en Palestine), jusqu’à la Crucifixion de Jésus en 27 de notre ère, sachant qu’il est né en l’an 7 av. notre ère. Soit 1960 ans (ou 7 fois 280 ans, les sept âges de la « postérité d’Abraham »), jusqu’à la naissance de Jésus, auxquels il faut ajouter les 33 années de sa vie.

De même, il y a aussi une durée de 1993 ans depuis la Résurrection de Jésus, soit 1960 ans (ou 7 fois 280 ans, les sept âges de l’Histoire de l’Eglise), auxquels il faut ajouter un temps supplémentaire de 33 ans (répétition des cycles ou « effet miroir »), jusqu’au début de l’Apocalypse. Ces observations faites, il faut ensuite ajouter les sept années de l’Apocalypse elle-même, dont nous connaissons la durée exacte grâce à la prophétie des « 70 semaines d’années » du prophète Daniel (ch. IX, v. 24-27), pour rattraper ce qui reste des « 40 ans » qui avaient été « oubliés » à cause de l’erreur d’interprétation chronologique (7 ans ajoutés à 33 ans font bien 40 ans). Cela donne enfin 2000 ans car l’Apocalypse commence à la fin du cycle de 1993 ans. Nous obtenons deux millénaires depuis la Mort et la Résurrection de Jésus jusqu’à son prochain Retour, de l’an 27 de notre ère (et non pas depuis sa naissance) jusqu’en 2027.

Le schéma général des cycles, définitivement achevé, compte 71 siècles depuis la Création d’Adam en 4074 av. notre ère, jusqu’à la fin du Millenium en 3027, alors que d’autres ont cru devoir en trouver soixante-dix (7000 ans). Cependant, il apparaît que l’ensemble des cycles de l’histoire schématique du Monde compte 72 siècles depuis le début de la Création en 4174 av. notre ère, laquelle a été probablement décidée et mise en œuvre après un cataclysme d’ordre planétaire (et non cosmique), provoqué probablement par la chute d’un ou de plusieurs astéroïdes. Nous obtenons un siècle de plus car il faut compter 100 ans depuis le milieu du premier jour (apparition de la lumière), jusqu’au milieu du sixième jour (création d’Adam), chaque « jour » de la Création ayant une durée « schématiquement » définie de 20 ans.

Nous pouvons néanmoins obtenir un ensemble de 70 siècles. Pour cela, il faut compter 2000 ans depuis la sortie d’Adam « schématiquement » indiquée du Jardin d’Eden en 3974 av. notre ère, lorsqu’il avait 100 ans (nous savons qu’il vécut 930 ans, c’est-à-dire dix fois plus longtemps que les hommes d’aujourd’hui), jusqu’au début du « compte à rebours » de sept années avant la destruction, faite par les anges, de Sodome et Gomorrhe (destruction par le « feu du ciel » après sept ans d’attente par rapport à la position d’origine du nouveau cycle, ce qui peut être interprété comme une préfiguration de l’Apocalypse). Il faut ensuite ajouter les 2000 ans qui suivent le début de ce premier « compte à rebours » jusqu’à la Crucifixion de Jésus, soit 4000 ans accomplis. Pour tenir compte du temps complet de l’Histoire de l’Eglise (1960 ans + 33 ans + 7 ans), il faut ajouter 2000 ans depuis la Résurrection de Jésus jusqu’à son Retour attendu pour l’an 2027, soit 6000 ans accomplis. Enfin, pour terminer, nous devons ajouter les 1000 ans du Millenium, dont la durée est nettement indiquée dans l’Apocalypse de Saint Jean (ch. XX, v. 1-3 et 7-10), pour obtenir très exactement une durée globale de 7000 ans (70 siècles), depuis l’entrée dans le Monde du péché en Adam jusqu’à la libération finale du Diable suivie du Jugement dernier.

Pour ce qui concerne l’ensemble des cycles de 1040 ans dans notre schéma cyclique (périodes méso-américaines de quatre fois 260 ans ou « roues de Katuns »), ils se confondent avec ceux du calendrier méso-américain lui-même et de ce fait, le schéma général des cycles de l’Histoire du Monde s’en trouve simplifié. Il y a en effet sept fois 52 jours dans une année solaire pour faire 364 jours (365 jours - un jour = 364 jours), soit « un jour » de moins, celui du « solstice d’été ». Ainsi, « 52 fois 20 ans » font « 1040 ans », soit « un soleil » du calendrier méso-américain.

Du point de vue de la foi, ma « doctrine » est la « doctrine évangélique elle-même », développée par les apôtres (doctrine des apôtres) et telle que nous pouvons la voir exposée dans la plupart des sites chrétiens sur Internet ! Il ne s’agit pas d’une « doctrine sectaire », mais je m’adresse à tous les chrétiens de toutes les Eglises sans exception et à tous les responsables des Eglises catholiques, orthodoxes, protestantes et évangéliques, et non pas aux responsables des sectes, avec lesquels je ne suis pas d’accord ! Je le fais, car Jésus revient bientôt et il faut maintenant nous y préparer, comme Jésus l’a signifié lui-même dans la « parabole des dix vierges » !

 

Les quatre grandes ères de l’Histoire du Monde sont :

           

            1) L’ère des fils d’Adam ;

            2) L’ère des fils d’Abraham ;

            3) L’ère chrétienne ;

            4) Le Millenium dans la première moitié de l’ère du Verseau.

 

Les trois premières ères durent 2000 ans chacune et correspondent à la précession des équinoxes dans le Taureau, le Bélier et les Poissons (sur un zodiaque à 13 signes, qui comprend le “ Sphinx ” en signe supplémentaire placé entre le Lion et la Vierge, soit : 13 fois 2000 ans = 26000 ans, année précessionnelle) ; la quatrième ère, celle du Verseau, commence avec le Millenium :

            1) Ere du Taureau ou des fils d’Adam : de l’an 3974 à 1974 av. notre ère ;

            2) Ere du Bélier ou des fils d’Abraham : de 1974 av. notre ère à 27 de notre ère ;

            3) Ere des Poissons ou Ere chrétienne : de 27 de notre ère à 2027 ;

            4) Demi ère du Verseau ou Millenium : de 2027 à 3027.

C’est au milieu de l’Ere du Verseau que se termine le grand cycle de 7000 ans de l’Histoire de l’Humanité.

Il y a donc trois grandes ères et demi qui forment l’Histoire du Monde, soit :

2000 ans x 3,5 = 7000 ans.

Ces trois ères déterminent la Chronologie de l’Histoire du Monde, laquelle se divise en “ Baktuns ” (périodes de 400 ans), “ Katuns ” (périodes de 20 ans) et “ Tuns ” (années).

Ainsi les Baktuns marquent les ères de 2000 ans :

5 x 400 ans = 2000 ans (une ère zodiacale).

7000 ans comptent 3,5 fois 2000 ans ou 17,5 fois 400 ans.

Dates des dix-huit Baktuns de l’Histoire du Monde :

3974 av. notre ère (1° Baktun et début de l’ère du Taureau à la sortie du Jardin d’Eden), 3574 (2° Baktun), 3174 (3° Baktun et début du Calendrier méso-américain), 2774 (4° Baktun), 2374 (5° Baktun), 1974 (6° Baktun et début de l’ère du Bélier), 1574 (7° Baktun), 1174 (8° Baktun), 774 (9° Baktun), 374 (10° Baktun), 27 de notre ère (11° Baktun et début de l’ère des Poissons), 427 (12° Baktun), 827 (13° Baktun), 1227 (14° Baktun), 1627 (15° Baktun), 2027 (16° Baktun et début de l’ère du Verseau, qui correspond avec la fin du Calendrier méso-américain), 2427 (17° Baktun), 2827 (18° et dernier Baktun jusqu’en 3227). Mais le dernier Baktun est interrompu à son milieu, en 3027 ou 1000 ans après le début de l’ère du Verseau (2027 à 3027).

Le Calendrier méso-américain ne compte que 13 Baktuns, lesquels s’intègrent dans ceux de l’Histoire du Monde ; ils s’inscrivent depuis l’arrivée des “ Vigilants ” (fils de Dieu) dont parle le Livre d’Hénoch, en 3174 av. notre ère, jusqu’en 2027 de notre ère, début du Millenium. Ils s’inscrivent en outre à l’intérieur d’une série de cinq périodes de 1040 ans chacune ou “ Soleils ” méso-américains ; le calendrier de l’Histoire du Monde en compte sept (sept fois 1040 ans) dans le schéma des cycles historiques en analogie avec celui de l’année solaire (sept fois 52 jours). Mais le premier “ Soleil ” des sept commence 40 ans avant le début de la Création tandis que le septième et dernier “ Soleil ” (7°) finit 40 ans après la fin du Millenium. C’est la raison pour laquelle le Calendrier méso-américain ne compte que cinqSoleils ”, lesquels s’inscrivent tous à l’intérieur d’une période historique effective et ont la particularité de correspondre avec treize Baktuns sur l’ensemble des dix-huit : 5 x 1040 ans = 13 x 400 ans = 5200 ans.

Le Calendrier méso-américain détermine en 2006 :

12 Baktuns, 18 Katuns et 19 Tuns (soit l’an 5179 de l’Histoire méso-américaine).

Mais la chronologie de l’Histoire du Monde compte 800 ans de plus ou deux Baktuns supplémentaires, si bien qu’en 2006, elle détermine :

14 Baktuns, 18 Katuns et 19 Tuns (soit l’an 5979 de l’Histoire du Monde).

Il resterait à déterminer la date dans l’année solaire du “ Nouvel An ” : soit le 20 janvier, car cette date est située 19 jours après le 1° janvier, à l’intersection des divisions de 30 et de 20 jours des cycles de l’année solaire, lesquels divisent l’année en six périodes d’ensoleillement de 60 jours chacune.

 

Souvenez-vous du message de Jésus à l'Eglise de Laodicée !

Serviteurs de Dieu, remettez-vous à l'étude des Saintes Ecritures !

 

Dossier sur les Grandes Pyramides (découvertes de Patrick DOLCIANI) :

La véritable chronologie de la Pyramide de Chéops,

mesures authentiques des Grandes Pyramides & secret du Grand Sphinx.

 

Le séjour des « dieux » en Egypte :

Texte d’Hermès Trismégiste :

« Ignores-tu, ô Asclépios, que l’Egypte est l’image du ciel et qu’elle est la projection ici-bas de toute l’ordonnance des choses célestes ? Cependant, il faut que tu saches : un temps viendra où il semblera que les Egyptiens ont en vain observé le culte des « dieux » avec tant de piété et que toutes leurs saintes invocations ont été stériles et inexaucées. La divinité quittera la Terre et remontera au « Ciel », abandonnant l’Egypte, son antique séjour, et la laissant veuve de religion, privée de la présence des « dieux »… Alors cette terre sanctifiée par tant de chapelles et de temples sera couverte de tombeaux et de morts. O Egypte, Egypte ! Il ne restera de ta religion que de vagues récits que la postérité ne croira plus et des mots gravés sur la pierre et racontant ta piété. »

Trismégiste (de « megistos », très grand) est le surnom donné par les Grecs au « dieu » Thot, assimilé à Hermès, fils de Zeus et de Maia, messager et interprète des « dieux ». Hermès Trismégiste (le « trois fois très grand ») est « source de tout le savoir humain », inventeur de l’écriture. Thot est représenté avec une « tête d’ibis » ornée d’un disque lunaire.

Etant « interprète des dieux », nous comprenons que Thot pouvait aussi être Enoch lui-même, qui fut enlevé par les anges et établi avec eux en Egypte. Il fut appelé « scribe » par les anges eux-mêmes (voir livre d’Enoch). Ce texte d’Hermès, traduit par L. Ménard, que nous avons cité ici, est particulièrement important, car il nous dit textuellement que les « dieux », c’est-à-dire les anges du livre d’Enoch, s’étaient établis en Egypte. C’est ici la résolution de l’énigme de la construction des Grandes Pyramides : elles ne furent pas construites par des êtres humains, mais par les « dieux » eux-mêmes, que nous appellerions de nos jours « extra-terrestres » ou « anges » suivant l’appellation biblique.

Les Grandes Pyramides formaient un immense « cadran solaire » très probablement environné d’obélisques, et nous devons retenir que les couloirs et les chambres de la Pyramide de Chéops représentaient d’un point de vue analogique toute l’histoire « à venir » de l’humanité. Le premier couloir descendant représentait le début de l’histoire humaine (en Adam créé par l’Etre suprême des « Elohim » ou des « anges » venus sur Terre il y a environ six mille ans) avec une « régression spirituelle » jusqu’au premier couloir ascendant, lequel représentait l’histoire d’Israël, depuis l’Exode jusqu’à la naissance du Messie Jésus. Ce premier couloir poursuit sa « chute » jusqu’à la « chambre de la folie ». Ensuite, le premier couloir ascendant se poursuivait sans progression spirituelle jusqu’à la « chambre de la Reine », c’est-à-dire « horizontalement » : c’est l’histoire du peuple Juif après le « rejet du Messie ». Apparaît avec la naissance et la vie de Jésus l’histoire de l’Eglise, représentée par la « Grande Galerie », couloir ascendant, lequel se termine par le couloir horizontal (abandon de la foi, même dans l’Eglise qui devient « traditionnaliste ») lequel conduit, au travers de « deux passages bas », jusqu’à la chambre du Roi. Cette chambre représente l’entrée dans le Millenium, tant décrié de nos jours, mais annoncé depuis longtemps par les prophètes.

Non, les Grandes Pyramides n’ont pas été construites par les « Atlantes », mais par les « dieux » qui étaient des « anges », ceux dont parlait le prophète Enoch dans son livre avant le Déluge.

Les « dieux » ont quitté l’Egypte à cause du Déluge, lequel fut un jugement de Dieu provoqué par les « anges » qui prirent pour « épouses » des femmes humaines. Elles conçurent des « géants » qui mesuraient jusqu’à six mètres de haut (des tombes de 6 à 7 mètres de longueur existent à Chenini en Tunisie), et qui semèrent la violence partout, provoquant des « carnages ». Les anges qui s’étaient accouplés avec des femmes furent jugés et condamnés. Les autres anges, demeurés fidèles à Dieu, quittèrent la Terre et ne revinrent plus après le Déluge.

D’après les données du livre d’Enoch, les anges « déchus » s’étaient établis au Liban et il semble que le « Jardin d’Eden » se trouvait en Palestine, du côté de la mer Morte, dans une vallée très fertile, laquelle fut détruite par les anges à l’époque d’Abraham (destruction de Sodome et Gomorrhe par le « feu du ciel »).

 

Les clés chronologiques de la Grande Pyramide :

 

Pour trouver la chronologie définie par les couloirs et les chambres de la Grande Pyramide, il fallait prendre le problème « à l’envers ». En effet, les études qui ont été publiées jusqu’à ce jour sont toutes erronées et il n’était pas possible de s’en référer pour aboutir. Par conséquent, la méthode suivie a consisté à trouver en premier lieu la valeur du « pouce chronologique » de la Grande Pyramide, lequel ne semblait pas être le même que celui qui avait servi aux mesures extérieures de l’ouvrage. Ensuite, sur la base de la chronologie de l’histoire du monde, définitivement établie depuis la découverte des cycles historiques, il fallait retrouver les points chronologiques qui ont servi de référence à l’élaboration de tout le système des couloirs et des chambres de la Grande Pyramide.

Pour y parvenir, il fallait d’abord retrouver la valeur du « pouce chronologique » grâce aux mesures de la chambre du Roi et de la cuve intérieure. Nous avons par conséquent ajusté la valeur du pouce aux dimensions suivantes :

 

Chambre du Roi :

Longueur : 400 pouces, soit 10, 46 mètres.

Largeur : 200 pouces, soit 5,23 mètres.

Hauteur : 213 pouces, soit 5,57 mètres.

 

Cuve placée à l’intérieur de la Chambre du Roi :

Longueur : 88 pouces, soit 2,3 mètres.

Largeur : 37,5 pouces, soit 0,98 mètre.

Hauteur : 40 pouces, soit 1,046 mètre.

Profondeur : 33,3 pouces, soit 0,87 mètre.

 

Valeur trouvée du pouce chronologique : 0,02615 mètre.

Valeur de la coudée chronologique : 0,65375 mètre (25 pouces).

Valeur du pied chronologique : 0,3138 (12 pouces).

 

Voici maintenant la chronologie qui correspond avec les couloirs et les chambres de la Grande Pyramide et également avec celle de l’histoire du monde établie par la découverte des cycles historiques :

Première période sothiaque égyptienne : 2774 avant notre ère ;

Exode des fils d’Israël sous Moïse : 1537 avant notre ère ;

Naissance de Jésus : 7 avant notre ère ;

Crucifixion, mort et résurrection de Jésus : 27 de notre ère ;

Retour de Jésus, après 2000 ans : 2027 de notre ère.

Cela donne :

1237 ans + 1530 ans + 33 ans + 2000 ans = 4800 ans.

 

Longueur du premier couloir descendant : 32,34 mètres (en comptant la longueur du trajet supplémentaire à gravir pour accéder à l’entrée du premier couloir depuis le pied de la pyramide) ;

Longueur du premier couloir ascendant à partir du point chronologique correspondant à l’Exode : 40 mètres ;

Longueur de l’intersection représentant la vie de Jésus : 0,86 mètre ;

Longueur de la Grande Galerie et du couloir horizontal qui suit et qu’il faut parcourir pour arriver jusqu’à la chambre du Roi : 52,30 mètres ;

Longueur totale : 125,52 mètres.

 

Longueur de la Grande Galerie au plafond : 46,67775 mètres ;

Longueur totale du couloir jusqu’à la Chambre du Roi : 6,4852 mètres ;

Total : nous observons que nous obtenons « 53,16295 mètres » au lieu de « 52,30 mètres ».

Mais, pour trouver la valeur globale de 125,52 mètres, il faut compter la valeur de la longueur de la Grande Galerie au plafond, soit : 46,67775 mètres ; ensuite, il faut retrancher l’équivalent de la vie de Jésus, soit 0,86 mètre ; nous obtenons : 45,81775 mètres ; il faut alors ajouter les 6,4852 mètres de la longueur du couloir qui reste à parcourir, et nous obtenons : 52,30 mètres, soit la longueur du trajet à parcourir pour arriver à la Chambre du Roi ! C’est en effet, la ligne qui suit la hauteur de la Grande Galerie qui poursuit la chronologie, mais son point de départ se fait en retrait par rapport à la ligne du sol : par conséquent la chronologie de la Grande Galerie reprend en compte l’équivalent de la vie du Christ une « seconde fois » !

 

Le temps pris en compte par la chronologie des couloirs et chambres de la Grande Pyramide est de 4800 ans depuis le début de la première période sothiaque en Egypte, en 2774 avant notre ère, jusqu’au retour de Jésus en 2027 de notre ère. 4800 ans font 12 baktuns (12 x 400 ans). Ces baktuns sont les mêmes que ceux qui s’inscrivent dans les cycles de l’histoire du monde et dans le calendrier méso-américain : 2774 avant notre ère se situe au début du 4° baktun de l’histoire du monde et au début du 2° baktun du calendrier méso-américain.

 

Tableau des mesures des couloirs et des Chambres de la Grande Pyramide :

Grande Pyramide :

Pouces :

Mètres :

Coudées :

Pieds :

0,02615

 

0,65375

0,3138

1° couloir descendant :

1071,00

28,00665

42,84

89,25000

Suite 1° couloir descendant :

3000,00

78,45000

120,00

250,00000

Chambre de la Folie:

42,00

1,09830

1,68

3,50000

Hauteur chambre de la Folie :

51,00

1,33365

2,04

4,25000

Profondeur chambre de la Folie :

1167,00

30,51705

46,68

97,25000

1° couloir ascendant :

1530,00

40,00950

61,20

127,50000

1° couloir horizontal :

1455,00

38,04825

58,20

121,25000

Longueur chambre de la Reine :

220,00

5,75300

8,80

18,33333

Largeur chambre de la Reine :

200,00

5,23000

8,00

16,66667

Grande Galerie au sol :

1832,00

47,90680

73,28

152,66667

Grande Galerie au plafond :

1785,00

46,67775

71,40

148,75000

Hauteur de la Grande Galerie :

330,00

8,62950

13,20

27,50000

Décroissance Grande Galerie :

57,00

1,49055

2,28

4,75000

1° passage bas :

50,00

1,30750

2,00

4,16667

Antichambre :

100,00

2,61500

4,00

8,33333

2° passage bas :

98,00

2,56270

3,92

8,16667

Longueur totale du couloir :

248,00

6,48520

9,92

20,66667

Longueur Chambre du Roi :

400,00

10,46000

16,00

33,33333

Largeur Chambre du Roi :

200,00

5,23000

8,00

16,66667

Hauteur Chambre du Roi :

213,00

5,56995

8,52

17,75000

Facteur-Déplacement :

279,00

7,29585

11,16

23,25000

Largeur du couloir :

42,00

1,09830

1,68

3,50000

Hauteur du couloir :

51,00

1,33365

2,04

4,25000

Longueur de l'étalon de mesure :

24,00

0,62760

0,96

2,00000

Epaisseur de l'étalon :

1,00

0,02615

0,04

0,08333

Longueur du Coffre :

88,00

2,30120

3,52

7,33333

Largeur du Coffre :

37,50

0,98063

1,50

3,12500

Profondeur du Coffre :

33,30

0,87080

1,33

2,77500

 

Note : L'étalon de mesure de la Grande Pyramide fait "deux pieds" ou "24 pouces" au lieu d'une coudée de "25 pouces".

 

Valeur du 1° couloir descendant :

Grande Pyramide :

Pouces :

Mètres :

Coudées :

Pieds :

0,02615

 

0,65375

0,3138

1° couloir descendant :

1071,00

28,00665

42,84

89,25000

 

Valeur du 1° couloir ascendant :

Grande Pyramide :

Pouces :

Mètres :

Coudées :

Pieds :

0,02615

 

0,65375

0,3138

1° couloir ascendant :

1530,00

40,00950

61,20

127,50000

 

Valeur de la Grande Galerie au plafond :

Grande Pyramide :

Pouces :

Mètres :

Coudées :

Pieds :

0,02615

 

0,65375

0,3138

Grande Galerie au plafond :

1785,00

46,67775

71,40

148,75000

 

Valeur du couloir horizontal qui conduit à la Chambre du Roi :

Grande Pyramide :

Pouces :

Mètres :

Coudées :

Pieds :

0,02615

 

0,65375

0,3138

Longueur totale du couloir :

248,00

6,48520

9,92

20,66667

 

Total obtenu :

1071 pouces + 1530 pouces + 1785 pouces + 248 pouces = 4634 pouces.

Reste sur les 4800 pouces du total chronologique :

4800 pouces – 4634 pouces = 166 pouces.

Valeur traduite en années solaires (un pouce = un an) :

166 ans + 1071 ans + 1530 ans + 1785 ans + 248 ans = 4800 ans.

Note :

Dans la mesure où le point de départ de la chronologie de la pyramide ne correspondrait pas avec la première période sothiaque égyptienne (2774 avant notre ère), il faudrait alors envisager à sa place la date du début du calendrier méso-américain, qui correspond avec l’arrivée des Vigilants, en 3174 avant notre ère. Il y a une différence de 400 ans ou d’un baktun entre les deux dates. Cela signifie qu’il faudrait ajouter 400 ans à la période initiale de 166 ans (qui correspond avec la distance à parcourir avant d’entrer dans le 1° couloir de la pyramide), soit : 166 ans + 400 ans = 566 ans. Cela donnerait une distance de 566 pouces (15,0556 mètres) au lieu de 166 (4,4156 mètres) à parcourir avant d’accéder à l’entrée du premier couloir. Dans ces conditions, la chronologie des couloirs de la Grande Pyramide serait la même que celle du calendrier méso-américain lui-même : 13 baktuns ou 5200 ans qui se décomposeraient de la façon suivante :

566 ans + 1071 ans + 1530 ans + 1785 ans + 248 ans = 5200 ans.

5200 ans = 13 x 400 ans = 5 x 1040 ans (soleils méso-américains).

Mais comme cette distance « à parcourir » se trouve en fait placée à l’extérieur des couloirs de la pyramide, elle reste une question d'ordre hypothétique…

 

Reconstitution de la « chronologie pyramidale » à partir de ces données :

2774 avant notre ère : Départ de la 1° période sothiaque égyptienne ;

2608 avant notre ère : Noé (3018-2068 avant notre ère) avait 410 ans à cette date, averti du Déluge, cette année fut probablement celle où il commença la construction de l’Arche, 190 ans avant le Déluge. 190 pouces font 4,9685 mètres, peut-être était-ce l’épaisseur du « bouchon » qui obstruait l’entrée du 1° couloir ?

1537 avant notre ère : Exode des fils d’Israël sous Moïse ;

7 avant notre ère : Naissance de Jésus ;

1779 de notre ère : Cette année se situe 3 ans après l’indépendance américaine en 1776, définitivement acquise en 1783 (il y a sept ans de 1776 à 1783), et elle se situe aussi 10 ans avant la Révolution française (1789). Nous observons que l’accent est mis sur la formation des Etats-Unis d’Amérique.

2027 de notre ère : Retour de Jésus.

 

Grande Pyramide :

Pouces :

Mètres :

Coudées :

Pieds :

0,02615

 

0,65375

0,3138

1° passage bas :

50,00

1,30750

2,00

4,16667

Antichambre :

100,00

2,61500

4,00

8,33333

Le « premier passage bas » commence 50 ans avant l’année 1829, c’est-à-dire en 1779 de notre ère.

Le début de l’Antichambre (100 pouces) se situe 100 ans avant l’année 1929, c’est-à-dire en 1829 de notre ère. L’année suivante, en 1830, nous observons : Louis-Philippe, roi de France ; Mormons, de Joseph Smith ; Adventistes, mouvement de William Miller ; Balzac : La Comédie humaine. C’est une période de « renouveau spirituel qui commence », laquelle durera un siècle (longueur de l’Antichambre).

 

Grande Pyramide :

Pouces :

Mètres :

Coudées :

Pieds :

0,02615

 

0,65375

0,3138

2° passage bas :

98,00

2,56270

3,92

8,16667

Le deuxième « passage bas » abouti directement sur la Chambre du Roi ; il mesure 98 pouces et représente 98 ans. Cela donne 2027 – 98 ans = 1929 de notre ère. En 1929, Mussolini était au pouvoir depuis 4 ans (depuis 1925) et 4 ans plus tard Hitler accédait au pouvoir (en 1933). L’année 1929 se situait 11 ans après la fin de la Première Guerre Mondiale (1918) et 10 ans avant le début de la Deuxième Guerre Mondiale (1939) ; elle se situait par conséquent entre les deux Guerres Mondiales. Il n’y aura plus de « renouveau spirituel » en ce sens que le monde dans son ensemble rejette l’autorité de la « Parole de Dieu », c’est-à-dire la Bible elle-même en laquelle il ne croit plus !

 

Suivez la "ligne rouge"...

 

Valeurs corrigées des mesures des Grandes Pyramides et du Sphinx :

Le « pouce pyramidal » ne correspond pas avec le « pouce chronologique » et ils ne doivent pas être confondus entre eux. Ce qui signifie que les mesures des chambres et des couloirs de la pyramide de Chéops n’ont pas été faites avec le même « pouce » que celui qui a servi à réaliser les dimensions extérieures de l’ensemble des Grandes Pyramides et du Sphinx. L’explication de cette contradiction vient du fait que le « pouce chronologique » devait rester « caché » à l’extérieur des pyramides, mais il était néanmoins révélé à l’intérieur de la pyramide de Chéops, grâce aux dimensions de la Chambre du Roi et du Coffre intérieur.

Par ailleurs, le pouce pyramidal de « 0,0266 mètre » ne correspond pas avec celui de « 0,0255 mètre », qui avait servi jusqu’ici à mesurer la Grande Pyramide. Ce dernier pouvait correspondre avec les dimensions de la Pyramide de Chéops, mais pas réellement avec celles des autres pyramides. Maintenant, nous venons de découvrir le pouce pyramidal de « 0,0266 mètre », parce qu’il se rapproche de très près du « pouce chronologique » de « 0,02615 mètre » et que nous avons fait des recherches à partir de cette base. La particularité du « pouce pyramidal » de « 0,0266 mètre » est qu’il permet d’établir une relation harmonieuse entre les mesures des trois Grandes Pyramides et du Sphinx. Cette propriété extraordinaire est tout à fait unique car elle ne peut pas s’établir avec un « pouce » d’une autre taille. C’est pourquoi nous savons que ce pouce est celui qui a réellement servi à construire les Grandes Pyramides. En effet, lorsqu’un système de mesure s’applique à plusieurs constructions différentes, il ne peut s’agir que de celui qui a servi à la construction de l’ensemble : ici, il s’agit à l’évidence du pouce pyramidal de « 0,0266 mètre ». Il fut difficile à trouver, car il s’agit d’un pouce nettement « plus grand » que ceux qui ont habituellement été utilisés dans le passé ; par exemple, six coudées de 0,45 mètre (25 pouces de 0,018 mètre) font 2,5 mètres, mais six coudées de 0,665 mètre (25 pouces de 0,0266 mètre) font 3,99 mètres. Il y a une différence de 1,49 mètre pour un ensemble de six coudées (six coudées font une canne). Si un pouce nettement plus grand a été choisi pour construire les Grandes pyramides, c’est simplement parce qu’elles étaient de taille « gigantesque ».

 

Tableau des mesures des Grandes Pyramides établies sur la base du pouce pyramidal de 0,0266 mètre :

Les Grandes Pyramides et le Sphinx (en pouces) :

 

Valeur en mètres :

Valeur :

Valeur en pouces :

 

Côté :

Base :

Hauteur :

Côté :

Base :

Hauteur :

Chéops :

231,42

925,68

146,3

0,0266

8700

34800

5500

Khephren :

215,46

861,84

138,32

0,0266

8100

32400

5200

Mykérinos :

107,73

430,92

66,5

0,0266

4050

16200

2500

Sphinx :

4,1496

57,057

19,95

0,0266

156

2145

750

(Largeur)

(Longueur)

 

 

(Largeur)

(Longueur)

 

Les Grandes Pyramides et le Sphinx (en coudées) :

 

Valeur en mètres :

Valeur :

Valeur en coudées :

 

Côté :

Base :

Hauteur :

Côté :

Base :

Hauteur :

Chéops :

231,42

925,68

146,3

0,665

348

1392

220

Khephren :

215,46

861,84

138,32

0,665

324

1296

208

Mykérinos :

107,73

430,92

66,5

0,665

162

648

100

Sphinx :

4,1496

57,057

19,95

0,665

6,24

85,8

30

(Largeur)

(Longueur)

 

 

(Largeur)

(Longueur)

 

Les Grandes Pyramides et le Sphinx (en pieds) :

 

Valeur en mètres :

Valeur :

Valeur en pieds :

 

Côté :

Base :

Hauteur :

Côté :

Base :

Hauteur :

Chéops :

231,42

925,68

146,3

0,3192

725

2900

458,3333

Khephren :

215,46

861,84

138,32

0,3192

675,00

2700,00

433,3333

Mykérinos :

107,73

430,92

66,5

0,3192

337,50

1350,00

208,3333

Sphinx :

4,1496

57,057

19,95

0,3192

13

178,75

62,5

(Largeur)

(Longueur)

 

 

(Largeur)

(Longueur)

 

Les Grandes Pyramides et le Sphinx (en cannes) :

 

Valeur en mètres :

Valeur :

Valeur en cannes :

 

Côté :

Base :

Hauteur :

Côté :

Base :

Hauteur :

Chéops :

231,42

925,68

146,3

3,99

58,00

232,00

36,6667

Khephren :

215,46

861,84

138,32

3,99

54,00

216,00

34,6667

Mykérinos :

107,73

430,92

66,5

3,99

27,00

108,00

16,6667

Sphinx :

4,1496

57,057

19,95

3,99

1,04

14,3

5

(Largeur)

(Longueur)

 

 

(Largeur)

(Longueur)

 

 

Plan d’harmonisation des Grandes Pyramides :

a)    Les divisions en séries de  « 100 pouces » pour les bases :

Pyramide de Chéops :

Base : 87 x 100 pouces.

Pyramide de Khephren :

Base : 81 x 100 pouces.

Pyramide de Mykérinos :

Base : 4,05 x 100 pouces.

La base de la pyramide de Chéops fait 600 pouces de plus que celle de Khephren, tandis que sa hauteur fait 300 pouces de plus. Nous observons des « nombres entiers » en « cannes » (une canne = 6 coudées) dans les mesures des côtés des trois pyramides.

 

b)    Les divisions en séries de « 100 pouces » pour les hauteurs :

Pyramide de Chéops :

Hauteur : 55 x 100 pouces = 11 x 500 pouces.

Pyramide de Khephren :

Hauteur : 52 x 100 pouces = 13 x 400 pouces.

Pyramide de Mykérinos :

Hauteur : 25 x 100 pouces = 5 x 500 pouces.

 

Disposition des Grandes Pyramides :

Note :

Nous observons que les dimensions des trois Grandes Pyramides évoquent les trois planètes suivantes du système solaire : La Terre, Vénus et Mercure, dont les diamètres sont respectivement de 12756, 12104 et 4878 kilomètres. Vénus fait 94,88 % du diamètre de la Terre tandis que la hauteur de la pyramide de Khephren fait 94,54 % de celle de Chéops ; Mercure fait 40,30 % du diamètre de Vénus et la pyramide de Mykérinos fait 48,07 % de la hauteur de celle de Khephren. Les proportions des Grandes Pyramides ne correspondent qu’avec ces trois planètes du système solaire.

Nous observons également que lorsque le Soleil se lève à l’Est et monte au-dessus du plateau de Gizeh, il tourne autour des Grandes Pyramides. Du point de vue de la position du Soleil lui-même, au levant (en regardant à partir de l’angle droit du plateau de Gizeh vers le centre), les trois pyramides apparaissent dans l’ordre suivant, de droite à gauche : Chéops (la Terre), Khephren (Vénus) et Mykérinos (Mercure). A midi (en regardant à partir milieu placé au Sud du plateau de Gizeh vers le centre où se trouvent les pyramides), les Grandes Pyramides se sont rapprochées les unes des autres et on remarque que Chéops (la Terre) est plus éloignée que Khephren (Vénus plus proche du Soleil que la Terre) et Khephren est plus éloignée que Mykérinos (Mercure, plus proche du Soleil que Vénus). Enfin, au couchant (en regardant à partir de l’angle gauche du plateau de Gizeh vers le centre), nous observons que les trois pyramides sont alignées les unes derrière les autres ou sont « entrées en conjonction ». Quant au Grand Sphinx, il a été vu comme s’il était en train de tourner autour de Chéops (la Terre) et il représente par conséquent la Lune.

La signification de cette disposition particulière des Grandes Pyramides et du Grand Sphinx sur le plateau de Gizeh est claire : elle évoque la triple conjonction « Terre – Vénus – Mercure » en passant devant le Soleil. En effet, en quarante ans, nous observons :

40 x 365 jours (40 années solaires) = 14600 jours = 25 x 584 jours (25 révolutions synodiques de Vénus) = 126 x 115,873 jours (126 révolutions synodiques de Mercure).

Il s’agit de la base fondamentale des cycles astronomiques à l’origine des cycles historiques, ici ceux de 40 ans.

Il y aurait trois passages souterrains qui relieraient les trois Grandes Pyramides au Sphinx ; leur point de jonction se trouverait à l’arrière du Sphinx et suivrait une « Chambre » circulaire, puis un « Temple », placé juste au-dessous du Sphinx ; à partir de là, un autre passage souterrain à l’avant du Sphinx conduirait jusqu’au Nil. Dans la mesure où cette information « confidentielle » se confirmerait exacte, elle signifierait qu’il y a bien eu une origine commune à la construction des Grandes Pyramide, faite à partir d’un seul plan architectural.

 

Les dimensions des Grandes Pyramides :

Valeur du pouce pyramidal : 0,0266 mètre ;

Valeur de la coudée pyramidale : 0,665 mètre (25 pouces) ;

Valeur de la canne pyramidale : 3,99 mètres (6 coudées).

 

Pyramide de Mykérinos :

Base : 27 cannes x 4 = 108 cannes ;

Hauteur : 100 coudées.

Pyramide de Khephren :

Base : 54 cannes x 4 = 216 cannes ;

Hauteur : 208 coudées.

Pyramide de Chéops :

Base : 58 cannes x 4 = 232 cannes ;

Hauteur : 220 coudées.

 

a) Les « hauteurs » des Grandes Pyramides mesurées en « coudées » définissent les cycles astronomiques.

La pyramide de Mykérinos a une hauteur de 100 coudées et représente les siècles dans l’histoire du monde. En 20 ans, il y a 63 révolutions synodiques de Mercure (20 x 365 jours 7300 jours = 63 x 115,8763 jours). Cinq fois 20 ans font un siècle. Mais elle se réfère également aux périodes sothiaques du calendrier égyptien, car cinq périodes sothiaques (de 1460 ans) font 73 siècles :

5 x 1460 ans = 7300 ans = 73 x 100 ans.

La pyramide de Khephren a une hauteur de 208 coudées et représente les cycles de conjonctions des planètes Vénus et Mars en relation avec les cycles de l’histoire du monde.

208 ans (208 x 365 jours) = 130 révolutions synodiques de Vénus (130 x 584 jours) = 146 fois 520 jours (soit 146 fois les 2/3 de la révolution synodique de Mars qui compte 780 jours). Un « Soleil » méso-américain compte 1040 ans ou cinq fois 208 ans.

La pyramide de Chéops a une hauteur de 220 coudées et représente les cycles de lunaisons en relation avec les années solaire de la façon suivante :

Deux lunaisons font 59 jours :

29,5 jours x 2 = 59 jours ;

17 x 59 jours (34 lunaisons) = 1003 jours ;

Mais 34 lunaisons font : 34 x 29,530588 jours = 1004 jours ;

Il faut donc ajouter un jour toutes les 34 lunaisons pour continuer à avoir un compte juste ;

34 lunaisons x 4 = 136 lunaisons = 11 ans ;

20 fois 11 ans = 220 ans = 11 x 20 ans ;

Mais « 220 ans » = 2721 lunaisons (au lieu de « 2720 ») ;

Il faut donc ajouter « une lunaison » tous les 220 ans pour faire correspondre le cycle de « 136 lunaisons » avec un nombre entier d’années solaires.

Par conséquent, le cycle de 220 ans est un cycle « luni-solaire » qui permet d’établir un calendrier lunaire sur la base du cycle de 59 jours (en ajoutant « un jour » au cycle lunaire toutes les 34 lunaisons et en ajoutant « une lunaison » du cycle de « 136 lunaisons » tous les 220 ans, c’est-à-dire en comptant 137 lunaisons dans le dernier cycle).

Cinq fois 220 ans font « 1100 ans » ou 11 siècles (nombre entier de siècles).

 

b) Les « côtés » des Grandes Pyramides mesurées en « cannes » établissent les proportions de grandeur qui les harmonisent.

Nous observons que Mykérinos mesure 27 cannes de côté (cube de 3) et que Khephren mesure 54 cannes de côté (2 x 27 canes), c’est-à-dire qu’il mesure le double de celui de Mykérinos.

Mais si Khephren mesure 54 cannes de côté (2 x 27 cannes), Chéops a un côté qui fait 58 cannes (2 x 29 cannes). Le côté de Chéops fait par conséquent « quatre cannes » de plus que celui de Khephren. Il se trouve que cette différence établit une « harmonie de couple » entre les deux pyramides : « 2 x 27 » contre « 2 x 29 ». Si Chéops mesurait par exemple « 2 x 28 coudées », la « différence » entre les deux pyramides passerait plus ou moins « inaperçue ». Il fallait par conséquent établir une distinction « remarquable » entre elles, en particulier parce qu’elles ne représentent pas les mêmes cycles astronomiques ; par ailleurs, le choix de « 2 x 29 cannes » prend en compte le nombre « 29 », lequel se trouve naturellement à la base du calendrier lunaire pour établir une succession alternative de « 29 et 30 jours ».

 

Enigme du Grand Sphinx :

Longueur (en comptant la queue) : 18 cannes ;

Hauteur : 30 coudées.

De même que les hauteurs des Grandes Pyramides mesurées en coudées représentent des cycles en nombre d’années, la hauteur du Grand Sphinx représente un cycle de 30 ans. Le cycle de 30 ans marque la « majorité spirituelle » de l’homme et s’accorde avec les cycles de lunaisons :

30 ans = 371 lunaisons.

La longueur des « côtés » des Grandes Pyramides marquent les rapports de proportions qui existent entre elles et nous observons que la longueur du Grand Sphinx est de 18 cannes, soit les deux tiers de celle de la pyramide de Mykérinos, qui fait 27 cannes (27 / 3 = 9 ; 9 x 2 = 18). Il s’agit d’un rapport de proportion qui permet d’établir une « harmonie » dans l’ensemble architectural des Grandes Pyramides et du Sphinx du plateau de Gizeh, mais il s’agit aussi d’une « clé » : celle des « deux tiers ». En effet, 2/3 du cycle de 30 ans du Grand Sphinx font 20 ans :

30 ans / 3 = 10 ans ;

10 ans x 2 = 20 ans.

Il y a 94,5 révolutions synodiques de Mercure en 30 ans, et il y en a 63 en 20 ans. Tandis que la pyramide de Mykérinos définit les périodes de siècles (car elle fait 100 coudées de hauteur), le Grand Sphinx, grâce à la clé des 2/3, indique qu’il définit des cycles de 20 ans (en correspondance avec les 63 cycles de Mercure).

Tourné vers l’Est, il « compte » les 365 levers de soleil qui se produisent dans l’année. Mais les cycles de « 20 ans » sont aussi les « jours de l’histoire du monde » et nous observons que « 365 x 20 ans » font 7300 ans ou 73 siècles. Enfin, il se trouve que 7300 ans font très exactement cinq périodes sothiaques du calendrier égyptien :

7300 ans = 5 x 1460 ans = 365 x 20 ans.

Ainsi, tourné vers le levant, le Grand Sphinx « compte les jours » de l’année solaire, mais aussi ceux de l’histoire du monde, si bien que la résolution de son « énigme » est la suivante :

« Les Grandes Pyramides et le Sphinx du plateau de Gizeh forment le calendrier astronomique de l’histoire du monde ». 

 

Point d’observation des Grandes Pyramides :

En observant les Grandes Pyramides à partir d’un plan ou d’une maquette, il apparaît immédiatement que les pyramides de Chéops et de Khephren sont alignées par la ligne de leurs angles du Nord-est au Sud-ouest. En prolongeant cette ligne, elle arrive jusqu’à l’angle Nord-ouest de la pyramide de Mykérinos. A partir de ce point, nous nous trouvons à l’angle de la base Ouest d’un immense triangle isocèle (en ligne imaginaire) qui prolonge le côté Nord de la petite pyramide en ligne droite vers l’Est. Le centre de ce triangle isocèle se trouve dans le prolongement du sommet de la pyramide de Chéops en ligne droite vers le Sud : cette ligne est celle de la « hauteur » du même triangle (qui part à la fois du sommet de la Grande Pyramide et du centre de son côté sud en ligne droite vers le Sud). De ce point (croisement des lignes de la base et de la « hauteur » du triangle isocèle), nous observons que nous nous trouvons dans le prolongement de la ligne des angles Nord-est de la pyramide de Khephren. Ce point, placé au milieu de la ligne de la base du triangle isocèle, celui à partir duquel on détermine la « hauteur » de ce même triangle, est en même temps déterminé par les trois pyramides à la fois, de telle sorte qu’il a été « voulu » par l’architecte qui a déterminé les positions (des unes par rapport aux autres) des Grandes Pyramides du plateau de Gizeh.

 

Point d'observation des Grandes Pyramides :

 

De ce point extraordinaire, nous pouvons faire les observations suivantes :

a)      Lorsque le soleil se lève le matin à l’Est, du côté de Grand Sphinx, les faces Est des pyramides  de Chéops, Khephren et de Mykérinos apparaissent éclairées. La pyramide de Chéops laisse également voir son ombre placée derrière sa face Ouest.

b)     Lorsqu’il est « midi », les faces Sud des pyramides de Chéops et de Khephren sont éclairées et la pyramide de Mykérinos laisse voir son ombre placée derrière sa face Nord.

c)      Le soir venu, seule la face Ouest de la pyramide de Chéops apparaît éclairée à l’observateur, mais les ombres des trois pyramides sont visibles derrière leurs faces Est. Cette fois, les ombres des pyramides s’imposent à l’observateur et elles annoncent l’arrivée de la nuit.

Il est donc possible, en observant les Grandes Pyramides à partir de ce point unique, de connaître l’heure du jour sans avoir besoin d’une horloge. En réalité, c’est parce que les pyramides du plateau de Gizeh forment un « cadran solaire » qui a été voulu par les constructeurs. L’heure du jour en Egypte peut être « décodée » vue du ciel, comme de la terre. Nous savons que c’est l’heure de GREENWICH, heure « G.M.T. », qui détermine le fuseau horaire de la planète. Mais il faudrait plutôt que ce soit « l’heure des Grandes Pyramides » qui soit prise en compte pour cette fonction. Retenons toutefois que lorsqu’il est « midi » à GREENWICH, il est « 14 h 00 » en Egypte.

 

La plate-forme de la Grande Pyramide :

Elle mesure 225 pouces ou 9 coudées (1,5 canne) de côté, soit 5,985 mètres. Sa surface est de 81 coudées carrées ou de 35,820 m2.

Les mesures des bases des Grandes Pyramides établissent des relations d’ordre proportionnel entre elles et il en est de même ici avec le côté de la plate-forme qui fait :

Ø      1/36° de celui de Khephren (324 coudées / 9) ;

Ø      1/18° de celui de Mykérinos (162 coudées / 9) ;

Ø      1/12° de la longueur du Grand Sphinx (108 coudées / 9).

Dans ces conditions, le côté de 9 coudées de la plate-forme de la pyramide de Chéops, non divisible un nombre entier de fois par son propre côté (348 coudées / 9 = 38,666), devient néanmoins le « dénominateur commun » des mesures des côtés des deux autres pyramides et de la longueur du Grand Sphinx. Il divise en effet le côté de Khephren en 36 parties égales (36 x 9), le côté de Mykérinos en 18 parties égales (18 x 9) et la longueur totale du Grand Sphinx (avec la queue) en 12 parties égales (12 x 9). Cela nous fait remarquer qu’il y a un rapport établi avec le calendrier égyptien, puisqu’il se divise en 360 jours, auxquels il faut ajouter les « 5 jours épagomènes ». Or, 360 jours / 36 = 10 jours, 360 jours / 18 = 20 jours et 360 jours / 12 = 30 jours. Notons que les cycles de 20 jours sont les « mois » du calendrier méso-américain et que ceux de 30 jours sont ceux du calendrier égyptien. Quant au cycle de 10 jours, il est commun aux deux calendriers : 30 jours / 10 = 3 (trois dizaines) ; 20 jours / 10 = 2 (deux dizaines).

 

L’Image de la Bête et le Grand Sphinx :

L’Image de la Bête est la statue de l’Antéchrist qui sera dressée dans le but d’établir le « culte mondial de l’Antéchrist ». Elle mesurera « 60 coudées » de hauteur suivant les indications données dans le livre du prophète Daniel. Tout semble indiquer qu’elle sera dressée sur le sommet de la Grande Pyramide. En effet, le plateau de Gizeh est placé au « Centre du Monde » d’un point de vue géographique suivant les directions des angles de la pyramide elle-même : elles se dirigent du Canada vers l’Australie et de l’Amérique du sud vers la Sibérie en se croisant au centre en Egypte. Nous pouvons supposer qu’elle regardera vers l’Est, en direction du soleil levant, suivant la route suivie autrefois par Alexandre le Grand pour réaliser ses conquêtes.

 

"Image de la Bête" placée au sommet de la Grande Pyramide...

La hauteur de la statue est de 10 cannes (60 coudées) et la hauteur de la pyramide de Chéops est de 36,6666 cannes (220 coudées). La statue mesure par conséquent 27,2727 % de la hauteur de la Grande Pyramide.

 

1 coudée pyramidale : 0,665 mètre ;

1 canne pyramidale (6 coudées) : 3,99 mètres.

Hauteur de la statue :

60 coudées = 10 cannes = 39,90 mètres.

Hauteur de la pyramide de Chéops :

220 coudées = 36,6666 cannes = 146,30 mètres.

Hauteur de la Grande Pyramide surmontée de la statue :

280 coudées = 46,6666 cannes = 186,20 mètres.

Côté de la plateforme au sommet de la Grande Pyramide :

9 coudées = 1,5 canne = 5,985 mètres.

Proportion du côté de la plateforme par rapport à la hauteur de la statue :

10 cannes / 1,5 canne  = 6,666 = 2/3 de 10 cannes.

Il faut donc multiplier les 2/3 de la hauteur de la statue par la valeur du côté de la plateforme pour obtenir « 10 cannes ».

Soit : 6,666 x 1,5 canne (côté de la plateforme) = 10 cannes.

Nous observons ici que la valeur de « 6,666 » rappelle étrangement le nombre de la Bête. En effet, le nombre « 666 » forme les 2/3 de 1000 (666,6666 / 1000 = 2/3). Notons que le nombre « 666 » fait deux tiers de « 1000 » en « nombre entier ».

Le piédestal :

1,5 canne (côté de la plateforme) / 10 cannes (hauteur de la statue) = 15 %.

Le côté de la plateforme est juste suffisant pour servir de piédestal à la statue. Celui-ci peut être « encastré » sur le sommet de la pyramide avec des prises sur les angles de la pyramide. Il suffit de construire une statue légère et très solide, faisant « corps » avec son piédestal, lequel serait lié par des prolongements métalliques avec les angles de la pyramide jusqu’à sa base.

Hauteur de la pyramide de Mykérinos :

100 coudées = 16,6666 cannes = 66,50 mètres.

Hauteur de la statue par rapport à la pyramide de Mykérinos :

10 cannes / 16,6666 cannes = 60 %.

Nous observons que la hauteur de la statue fait 60 % de celle de la pyramide de Mykérinos, offrant une harmonie notable à l’ensemble des proportions.

 

L’Antéchrist sorti du Sphinx :

Le Sphinx représente l’être humain, car l’homme est une créature spirituelle qui vit dans un corps « animal » ; il y a en lui deux natures : une charnelle et une spirituelle. Cette réalité engendre en lui une contradiction, car sa nature charnelle, animale, s’oppose toujours à ses dispositions spirituelles : il veut faire le bien, mais c’est le mal qui reste attaché à lui. Qui le délivrera de ce corps de péché ? Seul le Christ peut le faire, comme l’enseignait l’apôtre Paul (Romains 7, 14-25).

Il y a donc une dualité en l’être humain, laquelle n’est généralement jamais avouée, mais qui se trouve soulignée ici avec évidence, par la représentation du Grand Sphinx : un homme dans un corps de lion, c’est-à-dire de « bête sauvage ».

Nous remarquons que la statue de l’image de la Bête mesure 60 coudées de haut, tandis que le Grand Sphinx a une hauteur de 30 coudées seulement, soit la moitié. Mais il est allongé et la statue de l’Antéchrist représente effectivement la hauteur normale d’un homme placé à côté d’un lion.

En effet, si la hauteur du Sphinx n’est que de 30 coudées, il se trouve que sa longueur totale est de 108 coudées (corps de 85,80 coudées – soit 57,057 mètres – et queue de 22,20 coudées – soit 14,763 mètres). Son corps de 85,80 coudées dépasse en longueur la hauteur de la statue de 25,80 coudées, soit de 43 % (25,80 coudées / 60). Nous observons dans ces conditions que les proportions des deux corps sont bien celles d’un homme placé debout à côté d’un lion allongé.

Or, ce qui est « sorti du Sphinx », c’est l’Antéchrist, c’est-à-dire une créature spirituelle non régénérée, ayant l’apparence d’un homme, mais restée en réalité « animale ». C’est pourquoi sa représentation est appelée dans les textes prophétiques de la Bible : « image de la Bête ».

Ressuscité par la puissance du Diable, il sera présenté comme "ayant vaincu la mort". C'est pourquoi, sa statue, placée très probablement au sommet de la Grande Pyramide, le représentera, "sorti de la tombe", en position de "domination du Monde". Mais en réalité, à quoi peut servir un corps ressuscité s'il doit finir précipité dans les flammes éternelles de l'enfer ? C'est ce qui arrivera car son règne ne doit durer que trois ans et demi : le retour de Jésus y mettra un terme définitif !

 

Comment la plateforme de la Grande Pyramide servait d’observatoire astronomique :

Nous pouvons penser qu’à l’origine, la pyramide de Chéops possédait un escalier taillé à partir des dalles de revêtement de façon à pouvoir accéder facilement à son sommet. En effet, la disposition des Grandes Pyramides correspond avec la moitié d’un cadran solaire.

 

Disposition du Cadran Solaire des Grandes Pyramides :

 

Il est inscrit dans un carré qui mesure 170 cannes de côté (678,30 mètres) et que nous pouvons appeler « carré de rayonnement ». Au centre de ce carré se trouve la pyramide de Khephren qui mesure 54 cannes de côté (215,46 mètres) et ses angles correspondent très exactement avec ceux du carré de rayonnement ; ses côtés sont placés à une distance de 58 cannes (231,42 mètres qui correspondent avec le côté de la pyramide de Chéops) des côtés du carré de rayonnement. Le centre de la pyramide de Chéops est positionné très exactement sur l’angle Nord-est du carré de rayonnement ; de ce fait elle forme un carré de 58 cannes de côté (231,42 mètres) dont les côtés Sud et Est sont traversés à leur milieu par les côtés Est et Nord du carré de rayonnement ; son côté Sud est placé à 141 cannes (562,59 mètres) de l’angle Sud-est du carré de rayonnement. Les angles des deux grandes pyramides (Khephren et Chéops) s’alignent très exactement avec l’angle Nord-est – Sud-ouest du carré de rayonnement, lequel est comme « posé sur une calle » à la base de son angle Sud-ouest, c’est-à-dire sur un « petit carré » qui est formé par la pyramide de Mykérinos, lequel mesure 27 cannes de côté (107,73 mètres) ; le côté Nord de la « petite pyramide » est placé par-dessous le côté Sud du carré de rayonnement en prolongement du côté Ouest du carré de rayonnement, lequel est prolongé de 27 cannes pour faire une longueur totale de 197 cannes (786,03 mètres). Par contre, le côté Nord de la pyramide de Mykérinos réduit le côté Sud du carré de rayonnement de 27 cannes et il reste 143 cannes (570,57 mètres) jusqu’à son angle Sud-est. La petite pyramide forme une « allée » large de 27 cannes placée au-dessous du côté sud du carré de rayonnement. La pyramide de Chéops, quant à elle, elle a formé également une « allée » large de 29 cannes (115,71 mètres) sur le bord extérieur du côté Est de carré de rayonnement, lequel correspond à la moitié de son côté (58 cannes / 2) ; les deux « allées » se croisent dans l’angle Sud-est du même carré de rayonnement : cela forme une rectangle dont les côtés Est et Ouest mesurent 27 cannes et les côtés Sud et Nord mesurent 29 cannes. Enfin, la pyramide de Chéops forme une « deuxième allée » au-dessus du côté Nord du carré de rayonnement de 29 cannes de large cette allée « réduit » son côté Nord de 29 cannes et elle mesure 141 cannes de longueur (562,59 mètres), comme celle du côté Est.

Au sommet de la Pyramide de Chéops se trouve la plateforme placée très exactement au-dessus de l’angle Nord-est du carré de rayonnement. Le Sud de la plateforme est aligné avec le côté Est du carré de rayonnement, lequel donne la direction du Sud à l’observateur placé au sommet de la Grande Pyramide. La direction de l’Est est indiquée par le prolongement à l’Est de l’alignement de la plateforme avec le long du côté Nord du carré de rayonnement ; par ailleurs, comme les côtés de la plateforme mesurent une canne et demie (5,985 mètres), nous pouvons imaginer que les côtés du carré de rayonnement forment une « petite allée » d’une canne et demie de largeur. Enfin, la direction Sud-ouest est indiquée par le sommet de la pyramide de Khephren, lequel correspond avec l’alignement des angles Nord-est et Sud-ouest du carré de rayonnement.

Nous avons par conséquent trois directions indiquées par la disposition des Grandes Pyramides vues à partir de la plateforme placée au sommet de la pyramide de Chéops : le Sud, le Sud-ouest et l’Ouest. En traçant un « arc de cercle » à l’intérieur du carré de rayonnement à partir du centre situé à son angle Nord-est, là où se trouve la plateforme de la Grande Pyramide, depuis l’angle Sud-est jusqu’à l’angle Nord-ouest, nous obtenons un quart de cercle sur lequel peuvent être positionnés les « degrés » (sans doute à l’origine des obélisques) qui indiquent les « heures » : il faut diviser « l’arc de cercle » en six parties égales. Ensuite, chacune de ses parties doit être divisée en trois parties égales, lesquelles indiquent des sous-divisions de vingt minutes ; la division de l’heure en trois fois vingt minutes semble indiquée par la position de la pyramide de Mykérinos dont l’alignement des angles Sud-ouest et Nord-est correspond avec une sous division horaire de 20 minutes, située entre 14 h 40 et 15 heures.

Nous avons ainsi obtenu la moitié d’un immense cadran solaire, formé par la disposition des Grandes Pyramides sur le plateau de Gizeh, lequel indique les heures de l’après-midi. Pour connaître l’heure du matin, il suffit à l’observateur de se placer au Sud de la plateforme sur le sommet de la pyramide de Chéops, en prolongement du côté Est du carré de rayonnement ; en levant la main gauche, il doit désigner l’emplacement du soleil et lever ensuite la main droite à une distance équivalente vers la droite, où se trouvent les pyramides de Khephren et de Mykérinos : il obtient l’heure du matin avec sa main droite en faisant le chemin inverse de la course du soleil l’après midi, c’est-à-dire en lisant le « cadran solaire » formé par les pyramides « à l’envers ». Ce geste se confond avec une « salutation au soleil », qui en réalité n’en était pas une.

Dans les représentations peintes du "Soleil", la Grande Pyramide faisait office elle-même de « soleil » à cause du rayonnement des différentes directions observées à partir du sommet de la plateforme et représentées par des « flèches ». La nuit, vues à partir de la plateforme, les pyramides de Khephren et de Mykérinos éclairées par le rayonnement lunaire, servaient de repères pour observer les positions des étoiles, de la lune et des planètes du ciel ; ainsi la plateforme servait d'observatoire astronomique, lequel était placé à 220 coudées de hauteur (146,30 mètres).

 

Reconstitution du Cadran Solaire des Grandes Pyramides :

Les Grandes Pyramides et le Grand Sphinx formaient un immense Cadran Solaire que nous pouvons reconstituer. En effet, le Grand Sphinx occupe la place d’une pyramide qui aurait pu être exactement la même que celle de Khephren.

 

Reconstitution du plan du Cadran Solaire formé par les Grandes Pyramides :

 

Nous avons représenté des « obélisques » marqués par des points disposés en arc de cercle. Ils devaient probablement exister à l’époque de l’achèvement des constructions. Leur rôle servait à « marquer les heures » de la façon suivante : lorsque leur ombre correspondait avec leur alignement sur le centre de la pyramide de Chéops, elle indiquait l’heure représentée par la position de l’obélisque en 1° (1° heure), 2° (2° heure) ou 3° place (3° heure), etc. Autrement dit, à six heures du matin (1° heure), le premier pilier avait son ombre en alignement avec la plateforme de la Grande Pyramide ; à sept heures du matin (2° heure), c’était le deuxième obélisque qui alignait son ombre avec le centre de la pyramide de Chéops, et chaque pilier donnait ainsi successivement son heure. Le Grand Sphinx fait office de quatrième pilier et la pyramide de Khephren de dixième ; le pilier du centre annonçait « midi » et le dernier (en 13° position) annonçait « 18 heures ». La disparition des « obélisques » pourrait être due au Déluge car les Grandes Pyramides furent submergées à cette époque et elles restèrent seules en place.

Nous observons qu’il n’y a pas eu de construction d’une seconde pyramide semblable à celle de Mykérinos (représentée en clair sur la gauche en haut du schéma). Nous pensons que ce n’était pas seulement pour « économiser » le travail, mais que le « jeu des ombres et lumières » était pris en compte : le matin, il ne devait pas y avoir d’ombre dans le Centre de l’amphithéâtre (à l'intérieur de l'arc de cercle), mais uniquement la clarté bienveillante du lever du jour et c’est pourquoi le Grand Sphinx "couché" remplace une pyramide ; mais le soir, au contraire, les ombres projetées par les pyramides placées à l’Ouest projetaient leur ombre sur le Centre de l’amphithéâtre pour annoncer la nuit.

Voilà pourquoi la disposition des Grandes Pyramides apparaît de nos jours comme une seule « moitié » de cadran solaire. Mais la présence du Grand Sphinx indique que ce cadran solaire était complété par des obélisques disposés en "arc de cercle" pour marquer les heures ; dans ces conditions, le Cadran Solaire formé par les Grandes Pyramides était complet.

Cependant, il ne faut pas croire que les Grandes Pyramides ne remplissaient que cette fonction. Toutes leurs structures indiquent qu’elles avaient été conçues et édifiées pour nous laisser plusieurs messages : cycles synodiques des planètes, cycles historiques, et représentation des planètes elles-mêmes : Mercure par Mykérinos, Vénus par Khephren et de la Terre elle-même par Chéops. Elles pouvaient aussi représenter Sirius avec son système de « triple étoile », d’où seraient originaires les « initiateurs des hommes » d’avant le Déluge, lesquels étaient des anges (voir livre d’Hénoch).

 

Caractéristiques des Grandes Pyramides :

Pyramide de Chéops :

Pyramide de Khephren :

Pyramide de Mykérinos :

Côté du « carré de rayonnement » (servant à la disposition des pyramides) : 678,30 mètres (1020 coudées ou 170 cannes).

 

Valeur retrouvée du « carré de rayonnement » des Grandes Pyramides :

Le côté du « carré de rayonnement » détermine la valeur proportionnelle du rapprochement ou de l’éloignement  des Grandes Pyramides entre elles. Nous avons calculé qu'il ne correspond pas par exemple avec "160 cannes", mais avec "170 cannes".

Etant donné que « le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés », nous déterminons que « 170 cannes » de côté du « carré de rayonnement » des Grandes Pyramides font une « hypoténuse » ou « diagonale » de :

170 cannes x 170 cannes x 2 = « racine carrée » de 57 800 = 240,4163 cannes.

Diagonale du « carré de rayonnement » moins la diagonale de la pyramide de Khephren :

240,4163 cannes – 76,3675 cannes = 164,0488 cannes.

Valeur de la moitié restante :

164,0488 cannes / 2 = 82,0244 cannes.

Après avoir retranché la moitié de la diagonale de la pyramide de Chéops (82,0243 cannes / 2 = 41,01215 cannes), il reste :

82,0244 cannes – 41,01215 cannes = 41,01225 cannes.

Valeur de 41,01225 cannes par rapport à la diagonale de la pyramide de Chéops :

41,01225 cannes / 82,0243 cannes = 50 %.

La différence entre 41,01225 cannes et 41,01215 cannes (demie diagonale de Chéops) est de 0,0001 canne ou de 0,0006 coudée ou de 0,015 pouce, soit de 0,000399 mètre. Il s’agit d’une valeur insignifiante. Par conséquent, la pyramide de Khephren est éloignée de la première pyramide (sur leur axe des diagonales) par une valeur équivalente à celle de la moitié de la diagonale de Chéops.

Cela signifie que la pyramide de Khephren est « éloignée » de chaque « côté » du « carré de rayonnement » de la valeur équivalente à celle du côté de la pyramide de Chéops, soit de 58 cannes. C’est en effet le « secret » de la valeur de 170 cannes du côté du « carré de rayonnement » qui permet de réaliser cette « coïncidence », car :

54 cannes (côté de Khephren) + 116 cannes (58 cannes x 2) = 170 cannes.

Cela permet de créer un "échiquier" reproduisant alternativement les deux surfaces des bases des pyramides comme des "projections" faites pour créer une harmonie de l'ensemble.

 

Loi d’harmonie de la distance de séparation entre deux pyramides :

La pyramide la plus petite doit être éloignée en « alignement angulaire » par une distance équivalente à la moitié de la diagonale de la plus grande. 

 

Les Grandes Pyramides représentent le Soleil (Chéops), la Terre (Khephren) et la Lune (Mykérinos). En effet, les alignements des « ombres » des « obélisques » placés sur les degrés évoquent le rayonnement solaire de Chéops :

 

 

En observant le schéma des Grandes Pyramides dans le cadre du « carré de rayonnement », la pyramide de Chéops représente le soleil, celle de Khephren la Terre et celle de Mykérinos la Lune. L’ensemble forme un « cadran solaire » et il présente un « arc de cercle » équivalent au quart du périmètre d’un cercle, lequel part de l’angle Nord-ouest et arrive à l’angle Sud-est du « carré de rayonnement ». Cet arc de cercle se divise naturellement en six parties qui représentent les six heures allant de « midi » à « 18 h 00 ». La première ligne horaire à tracer est celle de « 15 h 00 » : elle part de l’angle Sud-ouest du « carré de rayonnement » et se prolonge jusqu’au cœur de la pyramide de Chéops (le « Soleil ») ; les deux autres parties de l’arc de cercle se divisent naturellement chacune en deux parties égales pour former un ensemble de « sept rayons » en prenant en compte les côtés Est et Nord du « carré de rayonnement ». Ce sont ces « rayons » qui présentent la pyramide de Chéops comme « un soleil ». Dans le cadran solaire, ils sont matérialisés par des obélisques, aujourd’hui disparus, qui projettent leur ombre vers le cœur de la Grande Pyramide ou sa « plateforme » chaque fois que l’heure solaire les « désigne », l’un après l’autre : celui qui se trouve à l’angle Sud-est du « carré de rayonnement » projette son ombre vers le cœur de la pyramide à « midi », le suivant fait la même chose à « 13 heures », et ainsi de suite jusqu’à « 18 heures ». C’est ainsi que l’heure solaire pouvait être lue du sommet de la pyramide : l’ombre de l’obélisque qui se projetait tout droit en direction de la plateforme était l’heure du moment.

La pyramide de Chéops est placée au centre de l’angle Nord-est du « carré de rayonnement », comme pour signifier qu’elle est placée en hauteur, au-dessus de lui ; la pyramide de Khephren se situe juste au milieu du « carré de rayonnement » et celle de Mykérinos se positionne par dessous son rebord Sud-ouest. L’interprétation qu’il faut en donner est la suivante : l’arc de cercle est le quart d’un cercle complet qui entoure la pyramide de Chéops, c’est-à-dire qu’il représente l’orbite de la Terre (représentée ici par Khephren) autour du Soleil ; le pourtour du « carré de rayonnement » représente l’orbite de la Lune (représentée ici par Mykérinos) autour de la Terre (Khephren placée au cœur du même carré). Par ailleurs, si nous traçons une ligne parallèle à la diagonale Sud-est – Nord-ouest du « carré de rayonnement », à partir de l’angle Nord-est de la pyramide de Mykérinos, nous observons qu’elle arrive très exactement au milieu du côté Sud de la pyramide de Khephren qui représente la Terre : cela confirme l’alignement de Mykérinos sur Khephren ou de la Lune sur la Terre.

Nous avons par conséquent une représentation particulièrement importante : le Soleil est placé au centre du cercle, c’est-à-dire de l’orbite de la Terre qui gravite autour de lui et la Terre est placée au centre du « carré de rayonnement », c’est-à-dire de l’orbite de la Lune qui gravite autour d’elle. La nuit, les étoiles du ciel brillaient au-dessus des Grandes Pyramides et du cadran solaire qu’elles formaient et elles pouvaient être observées à partir de la plateforme placée au sommet de la Grande Pyramide ; de ce fait, celles-ci formaient un « manteau » étoilé placé au-dessus du plateau de Gizeh. Cela ne va pas sans rappeler l’apparition de la Vierge de la Guadalupe au Mexique ou la « femme enveloppée du soleil » du livre de l’Apocalypse, chapitre 12. 

 

Mesures reconstituées du Grand Sphinx :

a)     Longueur totale du corps (avec queue) : 71,82 mètres (2700 pouces = 108 coudées = 18 cannes) ;

b)    Longueur du corps (sans la queue) : 57,19 mètres (2150 pouces = 86 coudées) ;

c)     Hauteur : 19,95 mètres (750 pouces = 30 coudées = 5 cannes) ;

d)    Hauteur de la face : 4,9875 mètres (187,50 pouces = 7,50 coudées) ;

e)     Largeur de la figure : 4,1496mètres (156 pouces = 13 pieds = 6,24 coudées) ;

f)      Bouche : 2,3275 mètres (87,50 pouces = 3,50 coudées) ;

g)     Oreille : 1,7955 mètres (67,50 pouces = 2,70 coudées).

 

Au sujet de la maquette des Grandes Pyramides :

Fabrication de la maquette :

Pour fabriquer la maquette, prenez des feuilles de dessin ordinaires ; les pyramides se dessinent d’abord en dressant quatre carrés « étoilés » :

Si vous le souhaitez, vous pouvez faire une maquette deux fois plus grande en doublant les mesures indiquées.

1° Carré « étoilé » : la pyramide de Chéops.

Il doit faire 5,8 cm de côté et être accompagné à chacun de ses côtés d’un triangle de 4,6 cm de hauteur ; cela forme une étoile avec le carré au centre.

2° Carré « étoilé » : la pyramide de Khephren.

Il doit faire 5,4 cm de côté et être accompagné à chacun de ses côtés d’un triangle de 4,3 cm de hauteur ; cela forme une seconde étoile, plus petite, avec le carré au centre.

3° Carré « étoilé » : la pyramide de Mykérinos.

Il doit faire 2,7 cm de côté et être accompagné à chacun de ses côtés d’un triangle de 2,1 cm de hauteur ; cela forme une troisième étoile, deux fois plus petite que la précédente, avec son carré au centre.

Avant de procéder au découpage des carrés en « étoiles », prévoir un rebord sur un côté de chaque triangle qui doit servir à pouvoir les coller entre eux en les pliant pour former la pyramide.

Découper un carré de 30 cm de côté dans une feuille cartonnée. Placer les pyramides et les coller sur la feuille de la façon suivante :

Le haut de la feuille cartonnée est appelé « rebord nord » et son côté gauche « rebord ouest ». Placer le côté Ouest de la pyramide de Chéops à 15,10 cm du rebord « ouest » et son côté Nord à 3 cm du rebord « nord » (les faces des pyramides doivent correspondre avec les alignements « nord-sud » et « est-ouest ») ; placer le côté Ouest de la pyramide de Khephren à 6,8 cm du rebord « ouest » et son côté Nord à 11,60 cm du rebord « nord », de façon à ce qu’elle soit alignée par ses angles avec celle de Chéops ; placer enfin le côté Ouest de la pyramide de Mykérinos à 1 cm du rebord « ouest » et son côté Nord à 22,8 cm du rebord « nord », de façon à ce que la pointe de son angle « Nord-Ouest » touche à la ligne imaginaire d’alignement des angles des deux autres pyramides. Placer enfin le « Sphinx » à 16 cm du « rebord nord » de la feuille et à 28 cm du « rebord ouest » ; il regarde vers l’Est se lever le soleil et la pyramide de Khephren, placée derrière lui, s’aligne avec lui à partir de la deuxième moitié sud de sa face Est. Il peut être fabriqué avec un petit objet quelconque qui ne doit pas dépasser en longueur les deux tiers d’un côté de la pyramide de Mykérinos. Enfin, coller la feuille cartonnée sur une boîte ayant des mesures correspondantes et pouvant servir de socle.

Vous avez enfin obtenu une maquette des Grandes Pyramides du plateau de Gizeh. Toutes les proportions des pyramides sont respectées, de même que leur emplacement sur le site. Observez-les et remarquez la distance « idéale » à laquelle vous vous placez pour les regarder en conservant une bonne vue d’ensemble. Il se trouve qu’elle correspond à peu près à 75 cm par rapport au centre de la maquette. Tenant compte que la pyramide de Chéops mesure 146,30 mètres de haut et sa maquette fait 3,70 cm de haut, nous faisons le calcul suivant :

75 cm / 3,70 = 20,27.

Cela signifie que nous regardons la maquette à une distance qui correspond à 20,27 fois la hauteur de la pyramide de Chéops représentée sur la maquette. Calcul suivant :

146,30 mètres x 20,27 = 2965,50 mètres.

C’est ici que se trouve tout l’intérêt d’avoir fabriqué une maquette des Grandes Pyramides. Il semble à peu près certain que les pyramides du plateau de Gizeh ont été construites dans le but d’être vues du ciel, à une hauteur d’environ 3000 mètres (3 kilomètres). C’est normal, lorsque nous savons que ceux qui en ont conçu le plan venaient du ciel ! Elles leur servaient de "cadran solaire" pour donner l'heure terrienne, simplement en observant la position des ombres des Grandes Pyramides !

Patrick DOLCIANI

 

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Déluge et histoire depuis Abraham jusqu’au Christ :

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Cycles du calendrier Maya et Bible :

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Astronomie et calendrier Maya :

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Histoire : Site “Histoire, Bible et Avenir”.

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Jésus : Site “Histoire, Bible et Avenir”.

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Doctrine biblique du salut :

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Les constructions des anges :

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Les Grandes Pyramides :

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Livre « Fin du monde en 2027 » (14 pages affichées) :

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